vendredi 29 janvier 2016

Le pire des conseils électoraux de toute l'histoire d'Haïti se désagrège dans la honte,à moins de 10 jours du depart du president Martelly après avoir causé des torts énormes au pays


Port-au-Prince, le 29 janvier 2016 – (AHP) – Le pire des conseils électoraux de toute l'histoire du pays, celui présidé par M. Pierre-Louis Opont finit dans la honte, après avoir organisé des élections bidon et causé de nombreux torts aux pays et aux Haïtiens.

Après, Ricardo Augustin (Eglise catholique), Vijonet Démero (secteur protestant), Pierre Manigat Jr qui était censé repésenter la presse et Jacceus Joseph (droits humains),  deux des trois conseilers considérés comme les plus terribles, le president Pierre-Louis Opont du secteurs des  Affairs et Yolette Mengual  ont annoncé ce vendredi leur démission, après avoir été lâches sans ménagement

Pierre-Louis Opont était accusé d'être le conseiller électoral le plus servile de tous les CEP, d'être un homme sans état d'âme, dénoncé pour avoir falsifié les résultats  des législatives du 9 août et de la presientielle du 25 octobre, jetant ainsi le pays dans une crise socio-politique inédite  .

Quant à Yolette Mengual du secteur Femme qui s'était retiré "provisoirement" du CEP sous l'accusation d'avoir reçu des pots-de-vin pour favoriser la victoire de certains candidats, avait annoncé son retour en début de semaine, alors que le Conseil électoral se mourait et que les rats quittaient le bâteau.

A moins de 10 jours du départ de Michel Martelly, Il reste désormais au CEP l'une des proncipales complices et associées de Pierre-Louis Opont, Marie Carmele Paul Austin (Université), ainsi que   la  représentante  du secteur Paysan/vodou, Carline Viergelin et celle du secteur syndical, Lourdes Edith Joseph.

Michel Martelly sait qu'il doit et va partir le 7 fevrier. Mais dans les ouloirs du CEP,  les mauvaises langues affirment que Marie Carmel Paul Austin rêve encore   d'organiser des élections en sa faveur avant cette date.





jeudi 28 janvier 2016

L'opposition unie peaufine une propostion de sortie de crise à rendre publique incessamment




Port-au-Prince, le 28 janvier 2016 – (AHP) –De larges secteurs politiques, socio-professionnels, syndicaux,  feminins et syndicaux entre autres  seraient en train de mettre la dernière main à une proposition de sortie de crise à soumetre incessamment au pays, a appris jeudi l'AHP.

Les secteurs qui se sont mis ensemble pour preparer le document en question, seraient Fanmi Lavalas, le G8, le G 30,  la Fusion des sociaux démocrates,  Acaau, Aso, la SOFA, le Moument socio politique des travailleurs haïtiens,  ainsi qu'un groupe  d'ex parlementaires.

Selon une des personnalités engagées dans la préparation du document ,  tous les participants ont accepté de taire les  interêts de parti pour proposer et accepter  le meilleur pour le pays.

Il s'agit , a-elle dit, d'une proposition très ouverte qui devrait trouver l'adhésion de l'ensemble  de  la société.

Notre interlocuteur  qui s'est montré avare pour l'instant de détails, s'est contenté de dire que la proposition réclame  entre autres le depart  le 7 fevrier du président Michel Martelly tel que prescrit par la constitution, la formation d'un gouvernement à mandat limité avec lequel tous les secteurs seront confortables ,  et la formation d'une  commisson independante de  vérification des dernières elections.

Le président Michel Martelly renonce à partir à la date constitutionnelle du 7 fevrier 2016 et conditionne desormais son départ: l'opposition affirme qu'il n'aura pas le choix



Port-au-Prince, le 28 janvier 2016 – (AHP) – Le président Michel Martelly qui avait toujours proclamé sa volonté de respecter  la constitution en quittant le pouvoir le 7 fevrier 206, tel que le prescrit la loi-mère, a menacé  jeudi de continuer à  rester au palais national au-delà de cette date , si d'ici-là aucune entente n'est trouvée pour son remplacement .

Mais l'opposition   affirme que chef de l'Etat devra malheureusement s'y faire, puisqu'il n'aura pas le choix

M Martelly a fait cette surprenante déclaration assimilée au chant du cygne, en marge de l’inauguration de travaux au Wharf Jérémie à Cité Soleil.

Le chef de l'Etat qui n'a pu en 5 ans organiser que deux journées électorales très contestées les 5 aout (législatives)  et 25 octobre 2015 (presidentielle)  affirme travailler sans arrêt à la recherche d’une solution à la crise politique avant le 7 février. " Mais,  si, d’ici-là, aucun compromis n’est trouvé, je  vais rester aux commandes. , conformément à l’article 136 de la constitution, pour assurer la continuite de l'Etat, a-t-il dit.

Michel Martelly  a indiqué devant des membres du corps diplomatiques présents pour une inauguration jugée pourtant  ordinaire,   qu’il ne permettra pas à ceux qui ne veulent pas d’élections, de prendre le pouvoir sans des élections.

"Ils  ont concocté un plan macabre qui vise à mener le pays vers une situation d’incertitude, non prévue par la constitution, mais ils ne réussiront pas", a martelé Martelly qui brandit le principe selon lequel, c’est un élu qui doit remplacer un élu.

Toutefois, dans toutes les mairies du pays, ce sont des agents exécutifs interimaiers  nommés par le president Martelly qui dirigent, parce qu'il n'avait pas organisé des élections pour pourvoir au remplacement des élus.

Pour plusieurs secteurs, ce que veut le chef de l'Etat à 9 jours  de la fin de son mandat, c'est rester au pouvoir jusqu'au 14 mai pour pouvoir organiser  la prochaine présidentielle et installer son poulain, Jovenel Moïse  en mars, pour s'assurer qu'il ne ne sera pas poursuivi par la justice pour des accusations de corruption

Pour le sénateur Francisco De La Cruz du Plateau Central, le président Martelly vient de faire une nouvelle grave erreur en annonçant qu'il n'a plus l'intention de partir.  S'il a fait appel à l’OEA, c'est  parce qu’il avait bénéficié de l’appui de l’organisation hémisphérique pour accéder au pouvoir en 2011,  a souligné le parlementaire qui croit que  ce qu’il faut, aujourd'hui, c’est la poursuite des discussions en vue de trouver une issue à la crise avant le 7 février.

Le parlementaire invite dans le même temps les citoyens à rester mobilisés mais dans la non-violence, assurant que le parlement va assumer ses responsabilités en tenant compte de l’ensemble des propositions qui ont été faites.

Cependant, dans le même temps, son collègue de l'Organisation du peuple en lutte tou comme lui, a soumis une proposition au Sénat dans laquelle il soutient que le présient Mihel martely peut au-delà du 7 fevrier 2016 

Le senateur  Francenet Dénius des Nippes croit qu’avec de la volonté, il est encore temps de trouver une solution à la crise politique avant le 7 février. Il rejette également ypoute  possibilité pour le président Michel Martelly de s'acrocher  aux commandes du pays après le 7 février.

C’est aussi la position de l’avocat et militant politique farouchement opposé au président Michel Martelly, l’ancien candidat à la présidence Me André Michel.

Le leader de la plateforme JISTIS a souligné que la constitution amendée stipule clairement que le mandat du président prend fin le 7 février de la dernière année de son quinquennat et ce, quel que soit la date de son entrée en fonction.

André Michel a aussi critiqué la démarche du président Michel Martelly de faire appel à l’organisation des Etats Américains dans la recherche d’une solution à la crise politique, arguant que l’organisation hémisphérique n’est pas crédible.

Il suggère qu’on mette à profit les compétences haïtiennes notamment celles des églises, pour favoriser une issue à la crise politique et assure que, de gré ou de force, le président Michel Martelly partira au terme de son mandat le 7 février 2016.

André Michel a aussi déploré ce qu’il appelle les guerres et les cacophonies de propositions émanant du secteur démocratique, précisant que ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une proposition élaborée d’un commun accord par le secteur démocratique.

Pour Assad Volcy de la platefome Piit Desalin, Michel Martelly a fait une déclaration de guerre  à la population.
Mais il doit savoir qu'il n'a aucune chance de rester au pouvoir au-delà du 7 fevrier.

Le pouvoir et son parti officiel PHTK organisent ce jeudi des manifestations à Port-au-Prince et dans des villes de province pour dire "non au coup d’Etat, non à la transition et oui aux élections": à Port-au-Prince, nombre des manifestants ont été debarqués d'autobus en provenance des régions



Port-au-Prince, le 28 janvier 2016 – (AHP) – Le pouvoir et le parti officiel PHTK ont organisé ce jeudi des manifestations  à Port-au-Prince mais aussi dans plusieurs villes de provinces, des manifestations qui ont eté couvertes par la télévision nationale d’Haïti, chaine de service publique, a assuré une couverture médiatique en direct de ces nombreuses manifestations notamment dans le nord et dans la Grand-Anse.

A Port-au-Prince, ce sont des centaines de personnes dont une bonne partie a eté debarquée notament sur la place publique du canape-Vert, de bus en provenance de plusieurs  régions du pays, et qui ont marché de la Place du Canapé-Vert au Champ-de-Mars, pour dire non au coup d’Etat, non à la transition et oui aux élections.

Défenseur zélé du président Michel Martelly, le coordonnateur de la plateforme REPONS PEYIZAN, Fednel Monchéry a souligné que la voie de la transition n’est pas la meilleure à suivre.

Il a fait savoir que deux candidats qui ont été au premier tour de la   présidentielle,  sont qualifiés pour le second tour du scrutin il faut que le processus continue, a-t-il dit, appelant ceux qui veulent le pouvoir à chausser leurs bottes pour aller à la rencontre de la population.

Même tonalité du côté de Rosemond Jean, lui aussi un activiste du pouvoir Tèt Kale qui assure  ne jurer que par la poursuite du processus électoral.

A signaler que  de nombreux participants à  la manifestation du pouvoir ont dissimulé leur visage à l'aide de t-shirts roses qui leur ont été distribués.

De plus, des medias de la capitale ont relayé  des propos  injurieux échangés entre des organisateurs de la manifstation et des inidvidus furieux qui voulaient d'abord être  payés pour de précedents manifstations auxquelles ils ont participé notamment au Cap-haïtien, avant de s'engager une nouvelle fois.

Quant à l’opposition, qui  projette de manifester à Port-au-Prince vendredi et samedi pour continuer d’exiger le départ du président Michel Martelly et la mise en place d’un gouvernement de transition, elle affirme que les manifestations du pouvoir n'ont aucune valeur, puisqu'elles sont oganisées avec des centaines de millions de gourdes tirées du trésor public.

Des responsables de l'opposition soutiennent que la population de Port-au-prince va encore augmenter, avec ces centaines de gens transportés de la province en autobus et abndonnés sans billet de retour, comme au temps de Duvalier.

Candidats à la présidence et organisations de droits humains privilégient une solution haïtienne à la crise et pressent le president Martelly de quiter le pouvoir le 7 fevrier 2016



Port-au-Prince, le 28 janvier 2016 – (AHP) – Le candidat à la présidence  sous la bannière du parti UNIR, Clarens Renois se dit très préoccupé par la dégradation de l'environnement politique à moins de deux semaines de la fin du mandat de Michel Martelly, le 7 Février 2016.

M. Renois dit croire que le pays risque de connaitre une guerre civile vu la présence de bandes rivales dans les rues.
Clarens Renois  déplore notamment le fait que le président Martelly ait recouru à l’Organisation des Etats Américains pour l'aider à touver une isuee à la crise politico-électorale.

L'OEA n'est pas en odeur de saintete en Haiti. Ele est accusée d'avoir, de concert avec d'autres secteurs internationaux,  falsifié les résultats de la présidentielle de 2010 pour favoriser le candidat Michel Martelly.

Clarens Renois plaide pour une  solution haïtienne à la crise.

Le représentant en haïti de l'Organisation New England Human Rights organization,  Antonal Mortimé,  appelle les protagonistes de la crise à faire preuve de maturité en vue de sortir le pays de l’impasse.

M. Mortime dit croire qu’on s’achemine à pas sûrs vers un gouvernement de transition, étant donné qu’il n’y aura pas de président élu le 7 février 2016.

Il estime que les autorités actuelles sont les artisans de la crise politique, rappelant les tergiversations qui ont empêché la tenue des élections dans les délais prévus par la loi.

Le "Collectif des élus victimes du Conseil électoral dénonce le comportement des représentants des églises catholique et protestante, au sein du conseil électoral: un ancien candidat apelle le pape à révoquer le cardinal Chibly Langlois "éclaboussé par la crise


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Port-au-Prince, le 28 janvier 2016 – (AHP) –Le "Collectif des élus victimes du Conseil électoral déclare s’indigne du comportement des représentants des églises catholique et protestante, Ricardo Augustin et Vijonet Démero,  au sein du conseil électoral.

Ces derniers qui ont remis leur demission on eté accuses  de corruption, au même titre que la conseillère électorale Yolette Mengual

L'un des porte-paroles de ce collectif, le candidat  à la députation pour la circonscription Ferrier / Perches, Gérald Jean qui a fait éclater l'un des  plus grands scandales de corruption présumée impliquant des  conseillères et conseillers électoraux, a réclamé ce jeudi la destitution du cardinal Chibly Langlois par le pape Francois, avant le 7 fevrier 2016.

Selon lui, ce dernier n'a pas joué le rôle moral qu'il se devait d'exercer dans le cadre de la crise politique. Il s'est laissé utilisé par le pouvoir et s’est ainsi retrouvé  éclaboussé par la crise politique,  a dénoncé Gérald Jean.

 M. Jean avait  déclaré avoir payé des conseillers et conseillères pour empêcher qu'on lui vole la victoire.

Mais, en depit du fait qu'il affirme avoir payé,  Gerald Jean  affirme avoir ete éliminé, parce que son adversaire avait payé par la suite  un montant  supérieur au sien.

L'ancien candidat appelle à l’application de la proposition de sortie de crise qui exige une enquête approfondie sur les résultats des élections législatives.

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA PRIMATURE




Port-au-Prince, le jeudi 28 janvier 2016.- Le gouvernement de la République informe la population, en général, et les organes de  presse, en particulier, qu’il est et demeure à l’écoute des opinions exprimées et des propositions faites par des représentants des pouvoirs publics, des partis politiques et des organisations et personnalités de la société civile en vue de la recherche d'une solution consensuelle à la crise socio-politique que traverse le pays.

Aussi, le chef du gouvernement, tout en reconnaissant le droit des différents groupes sociaux d’exprimer leurs revendications par des manifestations pacifiques sur la voie publique, a passé des instructions formelles à la Police Nationale d'Haïti (PNH) afin qu’elle prenne toutes les dispositions nécessaires pour maintenir l’ordre public et   garantir la sécurité des vies et des biens, permettant ainsi à tous les citoyens  de vaquer librement à leurs occupations.

Le gouvernement en profite pour lancer un appel au calme à la population tout en l'invitant à cultiver l’esprit de tolérance et de dialogue indispensable à la promotion du « vivre-ensemble » et à  la sauvegarde des valeurs républicaines.​

mercredi 27 janvier 2016

Le président Michel Martelly inquiet sollicite de l'OEA une missión de mediation: le Secrétaire genéral de l'organisation appelle à la mise en place d'un gouvernement de transition en Haïti avec un mandat bien défini




Port-au-Prince, le 27 janvier 2016  (AHP) –Le secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, a demandé mercredi  la mise en place  d'un gouvernement de transition  en Haïti pour rétablir la stabilité politique et sociale dans le pays, puis assurer les conditions favorables à la tenue d'élections crédibles.

Le Conseil electoral provisoire très décrie et patiquement caduc aujourd'hui,  avaitt dû reporter sine die, le 22 janvier  le second tour de la presidentielle qui avait eté prévu deux jours plus tard,  suite aux pressions de l'opposition qui a organisé toute une série de manifestations dont certaines ont éte émailées de violences, après que le  pouvoir et l'organiseme électoral eurent refusé de prendre en compte les appels à une verification independante  du processus électoral..

Selon M. Almagro, il doit s'agir d'un gouvernement pluriel et représentatif.

La légitimité et la viabilité du gouvernement de transition seraient garanties avec la participation et l'engagement des principaux acteurs politiques et sociaux", a  indiqué le secretaire géneral au Conseil permanent de l'OEA, dans une lettre rendue publique ce mercredi.

Dans cette même lettre, M Almagro a sollicité  du Président du Conseil permanent , Ronald Michael Sanders
une réunion spéciale qui devait avoir lieu ce mercredi avec tous les ambassadeurs accredités à l'OEA, une reunion considerée comme urgente par le  président d'Haïti, Michel Martelly qui a adressé une lettre à l'OEA pour demander  une missión de mediatión.

"Dans les conversations que j'ai eues  avec M. Martelly, il a fait part de l'urgence de cette renconre,  a dit M. Almagro

Haïti est dans une situation d'incertitude, en raison du fait que M. Martelly en ces 5 ans de pouvoir n'a pu organiser de véritables élections. Lesdeux seules qu'il a pu organiser, les  législatives du 9 aout et le premier tour de la presidentielle du 25 octobre 2015, ont été entâchés de graves fraudes et ont contribué à enfoncer le pays davantage dans la crise, au lieu de l'en sortir.

"Dans cette situation critique que connaît Haïti, il est absolument nécessaire que nous contribuions à faire la lumière sur ce qui s'est passé pour trouver  une solution démocratique",  a fait valoir Luis Almagro dans sa lettre.

Malgré le refus opposé jusqu'à la semaine dernière par certains secteurs de la comunaute internationale et malgré les menaces de secteurs pro-gouvernementaux,  Almagro a  defini sa position ce mercredi: la solution pour Haïti après le depart de Martelly le 7 fevrier 2016, est un gouvernement de transition qui va assurer la stabilité et ensuite veiller à ce que des élections crédibles soient  tenues dans le pays.

Réunion du Conseil permanent de l'OEA autour de la demande urgente du président Martelly d'envoi d'une mission technique pour aider Haiti à résoudre la crise poliico-électorale: malgré des réticencs, la demande du president Martelly adoptée par consensus



Washington le 27 janvier 2016  (AHP) – La demande urgente  du président Michel Martelly d'envoi d'une mission technique pour aider Haiti à résoudre la crise,  soumise par le secreaire general de l'OEA Luis Almagro,  a été adoptée par consensus, malgré certaines reticencs.

L'Ambassadeur d'Haïti à l'OEA, Bocchit Edmond a d'abord fait  un exposé sur la situation, expliquant qu'il ne s'agissait pas d'une demande d'intervention dans les affaires internes  d'Haïti, mais plutôt d'une demande d'aide comme cela se fait entre amis  dans le cadre  d'une politique de bon voisinage.

Toutefois, des pays comme le Venezuela, le Nicaragua et la Bolivie  se sont montrés très réticents. Ils ont estimé à travers l'argumentation de leurs represetants, qu'il  y avait quelque chose de  bizarre dans la requête du president haïtien, parce qu'il est fait référence à la Charte démocratique interaméricaine au lieu de la Charte de l'OEA qui prévoit que  le principe de non-intervention est sacro-saint.

 Le Président du Conseil, l'Ambassadeur d'Antigua-et-Barbuda, Ronald Michael Sanders, a fait valoir qu'il s'agissait de la requêe d'un Président d'un pays de l'OEA et qu'il fallait y donner suite.

 L'Ambassdeur de la Barbade a alors demandé que la question soit mise aux voix, mais le Président a rétorqué que, puisqu'il y a consensus, la décision pouvait être adoptée ainsi.

Mais, le Venezuela et le Nicaragua ont dit qu'ils ne pouvaient appuyer une telle décision. L'Équateur a demandé au Secrétaire général de l'OEA de lui dire quel était l'objectif de la mission et quelle était sa portée, estimant que tout etait confus.

Le Secrétaire général qui n'a pas élaboré, s'est contenté de dire que c'est au  gouvernement haïtien qu'il incombait le définir l'objectif de la mission.

Des sources proches des representants contestataires ont toutefois estimé que l'objetif primordial de la misionm technique  serait de contrôler le processus de transition et  que les differents seceur de l'opposition devraient accorder leurs violons au plus vite, s'ils veulent contrôler quelque chose.

D'autre part, pendant que  la demande de Michel Martelly était en discussion au Conseil Permanent à Washington, à Quito  où  prenait fin le 4 ème sommet  de la Communauté des États des Caraïbes (CELAC), le chancelier haïtien Lener Renaud sollicitait l'envoi d'une délégation de chanceliers de  4 pays en Haïti pour fournir une assistance technique aux élections. .

Cette  mission des ministres des Affaires étrangères  a éte formée, a annoncé, en fin de journée ce mercredi , le chancelier équatorien, Ricardo Patiño.

Le  président sortant de la CELAC, Rafael Correa, a  fait savoir que le la mission se rendra en Haïti pour parler aux deux  parties et  voir si il y a place pour une intervention   ou non de la CELAC ."

HRW avertit que l'instabilité politique en Haïti peut comprometre le respect des droits de l'homme



Port-au-Prince, le 27 janvier 2016  (AHP) –L'ONG Human Rights Watch (HRW)  a attiré mercredi l'attention sur le fait que les droits de l'homme  sont en danger en Haïti, en raison des troubles politiques dans le pays, et du fait que le   pouvoir n'a pu organiser des élections, à quelque 11 jours de la fin du mandat du president Michel Martelly.

Le directeur adjoint de HRW pour l'Amérique latine, Daniel Wilkinson, a déclaré lors de la présentation du rapport annuel de l'organisation, qui a eu lieu simultanément à Sao Paulo et Istanbul, que le pays a "desrieuses  difficultés à fournir des services de base" à la population.

L'avenir politique d'Haïti est dans le flou, même si le premier ministre Evans Paul  a déclaré  que le president Martelly remettra  le pouvoir le 7 Février, comme prescrit par la Constitution, et qu'il y a des négociations de haut niveau pour éviter tout "vide de pouvoir" dans le pays.

Human Rights Watch a critiqué par ailleurs les violences exercées par les autorités au cours de la période pré-électorale et  qui ont été dénoncées à plusieurs reprises par des groupes locaux de droits humains.

Selon le document, "la police a utilisé des gaz lacrymogènes et arrêté des manifestants qu'elle a brutalisés, alors qu'ils protestaient contre les  résultats du premier tour des élections présidentielles".

HRW a également condamné les conditions dans lesquelles des citoyens  sont incarcérés: de nombreux prisonniers en detention preventive prolongée qui vivent dans des conditions inhumaines.

Dans le chapître sur la criminalité, l'institution a blâmé la "capacité opérationnelle limitée" de la police nationale, ce qui «contribue à l'insécurité généralisée dans le pays."

Dans la  section consacrée à la violence contre les femmes, l'organisation denonce un crime pour le quel il n'y a pas de  législation spécifique dans le Code pénal haïtien. Ele réprouve ausi  l'exploitation des enfants.

Selon HRW, il y a 225.000 enfants en Haïti à travailler comme «restavek». Et en tant que  travailleurs domestiques, souvent, ils  ne vont pas à l'école ou sont l'objet "de violences physiques ou sexuelles."

Quant au dossier des déportations d'Haïtiens ou de Dominicains d''origine haïtienne  de la République domiicaine,  HRW  critique les "mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent dans des camps de la région frontalière.

mardi 26 janvier 2016

La crise haïtienne fait valser: l'ambassade américaine rectifie une dépêche de l'agence Reuters faisant savoir que les Etats-Unis acceptent l'idée d'un gouvernement de transition en Haïti




Port-au-Prince, le 26 janvier 2016 – (AHP) - Non, le Coordonnateur Spécial au département d’Etat pour Haiti, Kenneth Merten n'a parlé ni de gouvernement interimaire ni de gouvernement de transition.

La faute en incomberait donc à une dépêhe de l'agence Reuters dont l'auteur Frank Jack Daniel  avait obtenu une interview de l'ancien ambassadeur américain en Haïti.

Dans le texte de la dêpêche initiale , il est dit que les Etats-Unis admettent l'idée qu'Haïti s'achemine vers un gouvernement de transition.

Dans une note de presse, M. Karl  Adam, attaché de Presse de l’Ambassade des Etats-Unis, a fait savoir que  l’Ambassadeur Merten n’a  prononcé ni les mots «gouvernement intérimaire » ni « transition».

La note de M. Adam. explique   que Les Etats-Unis ont plutôt fait savoir qu'ils "supportent tous les efforts visant à trouver des solutions consensuelles et constructives qui permettront de compléter le processus électoral aussi rapidement que possible avec un résultat qui reflète la volonté du peuple haïtien, en conformité avec la loi haïtienne et la Constitution haïtienne ».

L'Agence Reuters a donc dû corriger sa première version.

Dès le départ, les Etas-Unis s'étaient toujours declarés opposés à tout gouvernement de transition en Haïti et avaient insisté pour que le 2ème tour de la présidentielle se tienne le 24 janvier.

Ce qui n'a pu avoir lieu avec le report sine die de cette élection par le Conseil électoral provisoire  contesté pour cause de violence , selon son président Pierre-Louis Opont..

 Et l'on s'achemine inévitablement vers la mise en place d'un gouvernement non élu.

Le Sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé estime que le blocage de routes organisé par les partisans du pouvoir ne sert pas les intérêts de ce dernier et affirme qu’un important montant d'argent a été tiré du trésor public pour financer ces mouvements



Port-au-Prince, le 26 janvier 2016 – (AHP) – Le Sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé (Nord-est) a indiqué mardi   que les mouvements  organisés par le pouvoir dans certaines régions du pays,   notamment le  Nord Est ne servent pas les intérets de l’équipe au pouvoir.

Comment peut-on être au pouvoir et ériger  des barricades  pour bloquer  les routes, s'est-il interrogé, faisant savoir que dans sa région, l'équipe Tè Kale peine à trouver des gens pour descendre dans la rue, malgré la moblisation de tout l'apareil de l'Etat.

" Les mouvements sont davantage organisés la nuit et le lendemain  la population se reveille avec  des rues bloquées  par toutes sortes de fatras", a fait savoir le sénateur, affirmant  qu’un important montant d'argent a été tiré du trésor public pour financer ces manifestations, pointant notamment du doigt, les autorités de la Douane de Ouanaminthe et le Ministère de l'Intérieur.

Concernant les demarches en vue d'une solution  à l'après-Martelly, Jean-Baptiste Bien-Aimé croit que toutes les propositions  sont bienvenues, mais qu'elles doivent finalement se fondre dans un seul creuset.

Le parlementaire qui se dit conre toutes les formes de violence, dénonce ependant le fait que la communaute internationale et certains secteurs locaux soient toujours restés indifferents face aux graves violences exercées contre les manifstants de l'opposition par les partisans du pouvoir  et  également par  la police. 

Des vidéos montrant   des policiers en train de torturer à coups de bottes des citoyens maitrisés et deshabillés ne meritent pas la moindre condamnation de ces secteurs, deplore le sénateur.

Le secrétaire général du NEHRO pour un gouvernement de consensus mais contre la désignation du president: l'ancien chef rebelle Guy Philippe exige que chaque département soit représenté dans un éventuel gouvernement de transition



=Port-au-Prince, le 26 janvier 2016  (AHP) – Les appels au dialogue, au compromis et à la recherche d’une solution consensuelle à la crise politique se multiplient à mesure que l’on s’approche du 7 février, date à laquelle le mandat du président Michel Martelly doit prendre fin, alors que son successeur n’a pas été désigné par la voie des urnes.

Le secrétaire général du New England Human Rights Organizations, Anthonal Mortimé, a indiqué ce mardi que la transition était inévitable mais il s'est prononcé contre l’idée que le chef de l’Etat soit remplacé par l’actuel président de la Cour de cassation, Jules Cantave, estimant que celui-ci n’a pas été nommé de façon régulière pour n'avoir pas été choisi par le sénat.

Anthonal Mortimé a banalisé la position de l'ancien chef rebelle Guy Philippe qui croit pouvoir  exiger que  chaque département soit représenté dans un éventuel  gouvernement de transition.

" Il n'est pas qustion d'un partage de gâteau, a dit le militant de droits humains qui souligne que  la transition ne doit pas aller au-delà de 90 jours et devrait servir à la poursuite du processus électoral.

Le président du consortium national des partis politiques ( pro-gouvernemental), Jeantel Joseph, appuie de son côté la position de  Guy Philippe, candidat de son parti au sénat. Il affirme que si, par la force des choses, on doit passer par la transition, le gouvernement doit être décentralisé.

Jeantel Joseph lance un appel à la conscience nationale et demande que des dispositions soient prises dans le meilleur délai pour l’organisation de l’assemblée nationale.

L’organisation baptisée secteur populaire haïtien, une structure membre du parti Vérite , appelle à la mise en place d’un gouvernement de transition avec un mandat dont la durée ne doit pas excéder 4 mois.

Son  coordonnateur,  René Monplaisir , appelle le parlement haïtien à assumer ses responsabilités dans le contexte actuel.

Il a egalement fait savoir  qu'il faut un nouveau conseil électoral provisoire pour organiser de nouvelles élections crédibles, affirmant que c’est la mobilisation populaire qui a arrête  la tentative de coup d’Etat électorale orchestrée par le président Michel Martelly avec la complicité du CEP (Conseil électoral provisoire) et de la communauté internationale.

M. Momlaisir  estime que le seul moyen d’éviter le chaos , c’est que le président Michel Martelly parte avant le 7 février.

Le secrétaire général de cette organisation, Beev Chery,  réclame lui aussi la mise en place d'un gouvernement provisoire,  l'éviction du candidat Jovenel Moise et la démission des conseillers électoraux restants.

Le coordonnateur de l’OPL était au palais de justice ce lundi dans le cadre de l’affaire l’opposant à la cheffe de cabinet du président Michel Martelly qu’il accuse d’avoir organisé un scrutin parallèle le 25 octobre dernier: affaire une 3e fois renvoyée ,



Port-au-Prince, le 26 janvier 2016 – (AHP) – Le coordonnateur de l’organisation du peuple en lutte OPL, Sauveur Pierre Etienne, était au palais de justice ce mardi, dans le cadre de l’affaire l’opposant à la cheffe de cabinet du président Michel Martelly, Anne Valéry Milfort, qu’il accuse d’avoir organisé un scrutin parallèle le 25 octobre dernier.

Candidat  à la présidentielle du 25 octobre, le leader de l’OPL avait écrit fin décembre, au président du conseil électoral provisoire Pierre-Louis Opont, pour entre autre accuser plusieurs responsables dont Anne-Valérie Timothée Milfort, d’orchestrer un scrutin parallèle à travers la firme espagnole OSTOS & SOLA qui aurait eu ses propres urnes, constituées  de 4 millions de bulletins, pour remplacer celles  du scrutin organisé par le CEP.

Mais l’affaire n’a pas été entendue ce mardi car le juge qui devrait siéger, ne s'est pas presente, affirme constater l’avocat de M Etienne, Me Samuel Madistin. C’est la 3e fois, dit-il, que l’affaire est  renvoyée.

Pour sa part, Sauveur Pierre Etienne dément avoir diffamé et affirme n’attendre que le procès pour prouver le contraire. Il parle cependant d’un procès politique et continue de réclamer des explications sur l’utilisation de plusieurs millions de dollars américains notamment par la firme OTOS & SOLA.

Me Patrick Laurent, l’avocat de madame Milfort, dément s’être entendu avec la partie adverse pour que l’audience ait lieu la semaine prochaine. Il reconnait toutefois, qu’en général, lorsqu’une séance qui a été programmée n’a pas eu lieu, elle est automatiquement reportée à huitaine.

Le président de l'ADIH à la chambre basse ce mardi pour discuter notamment du renforcement de la législation favorisant le développement du secteur industriel




Port-au-Prince, le 26 janvier 2016 – (AHP) - Une délégation de l’association des industries d’Haïti ADIH, conduite par son président Georges Sassines, s’est entretenu ce mardi avec des députés à la chambre basse.

Les deux parties ont discuté notamment  de la situation socio-politique du pays et de la nécessité de renforcer la législation favorisant le développement du secteur industriel.

Pour le président de la chambre des députés, Cholzer Chancy, il s’agissait d’échanges, en vue de la création d’un canal de communication entre la chambre basse et les secteurs vitaux du pays dont celui des affaires.

Cholzer Chancy a fait savoir  que le pays soit retrouver un climat de paix et de stabilité par un règlement à l’amiable de la crise politique. Cela, dit-il, ne peut que favoriser la création de conditions favorables aux investissements.

Pour sa part, le président de l’ADIH, Georges Sassines a réaffirmé la volonté de son association de travailler avec les parlementaires pour la creation et  le renforcement de mesures  favorables au développement du secteur des affaires.

Il a aussi déploré les casses enregistrées lors des manifestations de l’opposition, arguant que le développement ne peut pas se faire dans un climat d’instabilité.

Georges  Sassines se dit contre l’idée que le président Michel Martelly quitte le pouvoir avant la fin de son mandat le 7 février et fait savoir que le parlement a un rôle à jouer dans la recherche d’une solution à la crise politique

lundi 25 janvier 2016

Haiti plongée dans la confusion, en raison de l'incapacité de son gouvernement à organiser des élections ordonnées, honnêtes et démocratiques




AHP/25 janvier 2016-Haïti qui aurait normalement dû avoir voté dimanche pour  élire  un nouveau président,  se retrouve encore ce lundi englué dans une crise politique majeure, en raison de l'incapacité de ses idrigeants à organiser des élections honnêtes et demoratiques

Le conseil électoral  présidé par  le représentant du secteur des Affaires Pierre-Louis Opont, fait dejà partie du passé.

Avec 4 démissions, même si certaines sont arrivées quand le bateau finissait de couler, et une conseillère à couvert pour presomption de corruption, l'organisme electoral  2015/2016, qui avait en son sein  des personnalités représentant des secteurs de la sociéte réputés crédibles, n'est plus qu'un cauchemar qui  coninuera à coups sûrs de hanter longtemps encore  l'esprit de la grande majorité des Haïtiens.

Mais, on retiendra certainement que jamais membres d'un CEP ne se sont autant solidarisés dans le mal. Et qu'en matière de magouilles et de servilité, le CEP de Pierre-Louis Opont a fait son doctorat et  battu tous les records. Et que ceux de Me Jean Gilbert (1988) et de Gaillot Dorsinvil (2010) doivent retourner à l'école  pour prétendre en faire autant.

On retiendra que jamais communauté internationale à travers le corps appelé Core Group,  l'UE et autre OEA, cette organisation qui n'avait dejà pas bonne presse en haïti après avoir éte accusée d'avoir modifié les résultats de la présidentielle de 2010 en faveur du candidat Michel Martelly, oui jamais communauté internationale  ne s'est montrée aussi partisane dans ses prises de position dans le cadre d'une crise  politico-électorale.

Une  communauté internationale qui s'est montrée incapable d'équilibre, incapable de la moindre  neutralité et qui jusqu'au bout,  exigeait  des élections pour le 24 janvier,  malgré toutes les évidences d'une mascarade annoncée, une communauté intenationale qui malgré son ascendance connue sur le président haïtien,  s'est refusée à lui demander d'appliquer les recommandations de la commision d'évaluation électorale qu'il a lui-même formée.

Et les résultats attendus  des promesses d'elections libres, faites par le secrétaire d'Etat John Kerry, lors de sa visite en Haïti, juste avant le premier tour de la présidentielle, en octobre dernier, ont été décevants, de quoi donner des armes à l'adversaire républicain, à l'approche de la présidentielle américaine de novembre 2016.

A-t-elle été, cette communauté, mal renseignée par ses représentants sur place, ou a-t-elle agi sciemment?

On retiendra aussi que jamais un président n'a  jamais été autant insulté, vilipandé, fait l'objet avec son entourage immédiat  d'autant  d'accusations de corruption ni n'a jamais fait étalage d'autant de luxe et de dépenses inutiles, face à la grande misère  dans la quelle patauge la majorité de la population.

Jamais non plus,  on  n'a vu un chef d'Etat qui s'est autant cru  tout permis: tentative de choix par la magouille et par la force de son successeur, trivialités, invitations sordides, menaces et autres frasques incompatibles avec l'image que doit projeter un chef d'Etat. Mais, la  communauté internationale n'a ni vu ni rien  entendu. Car il y a d'autres intérêts plus vitaux à défendre.

-On a vu rarement des Eglises, institutions réputées morales et crédibles se laisser autant dominer, manipuler et se faire tirer les ficelles comme des marionnettes par un pouvoir  dont on ne peut dire que la plus grande qualité est la moralité.

La route a été mal tracée depuis le dialogue d'El Rancho où volontairement  ou involontairement,  on a invité une multitude de particules politiques  créées pour la circonstance  par le pouvoir  et qui sont venues, par leur nombre pléthorique, polluer le processus électoral.

On n'a pas non plus vu très souvent un secteur des affaires dont une bonne partie est accusée d'être à la solde  du pouvoir et de  ne rechercher  que ses propres intérêts,  se faisant souvent taper sur les doigts comme des enfants.  Regardez ils sont tous restés muets, nos femmes et hommes d'affaires,  à l'exception de ceux de la Chambre de commerce et d'Industrie d'Haiti,  face à course effrénée du pouvoir vers des élections impossibles.

Allez savoir combien de millions ils ont depensé pour appuyer le candidat du parti au pouvoir pendant qu'ils offrent des miettes ailleurs . Il doivent être, pour sûr, en train de se desengager pour se repositionner, le vent semblant tourner dans une autre direction,

Si, après des années de sourde-oreille à leur égard,  les grands masses  en sont aujourd'hui  arrivées malheureusement  à  utiliser aussi la violence pour  répondre à ce qu'elles appellent la violence d'état, pour faire respecter le vote populaire et  les droits de la majorité, la responsabilité en incombe en grande partie, ont-elles dit, aux secteurs et personnalites sus-citées et de citer entre autres,  la commaunauté internatioale, le gouvernement en place, le conseil électoral provisoire, une frange du secteur possédant .

L'heure est venue pour ces derniers de faire leur bilan.  Depuis les rues nauséabondes des quartiers populaires traités en parias, en passant par le champ-de-mars et jusque dans la banlieue réputée aisée de Pétion-Ville , les manifestants repètent que plus rien ne sera comme avant.

"Pas question qu'on nous traite en parents pauvres, pas question pour nous de rester en dessous la table, nous sommes désormais majeurs", ont-ils scandé pour s'adresser à ceux et celles qui disent préparer l'après-Martelly le 7 fevrier, avec la probable formation d'un gouvernement de transition ou provisoire pour organiser de nouvelles élections.

Les protestataires ont promis de ne pas abandonner la rue. Après l'avoir occupée jeudi, vendredi samedi et dimanche, ils sont dans la rue ce lundi  et cela risque de se prolonger jusqu'au 7 février pour continuer de réclamer  pas uniquement des changements  de personnes,  mais des mesurses en vue de changements profonds dans leurs conditions de vie.

Et cela passe par l'organisation de bonnes élections, sous l'égide d'un gouvernement et d'un CEP honnêtes.

Ils ont ausi mis en garde contre la formation de nouveaux partis ou l'exhumation de partis-bidon pour venir partager le "gâteau de la transition", comme c'est toujours le cas.

Les partisans du pouvoir  tentent aussi de relever la tête après que Jovnel Moïse, le candidat officiel, eut declaré samedi qu'il est toujours dans la course, réclamant  d'un CEP qui n'existe plus, l'organisation d'un second tour où son adversaire serait vraisemblement son ombre.

Ils ont manifesté dimanche à Port-de-paix et à Jerémie.  Sur un forum du PHTK,  un participant a fait etat de plusieurs  millions de goudes decaissées pour l'organisation de manifstations.

Sur le même forum, reprenant à leur compte le slogan de Fanmi lavalas et du reste de l'opposition, "Nou pa p obeyi", les partisans du candidat  officiel disent miser  sur l'ancien " rebelle" Guy Philippe, pour les tirer du mauvais pas.

Mais cela pourrait contribuer  à compliquer davantage la situation du président Michel Martelly, que beaucoup ici et ailleurs consideèrent comme le problème, la principale cause des menaces qui pèsent sur leurs intérêts,  après l'avoir aveuglément soutenu.

Si certains disent que la crise actuelle trouve ses racines dans une histoire politique trouble, mais elle est aussi et grandement liée à  l’incapacité du gouvernement Martelly à organiser des élections ordonnées, ce president critiqué que l'internationale estime avoir perdu les brides à la fin de son mandat.

La proposition du G8 relative à la mise en place d’un gouvernement de transition critiquée au Senat: le professeur Rosny Desroches estime que le parlement doit pouvoir jouer son rôle notamment dans le choix du nouveau président




Port-au-Prince, le 25 janvier 2016 – (AHP) – La proposition du G8 relative à la mise en place d’un gouvernement de transition conduit  par le président  de la cour de cassation ou le vice-président ou le juge le plus ancien de la cour, suscite de nombreuses réactions dans les milieux politiques, notamment au parlement.

Les sénateurs ne partagent pas l’idée selon laquelle l’assemblée législative aurait un rôle consultatif sans suspension de salaire pour ses membres qui garderaient les autres privilèges attachés à leur fonction, dans le cadre d'un tel gouvernement.

Le sénateur Dieupie Chérubin du parti Convention Unité democratique  (KID) estime que la proposition du G8 tend à écarter le parlement. Il assure que les parlementaires ne sont guère intéressés par l’argent contrairement à ce que suggère ladite proposition.

Pour l’élu du sud-est, l’essentiel c’est de trouver le moyen de compléter le processus électoral. Le parlementaire du parti d'Evans Paul a aussi dénoncé l’attitude de ceux qui, selon lui, ne cherchent qu’à profiter de la crise actuelle.

Il plaide en faveur  d’un dialogue entre tous les secteurs de la vie nationale pour que le pays ne se retrouve sans gouvernail  le 7 février.

Le sénateur Francisco De La Cruz (OPL) a lui aussi dénoncé la proposition du G8, notamment pour avoir relégué le parlement au second plan. Le sénateur du départemen du Centre propose un gouvernement de transition dont les membres seraient issus des pouvoirs législatif, judiciaire et des partis politiques.

Le parlementaire rappelle qu’en dépit de tout, les pouvoirs des parlementaires issus des élections de 2015 ont été validés par leurs assemblées respectives.

Le gouvernement proposé par le sénateur De La Cruz aurait pour mission d’organiser dans un délai de 9 mois, soit en octobre 2016 et avec un nouveau conseil électoral, la suite des élections législatives, les élections municipales et locales ainsi que le second tour de la présidentielle.

Le directeur exécutif de l’initiative de la société civile Rosny Desroches juge pour sa part intéressante la proposition du G8, même s’il affirme ne pas partager certains points, estimant que le parlement doit pouvoir jouer son rôle notamment dans le choix du nouveau président au terme du mandat du président Michel Martelly le 7 février.

En vue de rester le plus proche possible de la constitution, c’est le Sénat qui doit plancher sur le choix du nouveau chef de l’Etat, a dit M. Desroches qui propose également un dialogue politique, avec la participation du président Michel Martelly et de son équipe.

M. Desroches est contre toute idée que le président Michel Martelly reste en place au terme de son mandat.

Plusieurs autres  personalités se prononcent contre toute fuite en avant dans le cadre de la recherche d'une solution pour l'après-Martelly, mais proposent le plus large consensus possible  entre les secteurs vitaux du pays pour trouver le meilleur moyen de combler le vide qu'occasionnera le départ de Martelly. 

L’opposition de nouveau dans les rues de Port-auPince ce lundi pour exiger le départ du président Michel Martelly: le pouvoir organise également des mouvemrnts par le biais du PHTK




Port-au-Prince, le 25 janvier 2016 – (AHP) –L’opposition était de nouveau dans les rues de Port-auPince  ce lundi, pour la 4e journée consécutive pour continuer d’exiger le départ du président Michel Martelly, du premier ministre Evans Paul et des membres de son gouvernement.

La manifestation de l’opposition était aussi l’occasion pour les participants issus en grande partie des masses defavorisées d’exiger leur participation dans le gouvernement de transition.

Ils ont insisté sur le fait qu’ils ont le droit d’être partie prenante du gouvernement de transition dont la mission consistera à organiser de bonnes élections dans le pays.

Les manifestants ont continué d'exiger la mise en place d’une commission d’évaluation et de verification en vue de faire la lumière sur les fraudes et irrégularités enregistrés lors des élections de 2015.

Le pouvoir a aussi organisé à travers son parti, le PHTK,  des mouvements dans plusieurs  regions du pays dont  le Cap-Haïtien, Trou du Nord et Jérémie pour exiger l'organisation du second tour de la presidentielle et des législatives partielles.

Dans le Centre des routes ont même eté bloquées  par des partisans du pouvoir. Ce qui pourrait produire des effets contairs à ceux  escomptés.

Un forum du  PHTK sur Whattsapp rapportent des informations selon lesquelles plus d'une trentaine de personnes seraient prˆtes à témoigner avoir reçu de l'argent  pour prendre part à la manifstation pro-Martely le dimanche 24 janvier.

Le nom du ministre de l'intérieur  Ardoin Zephirin a été cité sur le forum qui rapporte aussi qu'à Pétion-Ville, le Directeur excutif  du CEP, Mosler Georges, a éte remarqué en train  de distribuer de l'argent pour encourager les gens à particper à des mouvements pro-Martelly  .

Le parti PROP réclame des poursuites judiciaires contre les conseillers électoraux accusés de fraudes et de corruption; Repons Peyizan et Viktwa accusent le G8 de responsabilité dans l'incendie présumé de leurs locaux



Port-au-Prince, le 25 janvier 2016 – (AHP) –Le Parti Révolutionnaire pour l'Organisation et le Progrès (PROP) plaide en faveur de la mise en place d'un gouvernement de transition le 7 février prochain et réclame des  poursuites judiciaires contre les conseillers électoraux accusés de fraudes électorales.

Le responsable des affaires politiques du Parti, Wisly Siméon, dénonce des menaces et violations de droits humains contre certains membres de l'opposition lors des manifestations. Il appelle à la libération des militants politiques présentés comme des prisonniers politiques, arrêtés au cours des manifestations.

Par ailleurs, les locaux du bureau des plateformes politiques Repons Peyizan et Viktwa situés entre l’avenue Christophe et la rue Cameau ont été partiellement incendiés dans la soirée du vendredi 22 janvier écoulé, dénonce le porte parole de la plateforme politique Viktwa, Eudes Lajoie.

M. Lajoie accuse les dirigeants de l’opposition notamment les membres du G8 d’être les auteurs de cet acte, indiquant que ces derniers avaient fait des déclarations incendiaires.

Eudes Lajoie qui laisse entendre que des pertes considérables ont été enregistrées, annonce qu’une plainte sera déposée devant la justice.

Report de la présidentielle: les gouvernements étrangers et les organisations internationales multiplient les déclarations




Port-au-Prince, le 25 janvier 2016 – (AHP) –La decision du Conseil electoral provisoire de reporter  le deuxième tour de la presidentielle programmé pour le 24 janvier n'a sans doute pas  été prise sans l'aval de puissants secteurs étrangers dépasses par l'ampleur des manifstations de l'oposition

Cependant, plusieurs autres secteurs qui avaient soutenu jusqu'au bout la tenue de cette élections malgre toutes les contestations et critiques,  donnent l'impression d'être encore sous le choc.

la Mission d’observation électorale de l'OEA en Haïti  lance un appel pour compléter le processus électoral.

La Mission  réaffirme son mandat d’observer le processus électoral qui a débuté avec les élections du 9 août 2015 visant le rétablissement de la représentation au sein des institutions législatives haïtiennes et la passation démocratique du pouvoir exécutif.

En dépit des défis qu’a connus le processus, la Mission dit noter que les élections du 25 octobre ont toutefois conduit à une législature nationale multipartite, enclenché le processus de renouvellement des conseils municipaux du pays où plus de 30% de femmes sont en voie d’être élues grâce au quota obligatoire, et ont confirmé deux candidats pour le second tour des présidentielles.

La Mission d’Observation Electorale de l’Union européenne (MOE-UE) dit condamner les dernières violences, se prononcant  en faveur de l'accomplissement du processus, tout en se disant favorable  à un 2eme tour entre Jovnel Moïse et et Jude Célestin, malgre toutes les fraudes et irrégularités dénoncées


La France exprime quant a elle sa  préoccupation après le report du second tour des élections présidentielles et des élections législatives partielles pour des raisons de sécurité,  selon le CEP

La France dit condamner les actes de violence perpétrés ces derniers jours, se disant attachée à l'aboutissement rapide du processus électoral engagé depuis août 2015.

Nous appelons les parties à trouver les compromis permettant de conclure cette dernière étape du processus électoral dans un climat apaisé et respectueux des choix des électeurs, a dit  le Ministère francais ds Affaires étrangères.

- Les membres du « Core Group » [qui réunit le repreesentants  de l’ONU, de l’Union européenne (UE), de l’OEA et les ambassadeurs du Canada, du Brésil, d’Espagne, de France et des États-Unis] soutiens indefectibles du pouvoir Martelly, ont quant à eux réitéré leur appui pour la conclusion d’un processus électoral inclusif et équitable.

Les Etats-Unis, exhortent le gouvernement haïtien, ses institutions, tout comme les acteurs politiques à rejeter la violence et à adopter toutes les mesures nécessaires afin d’ouvrir la voie à l’organisation d’élections pacifiques pour un nouveau président et pour compléter les sièges  parlementaires comme stipulé par la Constitution. 

Le gouvernement américain qui  dit s’intéresser vivement au déroulement des élections en Haïti expriment le souhait que les personnes responsables de l’organisation, du financement, et participant à des actes d’intimidation électorale et de violence soient tenues de rendre compte comme le requiert la loi haïtienne."

Le gouvernement canadien de Jusitn Trudeau se dit « préoccupé » par les derniers événements survenus en Haïti. Dans une déclaration émise  dimanche, les ministres Stéphane Dion (Affaires étrangères) et Marie-Claude Bibeau (Développement international) ont indiqué suivre « attentivement le déroulement du processus électoral en Haïti ». Ils déplorent les « actes de violence » que le CEP dit l'avoir forcé à annuler les élections prévues le 24 janvier.

« Le Canada regrette le peu de volonté manifesté pour atteindre un consensus sur la poursuite du processus électoral, ce qui a entraîné la crise actuelle ainsi que la suspension du calendrier électoral », observent les ministres. « Pour la stabilité d’Haïti et le respect des droits démocratiques des Haïtiens, il est essentiel que soit mené à bien le second tour des élections présidentielles », et ce, « dans les meilleurs délais », lit-on dans le comuniqué.

Sur leplan local, l'ADIH dit condamner les actes de violence perpétrés lors des manifestations contre la  tenue des élections. 

Le droit à manifester ne légalise pas les appels à la violence ni la destruction des vies
et des biens, a dit l'organisation des industries d'haïti qui s'était gardee de réagir sur les protestations de l'opposition pour  dénoncer les élections bidon  de 2015 et l'organisation du 2ème tour de la presidentielle avec un seul candidat .

L'ADIH présente ses sympathies aux victimes volées et molestées ainsi qu'aux institutions et entreprises vandalisées par les casseurs.  Elle dit déplorer avant tout l'absence des forces de l'ordre dans la journée du 22 Janvier.

Seul un retour au calme et une concertation entre tous les secteurs du pays permettront de trouver une solution acceptable pour la majorité et arrêter la dégradation d'Haïti., conclut la note de l'ADIH /

Cependant, l'opposition ne désarme pas et affirme vouloir rester mobilisée jusqu'au départ du président Michel Martelly et à l'organisation d'élections crédibles avec un gouvernement de transition non parachuté et un nouveau CEP

Note de clarification de l'ancien journaliste et artiste Joel Lorquet




Le 26 janvier 2015


Précisions de Joël Lorquet (ancien journaliste et artiste) pour éviter toute confusion
avec Jojo Lorquet (qui anime une émission politique sur Radio Storm FM)


Par la présente, je voudrais informer le public en général que Moi « Joël LORQUET », Attaché de Presse adjoint au Bureau des Affaires Publiques,
ancien  journaliste-présentateur à Télé Haiti, Artiste évangélique et Ecrivain, n’est pas Joseph LORQUET  (alias « JoJo »  Lorquet)  lequel anime une émission sur la Radio Storm FM.

Je tenais à faire ces clarifications en vue d’éviter toute confusion sur les deux personnalités qui évoluent indépendamment chacun dans leurs activités respectives.

Je souhaite une fois de plus que cette note mettra fin à cette confusion répétitive entre JOEL LORQUET et JOSEPH LORQUET (alias Jojo Lorquet).

Fait à Port-au-Prince, le 25 janvier 20116

Joël Lorquet

vendredi 22 janvier 2016

Le bâteau du CEP prend de l'eau: Pierre-Manigat Junior promet de sauter à terre dans les prochaines heures, suite à une lettre de l'AJH



Port-au-Prince, le 22 janvier 2016 – (AHP) –48 heures avant les élections du 24 janvier, une nouvelle démission est imminente au sein du Conseil Electoral Provisoire décrié.

Le vice-président du CEP, Pierre Manigat Jr, promet de quitter son poste dans les heures qui viennent suite  à une lettre  de l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) qui lui a demandé de se retirer.

L'AJH et SOS journalistes sont les deux seules associations parmi celles à avoir  designé M. Manigat, qui n'avaient pas encore réagi dans le dossier.

Le CEP est dans ses petits souliers, en depit des " bravades du président Michel Martelly qui a redit la nuit dernière encore : élections coûte que coûte le 24 janvier. Il a encouragé les citoyens à aller voter ce dimanche, affirmant qu’il compte passer l’écharpe à un président élu le 7 février.

Toutefois, des incidents ont éclaté dans plusieurs régions : l’école nationale mixte de Léogane qui devrait abriter un centre de vote a été incendiée la nuit dernière. Des habitants de Grand Boucan (dans les Nippes) ont empêché, par des barricades de pneus enflammés, l’atterrissage d’un hélicoptère qui transportait du matériel électoral.

Des Bureaux électoraux communaux ont été incendiés dans plusieus regions du pays. Des manifestation de rues sont prévues à partir de ce vendredi et pendant tout le week-end  à Port-au-Prince et dans des villes de province pour empêcher l'accomplisement d'une mascarade programmée et dénoncer l’entêtement d'autorités qualifiées d'rresponsables.

C'est dans ce contexte que Pierre Manigat Junior promet de quitter le CEP, une sorte de bateau en train de couler. Même si un auditeur qui se présente comme étant de l'entourage du président de l'organisme électoral, Pierre-Louis Opont, a fait savoir jeudi dans une émission ligne ouverte, que ce dernier aurait affirmé que même seul avec sa collègue Marie Carmel Paul Austin, il organisera des élections dimanche.

Intervenant  ce vendredi matin sur une station locale, le premier ministre Evans Paul  a annoncé un message à la nation pour ce soir, un message porteur de soulagement, a-t-il dit.



Haïti fonce droit vers l'hécatombe avec une "pseudo élection présidentielle" rejetée par la quasi-totalité des secteurs du pays, mais avec le support étrange d'un secteur influent de la communauté internationale

Port-au-Prince, le 21 janvier 2016 – (AHP) – Plus rien ne semble pouvoir  arrêter le président Michel Martelly dans son obstination à organiser un  second tour de  présidentielle le 24 janvier, en dépit de toutes les contestations et des appels au report, d'origine diverse, notamment les eglsies, les organisations de droits humains, les organisations locales d'observation électorale et une frange importante du secteur des affaires.

Etrangement, les autorités n'ont pratiquement comme soutiens dans cette voie qui semble mener droit vers l'hecatombe, que des secteurs de la communauté internationale et les partisans du parti officiel PHTK.

Ce jeudi, lors d’une interview sur Radio-télé métropole, en compagnie du premier ministre Evans Paul et du ministre chargé des questions électorales Jean-Fritz Jean-Louis, le président Michel Martelly a indiqué que le matériel électoral en train d’être déployé dans les  régions,  ne peut pas rebrousser chemin

Michel Martelly qui tente de se donner bonne conscience, a dénoncé ce qu’il appelle la mauvaise foi de certains interlocuteurs, faisant savoir  que si une meilleure proposition était faite lors des discussions autour de la crise électorale, le scrutin de dimanche serait déjà renvoyé.

Selon des sources, le chef de l'Etat souhaiterait une prolongation de son mandat au-delà du 7 février, pourqu'il puisse être quand même en mesure  d'organiser le second tour reporté.

Mais l'opposition souhaite qu'il parte  à la date constitutionnelle du 7 fevrier, pour  qu'un gouvernement provisoire organise des élections dans les 90 jours, estimant qu'aucune élection honnête ne peut être tenue avec le président Martelly

Reprenant l'argumantation de certains secteurs étrangers, le chef de l'Etat a indiqué que   la communauté internationale n’a aucune intention de collaborrer avec un gouvernement de transition, estimant que cela équivaudrait à une demande d'embargo sur le pays.

Pour le président Martelly, ceux qui veulent l’instauration d’un gouvernement de transition sont ceux qui n'ont pu gagner les dernières élections, au regard, a-t-il dit, de leur score, oubliant de rappeler  que ces élections s'étaient révélées  truffées de fraudes et d'irrégulaités, à partir d'un pourcentage important de  procès-verbaux évalués, en deux occasions, une première fois par des techniciens de Fanmi Lavalas et une deuxième fois par des personalités que le president  a  choisies  lui-même, dans le cadre d'une commission d'évaluation dite indépendante.

Pour tenter de contrer la fronde contre l'imposition d'elections qui s'annoncent déjà comme une mascarade, avcc un seul candidat ( celui du pouvoir en place) le premier ministre Evans Paul a averti qu’aucune forme de manifestation ne sera tolérée le jour du scrutin, alors que l’opposition a annoncé quatre journées consécutives de manifestation, à compter de ce vendredi.

"Il faut que la journée de dimanche se déroule dans un climat serein", a menacé le chef de la primature qui a a annoncé du coup l'annulation  des  festivités pré-carnavalesques ce 24 janvier.

Evans Paul qui parle dans le même temps de compromis politique, dit rejeter  toute idée de capitulation.

Réagissant à l'annonce des organisations d'observation électorale qui ont fait savoir qu'il n'y a rien à superviser le 24 juanvier,  M. Paul a dit quer l'observation n'est pas indispensable, bien que  prévue par le décret électoral.

De son côté, le ministre chargé des questions électorales, Jean-Fritz Jean-Louis, reprenant les propos de la conseillère électorale, Marie Carmel Lucie  Paul Austin, a laissé entendre que le candidat à la présidence de la ligue alternative pour l’émancipation et le progrès d’Haïti Jude Célestin ne peut plus faire le retrait de sa candidature.

Il a évoqué les articles 43.1 et 99 du décret électoral, selon lesquels, l’acte de désistement doit se faire dans un délai de 72 heures, après la confirmation du candidat sur la liste des compétiteurs.

Jean-Fritz Jean-Louis a tenté de rassurer que, du point de vue technique et administratif, le CEP est prêt pour le scrutin de dimanche, rappelant que les opérations de rapprochement du matériel sensible et non sensible vers les centres de vote, a commencé depuis mardi.

Pour plusieurs anciens présidents ou  cadres de CEP, en dehors du caractère anti-démocratique, arbitraire et anti-peuple de ce qui se prépare pour le 24 jaqnvier, il n'y a aucune élection sérieuse qui peut se faire dans ce délai.

En effet, c'est la grande indifférence à 3 jours de la date fixée. Rien à voir avec l'ambiance qui a prévalu à la veille du premier tour de la présidentielle que la population espérait libre, honnête et démocratique.

De son côté, la police nationale d’Haïti se dit prête à assurer l’ordre et la sécurité publique pendant la journée électorale du 24 janvier et appelle à la collaboration des citoyens.

Le porte-parole adjoint de l’institution policière, Garry Desrosiers, a indiqué que l’ensemble des 12 mille agents de la PNH  et  le personnel administratif de l’institution policière sont mobilisés pour le scrutin de dimanche.

L’officier de police a aussi fait savoir que le déploiement en renforts d’environ 2000 policiers dont des agents d’unités spécialisés dans les villes de province, est actuellement en cours. Il a informé que  300 membres du CIMO, corps d’intervention et de maintien d’ordre, ont été déployés en région.

Garry Desrosiers rappelle que (dans le cadre de cette "élection" sans compétition) du samedi 23 janvier à 9 heures du soir, au lundi 25 à 8 heures du matin, les permis de port-d’armes seront révoqués, les discothèques devront rester fermées et que la vente de gazoline dans des récipients sera interdite de même que celle de boissons alcoolisées.

L'opposition quant à elle, maintient ses journées de manifestation, de vendredi à lundi. Elle appelle les citoyens  à rester loin des bureaux de votes, puisqu'ils n'ont rien à voir avec la  parodie électorale.

Des appels se multiplient  à l'endroit des conseillers électoraux restants. Des critiques aussi se multiplient contre ces derniers dans les médias, notamment Lourdes Edith Joseph de la CNEH, Pierre Manigat Junior de la presse, Marie Carmel Paul Austin de l'Université, Jaccéus Joseph du secteur des droits humais accusé lui-même de souffler le chaud et le froid. et Yolette Mengual du secteur Femmes.

 Plus d'une vingtaine  d'organisations de femmesont exigé jeudi de Yolette Mengual qu'elle quitte  le CEP.

Accusée de corruption, Yolette Mengual avait annoncé la semaine dernière qu'elle se retirait provisoirement, le temps de se battre contre ses accusateurs.

Des personalités étrangères, particulièrement  américaines et ds Haïtiens-Américains ont écrit au secretaire d'Etat John Kerry pour lui demander d'arrêter la mascarade en préparation en Haiti, qui ne peut que jeter le pays dans plus d'instabilité et plus d'incertitude.

La representante démocrate  américaine Maxine Waters, (Californie), dans une lettre  jeudi au secrétaire d'Etat américain John Kerry, a exprimé de profondes inquiétudes sur le processus électoral.

En imposant des  élections entâchées de fraudes et d'irrégularités au peuple haïtien, on risque de plonger Haïti dans la  catastrophe," a-t-elle fait savoir, ajoutant que  c'est un discrédit aussi pour les États-Unis.

La conférence des Evêques D’Haïti a dit prendre acte jeudi de la décision de l’Exécutif et du CEP d’aller vers des élections le 24 janvier, alors que, selon elle, les conditions nécessaires à la tenue de bonnes élections, ne sont pas réunies, d’autant que les recommandations de la commission d’évaluation électorale, n’ont pas été suivies.

Pour la CEH, le fait de s’obstiner à réaliser des élections le  24 janvier et refuser de chercher un accord favorable, ne fera qu’aggraver la crise électorale sur le long terme.

La conférence des évêques haïtiens invite l’Exécutif, le CEP ainsi que les autres acteurs impliqués dans ces élections à faire preuve de sagesse, de perspicacité et de capacité de dialogue, en vue de parvenir à une solution acceptable et durable en faveur du peuple haïtien et dans le plus bref délai.

Le sénat a voté mecredi soir d’une résolution réclamant entre autres  le report des élections de dimanche, la démission des conseillers électoraux accusés de corruption et la formation d’une commission parlementaire pour enquêter sur les élections de 2015.