mercredi 27 avril 2016

Des résidents presque partout en grève dans le pays pour réclamer une augmentation de salaire et du matériel pour pourvoir fournir des soins adéquats aux malades dont des centaines sont abandonnes à leur sort



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Port-au-Prince, le 27 avril 2016 – (AHP) – Les résidents  de la plupart des hopitaux universitaires du pays  dont l'Hopital de l'Université d'Etat d'Haïti (HUEH), l'Hopital  La Paix, l'Hopital  Justinien du Cap-Haitien,  la Maternitie Isaie Jeanty et l'hopital du  Sanatorium   sont  en grève  depuis 3 à 4 semaines pour réclamer  officiellement  des conditions de travail adequates, des strucures et du matériel  leur permetant de fournir des soins de qualité

Ces hopitaux  manqueraient de  tout: pas de dortoir équipés ou  répondant à un minimum de  normes sanitaires pour les residents, des ravets pulluleraient partout dans les chambres,  les  matelas seraient infestés de punaises. Il n'y aurait même pas d'eau courante.

Selon les médecins résidents Herby Dorvil et John Evens Douyon du comité inter-hopital, les salles de travail seraient de véritables bordels où règne l'insalubrité la plus totale . En plus,  il n'y aurait même pas de quoi faire un pansement

Les residents se disent également  exposés à toutes sortes d'attaques au sein des hopitaux , en raison notamment d'une absence criante de sécurité. A de nombreuses reprises, et en janvier  dernier encore, un parent de malade a menacé de son arme un resident,

Les medecins réclament également  des ajustements de salaires. Comment un résident peut-il vivre avec 3000 gourdes, se sont-ils interrogés.

Mais la  goutte d'eau  qui semble avoir fait déverser le verre, c'est cette gifle administrée par l'admiistrateur de l'Hopital à un résident qui n'aurait pas pu prendre soin à temps d'un membre de sa famille.  Ce qui a poussé à un vaste mouvement de solidarité de colllègues furieux.

Depuis  le lancement de la grève, de nouveaux malades  ne sont pas reçus, mais ceux qui étaient déjà hospitalisés son confrontés à d'énormes difficultés. Ils seraient des dizaines de patients à l'HUEH  abandonnés sans soins, qui  ne cessent d’exprimer leurs souffrances.

Herby Dorvil et John Evens Douyon disent reconnaitre les conséquences de l' arrêt de travail des médecins mais insistent  que ce mouvement vise à porter les autorités à redorer le blason des institutions concernées.

Il y a des priorités sur lesquelles nous n'entendons pas transiger: la fourniture de  matériels pour nous   permettre de premdre soin des malades, une amélioration de l'environnement hospitalier  et une augmentation ou promesse d'augmentation de salaire  dûment signée. Voici les principales conditions pour  une levée de la grève, ont fait savoir les deux médecins résidents.

Toutefois, il faut souligner un point important: tous ces problèmes évoqués ne datent pas de ces 4 dernières semaines . Les médecins y font face depuis des années. D'aucuns se demandent  pourquoi avoir décidé de lancer seulement aujourd'hui une grève aussi généralisé, alors que le nouveau gouvernement qui a  à peine 1 mois, commence justement a peine a identifier les problèmes.

D'autant que le bruit coiurt qu'après les résidents, ce serait le tour des infirmières, puis du petit personnel

Est-ce qu'il n'y a pas des risques de mauvaises interpretations?

Les médecins ont juré qu'il n'y a aucune main politique derrière ce vaste mouvement de grève.


Petro Caribe: la "commission Ethique et anti-corruption du Senat presidé par un ancien conseiller de l'ex président Martelly auditionne un ministre de l’économie et des finances sous René Préval


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Port-au-Prince, le 27 avril 2016 – (AHP) – La commission « Ethique et anti-corruption » du Sénat a poursuivi ce mercredi sa série d’auditions dans le cadre de l’enquête sur l’utilisation des fonds PetroCaribe.

C’est l’ancien ministre de l’économie et des finances Ronald Baudin en poste entre 2009 et 2011 jusqu’à l’arrivée de l’ancien président Michel Martelly, qui a été entendu par les sénateurs ce mercredi.

Leprésident de la commission, Youri Latortue, un des preincipaux conseillers de l'ancien presients Michel Martelly dit avoir une nouvelle fois relevé des anomalies dans la gestion des fonds PetroCaribe.

Il évoque notamment le fait par l’ancien premier ministre Jean-Max Bellerive qui faisait également office de ministre de la planification, de signer une quarantaine de contrats qui devraient être exécutés dans différents domaines.

Des anomalies pour lesquelles, l’ancien ministre des finances n’a pas pu nous donner des explications, a-t-il dit.

Le parlementaire informe  que ce jeudi, les anciens ministres des finances Marie-Carmelle Jean-Marie et Lemercier Georges seront entendus par la commission et que le lendemain, soit le vendredi 29 avril, l’ancien ministre de l’économie Wilson Laleau sera reçu au grand corps.

La semaine prochaine, ce sera le tour des anciens ministres de la planification et directeurs du bureau de monétisation des programmes d’aide au développement BMPAD, d’être invités.

Pour sa part, le sénateur Onondieu Louis du parti de Michel Matelly, a indiqué que la commission n’est motivée par aucune volonté de nuire les anciens hauts fonctionnaires appelés à déposer ni protéger qui que ce soit.

L'administration  Martelly est consideré comme celle qui a le plus gaspillé les fonds Petro Caribe

Nous ne faisons que notre travail d’enquête pour faire la lumière sur l’utilisation des fonds publics, a-t-il dit.

C’est avec plaisir que je me suis mis à la disposition des parlementaires, a pour sa part indiqué l’ancien ministre Ronald Baudin qui dit souhaiter que le travail aboutisse.

Il conseille toutefois aux membres de la c0mmisssion formee exclusivement de partisans de l'ancien régime de ne pas se limiter à interroger ceux-là qui étaient chargés de répartir des fonds vers des ministères et institutions chargés d’exécuter des projets.

Il faut interroger les projets, a-t-il souligné, affirmant avoir signé 3 résolutions pour octroyer des fonds à plusieurs institutions pour un montant total d’environ 300 millions de dollars américains.

Le conseil électoral provisoire lance deux journées de formation et d’échanges à l’intention des personnalités appelées à siéger au bureau du contentieux électoral national BCEN


 Port-au-Prince, le 27 avril 2016 – (AHP) – Le conseil électoral provisoire a lancé de mercredi deux journées de formation et d’échanges à l’intention des personnalités appelées à siéger au bureau du contentieux électoral national BCEN, à partir de la semaine prochaine.

Il s’agit de conseillers électoraux, d'avocats et de juges de la cour d’appel. Selon le président du CEP, Léopold Berlanger, cette initiative participe des nouvelles dispositions qui ont été adoptées en vue de rétablir la confiance dans le processus.

Il évoque l’élaboration d’un code d’éthique et de déontologie électorale et d’un prescrit de règlements de contentieux électoral : deux instruments qui sont des codes de référence que tout le personnel électoral est appelé à suivre sous peine de sanctions, a-t-il dit.

M. Berlanger appelle les futurs membres des trois composantes du BCEN à faire preuve de rigueur, de transparence, d’impartialité et d’honnêteté dans le traitement des dossiers sur lesquelles ils auront à travailler dès la semaines prochaines pour les contentieux relatifs aux élections municipales.

Pour sa part, le vice-président du CEP, Me Carlos Hercule, responsable des questions contentieuses au conseil, a confirmé que le BCEN devrait commencer à statuer dès la semaine prochaine sur le dossier des municipalités.

Les tirages au sort pour la constitution des différentes composantes du BCEN auront lieu le jour même de l’audience de manière à ce que nul ne sache à l’avance sur quel dossier il aura à travailler.

mardi 26 avril 2016

L'Alliance parlementaires pour Haïti affirme qu'il ne participera pas à la rencontre au palais national autour de la mise sur pied de la commission de vérification des élections de 2015: le GPI appelle le bloc pro-Martelly à la raison




Port-au-Prince, le 26 avril 2016 – (AHP) – Le bloc parlementaire majoritaire à la chambre des députés APH (Alliance parlementaires pour Haïti), a fait savoir mardi qu'il ne participera pas à la rencontre prévue mercredi au palais national avec le chef de l’Etat autour de la mise sur pied de la commission d’évaluation des élections de 2015.

Le président dudit bloc, Rony Célestin, affirme qu’il n’est pas nécessaire de négocier avec le président Jocelerme Privert qu’il accuse d’avoir violé l’accord du 5 février dont il est l’un des concepteur et le principal bénéficiaire.

L’accord est épuisé, le président doit partir, a indiqué le parlementaire qui affirme qu’au terme de son mandat de 120 jours, le président provisoire devra céder sa place au premier ministre Enex Jean-Charles afin qu’il puisse organiser les élections.

Le bloc parlementaire relativement majoritaire  à la chambre est hostile au président  Privert en raison du fait qu'il  est en faveur de la mise en place de la commission de vérificaion des joutes contestées de 2015.

Les deputés pro-Martelly estime que la vérification peut mettre en péril leur election, un nombre d'entre eux  étant considérés come ds mal élus.

Le président du bloc majoritaire bloc, Rony Célestin a fait savoir que l’accord du 5 février stipule qu’au terme du mandat du président, l’assemblée nationale devra se réunir pour prendre les décisions qui s’imposent.

Interrogé sur le fait que les députés seront à ce moment en vacance, il estime que la chambre basse n’est pas obligée de partir en vacance.

Pour sa part, le bloc GPI annonce sa participation à la réunion prévue ce mercredi au palais national. Le président du bloc, Antoine Rodon Bien-Aimé appelle les acteurs concernés à favoriser la signature d’un nouvel accord.

Il rejette la position de ses collègues qui croient que Privert a échoué pour n’avoir pas accompli, selon eux, la mission qui lui était confiée. Antoine Rodon Bien-Aimé, il était matériellement impossible d’organiser les élections dans 120 jours

Le député  appelle ses collègues de l’APH à emprunter la voie de la sagesse en participant à la rencontre de ce mercredi.

Seul le dialogue peut nous permettre de résoudre la crise, a dit l’élu de Cerca Carvajal qui souligne que les Haïtiens ne doivent pas laisser de prétexte à l’étranger pour s’immiscer dans les affaires internes du pays.

Je suis contre l’ingérence des diplomates américains. Qu’il s’agisse de John Kerry, le secrétaire d’Etat ou de Kenneth Merten, le coordonnateur pour Haïti au département d’Etat, ils n’ont pas été candidats et n’ont pas voté en Haïti.

Aussi, ils ne sauraient nous indiquer la voie à suivre, a indiqué le parlementaire qui les encourage à se préoccuper des élections dans leur pays.

Il nous faut un nouvel accord car celui du 5 février ne tient plus, a dit le parlementaire qui croit nécessaire que ses collègues travaillent à la stabilité du pays en vue de la poursuite des élections de 2015.

L'un des membres du comité ayant travaillé sur les termes de référence de la commission de vérification électorale, Yvon Feuillé a dit mardi  n’avoir aucune objection à ce que les pourparlers se poursuivent autour des modalités de l’enquête sur les scrutins de l’an dernier.

Il a  mis toutefois en garde contre toute tentative de conpromettre les efforts déjà réalisés en ce sens.

Des partisans et sympathisants de l’ancien régime Tèt Kale de nouveau dans la rue ce mardi pour continuer de s'élever contre la commission de vérification susceptible, selon eux, de remettre en question l'élection de parlementaires du PHTK et alliés
Port-au-Prince, le 26 avril 2016  (AHP) – Des partisans et sympathisants de l’ancien régime Tèt Kale, ont une nouvelle fois manifesté ce mardi à Port-au-Prince pour exiger exiger des élections sans verification préalable, tout en continuant de s'élever contre la commission de vérification susceptible, selon eux, de remettre en question l'élection de parlementaires du PHTK et alliés

Après avoir sillonné des rues de la capitale, les protestataires se sont dirigés vers le palais législatif au Bicentenaire pour appeler les parlementaires à assumer leurs responsabilités, souligant que le 14 mai devrait, selon eux, marquer la fin du mandat du président provisoire.

M. Privert ne doit pas rester un jour de plus au palais national après le 14 mai, ont indiqué les manifestants qui promettent de rester mobilisés jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.

Les manifestants se sont aussi prononcés contre l’idée d’organiser les élections le 30 octobre comme le chef de l’Etat l’a laissé entendre dimanche à son retour de New-York. Ils dénoncent des manœuvres qui viseraient, selon eux, à enfoncer le pays dans la crise.

Le chef de l’Etat a, à maintes reprises, souligné que les retards enregistrés dans le processus électoral sont entre autres dus au fait qu’il ne disposait ni d’un gouvernement ni d’un CEP à son arrivée au palais national alors que les parlementaires ont mis des semaines à ratifier un nouveau premier ministre.

Après Wilson Laleau, l'ancien premier minisre Laurent Lamothe n'a pas répondu à une convocation du parquet de Port-au-Prince sur instruction de ses avocats: le secréauire général adjoint de la Plateforme Pitit Desalin, Volcy Assad, appelle ces anciens cadres de l'administration Martelly à se metre à la disposition de la justice



Port-au-Prince, le 26 avril 2016  (AHP) – A l’instar de l’ancien ministre de l’économie et des finances Wilson Laleau,  lundi, l’ancien premier ministre Laurent Lamothe a boudé ce mardi la convocation du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Danton Léger, qui souhaite les interroger sur la gestion jugée catastrophique  des fonds PetroCaribe.

Ce sont les avocats de l’ancien premier ministre qui se sont présentés à sa place. Ils ont adressé une requête au chef du parquet pour lui dire que leur client n’est pas assujetti à sa juridiction, s’il n’a pas été condamné au préalable par la haute cours de justice.

Les anciens ministres et premiers ministres ne sont pas passibles des tribunaux de droit commun pour des faits à eux reprochés dans l’exercice de leur fonction, a indiqué le bâtonnier de Port-au-Prince, membre du conseil de défense de M. Lamothe.

Me Stanley Gaston promet que l’ex-chef du gouvernement se mettra à la disposition des tribunaux ordinaires à condition que la cour des comptes et la haute cour de justice se prononcent d’abord sur sa gestion.

On ne peut pas soustraire un citoyen du juge qui lui est assigné par la loi, a indiqué Me Gaston qui déplore par ailleurs que c’est uniquement par voie de presse que le conseil de la défense a été mis au courant des motifs de la convocation émise par le chef du parquet.

Le commissaire Danton Léger qui affime n'avoir pas communiqué les motifs de la convocation des deux homes, reste droit dans ses bottes. Il confirme avoir reçu la requête des avocats de l’ancien premier ministre Laurent Lamothe et de l’ex-ministre de l’économie Wilson Laleau et affirme qu’il va les analyser et en discuter avec leurs avocats.

S’ils arrivent à me prouver que les invitations que j’ai lancées n’ont pas leur raison d’être, je me plierai, a dit Me Léger qui soutient toutefois que le droit est de son côté.

Il en a profité pour confirmer que les interdictions de départ émises contre de hauts cadres de l’ancien régime sont maintenues, sauf dans le cas du directeur de l’APN, Alix Célestin.

Le chef du parquet confirme également qu’il n’a aucun problème à répondre à l’invitation de la commission justice de la chambre des députés en compagnie de son ministre de tutelle, le titulaire de la Justice et de la sécurité publique, Camille Edouard Junior.

Le président de la commission justice et sécurité de la chambre des députés, Price Cyprien accuse le chef du parquet de s’être livré à une chasse aux sorcières pour le fait qu'il veut interroger d'anciens responsables accusés de détournement de fonds ou de trafic de drogue.

Depuis son arrivée à la tête du parquet, il a pris une série de décision jugées illégales et c’est pour cela qu’il est invité en compagnie du ministre de la justice, a dit Price Cyprien.

La rencontre portera également sur la nomination du nouveau commissaire du gouvernement près le parquet du tribunal de 1ère instance de la Croix-des-Bouquets et sur l’installation du nouveau directeur général a.i de la PNH .

Pour sa part, le secréauire général adjoint de la Plateforme Pitit Desalin, Volcy Assad, salue la decision du chef du Parquest de Port-au-prince, d'inviter d'anciens hauts fonctionnaires de l'administration Martelly, à répondre des accusations de malversation portées contre eux.

En effet de nombreuses accusations ont été portées contre l'ancien premier ministre Laurent Lamothe dans le cadre des dépenses effectuées dans les fonds Petro Caribe et dans  les fonds du trésor public en géneral.

Volcy Assad dénonce le refus d'anciens fonctionaires de répondre à la convocation du hef du Parquet et demande aux concernés de se metre à la disposition de la justice.

"Mieux vaut arrêter un voleur en dehors de la loi que de mettre un innocent sous les verrous",  a-t-il fait savoir.

La Plateforme politique LAPEH préoccupé par la situation globale du pays, prête à manifester aux côtés du PHTK pour réclamer des élections: des déclarations critiquées: .


Port-au-Prince, le 26 avril 2016  (AHP) –La Plateforme politique  LAPEH s'est declaré mardi preoccupé par la situation globale du pays.

Son coordonaleteur Jean Hector Anacacis a accusé le président Jocelerme Privert de n'avoir aucune intention d'organiser des élections et de vouloir se maintenir indéfiniment au pouvoir.

M.Anacacis  a une nouvelle fois fait savoir qu'il n’écarte pas la possibilité que les partisans de LAPEH manifestent  aux côté de ceux du parti de l'ancien president Martelly PHTK  pour exiger  l’organisation de la présidentielle.

Des intervenants dans plusieurs emissions de lignes ouvertes ont questionné ces déclarations du coordonateur de LAPEH, estimant que cette stratégie pourrait être préjudiciable au candidat à la présidence Jude Célestin qui avait refusé d'aller au 2ème tour en compagnie du candidat du PHTK.

Il s'était alors déclaréconvaincu que des fraudes ont été commises en  faveur de Jovenel Moïse.

Une nouvelle organisation de droits humains vient de naitre. Il s’agit du Bureau des Organisations de Défense des Droits Humains (BODDH) dirigé par l’ancien conseiller électoral, Jaccéus Joseph




Port-au-Prince, le 26 avril 2016  (AHP) –Une nouvelle organisation de droits humains vient de naitre. Il s’agit du Bureau des  Organisations de Défense des Droits Humains (BODDH) dirigé par l’ancien conseiller électoral, Jaccéus Joseph.

Le coordonateur de cette organisation fait savoir que le BODDH compte intervenir dans la lutte pour le renforcement de la démocratie en accompagnant les citoyens dans leur quête de justice.

La nouvelle organisation annonce des démarches judiciaires en vue de forcer l’ONU à dédommager les victimes du choléra.

Selon de nombreux experts internationaux, ce sont des casques bleus népalais qui ont introduit  en Haïti, en 2010, le virus du choléra qui a fait une dizaine de milliers de morts en Haïti et conaminé des centaines de milliers de personnes

lundi 25 avril 2016

Le Bureau du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince vandalisé à la veille de l'audition de deux anciens hauts dignitaires de l'adminisration Martelly accusés de corruption: des documents auraient été emportés




Port-au-Prince, le 25 avril 2016 –(AHP)- Le bureau du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Danton Léger, a été vandalisé dans la nuit de dimanche à lundi.

Selon la porte-parole du parquet, Me Mirlande Dupiche Prévost, un supplément du dossier du bateau Manzanares, a disparu de même que les dossiers relatifs aux convocations de l'ancien premier ministre Laurent Lamothe et de son ancien ministre de l'économie et des finances, Wilson Laleau.

Ces deux ancicens hauts cadres de l'administration Martelly, sont invités au Parquet sur le dossier PetroCaribe dont les fonds auraient été très mal gérés, voire détournés.

La porte-parole du parquet a souligné qu'en dépit de la disparition de ces dossiers, les affaires vont suivre leurs cours. Elle a indiqué que les agents de sécurités et les policiers affectés à la sécurité du parquet ont ete placés en garde à vue.

Le juge de paix de la section nord de Port-au-Prince, Me Fritz Délia affirme avoir constaté que les verroux de la porte ont été forcés et plusieurs documents ont été éparpillés sur le sol, des signes d'un acte de vandalisme, a-t-il dit.

Entretemps, l'ancien ministre de l'économie Wilson Laleau qui était convoqué au parquet ce lundi, n'a pas fait le déplacement.

Son avocat, Reynold Georges estime que le chef du Parquet n'a aucune compétence pour l'interroger sur des faits à lui repprochés et qui auraient été commis lorsqu'il était en fonction, tant que sa gestion n'aura pas fait l'objet d'un arrêt de débet de la cour  des comptes ou du parlement.

Me Michel Brunache, ex-ministre de la justice et avocat de l'ancien premier ministre Laurent Lamothe, adopte la même ligne de défense et souligne que le chef du Parquet n'est pas autorisé à auditionner son client.

Laurent Lamothe ne devrait pas se présenter ce mardi devant le chef du Parquet, a-t-il laissé entendre.

Le secrétaire général de l’ONU declare prendre note de la formation en cours d’une commission d’évaluation et de vérification des élections 2015: Ban KI-moon exprime le souhait que le processus soit parachevé avec l’urgence requise



Port-au-Prince, le 25 avril 2016 –(AHP)- Le secrétaire général de l’ONU a déclaré lundi prendre note qu’une commission d’évaluation et de vérification des élections 2015 est sur le point de se former en Haïti.

Ce processus doit être parachevé avec l’urgence requise, a dit Ban KI-moon, dans une déclaration qui lui est attribuée, .

Le secrétaire général de l’ONU se dit préoccupé que les élections n’aient pas été organisées dans le pays le dimanche 24 avril comme prévu dans l’accord du 5 février alors qu’aucun calendrier alternatif n’a été annoncé.

Le CEP a promis un calendrier pour fin mai.

M. Ban invite les acteurs haïtiens à s’assurer d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, soulignant que le pays qui fait face à des défis socio-économiques et humanitaires majeurs, ne peut se permettre une période de gouvernance transitoire prolongée.

Ce n’est pas l’avis de nombreux parlementaires en Haïti.

Le sénateur Francisco De La Cruz qui reconnait que la date du 14 mai arrivera sans un président élu, affirme qu’il n’est pas contre l’idée d’une prolongation du mandat du président Privert qui a annoncé que les élections pourraient avoir lieu en octobre prochain.

Mais le parlementaire plaide en faveur d’un dialogue entre l’Exécutif, le législatif et les forces vives du pays. Si, après ces pourparlers, je suis mis en confiance, je pourrai opter pour une prolongation de la transition.

Le député Abel Descolines a lui aussi mis l’accent sur la nécessité qu’il y ait un dialogue entre les forces vives du pays autour d’une éventuelle prolongation du mandat de la transition.

Ces pourparlers doivent démarrer dès cette semaine, a dit le 1er secrétaire de la chambre basse, qui affirme que  les craintes de nombreux parlementaires sur les velléités du chef de l’Etat de rendre dysfonctionnel le parlement.

Le président de la chambre basse, Cholzer Chancy de AAA a fait savoir pour sa part que  des députés auraient clairement exprimé leurs désaccords avec le président provisoire notamment pour la façon de constituer la commission de vérification des élections de 2015 et dont les termes de référence n’ont pas été officiellement présentés aux parlementaires, a-t-il dit

Il a fait savoir e que la chambre basse n’est pas liée par les recommandations de la commission d’évaluation et de vérification.

Des organisations de droits humains et de la société civile ayant participé à l’observation des élections de 2015, continuent de se prononcer en faveur de la mise sur pied de la commission de vérification et d’évaluation de ces scrutins




Port-au-Prince, le 25 avril 2016 – (AHP) – Des organisations de droits humains et de la société civile ayant participé à l’observation des élections de 2015 et qui avaient dénoncé les "fraudes massves" et les irrégularités ayant entâché le processus, continuent de se prononcer en faveur de la mise sur pied de la commission de vérification et d’évaluation de ces scrutins.

Il s’agit notamment du réseau national de défense des droits humains RNDDH, du conseil national des acteurs non-étatiques CONHANE, de la commission épiscopale Justice et Paix JILAP et de la plateforme des organisations haïtiennes de droits humains POHDH.

La responsable de programmes au RNDDH, Marie-Yolène Gilles Colas, a indiqué que la mise en place de la commission technique d’évaluation de de vérification est la seule voie pouvant permettre à Haïti de progresser sur le chemin de la démocratie.

Cette commission doit réaliser dans la transparence son travail, a dit Marie-Yolène Gilles qui appelle les partis politiques qui sont contre sa mise en place à revoir leur position, ajoutant qu’il n’est pas trop tard pour le faire.

La militante des droits humains s’est également prononcée contre toute forme d’ingérence de la communauté internationale.

Des responsables de la communauté intenationale dont le secreaire d'Etat américain ont clarement affiché leur opposition à cette commision. Ce qui a poussé des acteurs locaux `a se demander ce que les adversaires de cette commission  peuvent bien vouloir cacher

De son côté, la directrice exécutive de la commission épiscopale Justice et Paix JILAP, Joceline Colas Noël, a souligné la nécessité pour le conseil électoral provisoire de tenir compte des recommandations de la commission d’évaluation.

Elle rappelle que sa création s’inscrit dans une perspective de rétablir la confiance dans le processus en faisant la lumière sur les élections qui ont eu lieu en 2015 dans le pays.

Jocelyne Colas Noël a aussi dénoncé toute manœuvre qui viserait, a-t-elle dit, à empêcher l’éclosion de la vérité sur les élections de 2015.

Le leader de PITIT Dessalines, Moïse Jean-Charles, continue lui aussi de réclamer la mise sur pied de la commission de vérification, soulignant que si aucune lumière n’est faite sur les élections de 2015 en vue de connaitre les deux qualifiés pour le second tour, le pays risque de connaitre un soulèvement général.

L’ex-parlementaire qui appelle à la révocation du directeur Exécutif du CEP, Mosler Georges qu’il accuse de corruption, n’a pas écarté la possibilité pour PITIT Dessalines de convoquer des manifestations dès cette semaine.

dimanche 24 avril 2016

Elections: le président provisoire Jocelerme Privert réaffirme sa volonté de mettre sur pied la commission de vérification: il affirme que les élections pourraient avoir lieu le dernier dimanche du mois d’octobre.


Port-au-Prince, le 24 avril 2016 – (AHP) – Le président provisoire Jocelerme Privert a réaffirmé ce dimanche à son retour de voyage aux Etats-Unis, sa volonté de mettre sur pied la commission de vérification pour pouvoir  rétablir la confiance dans le processus électoral en vue de sa poursuite.

J’ai annoncé mercredi avant mon départ que l’arrêté nommant les 5 membres de cette commission serait incessamment publié et j’y tiens, a dit M. Privert, rappelant que le Moniteur ne sort que deux fois par semaine, les lundis et les jeudis.

Le chef provisoire de l’Exécutif a souligné que les mêmes causes qui avaient provoqué le report du second tour de la présidentielle à plusieurs reprises demeurent. On ne saurait retourner  aux urnes sans rétablir la confiance dans le processus, a-t-il dit.

Il a aussi souligné que s'il fallait avoir des élections ce dimanche 24 avril, le peuple devrait avoir été convoqué en ces comices un mois plus tôt et sur demande du conseil électoral provisoire qui, rappelle-t-il, n’était pas encore installé le 24 mars.

Si le CEP n’avait pas été mis en place à cette époque, c’est entre autre à cause des retards enregistrés au niveau du parlement qui a mis des semaines à ratifier le gouvernement, a-t-il souligné .

Le chef de l’Etat fait remarquer que le CEP a été nommé juste après la ratification du premier ministre Enex Jean-Charles qui, rappelle-t-il, jouit d’une légitimité parlementaire après sa ratification par la grande majorité des membres du corps législatifs, soit 20 sénateurs sur 21 et 78 députés sur 81.

Le président Privert a fait savoir que les élections pourraient avoir lieu le dernier dimanche du mois d’octobre. Le CEP avait promis un calendrier  pour fin mai au plus tard.

"J’exhorte le CEP à tenir compte, dans l’élaboration du calendrier électoral et du budget des prochaines élections, de la nécessité de respecter la date constitutionnelle d’octobre pour la tenue des législatives partielles pour le renouvellement du tiers du sénat, a dit Jocelerme Privert qui se demande si le pays peut financièrement organiser deux élections au cours de la même année.

Les partisans du PHTK dans les rues dimanche pour continuer de réclamer des élections sans verifications: les partisans de l'ancienne opposition estiment que les pro-Martelly n'ont aucune leçon à donner




Port-au-Prince, le 24 avril 2016 – (AHP) – Des partisans du PHTK (Parti Haïtien Tèt Kale) ont gagné les rues ce dimanche 24 avril, pour réclamer un endroit où voter, faisant savoir  que c’est ce dimanche que le second tour de la présidentielle aurait dû avoir lieu, conformément à l’accord du 5 février.

Le premier tour de la presidentielle le 25 octobre 2015 ayant été émaillé de fraudes massives et d'irrégulrités sur la base d'une vérification faite par des experts de Fanmi lavalas et par une commission formée par le président d'alors Michel Martelly, a conduit à des manifestations monstre qui ont provoqué, en ∂écembre dernier, le renvoi sine die du 2eme tour, sous la pression de la rue , après que M. Martelly eut échoué à organiser des élecions pendant plus de 4 ans de son mandat de 5 ans.

Les protestatairesf de l'ancien parti officiel  ont parcouru dimanche plusieurs quartiers  avant de mettre le cap sur Pétion-Ville dans les parages du conseil électoral provisoire.

Ils ont fait savoir que si les élections n'étaient  pas organisées  dimanche (date prevue dans l'accord du 5 février  2016), le pays serait bloqué ce lundi, certains manifestants menacant de passer à une autre phase dans leur mouvement, sans donner plus de détails, accusan le président provisoire Jocelerme Privert de n’avoir aucune volonté réelle d’organiser dans le meilleur délai le second tour de la présidentielle.

Le présisent Privert avait récemment fait savoir qu'il n'était pas responsable des retards accumulés. En effet , les retards pris pour la mise en place u gouvernement  provisoire sont à mettre au compte des parlementaires du PHTK qui ont fait des exigences énormes dont celle de sommes faramineuses  avant  d'empêcher la ratificaton de l'énoncé de politique générale du premier ministre Fritz Alphonse Jean

Plusieurs secteurs des bases popupaires ont estimé que les pro-Matelly ne réunissent pas les qualites nécessaires pour faire la leçon au gouvernement provisoire, après avoir dilapidé les fonds publics et organisé des élections bidon, qu'ils ont peur aujourd'hui de laisser vérifier.  Ils menacernt aussi de passer à l'action.

Toutefois, plusieurs des secteurs qui on conmbatu Martelly ont accusé  Privert de tout donner  au secteur Tet kale, laissant ls masses populaires croupir dans la misère.

Des membres du conseil électoral provisoire reçus jeudi au Sénat de la République pour des échanges autour du processus : des secteurs disent redouter la mise à l'écart de candidats contestés, d'autres appellent ces derniers à ne pas avoir peur, s'ils ne sont pas impliqués dans des fraudes





Port-au-Prince, le 24 avril 2016 – (AHP)- Des membres du conseil électoral provisoire ont été reçus  jeudi au Sénat de la République pour une rencontre d’échanges avec des sénateurs autour du processus électoral.

Les discussions ont notamment porté sur la commission de vérification et  d’évaluation des élections de 2015 et la suite qui devrait être donnée aux recommandations de ladite commission.

Le président du conseil, Léopold Berlanger a souligné qu’étant une institution indépendante, le CEP n’a pas à prendre  d’injonction de la commission d’évaluation dont les recommandations ne lui seraient pas imposables.

Toutefois, il affirme que cela ne signifie pas que le conseil doit ignorer des recomandations pouvant être profitables au processus, réaffirmant sa volonté d’organiser de bonnes élections dans le pays.

"Les recommandations de la commission de verification seront analysées par les membres du conseil électoral qui décideront s’il y a lieu de constituer un BCEN (Bureau du contentieux électoral national) et dont les conclusions feront l’objet d’un vote à la majorité des deux tiers de ses membres", a dit M. Berlanger, soulignant qu'il appartient au CEP d’apprécier les recommandations de la commission et faire ce que ce droit. Il annonçe du coup que le calendrier électoral sera publié vers la fin du mois de mai.

Le président de la commission Intérieur du sénat, Francenet Dénius qui a pris part à la rencontre, a dit reconnaitre que le CEP dispose des provisions légales pour constituer un BCEN et statuer sur les plaintes et les cas de fraudes.

Le parlementaire dit croire que le CEP est constitué de personnalités crédibles, qui sauront résister aux pressions d’où qu’elles viennent, soulignant que certains de ses collègues ont exprimé des préoccupations quant à une utilisation politique de la commission d’évaluation.

Parallèlement, les acteurs politiques continuent de se positionner sur l’opportunité de la commission de vérification. Pour le candidat du MAS (Mouvement action socialiste) à la présidence, Erick Jean-Baptiste, la constitution de ladite commission est un acte de souveraineté nationale.

Il faut que le peuple sache ce qui s’est réellement passé lors des élections de 2015, a-t-il dit, soulignant que c’est après l'évaluation qu’on saura l’identité des deux candidats  qui n’avaient pas fraudé et qui participeront au second tour de la présidentielle.

Si vous n’aviez rien à vous reprocher, vous n’avez pas à avoir peur de la commission, a dit celui qui a été classé 4e, selon les résultats contestés publiés en décembre dernier par le conseil électoral contesté, dont tous les membres ont été démis de leurs fonctions, rappelés par les organisations qui les avaient désignés.

Erick Jean-Baptiste propose une prorogation de quelques mois seulement du mandat du président provisoire Jocelerme Privert, le temps de lui permettre de faire les mises en place pour l’organisation le 24 juillet du second tour de la présidentielle et l’investiture du président le 4 septembre.

Le secrétaire général de la branche haïtienne du New England Human Rigths Organization NEHRO, soutient que la commission d’évaluation aurait dû être mise sur pied bien avant le conseil électoral provisoire.

Il assimile à un non-sens le fait le fait par le CEP de proclamer les résultats définitifs des municipales du 25 octobre dernier alors que ces élections devraient faire l’objet d’évaluation.

Pour Anthonal Mortimé, l’ancien régime n’avait rien fait pour empiecher le pays de s’enfoncer dans une crise au lendemain du 7 février, de même que les autorités en place depuis cette date n’ont pas non plus travaillé de manière à que la durée de la transition soit la plus courte possible, rappelant que suivant l’accord du 5 février, les élections devraient avoir lieu ce dimanche 24 avril.

mercredi 20 avril 2016

Le président, Jocelerme Privert à New-York pour participer vendredi à la cérémonie de signature officielle de l'Accord de Paris sur le climat (COP21) au siège des Nations Unies




Port-au-Prince, le 20 avril 2016 – (AHP) –Le président Jocelerme Privert se trouve actuellement  New York où il signera ce vendredi au siège de l’ONU l’accord de Paris sur le climat.

Jocelerme Privert a fait savoir à son départ que les pays qui vont parapher ce document s’engageront à travailler pour limiter l’émission des gaz à effet de serre, régénérer l’environnement et faire face aux changement climatiques.

Il a précisé que cet accord permettra au pays de trouver le financement nécessaire à cette lutte.

Le président provisoire, accompagnée du ministre de l’environnement, Dieuseul Simon Desras et des membres de son cabinet informe qu’il sera rejoint ce vendredi par les présidents des deux chambres.

La délégation sera de retour samedi.

La création de la commission de vérification électorale est imminente, affirme le président provisoire avant son départ pour New-York: Jocelerme Privert affirme n'être pas responsable des retards accumulés



Port-au-Prince, le 20 avril 2016 – (AHP) – Le président provisoire Jocelerme Privert a annoncé mercredi  la formation imminente de la commission de vérification des élections de 2015.

L’arrêté de nomination des 5 membres de ladite commission sera publié incessamment, a dit Jocelerme Privert, juste avant de quitter le pays ce mercredi pour participer à New-York vendredi, à la signature de l’accord de Paris sur les changements climatiques.

Jocelerme Privert a, une fois de plus, affirmé qu’il n’a aucune responsabilité dans les retards enregistrés dans le processus, rappelant avoir fait tout ce qui dépendait de lui en vue du respect de l’accord du 5 février.

Le président provisoire, a-t-il souligné, devrait mettre sur pied un gouvernement et procéder à la nomination du conseil électoral, ce que j’ai fait, a-t-il dit, rappelant que le processus de  nomination et d’installation du gouvernement a été retardé au niveau du parlement.

Pour avoir des élections le 24 avril, il fallait que le peuple soit convoqué en ces comices un mois plus tôt par arrêté présidentiel signé par le chef du gouvernement et les membres du cabinet ministériel, soit le 24 mars, a dit M. Privert qui rappelle que c’est à cette date que le premier ministre Enex Jean-Charles avait finalement pu être ratifié au parlement.

Le délai de 120 jours  inscrits dans l’accord du 5 février est une disposition constitutionnelle qui soutient, qu’en cas de vacance présidentielle, les élections doivent avoir lieu dans un délai de 60 à 120 jours mais cela suppose, a-t-il dit, qu’il y ait un gouvernement et un conseil électoral provisoire fonctionnels. Ce n’était pas lecas, a-t-il dit.

Interrogé sur ce qui va se passer au lendemain du 14 mai, date à laquelle la transition devrait prendre fin, Jocelerme Privert rappelle que l’accord du 5 février prévoit que l’assemblée nationale se réunisse pour prendre les décisions qui s’imposent.

C’est le conseil électoral provisoire qui a la prérogative de fixer la date des élections,  a encre souligné M. Privert qui confirme que le CEP devrait l’annoncer au cours de la 2e moitié du mois de mai.

Pour ce qui est de la position des sénateurs américains autour du processus électoral, le chef de l’Etat a souligné que ces derniers ont aussi évoqué la nécessité que le département d’Etat travaille avec lui pour finaliser le processus.

Le présidernt  a, d’un autre côté annoncé la publication dans le journal le Moniteur des résultats pour les 70 cartels municipaux élus et qui n’ont pas fait l’objet de contestations.

Mardi, devant l’assemblée des députés, le premier ministre Enex Jean-Charles avait  fait savoir que la création de la commission de vérification est une prérogative du chef de l’Etat qui, dit-il, a le pouvoir de monter une commission de nature à étudier les questions d’intérêt stratégique au niveau national.

La mise en place a été quelque peu ralentie par le désistement du Collège national des ingénieurs et architectes haïtiens qui ne se fait pas représenter, pour n’avoir pas trouvé de volontaire en son sein.

Des diplomates étrangers conduits par l’ambassadeur des Etats-Unis affirment de plus en plus leur hostilité à la commision de vérification chargée de faire la lumière sur les élections contestées de 2015: des organisations populaires en sit-in devant le palais national pour dénoncer la position des Etats-Unis




Port-au-Prince, le 20 avril 2016 – (AHP) – Des diplomates étrangers accrédités dans le pays, dont l’américain Peter Mulrean, l’allemand Klaus Peter Schick et le représentant de l’union européenne en Haïti, étaient ce mercredi au parlement pour discuter avec les députés et le sénateurs de la situation politique du pays.

Peter Mulrean a redit que son pays ne partage pas l’idée de mettre sur pied la commission de vérification qui n’est pas prévue, a-t-il dit, dans l’accord du 5 février, mais qui doit permettre de faire le  jour sur les élections controversées des élections de 2015.

L'ambassadeur américain a dit craindre que cette commission ne soit instrumentalisée par une frange de la classe politique pour défendre ses propres intérêts tout en retardant le processus électoral.

Le diplomate qui  dit dans le même temps reconnaitre qu’il appartient aux Haïtiens d’en décider, a repris les propos du coordonnateur spécial pour Haïti au département d’Etat Kenneth Merten selon lesquels les bailleurs de fonds pourraient revoir leur position sur le financement des élections en Haïti si la mise en place de la commission de vérification contribue à retarder le processus.

Peu avant son départ pour les Etats-Unis, ce mercredi,  le président provisoire Jocelerme Privert a annoncé la formation imminente de la commission de vérification des élections de 2015.

A la suite de la renconre avec les diplomates étrangers, le président de la chambre des députés, Cholzer Chancy, a fait état  de discussions fructueuses au cours desquelles, il affirme que les parlementaires ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’évolution de la situation et notamment de la mise en œuvre de l’accord du 5 février dernier.

"Il s'agissait d'une visite de courtoisie des ambassadeurs qui tenaient à s’informer sur l’évolution de la situation politique", a dit Cholzer Chancy, iajoutant par ailleurs qu'il est important que les pouvoir exécutif et législatif parviennent le plus vite possible à une entente sur la résolution de la crise post-électorale afin d’adresser d’autres problèmes d’ordre économique et social auxquels le pays est confronté.

Le deuxième secrétaire du bureau du Sénat, Steven Benoit, qui se prononce en faveur de la mise en place de la commission de vérification, a dit souhaiter qu’elle soit formée de 5 personnalités intègres et motivées par la défense des intérêts du pays et disposées à faire la lumière sur les scrutins de 2015, émaillés, a-t-il rappelé, de fraudes massives et d’irrégularités.

Que ce ne soient pas des gens dont la conviction a déjà été faite, a dit le parlementaire qui prend le contrepied des déclarations des sénateurs américains autour de la mise en place de la commission de vérification.

Le sénateur Youri Latortue de l’Artibonite considéré par certains secteurs come un mal élu, a dit croire quant à lui, que la création de la commission de vérification est inopportune.

Les sénateurs américains, David Perdue, John Isakson et Marco Rubio, ont en effet écrit au département d’Etat pour lui demander d’utiliser tous les moyens à sa disposition en vue de s’assurer que les autorités haïtiennes respectent l’accord du 5 février en complétant les élections dans le délai prévu.

Il faut compléter le calendrier électoral et éviter tout prétexte d’un nouveau report, écrivent les Congressman qui appuient en ce sens l’idée qu’il y ait des contacts serrés avec le président Jocelerme Privert et le nouveau conseil électoral.

Pour eux, le renvoi des élections qui étaient prévues en janvier dernier, avait beaucoup moins à voir avec le processus électoral en tant que tel qu’avec des candidats perdants qui ont concocté une crise en vue de tout chambarder.

Il ne faut pas que ces derniers obtiennent gain de cause car cela créerait un dangereux précédent pour Haïti, ont  souligné ces senateurs accusés d'être des partisans du statu quo en haïti.

Parallelement, des organisations populaires ont réalisé mercredi un sit-in devant le palais national pour dénoncer la position des Etats-Unis contre la mise en place de la commission de vérification électorale.

Les manifestants ont qualifié d’inacceptables les récentes déclarations des diplomates John Kerry et Kenneth Merten.

La création de la commission de vérification électorale est imminente, affirme le président provisoire avant son départ pour New-York: Jocelerme Privert affirme n'être pas responsable des retards accumulés



Port-au-Prince, le 20 avril 2016 – (AHP) – Le président provisoire Jocelerme Privert a annoncé mercredi  la formation imminente de la commission de vérification des élections de 2015.

L’arrêté de nomination des 5 membres de ladite commission sera publié incessamment, a dit Jocelerme Privert, juste avant de quitter le pays ce mercredi pour participer à New-York vendredi, à la signature de l’accord de Paris sur les changements climatiques.

Jocelerme Privert a, une fois de plus, affirmé qu’il n’a aucune responsabilité dans les retards enregistrés dans le processus, rappelant avoir fait tout ce qui dépendait de lui en vue du respect de l’accord du 5 février.

Le président provisoire, a-t-il souligné, devrait mettre sur pied un gouvernement et procéder à la nomination du conseil électoral, ce que j’ai fait, a-t-il dit, rappelant que le processus de  nomination et d’installation du gouvernement a été retardé au niveau du parlement.

Pour avoir des élections le 24 avril, il fallait que le peuple soit convoqué en ces comices un mois plus tôt par arrêté présidentiel signé par le chef du gouvernement et les membres du cabinet ministériel, soit le 24 mars, a dit M. Privert qui rappelle que c’est à cette date que le premier ministre Enex Jean-Charles avait finalement pu être ratifié au parlement.

Le délai de 120 jours  inscrits dans l’accord du 5 février est une disposition constitutionnelle qui soutient, qu’en cas de vacance présidentielle, les élections doivent avoir lieu dans un délai de 60 à 120 jours mais cela suppose, a-t-il dit, qu’il y ait un gouvernement et un conseil électoral provisoire fonctionnels. Ce n’était pas lecas, a-t-il dit.

Interrogé sur ce qui va se passer au lendemain du 14 mai, date à laquelle la transition devrait prendre fin, Jocelerme Privert rappelle que l’accord du 5 février prévoit que l’assemblée nationale se réunisse pour prendre les décisions qui s’imposent.

C’est le conseil électoral provisoire qui a la prérogative de fixer la date des élections,  a encre souligné M. Privert qui confirme que le CEP devrait l’annoncer au cours de la 2e moitié du mois de mai.

Pour ce qui est de la position des sénateurs américains autour du processus électoral, le chef de l’Etat a souligné que ces derniers ont aussi évoqué la nécessité que le département d’Etat travaille avec lui pour finaliser le processus.

Le présidernt  a, d’un autre côté annoncé la publication dans le journal le Moniteur des résultats pour les 70 cartels municipaux élus et qui n’ont pas fait l’objet de contestations.

Mardi, devant l’assemblée des députés, le premier ministre Enex Jean-Charles avait  fait savoir que la création de la commission de vérification est une prérogative du chef de l’Etat qui, dit-il, a le pouvoir de monter une commission de nature à étudier les questions d’intérêt stratégique au niveau national.

La mise en place a été quelque peu ralentie par le désistement du Collège national des ingénieurs et architectes haïtiens qui ne se fait pas représenter, pour n’avoir pas trouvé de volontaire en son sein.

mardi 19 avril 2016

L'ambassadrice haïtienne en République dominicaine rappelée en Haïti: Magalie Jeanty Magloire reste toutefois en poste jusqu'à l'arrivée de son successeur





Santo-Domingo, le 19 avril 2016 – (AHP) – L'ambassadrice d'Haïti en République dominicaine,  Magalie   Jeanty Magloire a été rappelée à Port-au-Prince après une courte mission   à Santo-Domingo.

Elle avait d'abord été nommée chargée d'affaires au mois de juillet 2015 en remplacement de l'ambassadeur Daniel Supplice, avant d'être promue chef de mission en novembre de la même année.

Preuve de l'instabilité qui prévaut à la mission haïtienne de Santo-Domingo: Daniel Supplice n'etait resté que  5 mois dans cette ambassade,  pour avoir accusé les autorités haïtiennes de l'époque  de n'avoir rien fait pour fournir  des documents aux sans papiers haïtiens qui en avaient besoin pour régulariser leur situation  

Un nouvel ambassadeur aurait dejà été nommé ou sur le point de l'être   pour    remplacer Magalie Jeanty Magloire, une proche de l'ancien couple présidentiel Maryelly/Saint-Rémy, pas très aimée dans la communauté, mais qui aurait bénéficié d'une intervenion de la chancellerie dominicaine pour son maintien en poste.

Plusieurs noms sont actuellement cités pour lui succéder, dont celui de Idalbert   Jean, un ancien ambassaeur d'Haïti en Espagne.

Des membres de la communauté haïtienne accusent regulièrement  l'Etat haïtien de n'avoir defini aucune politique claire  face à la République dominicaine,  ce qui est, selon eux,  la cause de conflits récurrents dans la gestion des relations bilatérales.

Des partisans de l'ancien régime Tèt Kale/PHTK dans les rues pour exiger des élections sans vérification et tout de suite: le CEP informe qu'il n'y aura pas de calendrier électoral avant fin mai



Port-au-Prince, le 19 avril 2016 – (AHP) – Les partisans de l'ancien regime  Tèt Kale/PHTK continuent de protester contre la mise en place de la commission de vérification visant à faire la lumière sur les fraudes ayant entâché les élections de 2010 ,

Ils étaient quelques centaines à manifester ce mardi encore  à Port-au-Prince, pour exiger la publication du calendrier électoral et la poursuite du processus avec notamment l’organisation du second tour de la présidentielle, en dépit du fait que le CEP a fait savoir qu'il n'y aurait pas de calendrier électoral avant fin mai.


Les partisans de l’ancien régime qui se sont rendus dans les parages du conseil électoral provisoire à Pétion-Ville,  réclamaient  des élections sans verification et tout de suite.

Tous au long du parcours, les protestataires, ils scandaient propos hostiles au gouvernement de transition.

Le coordonnateur national de la plateforme REPONS PEYIZAN, Fednel Monchéry, un défenseur zélé du régime Tèt Kale, a mis en garde l’équipe de transition contre toute tentative d’écarter le candidat du PHK, Jovenel Moïse, de la course électorale.

Il assure que la mobilisation va se poursuivre jusqu’à ce que le CEP fixe la date à laquelle le second de la présidentielle aura lieu.

Déjà  nouvelles manifestations sont prévues les jeudi 21 et dimanche 24 avril, jour prévu dans l’accord du 5 février pour la tenue du second tour de la présidentielle mais qui ne pourra pas être respecté.

Pour sa part, Eudes Lajoie de la plateforme politique VIKTWA, également proche de la mouvance Tèt Kale, a  accusé l’équipe de transition de vouloir se perpétuer au pouvoir.

Les acusations  des partisans et sympathisants du PHTK sont toutefois banalisés dans le camp opposé.

Comment une équipe qui n’a pas su organiser d’élections pendant 5 ans peut-elle exiger de l’équipe de transition de le faire en quelques mois?

Les pressions du secrétaire d’Etat américain pour forcer les autorités haïtiennes à organiser des élections sans délai continuent de provoquer colère et indignation




Port-au-Prince, le 19 avril 2016 – (AHP) – Les déclarations du secrétaire d’Etat américain John Kerry selon lesquelles les leaders haïtiens doivent comprendre qu’il y a une limite à la patience et à la volonté de la communauté internationale à tolérer les retards dans le processus électoral continuent de faire des vagues notamment au niveau du sénat de la république.

Pour le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé qui se dit indigné, il s’agit d’une nouvelle ingérence, d’une insulte voire d’une gifle infligée au pays.

 Le parlementaire dénonce les velléités d’une frange de la communauté internationale de parachuter à la tête du pays, un pseudo dirigeant qui n’a aucune volonté de défendre ses intérêts.

Pour lui,  l’objectifpoursuivi  est l'accaparement  des richesses du pays.

Le sénateur  de FANMI LAVALAS réaffirme est l'importance de mettre sur pied la commission de vérification avant de parler de la poursuite du processus électoral.

"L’ensemble de la classe politique, hormis le PHTK et ses alliés, exige la mise en place de la commission de vérification", affirme le parlementaire qui soutient que les fraudeurs doivent être identifiés et sanctionnés, conformément à la loi.

C’est aussi la position du 2e sénateur de l’Ouest, le chanteur Anthonio Chéramy, dit Don Kato. Il demande à la communauté internationale de laisser les acteurs haïtiens trouver une solution haïtienne à la crise électorale.

Pourquoi veulent-ils se précipiter, se demande le parlementaire, rappelant que les Etats-Unis n’avaient jamais pressé le régime Tèt Kale d’organiser des élections tout au long de ses 5 premières années au timon des affaires.
Y-a-t-il une volonté de cacher certaines vérités, a-t-il poursuivi, rappelant que c’est l’accord du 5 février qui avait recommandé au président provisoire de lancer les consultations avec l’ensemble de la classe politique qui exige la mise en place de la commission de vérification.

La commission de vérification devrait être nommée par arrêté présidentiel cette semaine et, suivant ses termes de référence, elle aura un délai de 30 jours pour faire son travail et recommander des mesures d’ordre exécutoire au CEP et à l’exécutif pour rétablir la confiance dans le processus et garantir la sincérité des résultats.


Quels secteurs ou quels pays démocratiques peuvent prendre le risque de s'opposer à la vérification d'élections susceptibles de plonger un pays dans le chaos?






AHP 19 avril 2016/Depuis près d'une semaine, Port-au-Prince se réveille avec des barricades enflammées sur plusieurs de ses artères.

Parallèlement, même si elles sont loin d'atteindre l'ampleur   des grandes  mobilisations de décembre et janvier ayant provoqué le report sine die du 2ème tour des elections frauduleuses des 9 août et 25 octobre 2015,  des manifestations  sont organsées quasi quotdiennement dans la capitale, avec le blocage d'importants accès, notamment à l'entrée nord de la capitale.

Il semblerait que ces actes violents ne causent plus  des torts énormes à la chaussée, aux câbles électriques, aux activités sociaux et économiques du pays. Puisque, certains secteurs locaux et internationaux d'ordinaires si prompts à la condamnation, s'enferment dans le plus grand mutisme. 

Pardon, ce sont des sites  se réclamant du parti de l'ancien président  Michel Martelly qui revendiquent tous ces actes qui ressemblent étrangement à ceux enregistrés au lendemain des resultats du premier tour de la présidentielle de 2010.

Après les résultats du 7 décembre 2010, c'est à coups d'incendies de biatiments publics et de locaux de partis poliques à Pot-au-prince et aux Cayes, que les partisans de Michel Martelly financés par on ne sait qui, forcèrent le CEP par le biais de l'OEA à placer  le candidat qui avait la force de la violence, en 2ème position au détriment de Jude Célestin, pour affronter Myrlande Manigat au second tour.

Mais, plussieurs secteurs politiques relèvent  que les violences de ces derniers jours coïncident  avec  la décision du gouvernement provisoire de créer une commission de verification et d'évaluation des élections  frauduleuses de 2015, sur la base d'une première vérification effectuée par des experts de Fanmi Lavalas et par des membres d'une commission formée par le président Martelly lui-même, et qui a recommandé une verification plus en profondeur.

Ces violences interviennent  aussi suite à des mesures conservatoires prises par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince contre des proches de l'ancien régime don le fils aîné du président, qui sans titre ni qualité et en dépit de  l'existence  d'un ministère des travaux publics, s'est vu confier  la gestion de quelque 184 millions dollars pour la construction de mini-stades.

Mais beaucoup  comme le  New England Human Rights Organization considèrent que le détonateur de ce qu'ils appellent    l'encouragement au désordre, à l’impunité et  à l’irrespect des lois en Haïti, ce sont les dernières declarations du secrétaire d'Etat américain John Kerry menaçant que  la patience  de la communauté internationale à voir trainer la date des élections en Haïti, avait une limite, estimant  que le peuple haïtien avait besoin tout de suite d’un gouvernement élu démocratiquement.

Et des hommes politiques de questionner aussitôt: Quels secteurs ou quels pays démocratiques peuvent prendre le risque de s'opposer à la vérificaion d'élections susceptibles de plonger un pays dans le chaos? qu'avez-vous à cacher? que savez-vous qui ne doit être révélé ou quels interêts craignez-vous de voir remis en question?

Pour d'autres analystes, ce  que  les  secteurs jugés  intransigeants de la communauté internationale pourraient au maximum réclamer, puisqu'ils financent les élections,  c'est la désignation d'observateurs aux opérations de vérification et d'évaluation, s'ils craignent comme l'a dit le  coordonnateur spécial pour Haïti au  Département d'Etat, Kenneth Merten, de voir écarter des candidats (qu'ils soutiennent) du processus électoral.

Mais, si c'est l'imminence de la présidentielle US qui  met  à fleur de peau, les nerfs  de certains secteurs du gouvernement américain, des organisations de base haïtiennes les invitent à abandonner la voie qui pourrait suggérer la violence. Car ils pourraient provoquer une situation susceptible de rendre leur position plus délicate à quelque 6 longueurs de novembre.

On notera que tous ces développements interviennent dans un contexte de confusion: Ceux qui combattent le president  Privert occupent la plupart des postes ministériels juteux du gouvernement.

C'est aussi devenu une pratique en Haïti: à  chaque fois que des secteurs veulent obtenir quelque chose, ils commencent par menacer, attaquer, diffamer, mentir ou jouer à la victime.

On notera par exemple que suite aux accusations la semaine dernière de l'ancien directeur général de l'OAVCT, Edrick Léandre, contre le sénateur Youry Latortue  qu'il a taxé de trafiquant de véhicules, le parlementaire a aussitot affirmé  être l'objet de menaces  de mort dans le cadre de l'enquête  qu'il affirme mener sur la façon dont les fonds Petro Caribe ont éte dépenses sous Préval et Martelly, alors que l'administration  de Michel Martelly auquel il a appartenu, est l'accusée principale dans le cadre de la dilapidation présumée de ces fonds.

La semaine dernière,  c'est un sénateur  de la République, Jean Marie Salomon connu depuis que,  commissaire du gouvernement des Cayes, il a osé procéder  en septembre 2013, pour trafic de drogue,  à l'arrestation de l'hôtelier Evinx Daniel, un proche ami du president  d'alors Michel Martelly, qui a accusé sans preuve la questure du Sénat de malversation et de gaspillage de fonds.

Le parlementaire est revenu deux jours plus tard sur ces accusations, faisant savoir qu'elles ne tenaient plus et qu'il avait obtenu les explications qu'il voulait et qu'il pourrait même présenter des excuses au questeur Fritz Carlos Lebon originaire comme lui du dépatement du Sud. Vraiment facile!

Et puis pour ceux qui espéraient que   la corruption parlementaire  qui  a battu tous les records  sous l'ère Matelly Lamothe, ne pouvait franchir d'autrs étapes, qu'ils se détrompent. Car la 50ème legislature dont la pluapart des membres sont considerés comme des mal élus, ont fait leurs premiers pas dans la corruption, en monnayant leur vote  dans  le cadre  de  l'élection du président provisoire  et  du vote de l'énoncé de politique générale du premier  ministre.

Enfin, que ceux ici ou ailleurs qui sont pour la perpétuation d'élections bidon  et de la corruption, l'affirment haut et fort,  de façon nette et claire. Que ceux au contraire qui sont pour la fin de cette ère se rangent derrière ceux  qui exigent  la vérité sur ce qui s'est reellement passé aux élections de 2015.