mardi 29 décembre 2015

Des milliers de personnes dans les rues de Port-au-Prince ce mardi pour déoncer des fraudes massises à la présidentielle du 25 octobre et réclamer le respect du vote populaire: les manifstants ont juré d'aller jusqu'au bout de leur revendication: la formation d'une commission indépendante de verification





Port-au-Prince, le 29 décembre 2015 – AHP) – Des milliers  de personnes ont manifesté ce mardi à Port-au-Prince au 1er des deux jours deà l’initiative de l’organisation politique Fanmi Lavalas en vue de dénoncer les fraudes électorales massives et réclamer le respect du vote populaire.

La manifestation a démarré devant les ruines de l’ancienne Eglise catholique de Saint Jean-Bosco, qui représente tout un symbole pour de nombreux membres  de la population,  en raison du massacre perpétré le 11 septembre 1988, sur les fidèles qui participaient  à une messe célébrée par le père Jean-Bertrand Aristide, le curé d’alors de la paroisse.

Les protestataires lançaient des propos hostiles au président Michel Martelly accusé d’avoir fomenté un coup d’Etat électoral avec la complicité du conseil électoral provisoire pour se maintenir au pouvoir en parachutant à la première magistrature, le candidat du PHTK, Jovenel Moïse, un véritable inconnu, ont-ils dit.

"Nous n’avons pas voté en faveur de Jovenel Moïse, nous n’allons pas accepter qu’il accède à la présidence, ont iscandé les manifestants qui accusent également une frange de la communauté internationale, de faire corps avec le chef de l’Etat au détriment de la population, malgre l'évidence de fraudes massives et de graves irrégularité.

A ce popos, plusieurs  manifestants ont accusé l'ambassadeur des Etats-Unis, Peter Mulrean d'interference grave dans les affaires internes du pays, en  épousant, ont-ils dit la cause du gouvernement, et en tentant de faire croire qu'il n'y a pas eu de fraudes massives aux élections des 9 août et 25 octobre 2015.

Le diplomate a aussi évoqué un rapport de la mission d’observation de l’UE qui aurait indiqué que seul 3 des 78 procès-verbaux mis à l’écart suite à une vérification de Fanmi Lavalas au CTV (Centre de Tabulation des Votes), mériteraient réellement d’être mis en quarantaine.

Un sympathisant de Fanmi Lavalas, le Dr Frantz Large a critiqué les déclarationsde  Peter Mulrean, selon lesquelles les fraudes dénoncées par des observateurs nationaux concernant les élections du 25 octobre ne seraient pas avérées.

Il dit condamner tout acte d’ingérence de la part des diplomates étrangers et plaide en faveur d’une solution haïtienne à la crise électorale actuelle.

L’ancien sénateur Louis Gérald Gilles a critiqué  lui aussi l’ambassadeur Mulrean dont la partisanerie, n'a rien a voir, a-t-il dit, avec la  diplomatie et certaines conventions internationales y relatives.

Il a aussi dénoncé la formation, par le président Michel Martelly, d’une commission dite d’évaluation électorale,  qui devrait en principe remettre son rapport ce mercredi.

Comment peut-on confier au fraudeur la responsabilité de former une commission chargée d’évaluer les fraudes qu’il a lui-même commises, s’est interrogé Louis  Gérald Gilles.

Selon lui, c’est une commission de vérification  réellement indépendante et formée en concertation avec les partis et leaders de l’opposition dont Fanmi Lavalas, le G8 et le G30 et alliés, qui devrait être chargée d’évaluer les scrutins réalisés le 9 aout et le 25 octobre, a-t-il dit, rappelant que de nombreux candidats du PHTK, le parti au pouvoir, ont remporté de manière frauduleuse, les législatives.

Nous sommes en rébellion, nous n’allons pas obéir à l’ambassadeur américain et à l’union européenne qui agissent au détriment de la population haïtienne et qui font du tort au pays, a-t-il indiqué.

Pour les manifestants qui n'ont pu atteindre le Centre de tabulation des votes,  en raison d'attaques qui auraient été préparées contre eux, toute la magouille a été organisée contre Fanmi Lavalas dont la candidate à la presidence, le Dr Maryse Narcisse, a gagné haut la main, ont-ils dit, la presidentielle du 25 octobre.

Ils ont vivement critiqué les agents du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (CIMO) qu’ils accusent de ne pas avoir pris  les dispositions pour les protéger contre des attaques.

Une nouvelle manifestation est prévue ce 30 décembre
Pitit Desalin dénonce des fraudes massives, en même temps qu'elle revendique la victoire au premier tour


Port-au-Prince, le 29 décembre 2015 – (AHP) – La plateforme politique PITIT Dessalines revendique une nouvelle fois, la victoire de son candidat à la présidence, l’ancien sénateur  Moïse Jean-Charles.

Selon la tabulation que PITIT Dessalines dit avoir faite des 12 380 procès-verbaux recueillis sur un peu plus de 13 mille, l’ex-parlementaire arriverait en tête avec 586 298 votes, soit 51,3% du suffrage, loin devant son poursuivant immédiat qui serait le candidat de LAPEH Jude Celestin avec 175 526 voix, soit 15,35%.

Jovenel Moïse du PHTK serait classé selon Pitit Desalin 3e avec 12,27% juste devant Maryse Narcisse de Fanmi Lavalas 8,34%, Jean-Baptiste Eric du MAS 7,92% et Jean-Henry Céant de Renmen AYITI avec 1,75%.

La tabulation de PITIT Dessalines place le sénateur Steven Benoit de KONVIKSYON en 7e position avec 1,23% du suffrage et Sauveur Pierre Etienne de l’OPL est 8e avec 8125 voix soit 0,71%.

Intervenant lors d’une journée porte-ouverte au local de PITIT Dessalines pour présenter ces procès-verbaux, l’activiste Rosny Timothée a indiqué que l’ancien sénateur et son parti sont les principales victimes des fraudes électorales orchestrées par le pouvoir le 25 octobre dernier.

Il invite les membres de la commission d’évaluation à consulter ces procès-verbaux et dit souhaiter que toute la lumière soit faite sur le déroulement de la journée électorale du 25 octobre.

Il s’agit, selon Alain Alfred,  directeur exécutif d'une organisation pro-pitit Desalin, COGHIT, de procès-verbaux qui avaient été utilisés par le CEP lors des élections du 25 octobre, a-t-il dit, plaidant en faveur de la mise sur pied d’une commission d’évaluation authentique afin de faire la lumière sur le scrutin du 25 octobre.

La position de PITIT Dessalines risque d’être mal reçue par ses camarades candidats du G8 qui appellent à la mise sur pied d’une commission indépendante de vérification mais sans revendiquer aussi clairement, la victoire à la présidentielle du 25 octobre.

Un proche du G8 s'est même demandé si la présidentielle cesserait d'être frauduleuse si on plaçait le candidat de Pitit Desalin en première ou 2ème position.

" Si les élections du 25 octobre sont truffées de frauds massives, on ne peut pas savoir qui est  premier , 2ème, 3è,  4ème, 25è ou 54ème", a-t-il dit.

Le candidat à la présidencxe de LAPEH boude la rencontre aveccommission avec la comission d'évaluation formée par le gouvernement: le coordonateur du parti, Jean Hector Anacasis affiirme que Jude Célestin ne participera à aucun second tour d' élections face au candidat du PHTK





Port-au-Prince, le 29 décembre 2015 – (AHP) – Le Coordonateur du Parti LAPEH Jean Hector Anacasis a déclaré mardi  que le Candidat à la présidence  Jude Celestin ne participera à au second tour d' élections face au candidat du PHTK Jovenel Moise qui mérite, selon lui, d’être sanctionné pour fraudes massives.

Jean Hector Anacasis fait savoir que LAPEH a de sérieuses réserves sur la commission présidentielle d’évaluation électorale et exige une commission indépendante qui puisse enquêter sur l’ensemble du processus.

Le candidat à la présidence de LAPEH Jude Celestin n’a pas répondu à l’invitation de la Commission d’évaluation électorale qui dit vouloir rencontrer les acteurs concernés par la crise politique.

Le coordonateur de la commission, Armand Louis, a, en effet, fait savoir plus tôt que le candidat a décliné l’invitation. Il  indique cependant, que les rencontres avec le premier ministre et des membres du gouvernement, ainsi que des représentants de l’OCID ont pu se tenir.

Interrogé sur la possibilité  que la commission réclame dans son rapport la mise a l’écart d’un candidat à la présidence qui se serait rendu coupable de fraudes massives, Armand Louis est resté évasif en indiquant que seuls les 5 membres réunis peuvent en décider.
                                                                                                          

Le" collectif des élus victimes du CEP" demande à la commission d'évaluation d'étendre ses opérations de vérification à l’ensemble du processus électoral,





Port-au-Prince, le 29 décembre 2015 – (AHP) – Le" collectif  des élus victimes du CEP" écrit à la commission d'évaluation électorale pour l’appeler à étendre ses opérations de vérification à l’ensemble du processus électoral, estimant que les élections du 9 aout étaient émaillées de fraudes comme celles du 25 octobre.

L'un des responsables de ce collectif , le candidat à la députation pour la circonscription de Léogane, Jean Baptiste Anthony Dumont dénonce des cas de malversation perpétrés par des juges électoraux au profit de candidats proches du pouvoir.

M. Dumont fait également savoir que le collectif a déjà recouru aux voies légales pour demander que les résultats définitifs du CEP ne soient pas  publiés dans le journal officiel du pays avant une vérification en bonne et due forme.

Pour sa part, le Réseau National des Educateurs Haïtiens ( RENEH) réclame la suspension du processus électoral en faveur de la mise en place de conditions propices à un débat national entre les secteurs vitaux du pays.

Le porte-parole de ce réseau, Joël Joseph dit attendre de ce débat national l'accouchement d'idées nouvelles qui puissent sauver le pays englouti dans cette crise postélectorale.

Pitit Desalin dénonce des fraudes massives, en même temps qu'elle revendique la victoire au premier tour




Port-au-Prince, le 29 décembre 2015 – (AHP) – La plateforme politique PITIT Dessalines revendique une nouvelle fois, la victoire de son candidat à la présidence, l’ancien sénateur  Moïse Jean-Charles.

Selon la tabulation que PITIT Dessalines dit avoir faite des 12 380 procès-verbaux recueillis sur un peu plus de 13 mille, l’ex-parlementaire arriverait en tête avec 586 298 votes, soit 51,3% du suffrage, loin devant son poursuivant immédiat qui serait le candidat de LAPEH Jude Celestin avec 175 526 voix, soit 15,35%.

Jovenel Moïse du PHTK serait classé selon Pitit Desalin 3e avec 12,27% juste devant Maryse Narcisse de Fanmi Lavalas 8,34%, Jean-Baptiste Eric du MAS 7,92% et Jean-Henry Céant de Renmen AYITI avec 1,75%.

La tabulation de PITIT Dessalines place le sénateur Steven Benoit de KONVIKSYON en 7e position avec 1,23% du suffrage et Sauveur Pierre Etienne de l’OPL est 8e avec 8125 voix soit 0,71%.

Intervenant lors d’une journée porte-ouverte au local de PITIT Dessalines pour présenter ces procès-verbaux, l’activiste Rosny Timothée a indiqué que l’ancien sénateur et son parti sont les principales victimes des fraudes électorales orchestrées par le pouvoir le 25 octobre dernier.

Il invite les membres de la commission d’évaluation à consulter ces procès-verbaux et dit souhaiter que toute la lumière soit faite sur le déroulement de la journée électorale du 25 octobre.

Il s’agit, selon Alain Alfred,  directeur exécutif d'une organisation pro-pitit Desalin, COGHIT, de procès-verbaux qui avaient été utilisés par le CEP lors des élections du 25 octobre, a-t-il dit, plaidant en faveur de la mise sur pied d’une commission d’évaluation authentique afin de faire la lumière sur le scrutin du 25 octobre.

La position de PITIT Dessalines risque d’être mal reçue par ses camarades candidats du G8 qui appellent à la mise sur pied d’une commission indépendante de vérification mais sans revendiquer aussi clairement, la victoire à la présidentielle du 25 octobre.

Un proche du G8 s'est même demandé si la présidentielle cesserait d'être frauduleuse si on plaçait le candidat de Pitit Desalin en première ou 2ème position.

" Si les élections du 25 octobre sont truffées de frauds massives, on ne peut pas savoir qui est  premier , 2ème, 3è,  4ème, 25è ou 54ème", a-t-il dit.

Le" collectif des élus victimes du CEP" demande à la commission d'évaluation d'étendre ses opérations de vérification à l’ensemble du processus électoral,





Port-au-Prince, le 29 décembre 2015 – (AHP) – Le" collectif  des élus victimes du CEP" écrit à la commission d'évaluation électorale pour l’appeler à étendre ses opérations de vérification à l’ensemble du processus électoral, estimant que les élections du 9 aout étaient émaillées de fraudes comme celles du 25 octobre.

L'un des responsables de ce collectif , le candidat à la députation pour la circonscription de Léogane, Jean Baptiste Anthony Dumont dénonce des cas de malversation perpétrés par des juges électoraux au profit de candidats proches du pouvoir.

M. Dumont fait également savoir que le collectif a déjà recouru aux voies légales pour demander que les résultats définitifs du CEP ne soient pas  publiés dans le journal officiel du pays avant une vérification en bonne et due forme.

Pour sa part, le Réseau National des Educateurs Haïtiens ( RENEH) réclame la suspension du processus électoral en faveur de la mise en place de conditions propices à un débat national entre les secteurs vitaux du pays.

Le porte-parole de ce réseau, Joël Joseph dit attendre de ce débat national l'accouchement d'idées nouvelles qui puissent sauver le pays englouti dans cette crise postélectorale.

lundi 28 décembre 2015

La commission d’évaluation électorale gouvernementale promet un travail équitable, mais les grandes organisations politiques la désavouent et réclament une commission de vérification tout en annnçant de nouvelles manifestations



Port-au-Prince, le 28 décembre 2015 – (AHP) –La commission d’évaluation électorale formée par le gouvernement sur la présidentiele du 25 octobre 2015, a promis lundi de faire un travail équitable, et de respecter le délai imparti à la réalisation du travail de vérification pour pouvoir présenter son rapport le 30 décembre prochain avec des recommandations au gouvernement et au conseil électoral provisoire.

Son porte-parole Rosny Desroches  qui avait dès le lendemain du vote, fait savoir qu'il s'agissait d'élections tres acceptables,   a fait la promesse d'un travail  neutre et honnête. Il a indiqué que la commission avait déjà rencontré plusieurs personnalités considérées comme faisant partie du même camp,  dont 8 des 9 membres eu CEP et le candidat officiel  Jovenel Moïse.

D'autres rencontres étaient prévues en fin de journée ce lundi dont l’une avec le premier ministre Evans Paul et une autre avec le candidat de LAPEH, Jude Célestin placé 2ème, selon les résultats du premier tour de la présidentielle communiqué par le CEP.

Des réunions de travail devraient aussi avoir lieu avec les 10 sénateurs en fonction et les membres du gouvernement.

Cependant, les plus grandes organisations politiques dont Fanmi Lavalas et le Groupe dit des 8  dont M. Célestin est censé faire partie, ont boudé une invitation de la commission gouvernementale qu'elles affirment ne pas reconnaitre , continuant de réclamer  la formation d'une commisssion indépendante de vérification qui soit capable de faire toute la lumière sur le classement réel des candidats.

Le  G30 a également rejeté une invitation de la commission à la rencontrer, alors que de nombreuses autres voix s’élèvent pour mettre en garde contre tout travail bâclé susceptible d'enfoncer davantage le pays dans la crise et  d’aggraver la situation politique.

La commission doit, selon ses termes de références, évaluer la performance du conseil électoral, le déroulement de la journée électorale, le transport du matériel sensible, les opérations au centre de tabulation ainsi que la phase contentieuse notamment.

Cependant, ils ne disent  pas ce qui serait fait dans le cas où les fraudes  tellement massives auraient modifié la réalité du scrutin.

En effet, pour plusieurs secteurs, les pourcentages ont été attribués à main levée sans tenir compte des performances réelles des candidats

Le professeur Rosny Desroches a  démenti par ailleurs les déclarations selon lesquelles, les membres de la commission auraient reçu des primes de risques.

"Nous sommes des bénévoles dont la priorité est la stabilité du pays, a-t-il dit, laissant entendre qu'ils  ont consenti beaucoup de sacrifices pour travailler pendant les fêtes  de manière à redonner confiance au processus électoral, en dépit des risques qu’ils encourent dont celui de voir leur réputation écornée de manière inutile, a-t-il dit.

Le directeur exécutif du centre d’analyse et de recherche en droits humains, Me Gédéon Jean a pour sa part indiqué que le travail des membres de la commission ne va pas se limiter à la présidentielle car des élections législatives ont également eu lieu le 25 octobre dernier.

Répondant aux critiques dont sa désignation uniquement par le RNDDH fait l’objet, le juriste affirme n'être pas le représentant du secteur des droits humains au sein de la commission mais celui du RNDDH, l'une des organisations qui avaient eté les plus critiques contre le déroulement et les résultats des élections et  qui avaient réclamé une commission de vérification

En conférence de presse ce lundi, l’organisation politique Fanmi Lavalas a dit rejeter toute commission présidentielle ou gouvernementale dont la mission est de cautionner "le coup d’Etat électoral".

La coordonnatrice du comité exécutif et candidate  à la présidence de l'organisation, le Dr Maryse Narcisse, déplore notamment la présence de certains membres de la commission dont Rosny Desroches de l’ISC et le représentant de l’église catholique.

Plaidant en faveur de la mise sur pied d’une commission de vérification indépendante en concertation avec les partis de l’opposition pour rechercher une solution à la crise, le Dr Narcisse annonce deux nouvelles journées de manifestation à Port-au-Prince, les mardi 29 et mercredi 30 décembre.

Le secrétaire général  de la plateforme Pitit Desalin, Assad Volcy,  a rappelé pour sa part que le G8 ne reconnait pas l’autorité de la commission d'évaluation electorale. Il estime que la formation de la commission fait partie des manœuvres de Michel Martelly pour tenter  d'imposer Jovenel Moise comme son successeur.

M. Assad  dit croire que les scrutins de 2015 étaient les pires de l'histoire du pays, prenant ainsi le contrepied des déclarations du chef de l’état qui a estimé qu’ils étaient parmi les meilleures élections jamais réalisées en Haiti.

Le président de  New England Human Rights Organization, Josué Renaud a dit ne rien attendre de la commission dite d’évaluation électorale et qualifie sa mise en place de vaste plaisanterie.

Il estime que cette commission est très peu crédible, croyant que ses membres sont des protagonistes de la crise qui ne pourront,par conséquent, agir en toute indépendance.

M. Renaud qui dénonce les torts causés au pays par le présiden Michel  Martelly,  dénonce une dégénérescence des valeurs morales dans le pays, pointant du doigt des représentants de l'église catholique qui se seraient associés à des manœuvres politiciennes.

115 victimes dont 19 morts dans des accident de la circulation du 24 au 28 décembre, bilan établi par le centre ambulancier national.



                                                                                                            
 Port-au-Prince, le 28 décembre 2015 – (AHP) – Les accidents de la circulation ont fait au moins 115 victimes dont 19 morts pendant les fêtes de Noël, soit du 24 au 28 décembre, selon un bilan communiqué lundi par le directeur général adjoint du centre ambulancier national (CAN), Dr Garnel Michel.

18 accidents de la circulation ont été enregistrés le jour de Noël provoquant 67 victimes dont 16 morts, a rapporté le Dr Michel, précisant que, dans la commune de Font-des-Nègres, pas moins de 12 personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées, suite à une collision entre un autobus qui revenait de Jérémie et un autre qui roulait en sens inverse.

Des médias locaux ont fait état de plusieurs autres victimes, décédées à l’hôpital, suite à ce grave accident de la circulation. 14 accidents provoquant 17 victimes dont un mort ont été enregistrés le 24 décembre, 7 accidents faisant 12 victimes dont deux morts le 26 et 14 accidents faisant 19 victimes le jour suivant, a indiqué Dr Michel.

La plupart de ces accidents sont dus aux excès de vitesse, à la conduite en état d'ébriété, à la fatigue et au manque de vigilance, a affirmé le Dr Garnel Michel qui appelle les usagers de la route à faire preuve de prudence et de vigilance.

Il y a des chauffeurs qui conduisent pendant qu’ils envoient des textos, a déploré le Dr Michel précisant que certaines victimes sont des piétons qui s’oublient totalement ou des marchands qui étalent leurs petits commerces sur le trottoir.

Le centre ambulancier national avait prépositionné des ambulances dans les zones réputées dangereuses et augmenté son personnel durant les fêtes de Noël et ces dispositions seront maintenues pour les fêtes de fin d’année, a-t-il dit.

Garnel Michel fait état d’une augmentation du personnel du centre ambulancier national et du prépositionnement d’ambulances dans les zones réputées dangereuses pendant les fêtes de fin d’année.

En cas d’urgence, la CAN est joignable au 116, un numéro accessible gratuitement sur tous les réseaux téléphoniques, a-t-il rappelé.

Certains cas d’accidents de la circulation se soldent par des décès en raison notamment de manque de soins aux victimes dans les centres hospitaliers publics ou dirigés par des organisations internationales où elles ont été conduites.

C’était le cas notamment du journaliste Jefferson Michel Casséus qui a succombé à l’hôpital général, HUEH, plusieurs heures après un  accident à Merger. Il avait été auparavant conduit à l’hôpital de Médecins Sans Frontières qui l'avait renvoyé.

Il faut aussi souligner, que malgré de nouvelles promesses après chaque accident, les autorités gouvernemenales ne prennent aucune disposition pour protéger les usagers de la route, notamment sur les routes nationales.

mercredi 23 décembre 2015

L'opposition rejette la nouvelle commission d'évaluation formée par le pouvoir et continue de reclamer une commisssion indépendante de vérification dont les resultats des travaux ne soient pas dictés à l'avance





Port-au-Prince, le 23 décembre 2015 – (AHP) – Plusieurs organisation politiques de l’opposition dont Fanmi Lavalas et PITIT Dessalines, rejeté mercredi la formation par l’Exécutif de la commission gouvernementale  de vérification, faisant savoir qu’elle n’a pas été mise en place en concertation avec l’opposition.

Différentes organisations de l'oposition estiment  que cedte comission n'a pas sa raison d'être, puisque biden avant qu'elle commence son travail,  le premier ministre Evans Paul lui a dit que ce sont les candidats Jovnel Moïse et Jude célestin  qui sont arivés premier  et 2ème, et que c 'est à eux que son rapport devra être remis.

Alors que la verification de l'ensemble des procès-verbaux et  découverte fraudes massives devraient favoriser selon eux,  un chambardement dans le classement

La candidate a la présidence sous la bannière de l’organisation politique  Fanmi Lavalas, le Dr Maryse Narcisse dénonce le procédé utilisé pour la mise en place de la commission nationale d’ observation électorale.

Le Dr Narcisse met en doute la crédibilité de certains membres de cette commission nationale d’observation électorale.

Elle renouvelle la position de Fanmi lavalas en faveur de la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante de verification du scrutin du 25 octobre dernier, encourageant ses partisans à rester vigilants.                                                                                                                                  

Exigeant le respect du vote populaire, Maryse  Narcisse a rappelé que l’ensemble des secteurs de la vie nationale, a dénoncé les fraudes et irrégularités enregistrées lors des élections du 25 octobre notamment.

C'est Fanmi Lavalas qui avait permis d'avoir des arguments  concernant les graves fraudes et irrégularités  ayant emaillé la presidentielle du 25 octobre.  
Lors d'une verification partielle realisée les 21 et 22 novembre par des experts de l'organisation politique, il s'est revélé que les 78 perocès verbaux qui ont pu être examinés, etaient tous truffés de fraudes ou d'irregularités.

Un des membres du directoire de Fanmi Lavalas, Louis Gerald Gilles estime que la commission présidentielle d’évaluation  n’a pas été mise en place de façon transparente et rejette à l’avance les travaux de cette structure.

Le Dr. Gilles fait savoir que Fanmi Lavalas continue de réclamer une commission indépendante de verification pour rassurer la population.

Le porte-parole du Groupe des 8 candidats à la presidence dont fait partie Jude célestin, Samuel Madistin, a fait lui aussi savoir  que la commission n’a pas été formé à travers un processus transparent.  Selon lui,  les résultats sont connus d’avance.

Les déclarations du premier minisre , selon lesquelles la commission presentera son rapport aux candidats Jovnel Moise et Jude Celestin discréditent le travail de la commision, a fait savoir Samuel Madistin, informan que la commision gouvernementale a pour mission de déclarer que Jude célestin est arrivé premier et Jovnel Moïse 2ème.

Dans le même temps, la plateforme PITIT Dessalines a rejeté la mise en place de la commission malgré la présence de personnalités apparement  dignes de confiance en son sein.

Le secrétaire général adjoint de la plateforme dont Moïse Jean-Charles est le candidat à la présidence, Assad Volcy, plaide en faveur de la mise sur pied d’une commission de 7 membres issus des secteurs paysan, religieux, populaire et des droits humains ainsi que de la presse et des représentants des barreaux et des organisations de femmes.

Une commission qui, dit-il, doit avoir pour mission de vérifier, en présence de la presse, l’ensemble des 13725 procès-verbaux en vue de s’assurer de la sincérité du vote et  qui aura à présenter son rapport en séance publique, a indiqué Assad Volcy.

Pour sa part, Rony Timothée a dénoncé la présence de Rosny Desroches au sein de la commission qu’il assimile à un envoyé de la communauté internationale, particulièrement de l'Union européenne, dont l’objectif est de favoriser l’organisation du second tour de la présidentielle entre les candidats du PHTK Jovenel Moïse et de LAPEH Jude Célestin.

Il a rappelé qu'alors que tout le monde denonçait des fraudes,  Rosny Desroches proclamait que la presidentielles'était bien deroulée

Rony Timothée annonce deux nouvelles manifestations les 27 et 30 décembre en vue notamment de dénoncer les résultats des élections de 2015 et réclamer la mise en place d’un gouvernement de transition et l’arrestation des conseillers électoraux qui auraient accepté, a-t-il dit, des pots-de-vin pour favoriser certains candidats.

Mais  prudence et scepticisme au sein de la plateforme LAPEH de Jude Célestin  . Le coordonnateur de la Plateforme dit espérer que cette commission qu'il ne rejette ni n'applaudit, produira un rapport équitable. Jean Hector Annacacis continue  de réclamer des changements au sein du gouvernement et la démission du Consei Electoral Provisoire.

 Dans un micro-trottoir  realisé mercredi  par l'AHP, sur une cinquantaine de personnes interrogées, 39 ont  fait savoir que le travail de la commission n'apportera aucune solution à la crise si malgré l'évidence de fraudes massives,  elle recommandera de garder les resultats tels quels avec de nouvelles promesses.

Plusieurs d'entre elles ont questionné la presence du professeur Rosny Desroches dans cette commisssion. Elles se sont aussi  demandées si l'Eglise catholique après El Rancho , sait où elle met les pieds. D'autres ont declaré ne pas comprendre que le RNDDH, après avoir reclamé sans arrêt une commission de vérification, en raison de fraudes massives, ait accepté d'intégrer la commission gouvernementale.

En installant mardi soir dans l'empresementcette commission, après celle mort-née de la semaine dernière, le premier ministre Evans Paul a declaré se réjouir que cette commission soit, a-t-il dit,  le fruit d’un consensus entre les acteurs impliqués dans le processus électoral et représentative des secteurs vitaux dont les églises catholique et protestantes, les vodouisants, la société civile et les droits humains.

C’est une commission qui va travailler en toute liberté, a dit le chef du gouvernement, faisant savoir que les commissaires pourront utiliser leur libre-arbitre et leur compréhension de la question dans le cadre de leur travail et qu'ils remetront leur rapport a Jovnel Moïse et Jude Ceelestin.

jeudi 17 décembre 2015

Communiqué de l'AMIH autour de la crise politico-électorale : L'Association des Médias Indépendants d'Haïti (AMIH) déplore l'opacité et le jusqu'auboutisme qui caractérisent la conduite du processus électoral par le Conseil électoral provisoire (CEP) et appelle à un sursaut de patriotisme




L'Association des Médias Indépendants d'Haïti (AMIH) qui a participé de concert avec d'autres associations de médias et de presse, à la désignation du représentant du secteur Presse au Conseil électoral provisoire (CEP)  appellait  le 5 octobre dernier  le représentant  de la presse au sein du CEP ainsi que les 8 autres conseillers électoraux, à  assumer en toute indépendance,  dignité, honnêteté et responsabilité, la haute fonction qu'ils occupent .

Cette interpellation faisait suite aux graves fraudes et irrégularités ayant entâché le premier tour des legislatives du 9 août. Et  l'AMIH se disait alors persuadée que si  les conseillers électoraux donnent suite aux revendications exprimées et  organisent le 25 octobre   une présidentielle dont les résultats reflètent  le vote populaire, ils seront remerciés par toute la nation.

Et que si au contraire, le CEP devait faire la sourde-oreille et que  ces joutes devaient être la source de nouveaux malheurs  pour le pays, il pourrait en être tenu grandement responsable
.
L'Association des médias indépendants d'Haïti  a le regret de constater que  3 mois après cet appel, le comportement du Conseil électoral provisoire  et de ses 9 conseillers, particulièrement le refus qu'ils  opposent à la formation d'une commission indépendante de vérification et d'évaluation du  vote du 25 octobre, malgré des évidences de fraudes et d'irrégularités  découvertes au centre de tabulation, et les scandales de corruption dans lesquels des juges électoraux sont accusés d'implication, créent un profond malaise et   soulèvent les suspicions de partialité et de dépendance les plus légitimes.

L'Association des Médias Indépendants d'Haïti souligne enfin qu'en participant à la désignation du représentant de la presse au CEP, elle voulait  en toute bonne foi, apporter sa contribution.

Face à l'obstination de l'organisme électoral à rester sourd aux revendications d'un nombre important de secteurs du pays et  en raison  des accusations de partisanerie dont il est l'objet, l'AMIH appelle le CEP à un ultime sursaut de patriotisme et de moralité.

Mais, l'AMIH a le devoir  aujourd'hui de rappeler  qu'elle ne peut, en aucun cas, être associé  à l'action du CEP ni d'aucun conseiller  électoral.


Venel Remarais                                                         Guy Jean
Président                                                                    vice-président
==========

La commission dite d'évaluation formée par le pouvoir pour garantir la suite du processus électoral, à peine créee, fait l'objet de contestations: les secteurs ayant reagi, la présente comme une commission ne répondant pas aux revendications des secteurs politiques et formée de proches du gouvernement




Port-au-Prince, le 17 décembre 2015 – (AHP) – La décision de l’Exécutif de mettre sur pied une commission dite d’évaluation électorale n’a pas reçu bon accueil de la part d'un nombre important  de secteurs.

Les membres de  de ladite commision Rosny Desroches, Mgr Patrick Aris, Joseph Emmanuel Charlemagne, Euvonie Georges Auguste et Anthony Pascal semblent avoir éte choisis de facon unilatérale par le pouvoir qui est accusé d'avoir designé avant même le debut du travail de cette entité, les deux candidats (Jovnel Moise et Jude Célestin) qui doivent choisir un représentan au sein de la commission .

De plus, dans au moins 2 cas,   la personnalité choisie se montre reticente  ou est contestée au sein même de l'institution dont elle est issue
.
L'Eglise catholiques fait preuve de prudence après avoir éte échaudée  par l'echec de la conférence d'El Rancho dans laquelle elle s'était investie,.

Mgr Patrick Aris qui a éte designé membre de cette commission, sans qui'il ait donné apparemment un mot definitif,   a fait savoir que l'Eglise ne fera rien de contraire à ce que reclame la majorité de la population.

Il a fait savoir que l’Eglise catholique est  en train d’analyser plusieurs aspects de la question avant de décider  de sa participation.

Les organisations politiques de l’opposition et le RNDDH, réseau national de défense de droits humains, sont les premiers à émettre des doutes quant à la viabilité de cette commission

Fanmi Lavalas désapprouve la formation de la commission présidentielle. Le comité exécutif du parti s’interroge sur la crédibilité de certains membres de ladite commission qu'il a cités nommément comme des proches du pouvoir et qui jouissent de privilèges .

Un communiqué de l'organisation politique  lu par un des membres du directoire de Fanmi Lavalas, Louis Gérald Gilles, fait remarquer que cette commission est composée de proches et d'alliés de l’équipe au pouvoir.

Fanmi Lavalas appelle à la poursuite de la mobilisation afin de forcer les autorités concernées à ordonner une véritable vérification au centre de tabulation.

Pour  le  G8,  cette commission ne répond pas à la principale revendication des partis de l’opposition, a savoir une commission de vérification.

La plateforme RENMEN AYITI a dénoncé la désignation d’un des membres de son conseil, Euvonie Georges Auguste , et lui demande de renoncer à toute participation aux travaux de la commission en attendant de pouvoir requérir des autorités qui l’ont nommée de faire le retrait de cette décision jugée illégale et inopportune.

Pour Renmen Ayiti, la formation de  la commission d’évaluation électorale est contraire à la requête du G8 qui plaide de préférence en faveur de la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante chargée de rétablir la sincérité du scrutin.

La Plateforme PITIT Dessalines dont le candidat à la présidence Moïse Jean-Charles est membre du G8, qualifie pour sa part, de nulle et non avenue, cette commission présidentielle.

De l’avis de Joël Costumé, membre du directoire de PITIT Dessalines, il s'agit d'une commission mort-née qui devrait provoquer le départ  des neuf membres du conseil électoral provisoire rappelant que la conseillère Marie-Carmelle Paul Austin avait annoncé que les conseillers démissionneraient en bloc en cas de formation d’une commission d’évaluation des élections.

Alors que la commission présidentielle dispose d’un délai de 3 jours à compter du 16 décembre pour produire son rapport, le coordonnateur adjoint de PITIT Dessalines, Assad Volcy, a souligné qu’il faudrait au moins 15 jours à une commission d’enquête indépendante pour pouvoir faire la lumière sur les fraudes et irrégularités enregistrées lors des élections du 25 octobre.

Selon lui, la commission mise sur pied par le président Michel Martelly, qu’il accuse d’avoir mobilisé l’appareil étatique pour préparer un coup d’Etat électoral, n’a aucune crédibilité pour n’avoir pas été l’émanation de discussions entre les différents secteurs dont les organismes impliqués dans l’observation des élections
.
Le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, doute lui aussi que la commission présidentielle puisse permettre de rétablir la confiance dans le processus électoral et de favoriser le dénouement de la crise.

Le président Michel Martelly ne peut être juge et partie à la fois, a-t-il dit, arguant que pour rendre crédible la suite du processus électoral, il faut faire la lumière sur ce qui s'est passé le 25 octobre,  identifier et punir les fraudeurs.

Au Sénat de la république, la pilule a aussi du mal à passer. Andrice Riché, le président de ce qui reste depuis un an du grand corps (10 membres sur 30), dit  déplorer que la position du grand corps n’ait pas été prise en compte dans la formation de la commission de vérification, soulignant que l’ensemble des pouvoirs de l’Etat, y compris le Sénat et le CSPJ, devrait s’impliquer dans la recherche de la solution à la crise.

Il rappelle que le Sénat avait recommandé la mise en place d’une commission indépendante d’évaluation et/ou de vérification, en vue de se prononcer sur les multiples allégations de fraudes, d’irrégularités et de corruption entourant le processus.

Le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé n’est pas en reste. Il rejette lui aussi la formation de cette commission dont les 5 membres Rosny Desroches, Mgr Patrick Aris, Joseph Emmanuel Charlemagne, Euvonie Georges Auguste et Anthony Pascal auraient, selon lui, à un niveau ou à un autre, des intérêts au sein du régime Tèt Kale.

La « Commission d’évaluation électorale » a pour mission de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’évaluer le processus électoral et de faire des recommandations au conseil électoral provisoire et au gouvernement, , pour garantir  l’aboutissement du processus.

Le ministre de la Communication, Mario Dupuy,  se félicite  de la création de cette a commission. 

Le président Michel Martelly, en créant la commission  d’évaluation électorale, a réagi favorablement à une recommandation du premier  ministre, Evans Paul, a dit M. Dupuy..

Mais, le sénateur Jean Baptiste Bien-Aimé a dit y voir une manœuvre de diversion et une fuite en avant,  estimant que  les acteurs du  processus électoral doivent participer à la définition des modalités de la formation de toute commission de verification authentique.

Le candidat du parti officiel Jovnel Moïse appelle à la poursuite du processus électoral et invite le CEP à aller dans cette direction




Port-au-Prince, le 17 décembre 2015 – (AHP) – Le candidat à la présidence de PHTK, Jovenel Moise, appelle à la poursuite du processus électoral et invite le CEP à aller dans cette direction.

Cependant, il encourage l’institution à mettre tous les acteurs en confiance, citant, les candidats, les partis politiques et les électeurs.

Jovenel Moise indique que c’est grâce aux élections que le pays empruntera le chemin du développement.

La conseillère électorale Yolette Mingual accusé de corruption nie avoir reçu un seul sou du candidat à députation Gerald Jean pour trancher en sa faveur au Bureau du contentieux électoral national



Port-au-Prince, le 17 décembre 2015 – (AHP) - La conseillère électorale, Yolette Mingual, l’un des membres du CEP visés par des accusations de corruption, a nié mercredi  avoir reçu ou accepté de l’argent de qui que ce soit dans le cadre du processus électoral et affirme n’avoir, à aucun moment rencontré le candidat Gérald Jean qu’elle n’a fait que croiser au CTV et au BCEN.

Yolette Mingual informe avoir décidé de contacter un cabinet d’avocat afin d’engager des poursuites contre son acusateur qui, dit-elle, doit être jugé et puni conformément à la loi.

Qualifiant de fantaisistes et diffamatoires les allégations de M. Jean, Yolette Mingual affirme qu’elle ne va pas accepter que son honneur et son intégrité soient trainés dans la boue.

En tout cas, c’est  le candidat à la députation Gérald Jean, qui a lui-même affirmé avoir versé des pots-de-vin à des membres de l’appareil judiciaire et du conseil électoral, pour trancher en sa saveur.

Le directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains Pierre Espérance appelle le commissaire du gouvernement à mettre l’action publique en mouvement contre toute personnalité impliquée dans le scandale de corruption à Ferrier.

Il s’agit d’un nouveau  scandale qui vient écorner davantage l’image de l’institution électorale, a souligné le défenseur des droits humains.

De son côté, le Monde Syndical Haïtien qui regroupe plusieurs organisations, apporte son plein soutien à la revendication de l’opposition qui réclame la mise en place d’une commission indépendante de vérification ayant pour mission de vérifier les procès verbaux au Centre de Tabulation des Votes

mercredi 16 décembre 2015

Une dizaine de milliers de personnes dans les rues de Port-au-prince et jusque devant le centre de tabulation des votes Upour exiger le respect du vote populaire, à l'occation des 25 ans des premières élections libres et démocratiques en Haiti



Port-au-Prince, le 16 décembre 2015  (AHP)- Une dizaine de milliers de personnes ont marché dans les rues de la capitale ce mercredi pour continuer de dénoncer les résultats de la présidentielle du 25 octobre, à l’occasion du 25e anniversaire des premières élections démocratiques qui ont amené au pouvoir le père Jean Bertrand Aristide (en 1990).   

Cette marche convoquée par Fanmi Lavalas a également réuni les   des candidats du G8.

Les manifestants qui ont lancé des slogans hostiles au pouvoir et au CEP tpout au long du parcours, se sont rendus devant le centre de tabulation sur la route de l’aéroport  pour exiger le respect de la réalité des urnes.   

Des manifestants ont également exigé le départ du président Michel Martelly et du président du conseil électoral provisoire Pierre-Louis Opont, tout en plaidant en faveur de la mise sur pied d’un gouvernement de transition pour la réalisation d’élections générales dans le pays.

La coordonnatrice de Fanmi Lavalas et candidate à la présidence de l'organisation, le Dr Maryse Narcisse a continué d' exiger le respect du vote populaire.

"La mobilisation va se poursuivre, jusqu'à ce que le pouvoir en place et le CEP  libèrent la population pour la laisser poursivre sa route vers  la democratie  et le mieux-être", a t-elle souligné,  rappelant le symbolisme de la date du 16 décembre dans l’histoire de la démocratie en Haïti.

Maryse Narcisse a  déploré que 25 ans après les premières élections qui ont porté le candidat Jean-Bertrand Aristide au pouvoir, les auteurs du putsch dont il a été victime 7 mois plus tard, veulent aujourd’hui torpiller le rêve des citoyens de vivre dans une société juste, démocratique et égalitaire.

ension sur la route de l'Aeroport: des casques bleus tirent en l'air et lancent des gaz lacrymogènes contre des manifstants qu'ils accusent d'av


Toir lancé des pierres contre un véhicule de la MINUSTAH
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Port-au-Prince, le 16 décembre 2015  (AHP)- Une situation de tension a régné ce mercredi sur la route de l’aéroport non loin du centre de la tabulation où se dirigeaient des manifestants qui réclamaient  le respect du vote populaire et la formation d'une commission d'évaluation, à l'iniiative de Fanmi Lavalas et d'autres plateformes  comme Pitit Desalin et Lapeh.

Des casques bleus de la MINUSTAH tiraient en l'air tout en lançant des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, expliquant  qu'un de leur vehicule a été attaqué à coups de pierres par quelques protestataires.

Plusieurs leaders de l’opposition ou d’organisations de base proches de l’opposition ont dénoncé l’attitude des casques bleus, arguant que ces derniers se sont mis aveuglément  au service  de l’Exécutif et du conseil électoral provisoire.

La manifestation de ce mercredi avait été organisée pour marquer le 25e anniversaire des premières élections démocratiques après le départ des Duvalier.

Le chef de campagne du candidat à la presidence Jude Célestin affirme que la date du 27 decembre n'est plus viable pour un second tour, mais un conseiller du candidat officiel appelle le CEP à faire flèche de toute déclaration en ce sens



Port-au-Prince, le 16 décembre 2015 – (AHP) -  Le chef de campagne du candidat à la presidence Jude Célestin, Gerald Germain, estime qu’on ne devrait plus penser à la date du 27 décembre pour le second tour de la présidentielle, estimant que les conditions sont loin d’être réunies.

M. Germain rappelle que le candidat à la présidence de LAPEH, Jude Célestin, conditionne la poursuite du processus et toute rencontre avec le Conseil électoral provisoire à la mise en place préalable d’une commission indépendante d’évaluation, une revendication soutenue par la majorité de la classe politique, rappelle-t-il.

Il explique que si la situation en est aujourd'hui à ce point de pourrissement la faute ne peut en incomber qu'au CEP et à ceux qui le soutiennent.

Pour repondre aux partisans du pouvoir qui accusent M Celestin d'intransigeant, il a expliqué que lors de la rencontre  du G8 avec le CEP aussitôt après les résultats préliminaires,  la demande de la formation de la commission d'évaluation avait été formulée, mais que  le  president de l'orgamisme électoral, Pierre-Louis Opont, l'avait rejetée d'un revers de main.

M. Germain soutient qu'il n'y a aucune viabilité pour un  quelconque second tour le 27 decembre.

Cependant, le CEP assumera ses responsabilites s'il decide d'organiser une mascarade avec le seul candidat du pouvoir, a-t-il  dit.
    
De son côté, l’un des conseillers du candidat à la présidence du parti officiel PHTK, Guichard Doré,  estime que le conseil électoral provisoire n’a aucune raison de surseoir aux préparatifs du second tour de la présidentielle, faisant savoir que le candidat à la présidence de LAPEH, Jude Célestin, ne s’est pas désisté.

Il affirme n'accorder aucune importance à  la position de ce dernier qui conditionne sa participation à la mise en place d’une commission de vérification sur les fraudes dénoncées.

Guichard Doré indique que la loi ne prévoit pas une telle initiative.Toutefois, le pays vit  une période d'exception où le chef de l'Etat dirige par décret et  où des élections sont organisées sous l'égide d'un décret électoral

Entre temps, de nombreux secteurs se demandent de  quoi le CEP peut avoir   peur en refusant l'evaluation de l'ensemble des procès-verbaux stockés au centre de tabulation des votes.

Des secteurs de l'opposition ont fait savoir ces derniers jours   que l'attribution des pourcentages n'a pas eté faite  en fonction du vote de la population le 25 octobre, mais à main levée dans la droite ligne des sondages bidon réalisés peu avant les élections.

 Ils dénoncent ausi une véritable  foire au CEP où des conseilers sont accusés d'avoir reçu des pots-de -vins. L'ancien président du senat, Dieuseul Simon Desras, promet d'autres révélations dans les prochains jours.

C'est en partie ce qui expliquerait toute la réticence du CEP à laisser éclater la verité, selon le chef de campagne de Jude Célestin.
                                    

Le Réseau du Sud’Est pour la Défense des droits humains accusent le CEP de CEP de chercher des boucs-émissaires en publiant une liste de membres de bureaux de vote, mandataires et observateurs qui se seraient rendus coupables de fraudes




Jacmel, le 16 décembre 2015 – (AHP) -  Le Réseau du Sud’Est pour la Défense des droits humains a critiqué mercredi  la publication par le CEP d'une  liste de membres de bureaux de vote, mandataires et observateurs qui se seraient rendus coupables de fraudes lors de la présidentielle du 25 octobre .

Le représentant de RESEDH, Gétro Pierre Paul,  estime que le CEP tente ainsi de trouver des boucs émissaires.

"Les conseillers électoraux sont les premiers responsables de la crise électorale et ce sont eux qui doivent d'abord être sanctionnés", a dit M Pierre Paul

Le ministre de l’économie et des finances dement que le pays soit en situation de faillite



Port-au-Prince, le 16 décembre 2015 – (AHP) – Le ministre de l’économie et des finances, Wilson Laleau a indiqué mercredi que l’instabilité politique et la situation d’insécurité que connait actuellement le pays agissent de manière négative sur l’économie.

Cette situation a des répercussions à la fois sur le secteur  tourisme et les investissements, a dit Wilson Laleau qui déplore ce qu'il apelle les manifestations violentes de l'opposition qui accuse le pouvoir de vopuloir faire main base sur les élections 2015, des locales à la presidentielle.

Il a indiqué que les luttes politiques rendent le pays invivable, mais il afirme que du côté du gouvernement, on  continue de travailler de manière à permettre au pays de retrouver son autonomie financière.

Le financement interne du budget est passé de 46% pour l’exercice fiscal 2011-2012 à 74% cette année, se félicite Wilson Laleau qui dit attendre  un taux de croissance de 2.3%.

Il dément les declarations selon lesquelles le pays serait en situation de faillite,  mais il reconnait qu'Haïti vit une période difficile marquée entre autres par une nette diminution de l’aide externe.

mardi 15 décembre 2015

25e anniversaire des premières élections libres et démocratiques organisées dans le pays après la chute des Duvalier: Fanmi Lavalas convoque une manifstation pacifique pour reclamer le respect du vote populaire



Port-au-Prince, le 15 décembre 2015 – (AHP) - Ce mercredi 16 décembre 2015 marquera le 25e anniversaire des premières élections démocratiques organisées dans le pays après la chute des Duvalier.

Ces élections allaient favoriser l’avènement du père Jean-Bertrand Aristide à la présidence d'Haïti.

Les militants et sympathisants de l'organisation de l’ancien chef d’Etat ainsi que ceux de plusieurs autres structures politiques projettent de manifester à Port-au-Prince pour commémorer cette date symbolique dans l’histoire récente du pays.

La coordonnatrice du comité exécutif et candidate de Fanmi Lavalas à la présidence, le Dr Maryse Narcisse, dénonce ceux qu’elle accuse de vouloir détourner le vote populaire et miner ainsi l'espoir des citoyens de vivre dans une société juste et démocratique.

Le Dr  Narcisse dénoncé du coup le coup d’état qui a suivi les élections du 16 décembre 1990, ce qui a été, selon elle,  un coup dur pour la démocratie et le développement. Elle estime que les élections  frauduleuse de 2015 sont la poursuite de ce coup d’état.

 Cette manifestation, a-t-elle dit,  partira du Boulevard Jean Jacques Dessalines pour prendre fin devant les locaux du centre de tabulation sur la route de l’Aéroport.

Les militants de la table de mobilisation de l’opposition démocratique seront également dans les rues ce mercredi 16 décembre. Selon Serge Jean-Louis du MOPOD, la manifestation  aura trois points de ralliement : Carrefour Péan, Bel-air et Saint-Jean Bsco, et se dirigera vers le centre de Tabulation.

L’ancien député en a profité pour banaliser les allégations dun proche du pouvoir, le coordonnateur de la plateforme politique REPONS PETIZAN, Fednel Monchéry  qui l’accuse  ainsi que plusieurs de ses camarades de la table de mobilisation dont Biron Odigé, d’avoir fomenté un complot en vue de l’assassiner.

Pour sa part, Biron Odigé indique que plusieurs autres manifestations seront organisées après celle du 16 décembre. Nous serons dans les rues le 27 décembre, ainsi que les 1er, 10 et 12 janvier, a-t-il annoncé.

Le candidat Jude Célestin réaffirme sa volonté de ne pas rencontrer le conseil électoral provisoire avant la mise sur pied d’une commission d’évaluation de la presidentielledu 25 octobre dernier

Port-au-Prince, le 15 décembre 2015 – (AHP) – Le candidat de la ligue alternative pour l’émancipation et le progrès d’Haïti, LAPEH, Jude Célestin, qualifié pour le second tour de la présidentielle, selon les resultats commniques par le Conseil électoral provisoire (CEP) a réaffirmé sa volonté de ne pas rencontrer le conseil électoral provisoire avant la mise sur pied d’une commission d’évaluation de la presidentielledu 25 octobre dernier.

Dans une lettre responsive adressée au président du CEP, Pierre-Louis Opont qui l’avait invité à le rencontrer pour lui permettre de prendre des dispositions relatives à la tenue du 2e tour de la  présidentielle, Jude Célestin a écrit qu’un vrai second tour, crédible, implique que les deux candidats aient bénéficié de la confiance de la population au premier tour, sont l’émanation de la volonté populaire.

Sinon, poursuit-il,  le processus électoral sera réputé entâché de fautes, ne sera pas crédible et enfantera un président incapable de gouverner, faute de légitimité populaire.

Il se dit prêt à discuter, une fois le travail de ladite commission achevée,  la mise en œuvre de ses recommandations et  la tenue du 2e tour du scrutin, estimant qu’une rencontre avec le CEP, serait inopportune sans la mise en train, sans délai, de la commission d’évaluation.

Le leader de LAPEH invite également le conseil électoral à accorder une attention diligente aux positions publiques de plusieurs secteurs dont le G8, les droits humains, les organismes d’observation, les églises épiscopale, catholique et protestante, ainsi qu’aux analyses et éditoriaux publiés dans la presse locale et étrangère.

Parallèlement, les candidats à la présidence réunis au sein du G8 réaffirment leur position en faveur de la formation d’une commission indépendante sur les élections du 25 octobre dernier.

Ces candidats disent rejeter toute manœuvre du pouvoir en place qui irait dans le sens du remplacement de la commission d’enquête indépendante par une forme de commission de garantie électorale qui serait formée de supporters du régime.

En plus de la mise sur pied de la commission d’enquête, le G8 dit soutenir toute manifestation pacifique organisée pour demander la démission des partisans zélés du régime au sein du CEP, la poursuite du processus électoral dans de meilleures conditions.

La plateforme Pitit Desalin a réaffirmé ce mardi la position du G8 en faveur de la création de la commission indépendante de vérification.

Le candidat à la présidence, Mathias Pierre, qui a fait alliance avec Moise Jean Charles appelle Pierre-Louis Opont et les autres 8 conseillers électoraux à accepter cette revendication pour éviter qu'elle leur soit imposée

Plus d’une centaine d’étudiants de l’UEH dans les rues de la capitale, en signe de protestation contre l’augmentation des actes de banditisme et l'insécurité meurtrière dans la region métropolitaine de Port-au-Prince



Port-au-Prince, le 15 décembre 2015 – (AHP) -Plus d’une centaine d’étudiants de l’Université d'Etat d'haïti UEH ont gagné les rues de la capitale ce mardi 15 décembre en signe de protestation contre l’augmentation des actes de banditisme dans la region métropolitaine de  Port-au-Prince.

Plus d'une dizaine de personnes ont été abattues  dans l'espace de moins d'une quinzaine de jours.
  
Les manifestants exhibaient les photos des dernières victimes de l’insécurité,  notamment Lencie Mirville, une  jeune étudiante de 24 ans, enlevée puis  assassinée malgré une forte rançon versée par ses parents, l’animateur radio, Chéristin Ferdinand dit Mass Design, et Steevenson Occius, un étudiant finissant de la Faculté des Sciences Humaines.

Les étudiants protestataires réclament justice et réparation en faveur des proches des victimes, et exhortent la Police Nationale d’Haïti à assumer ses responsabilités.

Au moins deux véhicules ont subi de graves dommages lors de cette manifestation.

Plus d’une centaine d’étudiants de l’UEH dans les rues de la capitale, en signe de protestation contre l’augmentation des actes de banditisme et l'insécurité meurtrière dans la region métropolitaine de Port-au-Prince



Port-au-Prince, le 15 décembre 2015 – (AHP) -Plus d’une centaine d’étudiants de l’Université d'Etat d'haïti UEH ont gagné les rues de la capitale ce mardi 15 décembre en signe de protestation contre l’augmentation des actes de banditisme dans la region métropolitaine de  Port-au-Prince.

Plus d'une dizaine de personnes ont été abattues  dans l'espace de moins d'une quinzaine de jours.
  
Les manifestants exhibaient les photos des dernières victimes de l’insécurité,  notamment Lencie Mirville, une  jeune étudiante de 24 ans, enlevée puis  assassinée malgré une forte rançon versée par ses parents, l’animateur radio, Chéristin Ferdinand dit Mass Design, et Steevenson Occius, un étudiant finissant de la Faculté des Sciences Humaines.

Les étudiants protestataires réclament justice et réparation en faveur des proches des victimes, et exhortent la Police Nationale d’Haïti àassumer ses responsabilités.

Le directeur départemental de l’ouest de la PNH nie les accusations selon lesquelles, des membres de la brigade d’opération et d’intervention départementale BOID seraient des repris de justice



                                                                                      
Port-au-Prince, le 15 décembre 2015 – (AHP) - Le directeur départemental de l’ouest de la PNH Vladimir Paraison a nié ce mardi, les accusations selon lesquelles, des membres de la brigade d’opération et d’intervention départementale BOID seraient des repris de justice.

Cette unité, nouvellement formée, fait l’objet de vives critiques et de nombreuses plaintes pour brutalité, vols et abus d’autorité entre autres, au point de porter l’inspection générale de la PNH, à recevoir par petit groupe les agents de la BOID, pour entre autres les entretenir sur des notions relatives aux droits humains et à l’éthique.

Vladimir Paraison a fait que les membres de la BOID sont issus de différentes promotions de la PNH et leurs dossiers ont fait l’objet d’analyse notamment de la pat der la section des droits humains de la MINUSTAH et des organisations haïtiennes de droits humains, avant leur recrutement.

Le DDO qui intervenait lors d’une journée porte-ouverte organisée dans les locaux abritant cette unité à Fort-National en vue d’informer  du fonctionnement de la brigade,  invite les citoyens à lui faire confiance car elle travaille au maintien d’un climat sécuritaire dans le pays.

Plusieurs secteurs ont accusé les autorites d'avoir recruté de nombreux  membres  de cete entité dans les rangs de repris de justice et autres malfrats pour qu'ils soient toujours réccepifs a n'inporte quel ordre illégal.

Le membres de la BOID s'étaient signalés particulierement lors des violences de l'arcahaie consecutives a la decision qu'avait prise par decret le president Michel Martelly d'amputer la ville de l'arcahaie d'une partie de son territoire.

Des policiers  de cette brigade avaient éte accusés de graves violences ayant causé des morts. Ils seraient  allés jusqu'à agresser des marchandes de nourriture pour avoir des plats sans payer.

Une source proche du gouvernement a rapporté que face  à l'ampleur de la honte, des marchandes avaient été dédommagées. 

Situation carcérale: La Ligue haïtienne des organisations de défense des droits humains tire la sonnette d’alarme face aux mauvaises conditions de détention dans la prison civile du cap Haïtien: Une douzaine de détenus attrapent le choléra dans la prison civile des Cayes.






Port-au-Prince, le 15 décembre 2015 – (AHP) La Ligue haïtienne des organisations de défense des droits humains tire la sonnette d’alarme face aux mauvaises conditions de détention dans la prison civile du cap Haïtien.

L’organisation dénonce l’insalubrité et la congestion des cellules  et appelle les autorités judicaires à lutter contre la détention préventive prolongée pour redresser cette situation.
                                                                       
Ailleurs, dans la prison civile des Cayes, une douzaine de détenus ont attrapé le choléra dans la prison civile des Cayes, selon un défenseur des droits humains, Bellasse Jean Benissel.

Il exhorte les autorités concernées à prendre des mesures efficaces pour freiner cette vague de de  choléra.
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