AHP- 14/03/2016-Il n'y a pas l'ombre d'un doute que les étections 2015, législatives, municipales et présidentielles organisées par le Conseil électoral présidé par Monsieur Pierre-Louis Opont a été un véritable fiasco, une véritable mascarade électorale.
Partout à travers la capitale et en région, des observateurs locaux et internationaux, ainsi que des électeurs ont vu le 9 août 2015, des mandataires et des hommes de main du parti au pouvoir orienter le sens du vote, quand ils ne participaient pas directement à des bourrages d'urnes.
Des policiers ont même été vus empêcher des électeur de voter pour leur candidat, les forçant plutôt à voter pour des candidats du parti officiel ou de partis alliés comme Bouclier, Ayiti An Aksyon ou encore KID.
Les partis de l'opposition ont beau crier à la fraude massive, à l'injustice et aux abus de pouvoir, mais leurs voix se sont perdus dans le désert du mépris et de la honte.
Le Conseil électoral accusé d'avoir vendu son âme au diable, a plutôt vu des élections tansparentes, le mieux organisées de toute l'histoire du pays.
Et les missions d'observations de l'OEA, de l'Union Europenne ainsi que le Core Group d'applaudir.: Haïti ne mérite pas mieux que ca, ont-ils semblé dire.
Et quand les résulats de ce que beaucoup ont vu comme une parodie d'elections ont été proclamés, c'est, sans surprise, aux partis gouvernementaux que le CEP a tout donné.
L'organisme électoral a même inventé un mode de comptage spécial pour favoriser l'élection, au premier tour au sénat, de deux candidats pro-gouvernementaux: un ancien conseiller spécial et un ancien commissaire du gouvernement de Michel Martelly.
Le CEP a alors de façon éhontée maintenu les élections dans leur département respectif, l'Artibonite et l'Ouest, mais les ont annulées dans d'autres départements comme la Grande-Anse, où il y avait moins de circonscriptions annulées.
Une véritable catastrophe électorale que personne n'imaginait qu'un CEP pouvait valider. Mais, les engagements pris semblaient trop énormes pour un quelconque retour en arrière, tout comme certains gros intérêts en jeu.
Et la campagne pour le boycott de la preéidentielle annoncée pour le 25 octobre avait commencé, certains secteurs se disant persuadés qu'aucune élection sérieuse ne pouvait être organisée par un tel gouvernement et un tel CEP.
Mais, au coeur de la tourmente électorale, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry débarqua le 6 octobre en Haïti, 19 jours avant la présidentielle pour tenter de convaincre les indécis et les sceptiques. Car la non-tenue ici des élections pouvait être considérée comme un echec pour des gens de là-bas, après tous ces millions dépensés . Et il déclara que la violence et l'intimidation n'avaient pas leur place dans le processus électoral haïtien.
Des déclarations que beaucoup estimaient être une réponse aux violences et aux fraudes ayant marqué la journée électorale du 9 août 2015 et attribuées aux candidats et partisans des partis officiels ou proches du pouvoir.
Mais de tout cela, rien. Pour le régime et le CEP, il s'agissait d'une invitation à continuer sur la même voie, mais sous une autre forme.
En effet , si la journée du 25 octobre s'est déroulée globalement sans heurts, la fraude avait revêtu une autre forme. Et elle a débuté, selon tous les témoignages, en début de soirée, sous les bons offices, dit-on, d'une firme espagnole nommée SOLA réputée être une experte dans la fraude et la magouille.
Et aux résultats, le CEP, placait à main levée en première et 2ème position, respectivement, le candidat officiel Jovenel Moïse, et celui qui avait éte roulé au profit de Michel Martelly en 2010, Jude Celestin
Les partis politiques protestaient, tempêtaient une fois de plus. Jude Célestin refusa de participer à un quelconque second tour avec Jovenel Moïse. Mais le CEP, l'OEA, l'UE et le CORE Group campaient sur leur position, dans le sens du pouvoir, alors prêt à organiser des elections uniquement avec son candidat.
Mais Fanmi Lavalas gâchait la fête et brisa l'élan, les 21 et 22 novembre 2015. Après avoir pris la voie légale pour contester les résultats de la presidentiele, elle obtint le droit de vérifier un ensemble de 78 procès-verbaux. Et en presence de représentants du Bureau du contentieux électoral national (BCEN), de l'UE et de représentants du parti officiel, il se révéla que tous les 78 propc`rs-verbaux étaient frauduleux.
Mais, face au refus des autorités et de la commanauté internationale de favoriser la correction des fraudse et une évaluation plus appprofondie, les manifestations s'intensifiaent avec certaines fois, des violences pour repondre, selon les participants, à la " violence d'état".
Le pouvoir decida alors de former sa propre commission pour ensuite refuser d'appliquer ses recommandations. Les manifestations rebondissaient et les elections prévues le 25 janvier, dejà deux foix reportées, furent 2 jours avant date, annulées sine die.
Apres hésitations et tergiversations, Martelly s'en alla le 7 février 2016, au terme de son mandat, sans avoir pu organiser de vraies élections.
Un président provisoire est installé le 14 février avec pour mandat d'organiser des élections dans les 120 jours. Et depuis, tous les secteurs renconrés pressent le président de mettre en place cette commission d'évaluation et de verification, car, il faut savoir ce qui s'est passé les 9 août et 25 octobre 2015. Il faut savoir avec certitude les scores des candidats aux législatives. Il faut savoir qui est sorti 1er, 2ème, 3ème , 4ème, 5ène .... 25ème ou 54ème du 1er tour de la presidentielle. C'est ainsi que cela se passe ailleurs, "aux pays de la démocratie"
Le PHTK dont des parlementaires tentent aujpourd'hui de bloquer le vote de la politique générale du premier ministre nommé Fritz Alphonse Jean, tentent de s'oppposer à la creation de cette commission. Et ils ne sont pas seuls. il y a aussi, di-on, des secteurs de la communauté internationae, de l'OEA à l'UE, en passant par le CORE Goupe, qui souhaitent qu'on revienne a la sitiation d'avant le 25 janvier, date à laquelle, le 2ème tour de la présidentielle aurait dû se tenir.
Or, cette commsison est considérée comme la seule voie du retour à un véritable apaisement. La voie proposée par ceux qui veulent des élections à tout prix et dans n'importe quelles conditions et dans leurs propres intérets, risquent de mener vers des déconvenues bien plus dures qu'en janvier dernier.
Mais pourquoi ont-ils peur de la commission de vérification? Mais, si les adversaires de cette commision croient que tout s'est bien déroulé aux élections de 2015, qu'est-ce qu'ils redoutent?
S'ils savent que tout est clair, qu'ils appuient cette commission pour que tous aient le coeur net pour avancer.
Mais q'est-ce qu'ils peuvent bien savoir, qu'ils ont à cacher , que nous ne savons pas.
Pour l'anciene opposition, s'il faudrait revenir à la situation ante c'est comme si rien ne s'était passé en Haïti et que la mobilisation contre le CEP, le regime Martellyet la fraude électorale n'aura servi à rien.
Ce début de semaine encore, plusieurs secteurs politiques ont reclamé la formation de la commission d'evaluation et de vérification des joutes de 2015: la seule façon, selon eux, de débloquer le pays.
Selon eux, la mobilisation va redémarrer, si nécessaire, pour faire échec à tout plan visant à l'imposition d'un président, dans le cadre d'un plan preparé, ont-ils dit, par la firme Sola-Ostos.
LES MÊMES CAUSES PRODUISENT LES MÊMES EFFETS
RépondreSupprimerLE PROBLÈMES DES ÉLECTIONS EN HAITI EST ENDÉMIQUE ET RÉCURENT,LA SOLUTUION EST GLOBALE QUI TOUCHE TOUTE LA CLASSE POLITIQUE PRÉSENT ET FUTURE ,EN FIN DE COMPTE ELLE EST COMME DES ADOLESCENTS QUI JOUENT AVEC UN PAYS Y COMPRIS LES JOURNALISTES DANS LA GRANDE MAJORITÉ AUSSI