mardi 31 janvier 2017

Situation tendue ce mardi à Grand-Ravine et "Tibwa", à l'occasion d'affrontements meurtriers entre gangs rivaux




Port-au-Prince, le 31 janvier 2017 - (AHP) - La situation était tendue ce mardi dans les quartiers de Grand-Ravine et "Tibwa" à Martissant (sud de la capitale) où des affrontements entre gangs rivaux pour leur contrôle ont déjà fait des victimes.

Des rafales d’armes automatiques ont  retenti pendant une bone partie de la journée. Selon des temoins, il y aurait des morts et des blessés.

Un jeune écolier atteint accidentellement d'une balle dans la tête, serait mort sur le chemin de l'hôpital, a témoigné un habitant de Grand Ravine ayant requis l'anonymat, par crainte de représailles.

De nombreux habitants ont abandonné leur maison pour se protéger.

Ces affrontements interviennent après la mort dimanche de Roro ainsi connu qui tentait de prendre la tête du groupe suite à l'arrestation de Junior Décimus, mieux connu sous le nom de Tet kale, un  des principaux chefs de gangs dans ces quartiers à risque.

Des citoyens appellent la police à intervenir en urgence.

Un des porte-paroles de la PNH (Police Nationale d'Haiti), l'inspecteur Garry Desrosiers, affirme qu'une opération était en cours dans ces quartiers mardi après-midi, précisant que le sous-commissariat de Matissant a été renforcé par des unités spécialisées de l'institution policières et par des agents de la mission des nations unies en Haiti, MINUSTAH.

Nous travaillons à rétablir l'ordre dans ces quartiers, a dit Garry Desrosiers,  indiquant qu'il est anormal que la population soit à la merci des bandits.

L'officier de police a également reconnu qu'il y a eu des victimes lors de ces affrontements, sans être en mesure de préciser s'il s'agissait de membres de la population civile ou de bandits.

Le Directeur du CTV promet un travail sans faille dans le traitement des PV: mais plusieurs secteurs affirment n'attacher aucune importance aux declarations de Robenson Chérilus, estimant que les choix sont déjà faits



Port-au-Prince, le 31 janvier 2017 - (AHP) - Le directeur du centre de tabulation des votes CTV, Robenson Chérilus, a indiqué ce mardi que près de 60% des procès-verbaux ont déjà été acheminés au CTV pour être comptabilisés et que  56.05% des PV pour les sénatoriales partielles avaient déjà été traités en début d'après-midi.

Le comptage des votes se fait de manière à respecter la date du 3 février retenue par le CEP (Conseil électoral provisoire), pour la publication des résultats préliminaires des sénatoriales partielles du 29 janvier dernier, a dit Chérilus, alors que des militants de plusieurs partis politiques ont fait savoir qu'ils n'attachaient aucune importance à ses déclarations, puisque, selon eux,  le CTV et le CEP ont dejà leur liste de "gagnants" .

Robenson Chérilus a indiqué que le CTV n'était pas un organe d'audit de la journée électorale, en réponse aux préoccupations des acteurs qui estiment que les procès-verbaux auraient dû subir un contrôle de qualité avant leur traitement.

Et justement, la représentante du réseau national de défense des droits humains, au CTV, Marie-Yolene Gilles, a déploré que les PV n'aient pas subi ce contrôle, avant d'être comptabilisés et rappelle que c'est justement cette violation du decret électoral qui avait été à la base des contestations soulevées lors de la comptabilisation des votes pour les élections présidentielles du 20 novembre 2016.

La militante des droits humains regrette également la faible présence des mandataires de partis politiques au centre de tabulation des votes.

Pour sa part, le porte-parole de la Platefome Pitit Desalin, Rony Timothée, a fait savoir que les élections de 2016 ne peuvent que plonger le pays encore plus profondement dans la crise, ayant été organisée, selon lui, en faveur du secteur des affaires, d'un secteur politique et d'une frange de la communauté internationale qui font flèche de tout bois.

Entre temps, l’observatoire citoyen pour l’institutionnalisation de la démocratie a redit ce mardi que le taux de participation aux élections de dimanche était de 26.1%, une estimation banalisée par Rony Timotée qui estime cette organisation est à la solde du CEP et de certaines institutions étrangères.

Le «Core Group» s'est dit pour sa satisfait des élections de dimanche et félicite le Conseil électoral provisoire, le gouvernement haïtien et  la Police nationale d’Haïti pour "leur leadership dans la mise en place d'un environnement propice à la tenue de ces élections".

Le «Core Group» a dit toutefois déplorer les actes de violence enregistrés et encourage tous les citoyens haïtiens, y compris les candidats, les partis politiques et leurs partisans à résoudre les différends électoraux qui pourraient survenir de manière pacifique et par les moyens légaux ».

Le president elu Jovenel Moise au barreau de Port-au-Prince, vante les qualités des avocats et des magistrats



Port-au-Prince, le 31 janvier 2017 - (AHP) - Le président poclamé vainqueur par le Conseil electoral provisoire, Jovenel Moise, a visité ce mardi le barreau de Port-au-Prince ou il s'est notamment entretenu avec le bâtonnier Stanley Gaston.

Les discussions ont entre autres porté sur la nécessité de renforcer les institutions, a rapporté M. Moïse qui declare  avoir, à l'occasion, invité chacun des trois pouvoirs, a jouer pleinement son rôle.

La justice est en crise et ce n'est pas seulement le pouvoir judiciaire qui est faible, a encore  dit Jovenel Moise rappelant le rôle capital des avocats dans la société.

Ce sont, des professionnels appelés a défendre tout citoyen, riche ou pauvre, aurait rappelé Jovenel Moise qui fait  l'objet d'une enquête pour blanchiment des avoirs.

Jovenel Moise dont des secteurs et personalités croient que son dossier devrait être clarifié, avant toute investiture le 7 fevrier prochain, a dit attendre le cahier de charges du barreau dans le cadre de ses démarches  consistant a "retirer l'Etat dans la rue pour le placer dans les institutions"

Pour sa part, le bâtonnier de Port-au-Prince, Stanley s'est félicité de la visite de M. Moise, faisant savoir que c'est la première fois en 150 ans  que le barreau reçoit la visite d'un président élu..

Il a  promis de soutenir les actions de la prochaine administration, qui iront dans le sens de l'intérêt de la population, tout en réaffirmant sa volonté de le dénoncer  chaque dérive.

Stanley Gaston est connu un proche de l'ancien régime Tet Kale. Il avait en 2016,  avec d'autres avocats, représenté l'ancien premier ministre Tet Kale Laurent Lamothe et son ancien ministre de l'économie et des finances, Wilson Laleau, lorsque ces derniers avaient été convoqués au parquet de Port-au-Prince dans le cadre de l'enquête sur le détournement présumé des fonds PetroCaribe.

Visite du directeur général de la Police Nationale d’Haïti en tournée dans le département du Nord.



Port-au-Prince, le 31 janvier 2017 - (AHP) Michel Ange Gédéon s’est rendu notamment dans la commune de Limonade où des incidents, à la suite d’une bavure policière, ont provoqué le sac du commissariat er la mort de  deux policiers .

Le directeur général de la PNH a assuré que l’enquête sur ces incidents progresse de façon satisfaisante. Il explique que sa tournée dans le Grand Nord va l’aider à se rendre compte des conditions de travail au sein de l’institution et des mesures de redressement à envisager.


lundi 30 janvier 2017

Haïti/investiture: un nombre important de citoyens de la capitale réclament l’aboutissement de l’enquête sur les accusations de blanchiment d’argent dont fait l'objet Jovenel Moise, d'autres soutiennent que cela ne devrait pas l'empêcher d'accéder au palais national



Port-au-Prince, le 30 janvier 2017 - (AHP) -A  environ une semaine de la date prévue pour la prestation de serment du président proclamé vainqueur, Jovenel Moïse, un nombre important  de citoyens de la capitale réclament l’aboutissement de l’enquête sur les accusations de blanchiment d’argent dont fait l'objet  M. Moise.

Plusieurs d'entre eux estiment incompréhensible et inacceptable de donner investiture à un homme qui pourrait être coupable de blanchiment.

D'autres ont fait savoir que pro et anti Jovenel Moïse ont intérêt à voir ce dossier clarifié avant toute investiture. 

D’autres encore  estiment que ces accusations, quoique graves, ne devraient pas empêcher  M. Moïse d'accéder au palais national.

L'OCIDH seul à voir une importante participation aux élections de dimanche: excès de zèle, soutiennent d'autres secteurs



Port-au-Prince, le 30 janvier 2017 - (AHP) - L'observatoire citoyen pour l'institutionnalisation de la démocratie (OCIDH) formé de l'Initiative de la Société civile (ICS) de Rosny Desroches , du centre oecumenique des droits humains, longtemps en hybernation et de Jurimedia, avance un taux de participation de 26,1%,

L'OCIDH réputé proche du parti du président proclamé vainqueur Jovenel Moïse (PHTK), est allé bein plus loin que le Conseil électoral, en affirmant que le taux de participation est nettement supérieur  a celui enregistré lors du scrutin du 20 novembre 2016.

Selon Abdonel Doudou de Jurimedia, un taux de 32% de participation a été enregistré en milieu rural, 17.2% en milieu urbain en dehors de Port-au-prince et 7.8 % dans la capitale, ce qui, selon lui représente un taux pour le moins décevant.

D'après les données que l'OCID affirme avoir compilées, c'est le département du centre qui a enregistré le taux le plus élevé de participation aux élections de dimanche avec 32% et que le taux de participation des femmes a été plus élevé par rapport au dernières élections.

Et pour conclure le tout, l'observatoire  prodigue aussi des conseils. En effet, Rosny Desroches invite les autorités compétentes à reformer le système électoral notamment en actualisant le registre électoral, en revoyant le cadre normatif avec la refonte des lois en vigueur en matière électorale ainsi que sanctionnant les auteurs de fraudes électorales.

Cependant, pour de nombreux secteurs, l'OCIDH fait preuve d'un excès de zèle démesuré, car le taux de participation n'aurait pas dépassé les 3%.

Le coordonnateur du réseau national de défense des droits humains, Pierre Espérance parle d'une journée électorale qui, dans l'ensemble, s'est bien déroulée, notamment sur le plan sécuritaire. Mais il fait état de quelques irrégularités qui ont entaché la journée de dimanche. Côté participation, il a fait savoir que le taux  devrait être extrêmement faible, évoquant la nécessité d'une révision du système électoral.

De son coté, Anthonal Mortimé, le responsable de l'organisation Défenseurs Plus qui avait également déployé des observateurs, lors du scrutin de dimanche, parle  d'un taux de participation inférieur à celui enregistré en novembre dernier.

Si le militant des droits humains dit avoir constaté une certaine amélioration dans la conduite du processus électoral, il a toutefois évoqué des problèmes d'ordre logistique, notamment en ce qui concerne la distribution des bulletins de vote. Il a plaidé en faveur de la mise en place d'un nouveau système électoral.

Pour sa part, l'analyste politique Dismy Cesar estime que plus ça change, plus c'est pareil. Il parle d'un taux de participation insignifiant

M. Cesar a aussi critiqué la gestion du conseil électoral provisoire d'un ensemble de dossiers dont ceux des candidats ayant été condamnés par la justice. Leur maintien dans la course donne une idée de la manière dont le CEP a géré le processus électoal, a-t-il fait savoir, estimant aussi que leur maintien dans le processus électoral a été préjudiciable à d'autres candidats.

Finalement, l'OCIDH et le directeur exécutif du CEP, Uder Antoine ont sont les seuls à voir une importante participation aux élections de dimanche. M Antoine a fait etat d'une "kokenn" (massive) participation.

Le directeur du CTV, Robenson Chérilus affirme que 35% des procès-verbaux des elections legislatives et locales de dimanche, avaient déjà été acheminés au CTV


 Port-au-Prince, le 30 janvier 2017 - (AHP) -Le directeur du centre de tabulation des votes CTV, Robenson Chérilus a informé ce lundi  que  35% des procès-verbaux des elections legislatives et locales de dimanche, avaient déjà été acheminés au CTV pour être comptabilisés.

Robenson Chérilus  accusé  d'avoir court-circuité de concert avec le CEP,  la verification des procès-vervaux  de la presidenielle du 20 novembre, confirme que les résultats préliminaires pour le second tour des sénatoriales partielles, dans les 8 départements concernés, devraient être disponibles le 3 février prochain et ceux des élections municipales et locales dans environ 4 semaines.

Il s'aligne ainsi sur la position exprimé la veille par le directeur exécutif du conseil électoral, Uder Antoine.

C'est vers le centre de tabulation des vote que se tournent désormais tous les regards, le CTV ayant été décrié et montré du doigt comme le centre où les résultats sont fabriqués.

Plusieurs acteurs dont l'Exécutif,  le gouvernement,  le Conseil électoral provisoire et la police naionale se sont félicités de la bonne tenue du scrutin de dimanche.

Le président Jocelerme Privert se déclare  satisfait de la journée électorale et estime que son équipe a accompli sa mission de réaliser des élections.

Il s'est déclaré prêt à quitter le pouvoir avec le cœur léger, se réjouissant d’un certain apaisement social et de la stabilité politique dont jouit le pays, selon lui.

Le conseil électoral provisoire  s'est déclaré globalement satisfait du déroulement de la journée et annonce que les résultats préliminaires pourraient être publiés le 3 février.

La police nationale fait état d'une vingtaine d'arrestations dont 13 dans le département de l'ouest ainsi que la saisie de 6 armes a feu au cours de la journée électorale. Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince confirme pour sa part que les dossiers de pas moins de 6 personnes arrêtées dimanche ont déjà été transférés au cabinet d'instruction.

Les titres du 30 jaqnvier 2017


-Elections locales et sénatoriales  dimanche 29 janvier 2017. Les électeurs étaient visiblement très peu nombreux. Le conseil électoral provisoire  se déclare globalement satisfait du déroulement de la journée et annonce que les résultats préliminaires pourraient être publiés le 3 février.

--Selon les commentateurs, pas plus de 3% de la population a participé à ces  législatives et locales . Seul Le direceur exécutif du CEP Uder Antoine, a vu une participaion massive, une  "kokenn" participation a-t-il dit.

-Le président Jocelerme Privert se déclare  satisfait de la journée électorale et estime que son équipe a accompli sa mission de réaliser des élections. Il affirme qu’il s’apprête à quitter le pouvoir avec le cœur léger, se réjouissant d’un certain apaisement social et de la stabilité politique dont jouit le pays, selon lui.

L’Observatoire Citoyen pour l’Institutionnalisation de la Démocratie soutient que les élections du 29 janvier étaient une réussite, en dépit des irrégularités constatées. Même lecture de la part de la coalition composée entre autres de RNDDH, CONHANE et POHDH.

-Le CEP accusé d'avoir  mandaté l'élection au Sénat d'un "élu" PHTK qui aurait été condamné par la justice americaine et d'un candidat au 2ème tour, touours du PHTK, qui aurait eté condamné par le  tribunal criminel de Mirebalais

- Pour l'analyste politique Dismy César, plus ça change, plus c'est pareil et rien de nouveau sous le soleil d'Haïti

-Les élections locales ont un important rôle à jouer dans le processus de développement, selon l’avocat Eddy Laguerre qui dit croire que c’est une bonne chose que ces structures se remettent debout. Me Laguerre dit souhaiter que les élus locaux accomplissent valablement leur mission.

-Plusieurs partis politiques continuent de  dénoncer le centre de tabulation qui est accusé avec le CEP d'avoir frauduleusement  confié tous les pouvoirs au PHTK et alliés. Ce qu'ils considèrent comme un danger pour la démocratie.

Le viol collectif de la mineure dont la vidéo était publiée sur les réseaux sociaux n’en finit pas de faire des remous. La Ministre à la Condition Féminine et aux droits de la Femme(MCFDF), Marie Denise Claude condamne  ce crime et demande que tous les coupables soient punis.

Raquel Pélissier, la Miss Haïti, est la 1ère dauphine du concours Miss Univers dont la finale s’est tenue dimanche  soir à Manille, aux Philippines. Raquel Pélissier, 24 ans, arrive après la Miss France, Iris Mittenerae qui a reçu la couronne. Elle n'avait pas du tout plus d'atouts que l'haïtienne, sauf que celle-ci vient d'un pays pauvre

vendredi 27 janvier 2017

Des milliers de personnes dans les rues de Port-au-Prince jeudi pour continuer a denoncer le "coup d'Etat électora"l du 20 novembre 2016 et exiger que toute la lumière soit faite sur les accusations de blanchiment et de corruption visant le candidat proclamé vainqueur Jovenel Moïse: selon l’ancien juge d’instruction Claudy Gassant, Jovenel Moise est désormais un inculpé qui doit rester à la disposition de la justice





Port-au-Prince, le 27 janvier 2017 - (AHP) - A l'initiative du secteur démocratique réuni SDR, regroupant notamment des partisans de Fanmi Lavalas, PITIT Dessalines et de l'ancien candidat a la présidence Jude Célestin de LAPEH, des milliers de personnes ont gagné les rues jeudi pour continuer a denoncer le coup d'Etat électoral du 20 novembre 2016  et exiger que la lumière soit faite sur les accusations de blanchiment et de corruption visant des proches du régime Tet Kale dont le président élu Jovenel Moise.

Les manifstants s'étaient rassemblés au Centre-Ville de Port-au-Prince, avant de  parcourir plusieurs rues de la capitale pour se diriger vers le palais de justice au Bicentenaire. Là, ils ont demandé au juge d'instruction Brédy Fabien qui travaille sur le dossier Ucref dans lequel le président élu est épinglé, de faire oeuvre qui vaille.

"Nous n'accepterons pas que le pays soit dirigé par un corrompu", ont scandé de nombreux manifestants, pointant du doigt le candidat proclamé vanqueur de la dernière presidentielle qui fait l'objet d'une enquête au cabinet d'instruction.

Ils ont demandé au juge instructeur de ne pas se laisser corrompre, dénonçant des tentatives qui viseraient a l'écarter du droit chemin afin de classer le dossier sans suite. Il y a matière a poursuivre M. Moise, ont martelé les protestataires évoquant notamment l'achat de plusieurs véhicules et des dépôts bancaires effectués de manière irrégulière.

La manifestation s'est déroulée sans incidents, les forces de l'ordre ayant fait acte de présence pour sécuriser les manifestants.

Cependant, le président de la commission justice du Sénat, Me Jean-Renel Sénatus a tenté de faire savoi que même si le président élu Jovenel Moise était inculpé dans un dossier de blaqnchiment, cela ne devrait pas empêcher son instalation le 7 février au palais national comme 58e président d'Haïti.

Cet ancien commissaire du gouvernement, allié du parti de Jovenel Moïse , estime que tant qu'il n'aura pas été condamné par la justice, il aura la jouissance de tous ses droits civils et politiques.

Une position condamnée par les manifestants  de jeudi qui ont fait savoir que Jean-Renel Sénatus présenté comme un proche de Guy Phlippe, fait voir ici son véritable visage

Les manifestants affirment qu'il s'agit d'une question d'éthique. Un président doit être au-dessus de tous soupçons et que toute la lumière devrait être faite sur le dossier bien avant sa prestation de serment.

C'est la position aussi du sénateur Nenel Cassy qui estime que le président élu n'est pas libre de tout mouvement. Il doit se mettre a la disposition de la justice, dit le parlementaire qui dénonce des tentatives de manipulation de l'opinion en dénonçant l'attitude de ceux qui cherchent a réduire le dossier a une simple question d'enquête sur l'un des 14 comptes de M. Moise en orientant les débats sur la nature de la devise, gourde ou dollar, dans laquelle le compte en question est libellé.

Notre préoccupation, dit-il, va au-delà des accessoires du dossier, mais concernent le dossier dans toute sa globalité, a-t-il dit.

Selon l’ancien juge d’instruction Claudy Gassant, Jovenel Moise est désormais un inculpé et doit rester à la disposition de la justice. Il affirme cependant que c’est au parlement de décider de sa prestation de serment. Me Gassant dénonce un traitement partial du dossier et dit croire que le juge Brédy Fabien qu’il présente comme un ami du président élu, devrait se déporter pour conflit d’intérêt.

C'est également l'avis de personnalités politiquesayant  investi les rues de la capitale  jeudi pour réclamer l'arrestation de Jovenel Moise

Si l’avocat Newton St Juste affirme que la loi haïtienne n’empêche pas un inculpé de prêter serment. Cependant, il qualifie de farfelues les déclarations de Jovenel Moise selon lesquelles il aurait apporté une clarification définitive lors sa comparution au cabinet du juge. Me St Juste rappelle que le juge peut convoquer  le concerné autant de fois qu’il le trouve nécessaire. 

L’organisation AJI-AYITI  proche de Jovenel Moise crie au complot et dénonce une manipulation politique du dossier des accusations portées contre le presidet élu.

Fin de la campagne ce vendredi soir pour les sénatoriales complémentaires et locales: le président du CEP appelle à un vote massif, mais de nombreux secteurs sont scpetiques, étant donné, ont-ils dit, la partisannerie du CEP en faveur du PHTK




Port-au-Prince, le 27 janvier 2017 - (AHP) -La campagne électorale prend fin ce vendredi. Parallèlement le Conseil électoral provisoire CEP a validé l’élection au sénat de Wilfrid Gélin (Centre), estimant que les accusations portées contre lui étaient sans fondement, en depit du fait que celui-ci aurait admis avoir été condamné aux Etas-Unis.

De même, le CEP a maintenu dans la course au Sénat un autre candidat du PHTK Fednel Monchéry, accusé lui, d'avoir été condamné par contumace par un tribunal ciminel de Mirebalais.

Le Directeur exécutif du CEP avit indiqué récemment, qu'il faudrait d'abrd que M. Monchery soit élu avant l'ouverture de toute enquête le concernant.

Dans un message pré- enregistré remis jeudi aux médias, le président du CEP, Léopold Berlanger, tente d'assurer  que toutes les dispositions ont été prises pour la réalisation des élections sénatoriales et locales.

Il invite la population à participer massivement à ces joutes qui devraient connaitre un taux de participation nettement inférieur à celui du 20 novembre qui n'aurait même pas atteint les 10%.

Lors de la manifestion jeudi  du "Secteur démocratique  Réuni", plusieurs participants ont estimé qu'on ne devrait rien attendre des élections de dimanche, dont les résultats auraient eté  decidés à l'avance, en raison de la partisannerie affichée, selon eux, par le CEP en faveur du PHTK.

Arrestation de 11 individus accusés d’implication dans le viol d’une adolescente à Dezermite. La vidéo du crime fait le tour des réseaux sociaux. l'enquête sur ce viol se poursuit avec la plus grande célérité, selon le porte parole de la PNH




Port-au-Prince, le 27 janvier 2017 - (AHP) - La video du viol en réunion d'une mineure est devenue virale sur les réseaux sociaux. Ce  sont pas moins de 5 hommes qui ont violé une jeune fille de moins de 18 ans et qui ont filmé la scène avant de publier la video sur les réseaux sociaux.

Déjà, une récompense de 500 mille gourdes, est promise a quiconque aide les autorités judiciaires à retrouver les auteurs de cet acte.

Le bureau du sénateur Jean-Renel Sénatus met sur la table 200 mille gourdes, le président du sénat Youri Latortue fait de même et le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean-Danton Léger a lui promis une enveloppe de 100 mille gourdes afin de retrouver les auteurs du crime.

Jean-renel Sénatus dit souhaiter que la video ne soit plus partagée sur les réseaux sociaux car elle porte atteinte a la dignité de la victime qui est une mineur qui, rappelle-t-il, a été victime a plusieurs niveaux. Elle a été violée, battue et humiliées sur la toile, a déploré l'ancien chef du parquet de Port-au-Prince.

Le député de P tion-Ville, Jerry Tardieu, se dit lui aussi choqué par les images qui ont été mises en ligne sur les réseaux sociaux et dit souhaiter que les autorités compétentes arrivent a neutraliser les auteurs du crime qui, dit-il, ne doivent pas rester impunis.

Selon un porte-parole de la police nationale, plusieurs personnes auraient déjà été interpellées dans le cadre de l'enquête en cours sur ce dossier.

jeudi 26 janvier 2017

Le président élu Jovenel Moise accusé de blanchiment des avoirs était devant le juge istructeur mercredi pour tenter de clarifier son dossier: : des manifestations annoncées pour ce jeudi et vendredi pour inviter le juge Fabien à ne pas ceder aux offres et pressions dont il fait l'objet pour blanchir Jovenel Moïse


 Port-au-Prince, le 25 janvier 2017 - (AHP) - Le président élu Jovenel Moise était ce mercredi au cabinet d'instruction où il a répondu pendant quatre heures d'horloge, aux questions du juge Fabien Brédy chargé du dossier de l'Ucref, dans lequel il est accusé de blanchiment des avoirs.

Un imposant dispositif de sécurité avait été mis en place dans les parages du palais de justice et deux groupes de citoyens s'étaient massés devant le bâtiment, certains pour manifester leur solidarité envers le candidat proclamé vainqueur et d'autrea pour demander a la justice de suivre son cours dans le dossier, allant jusqu'a réclamer son arrestation.

Le président élu, selon les résultats dits définitifs du scrutin du 20 novembre dernier, n'a fait aucune déclaration à sa sortie du cabinet du juge Brédy mais il allait rencontrer la presse, quelques instants plus tard, dans le QG de la transition à Pétion-ville.

C'est de manière volontaire que j'ai décidé d'aller voir le juge en charge du dossier, a indiqué  Jovenel Moise, laissant supposer qu'il n'y avait pas été convié. Il faut dire que depuis plusieurs jours, la presse faisant état d'une possible invitation de M. Moise au cabinet d'instruction, ce que son équipe n'avait jamais voulu confirmer.

J'ai été voir le juge Brédy pour clarifier de manière définitive, a-t-il dit, un dossier fomenté par mes anciens adversaires politiques pour déstabiliser le pays, a indiqué Jovenel Moise qui place son audition au cabinet d'instruction dans le cadre du renforcement des institutions. Cela a été pour moi une grande décision car j'ai confiance dans les institutions même si elles ont besoin d'être renforcées, a-t-il ajouté.

M. Moise aurait rencontré pendant 4 heures le juge Brédy en l'absence de ses avocats mais devant le tribunal, quelques-uns de ses soutiens dont le député de la Croix-des-Bouquets Price Ciprien, l'attendaient.

Pour le parlementaire, la présence de M. Moise au cabinet d'instruction est un exemple démocratique et constitue la preuve que personne n'est au-dessus de la loi.

Il affirme que même après sa prestation de serment le 7 février, M. Moise sera toujours a la disposition du magistrat instructeur tant qu'il n'aura pas rendu son ordonnance.

Son collègue Jean Wilner Jean qui intervenait lui, au parlement, s'est félicité de la décision de M. Moise de se rendre au cabinet d'instruction, témoignage selon lui, de sa volonté de contribuer au renforcement des institutions. Cela démontre également que le pays avance, ajoute le parlementaire.

S'agissant des sénateurs qui affirment n'avoir aucune intention de participer a la séance du 7 février si le dossier e l'Ucref n'est pas éclairci, jean Wilner Jean affirme qu'avec ou sans quorum au parlement, le président Moise sera installé le 7 février au palais national, reprenant ainsi ds propos tenus par un conseiller politique de M. Moïse qui faisait savoir que le president elu n'était pas tenu de prêter serment devant le parlement et que dans le pire des cas il pourrait descendre dans la rue pour prietre serment : devant le peuple qui l'a élu

Pour le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean-danton Léger, l'audition de Jovenel Moise au cabinet d'instruction est un pas dans la bonne direction. S'il réaffirme sa volonté de plancher sur le dossier dans les minutes qui suivront l'ordonnance du juge instructeur, il l'invite à mener le dossier en toute sérénité.

Selon le rapport de l'Ucref, Jovenel Moise aurait manipulé des fonds qui n'ont rien a voir avec ses entreprises.Un autre rapport, celui de l'Unité de lutte contre la corruption, fait état de transactions suspectes, notamment des prêts, dans des conditions irrégulières, obtenus d'une banque haïtienne, placées sous le contrôle de l'Etat.

Des manifestations sont annoncées pour ce jeudi et vendredi pour continuer de dénoncer le "coup d'état électoral" et inviter le juge fabien à ne pas ceder aux offres et pressions dont il fait l'objet pour blanchir Jovenel Moïse.

Le SDR: Une nouvelle structure politique portée ce mercredi sur les fonds baptismaux: deux de ses objectifs immédiats: lutter contre le coup d'état électoral de 2016 et exiger toute la lumière sur les dossiers de corruption, de blanchiment et de trafic de drogue des proches du régime Tet kale




Port-au-Prince, le 25 janvier 2017 - (AHP) - Une nouvelle structure politique a été portée ce mercredi sur les fonds baptismaux. Il s'agit du secteur démocratique réuni, SDR, une organisation regroupant notamment Fanmi Lavalas, PITIT Dessalines et le secteur de l'ancien candidat a la présidence sous la bannière de la ligue alternative pour l'émancipation d'Haïti, LAPEH.

Les candidats  Maryse Narcisse, Moise Jean-Charles et Jude Célestin ont toujours maintenu leur position contre les résultats dits définitifs du scrutin du 20 novembre tels que proclamés par le CEP, en raison de la non-transparence du processus de vérification des procès-verbaux au centre de tabulation des votes.

Selon l'ancien ministre de l'enducation Paul Antoine Bien-Aimé qui s'exprimait au nom de Jude Célestin, le SDR est une alliance conjoncturelle qui pourrait aller au-delà de la conjoncture. Il entend notamment continuer a dénoncer le coup d'état électoral du 2016 et exiger que la lumière soit faite sur les dossiers de corruption, de blanchiment et de trafic de drogue des proches du rég Kale ime Tet.

Il vise le renforcement des acquis démocratiques et des discussions se poursuivent avec d'autres secteurs en vue de son élargissement, a-t-il dit.

Pour sa part, le député de la 3e circonscription de Port-au-Prince,  Printemps Belizaire ( Fanmi lavalas), annonce une manifestation a Port-au-Prince ce jeudi pour continuer de dénoncer le "coup d'Etat électoral" de novembre dernier et exiger que la justice clarifie les dossiers de blanchiment, de corruption et de trafics de drogue dans lesquels sont montrés du doigt des membres du régime Tet Kale.

La manifestation, dit-il, partira du Centre-Ville, notamment a Delmas 2, a La Saline et au Bélair, et se dirigera vers le parquet de Port-au-Prince après avoir parcouru plusieurs quartiers de la ville.

Le leader de PITIT Dessalines et ancien candidat a la présidence Moise Jean-Charles a lui, redit que le peuple haïtien ne doit pas accepter d'être dirigé par des corrompus. Nous ne devons pas livrer le pays a des voyous et a une frange de la communauté internationale, ajoute l'ex-parlementaire qui invite le secteur démocratique a faire front commun contre le coup d'Etat électoral et a lutter contre les corrompus. de

Moise Jean-Charles informe par ailleurs avoir dissous son équipe campagne ce qui, dit-il, signifie que personne n'a le droit de parler en son nom ni en celui de son parti. S'il n'a montré personne du doigt, certains observateurs pensent qu'il parle d'anciens alliés lors de la campagne et qui seraient sur le point de rejoindre le camp Tet kale.
                                     

mercredi 25 janvier 2017

Le MTPTC présente les résultat d’une étude réalisée sur le microzonage sismique de l’agglomération de Port au Prince: le ministre des Travaux publics et le directeur du Bureau des Mines et de l’Energie appellent les autorités concernées à appliquer les recommandations de l’étude.




Port-au-Prince, le 24 janvier 2017 - (AHP) - Le Ministere des travaux publics, Transports et communications(MTPTC) a présenté  ce mardi les résultat d’une étude réalisée  sur le microzonage sismique de l’agglomération de Port au Prince.

Cette étude concerne  cinq  communes : Port-au-Prince, Delmas, Pétion ville, Cité Soleil et Tabarre.

Le ministre des Travaux publics, l’Ingénieur Jacques Evelt Eveillard a fait savoir à l'occasion  que les données du microzonage sismique sont des outils capables de contribuer à la réduction des risques.

Il a invité les autorités municipales à utiliser la nouvelle étude pour bien jouer leur role dans le domaine de la construction. Jacques Evelt Eveillard appelle également le Collège National des Ingénieurs et Architectes Haïtiens à  garantir la qualité des constructions, en promouvant l’application du code national du bâtiment
                                                                  
Le directeur du Bureau des Mines et de l’Energie, l'Ing. Claude Preptit, a précisé que le microzonage sismique de l’agglomération de Port-au-Prince n’est que le début de tout un programme qui concerne l’ensemble du territoire national.

Il a exprimé lui aussi le souhait que les autorités concernées appliquent les recommandations de l’étude.
 réalisée de 2012 à  2014, suite au séisme dévastateur de 2010 qui a causé la mort d'environ 300.000 personnes

mardi 24 janvier 2017

Le sénateur du Sud, Jean-Marie Salomon exprime son désaccord avec la décision du president élu Jovenel Moïse d'imposer l'organisation carnaval national 2017 dans la ville des Cayes: l'administration communale de Port-au-Prince annonce que le carnaval de Port-au-Prince prévu les 26, 27 et 28 fevrier 2017, se déroulera dans la commune




Port-au-Prince, le 24 janvier 2017 - (AHP) - La décision du président élu, non encore installé, Jovenel Moise, de choisir la ville des Cayes, comme ville hôte du carnaval national 2017, continue de provoquer des réactions de protestation.

La dernière en date est celle du sénateur du Sud, Jean-Marie Salomon qui a exprimé mardi son désaccord avec la décision president proclamé vainqueur de la présientielle du 20 novembre , Jovenel Moïse.

Selon M. Salomon, la ville des Cayes n'est pas prête pour accueilir un carnaval, moins de  4 mois après le passage de l'ouragan destructeur Matthew qui a mis le Grand Sud à genoux.

Les principales rues de la ville tout comme les autres infrastructures sont en piteux état, donc pas moyen  d'y organiser un carnaval, a-t-il fait savoir , mettant en garde le président élu dont il affrme être un allié, contre toute tentation de marcher sur les traces de l'adminisration Martelly.

Jean-Marie Salomon a egalement adressé des propos au maire Fortuné (Gabo) qu'il affirme savoir que la 3ème ville du pays est aujourd'hui incapable de recevoir un carnaval.

Pour des habitants de la ville, l'annonce du président élu participe de manoeuvres de diversion pour tenter de distraire la population et la detourner des accusations de blanchiment des avoirs dont il fait l'objet.

Ces mêmes interprétations ont  été reprises lors d'une manifstation ce mardi de partisans de Fanmi lavalas qui en plus de continuer à  dénoncer un "coup d'état electoral, ont réclamé que  toute la lumière soit faite sur le dossier UCREF/Moise

C'est lors d'un meeting dimanche  aux Cayes pour appuyer les candidats du PHTK aux élections senatoriales et locales du 29 janvier  que M. Moïse entouré entre autres de l'ancien président Michel Martelly et du maire des Cayes, Jean Gabriel Fortuné, a fait cette annonce jugée surprenante et folklorique

"La population des Cayes a réclamé l'organisation du carnaval national  2017 aux cayes. Eh bien, le Carnaval se tienra  aux Cayes les 26, 27 et 28 fevrier  2017, a lancé M. Moïse avant d'ajouter: "le président a parlé. Point barre" .

Cependant, dans une note de presse rendue publique ce mardi, l'administration communale de Port-au-Prince a rappelé aux opérateurs culturels, groupes musicaux, bandes à pied  et au public en général  que le carnaval de Port-au-Prince prévu les 26, 27 et 28 fevrier  2017, se déroulera dans la commune.

L'administration communale a adressé ses felicitations aux opérateurs culturels, groupes musicaux, bandes à pied,  la police nationale d'Haïti, aux sponsors et au public en général qui, depuis le début des exercices pré-carnavalesques, ont fait montre d'une attitude responsable et raisonnable.

Elle remercie particuièrement la population de Port-au-Prince ainsi que toutes les instances concernées qui ont compris la necessité de rendre l'aire du Champ-de-mars, un espace propice pour accueillir des visiteurs de toutes parts .

L'administration communale de Port-au-Prince renouvelle sa determination d'oeuvrer de manière à ce que les festivités carnavalesques 2017 ayant pour thème "an n fè Ayii reviv", soient un produit culturel, touristique et économique avantageux pour tout le pays.

Selon des intervenants dans différentes stations de radio, le carnaval de Port-au-prince esrt un carnaval traditionnel qu'aucun chef de'Etat, après Michel Martelly,  ne devrait penser à délocaliser.

D'autres intervenants estiment même mesquin et pitoyable "qu'un élu non installé tente de faire, de façon autoritaire,  de l'organisation d'un carnaval, son premier acte.

lundi 23 janvier 2017

Dossier Jovenel Moïse/UCREF: la tension monte à deux semaines du 7 février 2017




Port-au-Prince, le 23 janvier 2017 - (AHP) - La tension continue de monter en Haïti à deux semaines du 7 fevrier 2017 qui devrait voir l'accession d'un nouveau président élu democratiquement à la tête du pays.

C'est un president provisoire qui dirige le pays depuis le 7 février 2016. L'ancien ministre et ancien sénateur Jocelerme Privert a  redit à  plusieurs  reprises qu'il ne rstera pas au palais national au-delà du 7 février 2017.

C'est le candidat du parti de Michel Martelly, Jovenel Moïse que le CEP dirigé par Léopold Berlanger a proclamé vainqueur, malgré les contestations  des 3 principaux candidats qui accusent l'organisme électoral d'être à la solde, pour avoir pris sa decision sans l'achèvement  de la vérification réclamée par ces candidats.

Mais, ce n'est pas tout, le candidat proclamé vainqueur se trouve empêtré dans des accusations de blanchiment des avoirs. Et c'est une situation embarrassante pour le pays, qu'un candidat qui a fait  de la lutte contre la corruption son cheval de bataille,  se retrouve dans un tel bourbier.

En effet, un des paragraphes du rapport de l'UCREF écrit ce qui suit:  il est possible que Monsieur Jovenel Moise manipule des fonds qui n’ont rien à voir avec ses entreprises.

Le rapport fait aussi état de 45 véhicules, 31 neufs, 14 usagers dont la valeur n'a pu être vérifiée et dont certains auraient été achetés le même jour.

Le couple Jovenel/Martine Moïse disposerait également de 14 comptes bancaires dans pas moins de 4 institutions dont la BNC.

Le dossier a rebondi la semaine dernière, lorsque des cadres du PHTK ont parlé " d'absence de rapport, de montages malhonnêtes, de faussaires, à propos des fonctionnaires de l'UCREF accusés d'avoir  trafiqué des données personnelles.

Un autre proche du président proclamé vainqueur a meme fait savoir que  c'est le gouvernement provisoire qui a falsifié les chiffres relatifs à un compte bancaire (gourdes ou dollars) détenu par Jovenel Moise à la BNC

Ce qui a provoqué une réplique ciinglante du chef de  l'UCREF qui a fait savoir qu'il n'y avait aucune erreur dans le dossier et que l'institution n'avait manipulé aucun chiffre.

Compte tenu des suspicions sur  des  possibilités de blanchiment: un groupe  de 4 senateurs a demandé que ce dosier soit clarifié avant la prestation de serment  du president élu.  Une demande rejetée par  le  nouveau  president du Sénat connu comme un allié du PHTK.

A quoi doit-on s'attendre?

Des secteurs de la commuauté internationale  grands soutiens de Jovenel Moïse, restent muets sur ce delicat dossier , le blanchiment etant connu comme un crime transnational, un poison mortel.

Dans le camp de la société civile et du secteur des affaires qui avaient mené campagne pour le vote des lois  relatives au blanciment des avoirs au parlement haïtien, s'il n'y a pas de déclarations officielles, certains cherchent  à banaliser le  dossier, estimant plutôt  qu'il est temps que le pays ait un nouveau président, malgré les accusations dont il fait l'objet.

Ainsi,  le directeur exécutif de l’Initiative de la Société Civile, Rosny Desroches a exprimé le  souhait que le président soit installé le 7 février en dépit de l’enquête le concernant.

Il soutient que l’affaire pourra toujours suivre son cours,  après l’entrée en fonction de la nouvelle équipe.

Des cadres du PHK estiment même que le president élu n'a pas besoin du parlement pour être investi et  que dans le pire des cas, il pourrait descendre dans la rue pour prêter serment devant le peuple qui l'a élu

Mais pour d'autres secteurs comme les 4 senateurs, il est vital que l'on sache  la verité et que la justice fasse la lumière sur le dossier, en toute transparence  et neutralité.

Même position exprimée par des organisations de droits humains dont le RNDDH et le New England Human Rights Organizations (NEHRO).

-Le NEHRO soutient  qu'aucun president élu  ne devrait  entrer en fonction avec un tel déficit de crédibiliité, sinon il risque de trainer tout au cours de son mandat un lourd fardeau, et d'être percu dans tous les forums internationaux, comme un corrompu et un trafiquant.

Le président du  NEHRO Josué Renaud a  fait savoir que l'ère des Clinton est révolue en Haïti et qu'il y avait un nouveau shérif aux Etats-Unis.

Il a promis que son organisation que son organisation va s'impliquer dans la recheche de la verité dans le cadre de ce dossier, rappelant au juge Brédy Fabien, en charge du dossier UCREF/Moïse, que tous les regards sont fixés sur lui.

Le porte-parole de la transition annonce une investiture en 3 temps le 7 février pour le président elu Jovenel Moïse actuellement au centre d'accusations de blanchiment des avoirs



Port-au-Prince, le 23 janvier 2017 - (AHP) - Les anciens candidats a la présidence ainsi que les anciens présidents haïtiens encore en vie, seront invités a la cérémonie d'investiture du président élu Jovenel Moise qui devrait avoir  lieu le mardi 7 février 2017.

C'est ce qu'a annoncé ce lundi, le porte-parole de la transition, Lucien Jura qui n'a pas reagi sur les accusations de blanchiment des avoirs qui pèsent sur le president élu.

La journée, a-t-il plutôt indiquée, sera marquée par trois grands moments: La cérémonie au palais législatif avec  200 invités, outre les parlementaires; le Te Deum suivi du discours d'investiture du président Jovenel Moise qui par la suite, s'entretiendra avec les chefs des différentes délégations.

Lucien Jura parle d'une cérémonie hautement protocolaire et dont le budget ne devrait pas excéder un million de dollars US, -a-til dit, rappelant qu'a titre de comparaison, les cérémonies d'investiture des présidents René Préval en 2010 et Michel Martelly en 2011, avaient coûté respectivement 4 et 2 millions de dollars américains.

S'agissant des membres de la transition choisis par Jovenel Moise, ils sont tous des bénévoles, a indiqué Lucien Jura qui fait état d'une bonne collaboration avec les personnalités choisies par l'équipe sortante.

La semaine dernière, lors de son voyage a Santo Domingo, le président élu qui avait rencontré entre autres, l'ancien général Henry Namphy, avait annoncé que ce dernier, serait invité a son investiture.

La décision de Jovenel Moise de designer l'ancien super ministre sous Martelly, Wilson Laleau (économie et commerce) pour diriger l'équipe de transition, lui a attiré  de nombreuses critiques car l'intéressé fait actuellement l'objet d'une enquête au cabinet d'instruction pour détournement des fonds PetroCaribe.

Jovenel Moise a également choisi Christine Coupet  Jacques, Ardrouin Zéphirin, Jean Walnar Dormeval et Gerd Pasquet pour accompagner l'ancien vice-recteur aux affaires académiques de l'université d'Etat d'Haïti dans la réalisation de sa mission.

Du coté de l'équipe sortante, le président provisoire Jocelerme Privert avait désigné  l'ancien premier ministre Jean-Max Bellerive qui est aujourd'hui, son chef de cabinet, l'actuelle secrétaire générale de la Primature Maridès Ménager, ainsi que les anciens ministres Joanas Gué, André Lemercier Georges et Hebert Docteur.

Carnaval national: le porte-parole de l'équipe de transition tente de justifier la décision du président élu, non encore investi, de decider du choix des Cayes comme ville hôte



Port-au-Prince, le 23 janvier 2017 - (AHP) - Le porte-parole de l'équipe de transition a tenté ce lundi, de justifier la décision du président élu et non encore installé, Jovenel Moise de choisir la ville des Cayes, comme ville hôte du carnaval national qui aura lieu dans  environ un mois .

M. Jura a expliqué que la decision de M. Moise de délocaliser le carnaval de cette année dans la 3e ville du pays, répond, a-t-il dit,  à une demande des habitants de la région et elle a été prise en signe de solidarité avec les victimes de l'ouragan Mathew qui a frappé, début octobre, la region sud du pays

"Si les municipalités ont la responsabilité d'organiser le carnaval au niveau communal, le carnaval national est une affaire d'Etat et c'est au gouvernement d'en décider, a lancé Lucien Jura. Sauf que, dans le cas en question, M. Moise n'est pas encore installé   et le gouvernement qui est en fonction est dirigé par le premier ministre Enex Jean-Charles.

C'est dans la ville des Cayes, dimanche, que le président élu, actuellement au centre d'acusations de blanchiment des avoirs,   avait  surpris beaucoup de gens, en annonçant que cette année (2017), le carnaval national, aura lieu dans la 3e ville du pays. Il a également annoncé que les festivités reviendront a Port-au-Prince en 2018 avant d'être de nouveau délocalisées au Cap-Haitien en 2019 et aux Gonaives en 2020.

Le candidat proclamé vainqueur par le CEP suit  ainsi les traces  de son parrain Michel Martelly qui, en 2012, avait organisé le carnaval national aux Cayes, puis au Cap-Haitien en 2013 et aux Gonaives en 2014 avant de revenir a Port-au-Prince en 2015 pour un carnaval qui allait se terminer prématurément suite a la mort tragique d'une quinzaine de personnes  électrocutées ou piétinées non loin du stand présidentiel.

La présidence Martelly avait aussi été marquée par l'organisation  de 2 carnavals par an alors que le chef de l'Etat n'avait jamais réussi à organiser des élections pour le renouvellement des institutions.

Sa seule tentative, tardive, en 2015, s'était soldée par un cuisant échec, car le scrutin présidentiel organisé en 2015 allait être annulé pour fraudes massives et irrégularités graves.

La possible organisation du prochain carnaval national aux Cayes annoncée par Jovenel Moïse en compagnie de l'ancien présdent Martelly, du maire des Cayes Jean Gabriel Fortuné, du sénateur du Sud Hervé Fourcand, est perçue comme un pied-de-nez au maire de Port-au-prince, Youri Chevry (Vérité) dont l'administration avait annoncé la  prise  en charge de ces festivités autour du thème "An n fè Haïti reviv ».

M. Moïse compte-t-il anoncer la formation d'un comité après le 7 février 2017? va-t-il collaborer avec le maire de Port-au-Prince ou ce dernier va-t-il organiser son propre carnaval.

En tout cas, pour l'instant, et  le president proclamé vainqueur et le maire de  Port-au-Prince sont  accusés de fuite  en avant, en agissant dans  le dos du Ministère de la Culture.

La PNH et la Unpol paraphentle plan intégré de sécurité pour les élections du 29 janvier prochain: annonce de déploiement de 12 mille agents de la PNH et des nations-unies pour la journée électorale




Port-au-Prince, le 23 janvier 2017 - (AHP) - La police nationale d'Haiti et la Unpol -la force de police de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation d'Haiti MINUSTAH- ont paraphé ce lundi le plan intégré de sécurité pour les élections du 29 janvier prochain.

Le directeur général de la PNH, Michel-Ange Gédéon, a réaffirmé la volonté de l'institution qu'il dirige d'être présente sur l'ensemble du territoire pour garantir la sécurité pendant la journée électorale du 29 janvier prochain.

C'est également la position du responsable de la UNPOl, le général de brigade Georges Pierre Monchotte, qui annonce le déploiement de pas moins de 12 mille agents de la PNH et de la police des nations-unies pour la journée électorale en vue de faciliter le bon déroulement du scrutin.

Il affirme que ce plan intégré de sécurité électoral comprend notamment, la planification, l'organisation et la coordination des dispositions qui ont été adoptées pour permettre aux électeurs de remplir leur devoir civique dans un climat securitaire.

Le president Jocelerme Privert, qui a, lui, rappelé l'importance des élections locales pour le renforcement de la démocratie, a invité les citoyens a participer massivement a ce scrutin.

L'indépendance du pouvoir judiciaire est intimement liée a l'existence des assemblées locales qui sont importantes pour le plein épanouissement de la démocratie, a dit Jocelerme Privert, qui promet que les élections du 29 janvier, seront organisées dans de bonnes conditions de paix et de sécurité.

Cela fait dix ans, que les élections locales n'ont pas eu lieu dans le pays, a déploré le chef de l'Etat qui se félicite d'avoir pris des dispositions pour remédier à cette situation.

Le chef de l'Etat rappelle que, comme lors des élections du 20 novembre dernier, ni l'exécutif, ni le gouvernement n'ont de favoris parmi les candidats en lice. Les fonctionnaires de l'Etat devront de garder de toute interférence dans le processus. Que le meilleur gagne, a-t-il conclu.

La signature du plan intégré sur la sécurité des élections du 29 janvier, est intervenue trois jours après une rencontre entre les différents directeurs départementaux de la PNH, qui avait été suivie d'une visite de courtoisie du président élu Jovenel Moise.

Elle fait également suite a l'organisation ce lundi d'un symposium, a la base logistique de la Minustah, pour la finalisation dudit plan.

La cérémonie au palais présidentiel, s'est déroulée en présence notamment de la représentante du secrétaire général de l'ONU en Haiti Sandra Honoré, du premier ministre Enex Jean-Charles ainsi  que des ministres de l'intérieur, Francois Annick Joseph, de la Justice Camille Edouard Junior et de la planification et de la coopération externe,  Aviol Fleurant.

Ce lundi, les représentants de l'Union Européenne Vincent Dégert et de l'Organisation des Etats Américains en Haiti Frederic Bolduc, se trouvait au sénat de la république dans le cadre d'une visite de courtoisie au cours de laquelle, ils ont discuté de questions relatives aux élections du 29 janvier, à la situation politique du pays et à la coopération entre le parlement haïtien et ces deux institutions.

Le président du grand corps Youri Latortue a souligné qu'en général, les représentants de gouvernements amis et d'organisations internationales et régionales effectuent ce genre de visite au début de chaque année législative qui coïncide avec l'arrivée d'un nouveau bureau a la tête du sénat.

mercredi 18 janvier 2017

Le directeur général de l' UCREF, enfonce le clou en rejetant ce mecredi les allégations selon lesquelles le rapport portant sur les soupçons de blanchiment des avoirs dont le président élu Jovenel Moise fait l'objet, comporte des erreurs



Port-au-Prince, le 18 janvier 2017 - (AHP) - Le directeur général de l'unité centrale de renseignements financiers UCREF, Me Sonel Jean-Francois, a formellement rejeté ce mercredi les allégations selon lesquelles le rapport portant sur les soupçons de blanchiment des avoirs dont le président élu Jovenel Moise fait l'objet, comporte des erreurs.

Il n'y a aucune erreur dans le rapport de l'UCREF qui, rappelle Me Jean-Francois, avait été conduite suite a une déclaration de soupçon faite par une institution financière en 2013. En général, les banques et autres institutions financières, sont tenues de rapporter à l'UCREF toute transaction qu'elles jugent douteuses.

A mon arrivée à l'Ucref en 2016, la direction d'investigation m'avait soumis la liste des dossiers en cours et des rapports en préparation dont le dossier de Jovenel Moise. Nous n'avons manipulé aucun chiffre, a dit Me Jean-Francois qui soutient que son passé dans la magistrature et son moral de chrétien ne lui auraient pas permis d'agir de la sorte pour faire du mal a autrui.

L'Ucref, a-t-il dit, avait reçu de la BNC un document concernant un compte libellé en dollar américain. Si l'institution bancaire estimait avoir fait  une erreur, elle devrait nous écrire et nous donner des informations supplémentaires que nous aurions transmises à la justice pour les suites nécessaires, a dit Me Jean-Francois.

L'Ucref n'est à la solde de personne, a lancé Sonel Jean-Francois, à l'endroit des avocats et des partisans de M. Moïse qui tentent de faire croire  que le rapport de l'institution est un tissu de mensonges.

Suivant  le rapport de l'Ucref, M. Moise et son épouse Martine, auraient manipulé des fonds qui n'ont rien a voir avec leurs entreprises. Il fait ainsi état de 45 véhicules, 31 neufs, 14 usagers dont la valeur n'a pu être vérifiée et dont certains auraient été achetés le même jour. Le couple disposerait également de 14 comptes bancaires dans pas moins de 4 institutions dont la BNC.

De retour au pays ce mercredi , après une visite de 48 heures en République dominicaine, le président élu Jovenel Moise a réaffirmé qu'il y a eu erreur dans le rapport de l'Ucref. Estimant que c'est la faiblesse des institutions qui serait a l'origine du rapport, M. Moise a promis de travailler au renforcement des institutions, dont la justice.

Négatif, il n'y a pas eu d'erreurs, a rétorqué le directeur de l'Institution.

Concernant  la demande des 4 sénateurs qui exigent que l'enquête soit conclue avant la passation de pouvoir le 7 février. Youri Latortue, le président du grand corps, soutient que le parlement n'a pas a interférer dans un dossier de justice en cours.

Willot Joseph, sénateur  du PHTK dans le Plateau Central, estime pour sa part que la démarche de ses collègues qui exigent que le dossier soit éclairci, avant le 7 ferier est intéressée et tendancieuse. Il affirme que la prestation de serment se fera à cette date  et la passation de pouvoir sera, a-t-il dit, une réussite.

Les graves accusations qui pèsent sur le president proclamé vainqueur de la présidentielle enbarrasserait énormément  les secteurs  locaux ét étrangers  qui soutiennent M. Moïse, alors  qu'ils avaient  recemment entrepris une campagne pour presser le parlement  de voter les projets de loi relatifs au blanchiment des avoirs.

C'est le Juge Breddy Fabien qui est a present en charge de ce brûlant dossier.

Le directeur exécutif du CEP reconnait à demi-mot, avoir fait erreur en declarant que le candidat au sénat dans l'Ouest, Fednel Monchery qui aurait été condamné pour association de malfaieurs, ne peut être l'objet d'une enquête pour n'avoir pas encore été élu



Port-au-Prince, le 18 janvier 2017 - (AHP) -  Le directeur exécutif du conseil électoral provisoire, reconnait a demi-mot, avoir fait erreur dans son interprétation du décret électoral en affirmant que le candidat au sénat dans l'Ouest, Fednel Monchery ne peut être l'objet d'une enquête parce il n'a pas encore été élu.

M. Monchery du PHTK aurait été condamné par contumace en 2015 par un tribunal de Mirebalais pour association de malfaiteurs. L'article que j'ai mentionné faisait effectivement référence à la possibilité d'invalider le pouvoir d'un élu mais il y en a d'autres qui font etat de fausses déclarations, a reconnu, tardivement, Uder Antoine, un haut cadre de l'administration et ancien responsable de l'office de management des ressources humaines OMRH.

Mais, le CEP maintient toujours M. Monchery dans la course, come il l'avait fait pour Giy Philippe.

S'agissant du dossier Wilfrid Gelin, le sénateur élu, toujours sous la bannière du PHTK dans le centre, mais dont l'élection n'a pas été confirmée, en raison d'une enquête administrative en cours a son sujet, pour avoir été condamné aux Etats-Unis, Uder Antoine affirme que le rapport de la commission est disponible et le CEP a reçu un dernier document qu'il attendait pour pouvoir prendre une décision.

Nous avons reçu le document et la position du conseil sera connue incessamment, au plus tard ce jeudi, a-t-il dit.

Le candidat de Fanmi Lavalas, Dr Louis Gérald Gilles, arrivé en troisième position, selon les résultats dits définitifs du Cep et qui, logiquement devrait disputer le second tour en cas de disqualification de l'ancien activiste Monchery, affirme avoir acheminé au Cep des documents attestant que son rival n'avait pas la jouissance de ses droits civils et politiques au moment de son inscription comme sénateur.

Mais le CEP dont il accuse  les membres influents de combatre  Fanmi lavalas, a tout simplement ignoré ces documents.

Le RNDDH, une organisation de droits humains et d'observation des élections, avait également attiré l'attention du CEP sur cette anomalie, mais là encore,  rien n'a été fait et le conseil électoral provisoire devrait recevoir le 21 janvier, le matériel sensible, dont les bulletins de vote pour le département de l'ouest avec comme candidats au sénat, Fednel Monchery du PHTK et Pierre-Paul Patrice Dumont du RPH.

Le CEP reçoit ce jeudi le premier lot de matériel sensible pour les élections du 29 janvier: la campagne de sensibilisation et d'éducation civique s'intensifiera cete fin de semaine, selon le directeur de communication de l'organisme électoral




Port-au-Prince, le 18 janvier 2017 - (AHP) -  Le conseil électoral provisoire devrait  recevoir ce jeudi le premier lot de matériel sensible pour les élections du 29 janvier. Une deuxième cargaison, celle qui concerne le département de l'ouest, arrivera dans le pays le 21 janvier, selon la porte-parole du CEP, Nicole Siméon.

Elle a fait savoir que ce matériel sera acheminé en régions les 21 et 22 janvier. Elle a aussi annoncé l'organisation d'une activité de sensibilisation du 22 au 24 janvier dans un hôtel a Petion-Ville autour de l'importance des élections pour les collectivités territoriales.

Pour sa part, le directeur de communication du CEP, Richardson Dumel, informe qu'a partir de ce week-end, la campagne de sensibilisation et d'éducation civique sera intensifiée. Des séances de formation pour les membres des bureaux de vote auront lieu à travers le pays le samedi 21 janvier, a dit M. Dumel.

Le commissaire Jean Saint-Fleur, responsable du dossier électoral, confirme pour sa part, que des dispositions seront adoptées pour assurer la sécurité pendant la journée électorale.

Les fauteurs de trouble ont intérêt à rester dans leurs trous, a dit l'officier de police qui annonce l'organisation ce jeudi a Port-au-Prince, d'une rencontre avec les directeurs départementaux de la PNH pour finaliser le plan de sécurité pour les élections du 29 janvier.

mardi 17 janvier 2017

Accusations de blanchiment des avoirs: le dossier du president élu sera porté ce mercredi par-devant l'assemblée sénatoriale






Port-au-Prince, le 17 janvier 2017 - (AHP) - Le président du sénat, Youri Latortue a fait savoir  mardi que le dossier de l'implication présumée du président élu Jovenel Moïse  dans le blanchiment des avoirs, sera porté ce mercredi par-devant l'assemblée sénatoriale.

Déjà lundi, le sénateur Latortue  appelait M. Moise à se débarrasser des mauvais éléments de son entourage, citant notamment des membres de l'ancien régime Tèt Kale qu'il n'a pas cités nommément.

Son annonce  de mardi fait suite à une lettre reçue le même jour d'un groupe de 4 sénateurs qui pressent l'assemblée
 de faire toute la lumière  sur un rapport de l'UCREF, unité centrale de renseignement financier, relative à l'implication présumée du candidat proclamé vainqueur dans une affaire de blanchiment des avoirs.

Les sénateurs Antonio Chéramy (Vérité), Evallière Beauplan (PONT), Nenel Cassy (Fanmi Lavalas) et Ricard Pierre (PITIT Dessalines)  soulignent qu'un président de la république se doit d'être au-dessus de tout soupçon.

Selon Evalière Beauplan, il y va de l'intérêt de M. Moise, de faire en sorte que la lumière soit faite autour de la question.

Le parlementaire déplore que, dans l'entourage de M. Moise, il y ait, a-t-il dit,  des personnalités indexées pour corruption ou trafic de stupéfiants.

Le sénateur Antonio Chéramy qui affirme pour sa part disposer de documents qui lui permettent de demander des comptes, menace de ne pas participer à la séance du 7 février, si le dossier n'est  pas clarifié.

Le sénateur Nenel Cassy questionne, lui, le processus électoral qui a abouti à la proclamation de la victoire  de M. Moise.

Il avertit que d'autres initiatives seront prises en fonction de la réponse que le président élu donnera à la démarche des du groupe. En attendant, il invite le juge en charge du dossier à travailler avec célérité.

Le sénateur pro/PHTK, Nahoom Marcellus,  assimile la démarche de ses collègues  à la volonté de mettre des bâtons dans les roues de M. Moïse et à la poursuite de persécutions politiques, car, a-t-il dit,  le président élu  n'est pas un corrompu.

S'agissant du rapport de l'Ucref, il parle d'un rapport administratif qui n'accuse personne, faisant savoir que M. Moise sera investi président et sera toujours prêt a collaborer après, avec les institutions qui veulent que la lumière soit faite autour de la question.

Pour sa part, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Danton Léger, invite lui aussi le juge d'instruction chargé du dossier à mettre les bouchées doubles afin de rendre son ordonnance dans le meilleur délai.

Il affirme que lorsque le dossier a été soumis à son appréciation il ne pouvait pas lancer de mandat contre M. Moise car il n'y avait pas de flagrance. Je ne pouvais pas non plus le poursuivre car il bénéficiait d'une immunité comme candidat à la présidence. C'est pourquoi, a-t-il dit, le dossier avait été transféré au cabinet d'instruction.

Le juge instructeur travaille pour le commissaire du gouvernement et dès que son ordonnance sera sur mon bureau, je ferai le suivi dans les minutes qui suivent, a dit le chef du parquet de Port-au-Prince.

Toutefois, de nombreux secteurs doutent de la capacité de ce juge à se prononcer objectivement sur un dossier concernant un candidat proclamé président.

Suivant la conclusion du rapport officiel de l'UCREF, il est possible que Jovenel Moise manipule des fonds qui n’ont rien à voir avec ses entreprises.

L'intéressé a toujours nié toute implication dans un quelconque dossier de blanchiment des avoirs, dénonçant une persécution politique.

A présent, des questions se posent sur l'objecif réel de la démarche  des sénateurs: s'agit-il d'une démarche pour faire monter les enchères, ou encore  d'une démarche s'inscrivant  dans le sens de la lutte contre le fléau du blanchiment de l'argent sale.

Dans ce cas, la communauté internationale n'aurait pas d'autre choix que d'applaudir, étant donné le combat acharné qu'elle mène contre le blanchiment des avoirs.