lundi 31 juillet 2017

Les ouvriers de la sous-traitance auraient fait l'objet de menaces de révocation et auraient été enivrés de promesses, pour ne pas participer à manifestation pour dénoncer le salaire minimum à 350 gourdes: les syndicats denoncent ces pratiques et évoquent d'autres stratégies pour faire respecter leurs revenications



Port-au-Prince, le 31 juillet 2017 - (AHP) Contrairement a ce qui avait été annoncé, les ouvriers de la sous-traitance, n'ont pu organiser ce lundi la manifestation qui était prévue pour dénoncer la fixation par le président Jovenel Moïse, du salaire minimum à 350 gourdes, alors qu'ils en réclamaient 800.

Si la plupart des chefs de file du mouvement syndicale étaient présents très tôt ce lundi a l'entrée  de la société nationale des parcs industriels SONAPI, un grand nombre d'ouvriers ont été retenus dans les usines.

Selon le porte-parole du syndicat  de Plasit-Bo, Télémarque Pierre,  c'est à coups de menaces de révocations mais également de promesses que les patrons ont retenu les ouvriers pour les dissuader de prendre part a la manifestationde  ce lundi.

Le syndicaliste affirme que ses camarades font face régulièrement à des pressions  outrance dans les usines de la sous-traitance. Il fait remarquer que l'imposant dispositif de sécurité qui a été mis en place ce lundi a l'entrée de la SONAPI, témoigne du degré d'insouciance des patrons des usines.

La coordonnatrice de Batay Ouvriyè, Yannick Etienne, a fait valoir la nécessité pour les ouvriers protestataires de revoir leurs stratégies de lutte. Nous n'avons pas que les manifestations de rue comme arme de combat, a-t-elle dit, confiante que la victoire sera dans le camp des ouvriers.

"Nous resterons mobilisés jusqu'à ce que nos revendications soient satisfaites, a assuré Yannick Etienne qui continue d'exiger un salaire minimum de 800 gourdes, des mesures d'accompagnement, la réintégration des ouvriers récemment mis a pied pour leur participation aux mouvements de protestation  et le renvoi de deux membres du CSS qui, dit-elle, prétendent représenter les ouvriers, tout en état des pions du patronat.

Le président de la commission "Affaires sociales" du sénat, Antonio Chéramy a vivement critiqué la décision du président Jovenel Moise de fixer le salaire minimum a 350 gourdes, soit 15 gourdes de plus que les 335 adoptées par le CSS et rejetées par l'ensemble de la classe ouvrière.

Il rappelle que déjà, en avril dernier, alors que le taux d'inflation était de 14.29%, les ouvriers du textile avaient rejeté la proposition du CSS de fixer le plus bas salaire a 350 gourdes. 

Aujourd'hui, pour un taux d'inflation frôlant la barre de 16% et après une augmentation substantielle des prix de l'essence à la pompe, décidée par l'Exécutif, le parlementaire dit voir très mal comment un ouvrier arrivera à subvenir a ses besoins avec un salaire de 350 gourdes par jour.

Le député Abel Descolines désapprouve lui aussi la décision du président Moise de fixer le salaire minimum a 350 gourdes. Il invite les ouvriers de la sous-traitance à rester mobilisés de manière pacifique jusqu'a ce que leurs revendications soient satisfaites.

Il estime que le chef de l'Etat ne s'est pas encore mis dans la peau de président de tous les haïtiens. Au contraire, dit-il, il prouve qu'il est l'otage d'un groupe économique.

S'exprimant sur le dossier du salaire minimum, le ministre des affaires sociales Roosevelt Bellevue, a naturellement affirmé que la décision du président Moise est de nature à maintenir les emplois dans le secteur de la sous-traitance, donner des garanties aux investisseurs, tout en assurant la compétitivité du pays.

Tout ne se joue pas sur le dossier du salaire minimum, a-t-il dit.

9 milliards de gourdes de perceptions douanières pour le trimestre avril, mai et juin 2017: Le Directeur Général des douanes Jean Jorel Janvier fait savoir que ces recettes dépassent de 30.59 % les prévisions de la période qui se chiffrent à 7.26 milliards de gourdes



Port-au-Prince, le 31 juillet 2017 - (AHP)- Le Directeur Général de l’Administration Générale des Douanes(AGD), Jean Jorel Janvier a fait le point ce lundi 31 juillet autour des perceptions douanières pour le trimestre avril, mai et  juin.

M. Janvier affirme qu’en dehors des recettes pétrolières, les perceptions de l’AGD ont atteint la barre des 9 milliards de gourdes pour la période allant d’avril à juin. Il fait savoir que ces recettes dépassent de 30.59 % les prévisions de la période qui se chiffrent à 7.26 milliards de gourdes.

Ces chiffres montrent, selon le directeur de l’AGD, que l’institution est en bonne santé. Il informe que le montant total perçu d’octobre à juin est de 26 milliards de gourdes et que les prévisions totales dans le budget rectificatif sont  de 32 milliards de gourdes.

L’intensification des contrôles, la motivation des Employés des différents bureaux et le renforcement de la lutte contre la contrebande sont les principales  mesures qui ont permis à l’AGD d’obtenir ces résultats, s'est enorgueilli Jean Jorel Janvier.

Le ministère de la défense annonce la mise en place du haut état major pour la nouvelle armée promise, pendant que des cadres travaillent sur les règlements de ladite force toujours très impopulaire


Port-au-Prince, le 31 juillet 2017 - (AHP)- Le Ministère de la Défense a fait le point ce lundi sur l’état d’avancement du processus de  remobilisation de l’armée  et annonce la mise en place  prochaine du haut état major.

Le Directeur général du Ministère, Louis Marcelin Daniel a fait savoir que des techniciens sont actuellement en train de travailler sur l’élaboration des règlements généraux de la prochaine armée et de la loi organique du ministère de la défense.

Concernant le dossier des anciens militaires, M. Louis Marcelin Daniel annonce le recrutement parmi ces derniers à partir du mois d’aout.

Un autre cadre du Ministère de la Défense, Louissaint Dieudonne a fait savoir pour sa part i que 2 350 postulants dont 350 filles se sont fait inscrire dans le cadre de la première phase du recrutement des aspirants soldats

Louissaint Dieudonne informe que le Ministère réalise actuellement des tests médicaux pour les postulants et  que l’épreuve intellectuelle va bientôt démarrer.

Toutefois, ce projet reste impopulaire même parmi d'anciens hauts gradés de l'Armée comme Henry Namphy oyu encore Mario Andrésol. 

Le ministre de la Défense est convoqué ce mardi à la chambre des députés pour s'expliquer sur l'empressement du gouvernement à mettre en place cette force que beaucoup de secteurs dénoncent et assimilent déjà à une milice.

Les élections pour la mise en place des assemblées départementales qui devraient se tenir du 1e au 5 aout n'auront pas lieu, les résultats définitifs pour les assemblées municipales n’ayant toujours pas été publiés dans le journal officiel Le Moniteur


Port-au-Prince, le 31 juillet 2017 - (AHP)-Les élections pour la mise en place des assemblées départementales qui devraient se tenir du 1e au 5 aout n'auront pas lieu, étant donné que les résultats définitifs pour les assemblées municipales n’ont pas encore été publiés dans le journal officiel Le Moniteur.

La conseillère électorale, Marie Frantz Joachim explique que cette situation va nécessairement provoquer la modification du calendrier électoral.

 Refusant de se prononcer sur le retard mis par l’exécutif quant à la publication officielle des résultats de la première phase des élections indirectes, elle a affirmé qu’aucune objection n’a été soulevée par les autorités gouvernementales lors des réunions de travail avec le CEP.

A rappeler que le président Jovenel Moïse avait fait publier dans le journal officiel "Le Moniteur", une résolution du sénat lui demandant de sursoir à l'organisation des élections indirectes. 

Le Conseil électoral était passé outre cette réslution et avait lancé les élections indirectes pour les assemblées municipales

 Le vice-président de l'institution électorale, Me Carlos Hercule  avait alors confirmé  la réception de la  correspondance de la présidence dans laquelle le chef de l'Etat disait prendre acte de la résolution des sénateurs, sans faire mention que le CEP devrait sursoir au processus.








Les résultats des examens du baccalauréat et ceux des examens de la 9eme année fondamentale seront communiqués respectivement cette semaine, et la semaine prochaine: la rentrée des classes est prévue le 4 septembre





Port-au-Prince, le 31 juillet 2017 - (AHP)- Les résultats des examens du baccalauréat seront communiqués cette semaine, et ceux des examens de la 9eme année fondamentale semaine prochaine, selon le ministère de l’éducation nationale qui informe que les opérations de correction des copies sont à leur dernière étape.

Le directeur de l’enseignement secondaire, Maxime Mesilas assure que la correction est assurée par des professeurs qualifiés, à  la hauteur de leur tache. Il rejette du coup, les dénonciations des syndicalistes qui laissent entendre que les correcteurs auraient été recrutés de manière partisane.

Pour sa part, le directeur départemental de l’ouest du MENFP, Dorminvil Louis Fritz informe que le Ministère a engagé 1300 correcteurs dont 3 ont été écartés faute de qualification.

La rentrée des classes est prévue le 4 septembre. 

Et à compter du début de la prochaine année académique, seuls les enseignants dûment nommés par le Ministère de l’Education Nationale pourront accéder aux salles de classes. 

C'est ce qu'a fait savoir le ministre Pierre Josué Agénor Cadet qui annonce ainsi des  réformes dans les écoles publiques.

Les titres du 31 juillet 2017


-Loi de finance 2017-2018: l’économiste Eddy Labossière appelle à un budget plus ambitieux et soutient que des secteurs comme l’éducation et l’environnement méritent des parts plus importantes de l’enveloppe totale.

-Le député de Grand-Goâve, Jean Marcel Lumerantestime  le projet de loi de finance 2017-2018 n’est pas adapté à la réalité du pays. Il estime que la création de nouvelles taxes dans le cadre de ce projet de loi de finances  n’était pas nécessaire, faisant savoir  que cette décision  va  conribuer à l'appauvrissement  davantage de la population.


-Le président de la commission affaires sociales, travail et famille à la chambre des députés, Jean Marcel Lumérant qualifie de malheureuse la décision du chef de l’état de fixer le salaire minimum a 350 gourdes dans le secteur de la sous-traitance.

-Le député  Jean Marcel Lumérant accuse le président Jovenel Moïse d'avoir agi de façon arbitraire en fixant le salaire minimum à 350 gourdes. Il   dit craindre une aggravation de la crise qui affecte le fonctionnement des parcs industriels.

-Le président du Conseil superieur des salaires Renan Hédouville tout comme le Forum économique des Affaires se déclarent satisfaits de la decision du chef de l'Etat, mettant en avant le risque de la fuite des emplois.

-Le coordonateur général de l’organisation haïtienne des droits humains ( OHDH )  Joinet Merzius estime que cette decision fait du président  Jovenel Moise le président des patrons et un adversaire de la classe ouvrière. Il appelle les travailleurs à ne pas abandonner leur lutte qu’elle qualifie de juste et légitime.

-Les syndicats et les ouvriers annoncent la reprise des manifestations de rue dès ce lundi 31 juillet à l'échelle nationale.

Le ministre de la Defense Hervé Denis convoqué ce mardi au Sénat pour fournir des explications sur "sa fuite en avant" dans le dossier impopulaire de remobilisation de l'Armée: le president Jovenel Moïse s'est lui-même expliqué dimanche devant une délegation Congrès des Etats-Unis présidée par Jeff Duncan

-Le Collectif des Citoyens Engagés pour le Progrès d’Haïti appelle le Sénat à faire montre d’impartialité dans le processus de traitement des dossier des candidats au poste de Protecteur du Citoyen et de la Citoyenne.Le porte-parole du Collectif, Patrick Stira affirme que le prochain responsable de l’OPC devrait avoir un profil convaincaint et qu'un militant de droits humains serait un bon choix.


-1ère édition Rallye Frontières Libres : cette activité a été realisée du 28 au 30 juillet 2017, en couvrant principalement des zones appauvries d'Haïti et de la RD, particulièement sur la frontalière. Objectifs fixés,  porter un regard sur les conditions de vie des habitants et promouvoir le renforcement de la convivialité entte Haïtiens et dominicains. Une quarantaine de participants y ont pris part. Les organisateurs qualifient de réussite cette grande première de Rallye Frontières libres lancé par la Mediacom avec la collaboration de plusieurs sponsors.



           

samedi 29 juillet 2017

Les syndicats et les ouvriers rejettent le salaire mnimum de 350 gourdes fixe par le president Jovenel Moise et annoncent la reprise des manifestations de rue dès lundi à l'échelle nationale

Port-au-Prince, le 29 juillet 2017 - ( AHP)- Plusieurs secteurs ont critiqué ce vendredi la décision du du président Jovenel Moise de fixer le salaire minimum a 350 gourdes dans le secteur de la sous-traitance.

Et comme on pouvait s'y attendre, cette décision est rejetée d'un revers de main par les organisations syndicales évoluant dans l'industrie du textile qui réclamaient un salaire de base de 800 gourdes pour une journée de 8 heures de travail.

Le porte-parole de Batay Ouvriyè (Lutte ouvriers en créole), Télémarque Pierre, affirme que l'annonce du chef de l'Etat n'aura aucun effet sur le mouvement des ouvriers qui, des le lundi 31 juillet, vont regagner les rues pour exiger un salaire minimum de 800 gourdes, des mesures d'accompagnement et la réintégration de tous les ouvriers qui ont été, a-t-il dit, révoqués de manière irrégulière , en raison de leur participation aux mouvements de protestation.

Il affirme avoir pris note que le chef de l'Etat n'a fait qu'adopter la proposition de l'ancien conseil supérieur des salaires qui avait fixé le plus bas salaire a 350 gourdes, rappelant que cette proposition avait été faite bien avant la décision du président Moise d'augmenter considérablement les prix de l'essence a la pompe, et par voie de conséquence, le cout de la vie.

La coordonnatrice de Batay Ouvriyè, Yannick Etienne, assure pour sa part, que les manifestations seront organisées a travers le pays jusqu'a ce que les revendications des ouvriers soient satisfaites.

L'ancien premier ministre Evans Paul affirme déceler un manque de volonté de l'Exécutif d'aller vers les ouvriers, soulignant le fossé énorme qui existe entre la demande ouvrière de 800 gourdes et le salaire fixé par le chef de l'Etat qui est de 350 gourdes, soit 15 gourdes de plus que celui qu'avait recommandé le CSS.

Evans Paul croit que la décision du président Moise dont il dit etre l'un des défenseurs, est loin de régler le problème, et pense que c'est dans le dialogue qu'il y parviendra.

Pour le coordonnateur de l'observatoire haïtien des droits humains (OHDH), Me Joinet Merzius, la décision du président Moise est a la fois injuste, indigne et partisane. Le spécialiste en droit international des droits de l'homme pense que le chef de l'Etat n'a fait que s'aligner tristement sur la position du secteur patronal, au détriment de la classe ouvrière.

Jovenel Moise a refusé, a-t-il dit, d'être le président de tous les Haitiens et de jouer le rôle d'arbitre dans la crise du salaire minimum et pense que Jovenel Moise n'a pas agi de manière a permettre aux ouvriers de vivre plus ou moins décemment.

Pour le député Jean Marcel Lumérant qui dirige la commission "Affaires sociales" de la chambre basse, le chef de l'Etat aurait pu mieux considérer les revendications de la classe ouvrière.

Le parlementaire pense que la fixation du salaire minimum a 350 gourdes dans le secteur de la sous-traitance, risque d'aggraver la crise.

Si les responsables des organisations patronales, contactés par l'agence haïtienne de presse, n'étaient pas joignables ou disponibles pour des réactions ce vendredi, le président du CSS, Me Renan Hédouville (représentant de l'exécutif), s'est félicité de la décision du président Moise.

Une décision qui selon l'ancien défenseur de droits humains, tient compte des recommandations du CSS, hormis une légère modification dans le secteur F de la sous-traitance. Il estime que, dans aucun pays, le salaire minimum ne peut permettre aux ouvriers d'avoir les moyens de subvenir a leurs besoins.

Il plaide en faveur de la matérialisation des promesses d'adoption de mesures d'accompagnement faites aux ouvriers du secteur.

jeudi 27 juillet 2017

Les titres de l'AHP du 27 juillet 2017 (soir)


-Ce vendredi 28 juillet ramène 
le 102e anniversaire du début de l’occupation américaine de 1915. Une coalition d’organisations de la société civile annonce la tenue d’audiences symboliques par un tribunal populaire dans plusieurs départements pour condamner les crimes commis par les occupants.

- Le Mouvement de Liberté Egalite des Haïtiens pour la Fraternité(MOLEGHAF) a organisé un sit-in devant le parlement au Bicentenaire en vue de protester contre la présence des soldats onusiens sur le territoire national.

-Le Consul général des Etats-Unis d’Amérique en Haïti, Robert Hannan informe que son pays accordera 15 000 visas temporaires aux citoyens qui vont travailler sur le territoire américain. Il fait savoir que seuls les employeurs américains sont habilités à  initier les démarches en faveur des bénéficiaires  qui n’auront  rien à payer.

-Report sine die de la marche contre l’insécurité prealablement annoncée pour ce vendredi par le Collectif 4 décembre et d’autres organisations de la société civile. Les initiateurs dénoncent le refus des autorités policières de sécuriser cette manifestation.

-L’ex candidat à la présidence Jean  Charles Moise continue de dénoncer l’orientation de l’administration de Jovenel Moise dont il qualifie la gestion de catastrophique.
Il exprime son désaccord face à la décision de mettre à pied  800 employés de l’Office national d'Assurance véhicule Contre Tiers (OAVCT) sans aucune justification.

-Le président de la Fondation Zile, Edwin Paraison salue la prolongation de la validité de la carte d’identité  accordée aux migrants inscrits au PNRE en République Dominicaine. Il plaide en faveur d’un accord entre les deux gouvernements pour aider les migrants à profiter de ce moratoire. Selon lui, les autorités haïtiennes devraient faire de leur mieux pour accorder les documents nécessaires aux ressortissants en situation irrégulière et menacés de déportation.

Le sénateur Nenel Cassis condamne le comportement jugé passif des autorités haïtiennes face à l’augmentation des  attaques racistes contre des Haitiens en République Dominicaine.
Nènel Cassis invite les autorités à définir les lignes  de la politique migratoire d’Haïti et à créer des conditions pour empêcher le départ massif de jeunes haïtiens vers des pays étrangers.

-Le président de la commission Affaires Etrangères du Senat, Evallière Beauplan s’indigne face aux actes de xénophobie subis par des ressortissants haitiens en Republique dominicaine. M. Beauplan qui affirme  avoir des informations fiables sur  l’authenticité des actes qu’il dénonce, annonce qu’il convoquera sous peu une marche pacifique pour pousser le gouvernement à assumer ses responsabilités.

-Les anti-Haïtiens  entre temps sortent de leurs gonds. Le dirigeant de la Force Nationale Progressiste, Vinicio Castillo Semán accuse le gouvernement haïtien de boycotter le PNRE en négligeant ses responsabilités de fournir les documents d’identité aux sans papiers.

-La Confédération Nationale des Paysans Agricoles dénonce le manque de vision qui caractérise les interventions du gouvernement dans le secteur agricole.Le porte parole de la Confédération, Claudy Laguerre, estime que les autorités ne disposent d’aucun plan de développement pour ce secteur. Il attire l’attention sur les mauvaises conditions dans lesquelles travaillent les paysans dans le grand Sud, 9 mois après de passage de l’ouragan Matthew.

- Un sénateur d'Elías Pina (RD), laisse entendre que 233 radios haïtiennes interfèrent en teritoire dominicain sur la zone frontalière. Adriano Sánchez Roaa fait ces declarations lors d'une rencontre entre les responsables du CONATEL (haïtien) et ceux de l'Institut dominicain des télécommunications (INDOTEL). Les autorités haïtiennes restent généralement muettes sur  les nombreuses interférences de radios ou compagnies teléphoniques dominicaines en terrotoire haïtien.


mercredi 26 juillet 2017

Dossier formation d'une force armée: le Ministre de la défense interpellée à l'initiative de plus d'une vingtaine de députés




 Port-au-Prince, le 26 juillet 2017 - (AHP) - Le ministre de la défense, Hervé Denis, est attendu le mardi 1er août à la chambre des députés ou il est interpellé à l'initiative  de plus d'une vingtaine de députés.

Des membres du groupe majoritaire pro-gouvernemental APH et d'autres blocs dont des élus de Fanmi Lavalas soutiennent cette interpellation. 

Les parlementaires s'élèvent  contre  un comportement jugé anti-constitutionnel et antirépublicain, dans le cadre du processus de remobilisation des forces armées d'Haiti.

Le député Printemps Belizaire soutient que le ministre de la défense est notamment interpellé pour avoir boudé plusieurs invitations de ses collègues, tout en continuant à mener le processus de remobilisation d'une nouvelle force armée, alors que les parlementaires lui avaient demandé de sursoir à ce processus.

Pour l'élu de Fanmi lavalas, les autorités haïtiennes feraient mieux de renforcer la police nationale, au lieu de mettre sur pied une nouvelle force,  en dépit du fait qu'elles n'ont  pas les moyens pour la faire fonctionner.

C'est aussi la position du député Jean Robert Bossé. S'il affirme n'avoir pas signé la demande de l'interpellation du ministre Denis, il dénonce lui aussi la façon de procéder des autorités dans ce dossier.

Ce n'était pas au ministère de la défense de lancer le recrutement des aspirants soldats. Il fallait d'abord mettre sur pied l'Etat-major de la nouvelle force, a-t-t-il avancé. 

Le parlementaire affirme toutefois ne pas connaitre  les intentions des pro-gouvernementaux qui ont décidé d'interpeller le ministre et n'écarte pas la possibilité que cela participe d'un moyen de pression.

Entretemps, des anciens militaires démobilisés ont menacé de gagner les rues s'ils sont maintenus a l'écart du processus de remobilisation des forces armées. L'ancien sergent David Dormé, un de leurs porte-paroles invite lui aussi les autorités compétentes a mettre sur pied l'Etat-major dans le meilleur délai.

Cependant plusieurs secteurs craignent que cette demande répétée, notamment de la part des proches du pouvoir, de la mise sur pied d'un Etat-major pour  la nouvelle armée que veut le gouvernement ne participe de manoeuvres concoctée par l'exécutif pour tenter de faire croire que la formation  d'un Etat-major réglerait tous les problèmes et lèverait les obstacles à la constitution de la nouvelle force armée.

Entre temps, l’historien Georges Michel  reputé proche des mileux militaires dit  bien accueillir l’initiative du gouvernement de remobiliser l’armée, indiquant que le pays a réellement besoin d’une force militaire.

Georges Michel estime qu’il n’était pas nécessaire de lancer des assises sur l’opportunité de remobiliser les troupes, faisant que plusieurs commissions ont déjà travaillé sur la question.

Colloque international dans la ville des Cayes du 27 au 30 juillet, autour du thème ’’ l’Université et le développement territorial durable’’



Port-au-Prince, le 26 juillet 2017 - (AHP) -Le Ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle(MENFP) informe que les Universités publiques en région(UPR) organisent un colloque international dans la ville des Cayes du  27 au 30 juillet, autour du thème’’ l’Université et le développement territorial durable’’.

Le Ministre  Pierre Josué Agénor Cadet a fait savoir que ces journées scientifiques sont destinées à offrir un espace de débats critique sur la mission de l’Université. Des Experts et chercheurs Etrangers et Haïtiens prendront part à ce colloque en vue d’animer les séances de débats, annonce-t-il.
                                                                
Le Recteur des Universités publiques en region, Edouard Gilles explique que plusieurs thèmes importants dont la décentralisation, le développement territorial et le financement du développement seront abordés par les Experts 
durant ces assises

Le montant alloué à l’organisation de ce colloque  est de plus de trois millions de gourdes. L’activité est financée par le MENFP, l’UNESCO et l’Ambassade de France,  entre autres.

Colloque de deux jours organisé dans le cadre de l’examen de deux nouveaux projets de loi portant sur le code pénal et celui de la procédure pénale présentés par l’Exécutif


Port-au-Prince, le 26 juillet 2017 - (AHP) -Fin ce mercredi d’un colloque de deux jours organisé par la commission justice, sécurité publique et défense nationale du Sénat dans le cadre de l’examen de deux nouveaux projets de loi portant sur le code pénal et celui de la procédure pénale présentés par l’exécutif.

Les deux chambres devront bientôt se pencher sur ces documents, étant donné qu’ils datent de plus d’un siècle. Jean Renel Senatus a fait savoir que des représentants de plusieurs secteurs d’activité ont participé aux discussions, afin d’aider les législateurs à se faire une idée juste sur un ensemble de phénomènes qui rythment la vie nationale.

Le sénateur Jean Renel Senatus informe que les formalités se poursuivent en vue de pourvoir aux postes vacants à la Cour de cassation et pour remplacer la Protectrice du Citoyen dont le mandat a expiré depuis l’année dernière.

Le parlementaire a fait savoir que l’enquête de proximité a déjà été effectuée sur les postulants, et annonce pour la semaine prochaine, le lancement de la série d’auditions des candidats qui réunissent les critères requis.


lundi 24 juillet 2017

L'ancien président Jocelerme Privert dénonce la "mesure abusive" prise par son sucesseur de limiter les privilèges accordés aux anciens chefs d'Etat, uniquement à ceux qui ont été élus au suffrage universel: Il soutient que la rupture de la couverture securitaire mise à sa disposition projette l'ombre d'une menace directe pour sa sécurité, celle de sa famille et de ses collaborateurs



Port-au-Prince, le 24 juillet 2017 - (AHP) - L'ancien président Jocelerme Privert est sorti ce lundi de son silence pour dénoncer son successeur Jovenel Moise qui a décidé, par arrêté, de limiter les privilèges accordés aux anciens chefs d'Etat, uniquement à ceux qui ont été élus au suffrage universel.

Une décision qui prive dorénavant l'ancien chef d'Etat d'un secrétariat et d'une équipe de sécurité rapprochée pris en charge par le trésor public.

Dans une lettre adressée au ministre de la justice, Heidi Fortuné, il qualifie cette mesure d’irrationnelle, indiquant que la rupture de la couverture sécuritaire mise à sa disposition projette l’ombre d’une menace directe sur sa vie, celle de sa famille et de ses collaborateurs. l'ancien sénateur des Nippes,

Plusieurs secteurs de la vie nationale ont vivement critiqué la décision de Jovenel Moise qui s'apparente, selon eux, à un acte de vengeance.

Des proches de M. Moïse soutiennent que le président Privert serait complice dans l'inculpation de M. Moise pour blanchiment des avoirs  et dans l'arrestation de l'ancien sénateur élu Guy Philippe, suiie de son transfèrement en Floride où il a été jugé et condamné  à 9 ans de prison par la justice américaine pour trafic de drogue.

L'ancien sénateur Paul Denis dit regretter qu'on soit tombé si bas, rappelant que M. Privert, s'il n'avait pas été élu au suffrage universel direct, avait accédé de façon régulière à la magistrature suprême puisqu'il avait été élu, au second degré, par l'assemblée nationale.

Il rappelle que la présidence de M. Privert avait permis de combler un vide laissé par l'administration du président Michel Martelly dont le mandat avait pris fin sans que le processus électoral n'ait été abouti.

Pour l'ancien ministre de la justice, il y a lieu de parler d'abus de pouvoir contre l'ancien président Privert. C'est une mesure arbitraire, a-t-il ajouté, estimant qu'un chef de l'Etat digne de ce nom, ne doit pas prendre des mesures en fonction de son humeur ou selon ses sentiments.

La première Dame , Martine Moïse tente de banaliser l'agression de policiers affectés à son cortège contre le sénateur Antonio Cheramy: le parlement notamment le Sénat de la République prendrait très au sérieux cet incident



Port-au-Prince, le 24 juillet 2017 - (AHP) - La première dame Martine Moise a tenté ce lundi de banaliser  l'incident survenus le week-end écoulé sur la route du Canapé-vert, impliquant un véhicule de son cortège  et le véhicule du sénateur Antonio Cheramy . 

Vendredi, un véhicule appartenant à son cortège avait violemment heurté la voiture du sénateur Antonio Chéramy (K-to) qui a rapporté que les agents affectés à la sécurité rapprochée de l'épouse du président lui avait par la suite verbalement agressé,  pointant leurs fusils en sa direction.

C'est la première fois de ma vie qu'autant d'armes étaient pointées sur moi, avait  témoigné le parlementaire, connu pour son opposition au président Moise. Le sénateur K-to, son nom d'artiste, a tenu à souligner que les policiers qui l'avaient agressé l'avaient bel et bien reconnu.

Mais, la première dame a parlé d'un simple accident de la circulation qui, à son avis, devrait être réglé de manière institutionnelle par l'office d'assurance des véhicules contre tiers. On n'a pas à traiter de la question sur la place publique, a lancé madame Moise qui croit qu'on devrait élever "
le niveau  du débat".

En tout cas, le parlement notamment le Sénat de la République prend très au sérieux cet incident. Le sénateur Evalière Beauplan estime que son collègue Chéramy a été humilié et soutient qu'il y a lieu de convoquer le ministre de la justice accompagné du directeur général de la PNH, Michel-Ange Gédéon pour avoir des explications et fixer les responsabilités.

L'acte perpétré par les gardes du corps de la première dame est une insulte au grand corps, dénonce le parlementaire.

Pour sa part, le président du sénat, Youri Latortue a annoncé que des démarches seront entreprises pour identifier les policiers impliqués dans cet incident afin qu'ils soient sanctionnés. Il affirme que tous les sénateurs sont solidaires de leur collègue de VERITE.

Entretemps, nous avons appris que l'inspection générale de la police nationale d'Haiti s'est auto-saisie de l'affaire en dépit du fait que, jusqu'a ce lundi, le sénateur Chéramy n'avait pas porté plainte fortement a la police des polices.

Le porte-parole de l'IGPNH, l'inspecteur divisionnaire Marc-Wilckens Jean, informe qu'il a été demandé au coordonnateur général de la police au palais national, l'inspecteur Vladimir Paraison, d'envoyer à l'inspection générale le rapport d'incident et de mettre à sa disposition les concernés.

Ce n'est pas la première fois qu'on a  à traiter des cas de policiers affectés au palais national, a dit l'officier de police qui donne la garantie que l'enquête va aboutir.

Il dit par ailleurs souhaiter que le Sénat achemine à l'IGPNH une copie du rapport du sénateur Chéramy autour de l'incident qui a eu lieu vendredi dernier sur la route du Canapé-Vert.

Titres du 24 juillet 2017

-Publication dans le journal official Le Moniteur de l’arrêté pris récemment par le président Jovenel Moise qui consacre les avantages et privilèges accordés aux anciens chefs d’état exclusivement à ceux qui ont été élus au suffrage universel. Une décision que l’homme politique, Paul Denis considère comme un abus de pouvoir contre Jocelerme Privert.

-Le Réseau National de Défense des Droits dénonce une ordonnance en main levée sur  l’interdiction de départ contre l’ex conseillère électorale Yolette Mengual. Elle est accusée de corruption suite à une plainte déposée par un ancien candidat à la députation, Gérald Jean, selon laquelle elle aurait reçu des pots-de-vin contre la promesse de lui faire gagner les élections.

-Les rencontres se multiplient mais la crise dans le secteur de la sous-traitance fait du surplace. Après des réunions entre le président Jovenel Moise et des représentants du patronat et des ouvriers, la commission affaires sociales de la chambre des députés s’est entretenue vendredi avec le ministre Roosevelt Bellevue qui annonce qu’une décision équitable sera bientôt adoptée.

-Du coté des ouvriers, la revendication ne change pas. Huit cents gourdes et des avantages sociaux, réclament-ils en demandant la réintégration de leurs collègues révoqués arbitrairement.

-Le président américain Donald Trump a nommé Michèle Jeanne Sison, une diplomate de carrière du Maryland comme nouvel ambassadeur des États-Unis d’Amérique en Haïti. Son choix devra être confirmé par le sénat.

Le Ministère de la Santé Publique et de la Population et l’USAID ont lancé vendredi la --stratégie de fortification alimentaire. Il s’agit du
 premier projet de renforcement alimentaire en Haïti qui vise à augmenter et rendre disponible sur le marché des aliments de base enrichis tant par le biais du renforcement de la production locale que par l'importation d'aliments enrichis.

Titres du 24 juillet 2017

-Publication dans le journal official Le Moniteur de l’arrêté pris récemment par le président Jovenel Moise qui consacre les avantages et privilèges accordés aux anciens chefs d’état exclusivement à ceux qui ont été élus au suffrage universel. Une décision que l’homme politique, Paul Denis considère comme un abus de pouvoir contre Jocelerme Privert.

-Le Réseau National de Défense des Droits dénonce une ordonnance en main levée sur  l’interdiction de départ contre l’ex conseillère électorale Yolette Mengual. Elle est accusée de corruption suite à une plainte déposée par un ancien candidat à la députation, Gérald Jean, selon laquelle elle aurait reçu des pots-de-vin contre la promesse de lui faire gagner les élections.

-Les rencontres se multiplient mais la crise dans le secteur de la sous-traitance fait du surplace. Après des réunions entre le président Jovenel Moise et des représentants du patronat et des ouvriers, la commission affaires sociales de la chambre des députés s’est entretenue vendredi avec le ministre Roosevelt Bellevue qui annonce qu’une décision équitable sera bientôt adoptée.

-Du coté des ouvriers, le refrain ne change pas. Huit cents gourdes et des avantages sociaux, réclament-ils en demandant la réintégration de leurs collègues révoqués arbitrairement.

-Le président américain Donald Trump a nommé Michèle Jeanne Sison, une diplomate de carrière du Maryland comme nouvel ambassadeur des États-Unis d’Amérique en Haïti. Son choix devra être confirmé par le sénat.

-Le Ministère de la Santé Publique et de la Population et l’USAID ont lancé vendredi la stratégie de fortification alimentaire. Il s’agit du
 premier projet de renforcement alimentaire en Haïti qui vise à augmenter et rendre disponible sur le marché des aliments de base enrichis tant par le biais du renforcement de la production locale que par l'importation d'aliments enrichis.