lundi 30 avril 2018

Le président Jovenel Moïse se décerne un satisfecit à l’occasion du premier anniversaire du lancement officiel de sa “Caravane du changement:l’ Organisation Haïti Thomas décerne un “zero sur toute la ligne” à la caravane du chef de l’Etat et propose sa propre caravane ce 1er mai.


Le président Jovenel Moïse se décerne un satisfecit à l’occasion du premier anniversaire du lancement officiel de sa “Caravane du changement:l’ Organisation Haïti Thomas décerne un “zero sur toute la ligne” à la caravane du chef de l’Etat et propose sa propre caravane ce 1er mai.

Port-au-prince, 1er mai 2018- (AHP)- L ’Organisation Haïti Thomas a fait savoir ce lundi  que c’est à tort qu’on parle de la fête des travailleurs en Haïti,  à l’occasion de la journée du 1er mai, alors que les ouvriers vivent dans une exprême précarité.

Le salaire minmum est actuellement  de 350 gourdes (1US$=67 gourdes) pour les ouvriers de la sous-traitance qui en réclament 1000 pour subsister, alors que le chef de l’Etat, a prévenu qu’il n’y aurait pas de doublement de salaire. Ce que les syndicats considèrent comme un alignement net et clair sur la position des patrons.

En Conférence de presse ce lundi 30 avril, le president Jovenel Moise a marqué  le 1er anniversaire du lancement officiel (1er mai 2017) de sa “Caravane du Changement et s’est décerné un satisfecit pour tous les progrès réalisés, a-t-il dit, dans plusieurs régions du pays, notamment en matière de construction de routes et d’électrification.

“Comment parler de fête du travail et de Caravane du changement, alors que les ouvriers reçoivent un salaire indécent, alors que  employés des places publiques n’ont pas touché depuis plus de 26 mois”, s’est demandé le porte-parole de Haïti Thomas, Dickson Oreste,  insistant sur le fait que les places publiques sont des lieux pour refléchir, se distraire et s’amuser.

Il s’est demandé du coup de quelle caravane du changement il s’agit, alors que, c’est la puanteur absolue  à quelques mètres du palais national, et partout dans la capitale  avec des piles d’immondices.

Dickson Oreste qui était entouré de dizaines d’employés des places publiques, a donné “0 sur toute la ligne” à la caravane dite du Changement.

Pour lui, la caravane du changement est un véritable fiasco et une vaste operation de gaspillage d’argent qui permet à un petit groupe de s’enrichir. Il a fait savoir que le président se fourvoie, s’il croit pouvoir tromper la population à coups de propagande et de promesses fallacieuses.

Nous n’allons pas suivre cette caravane misérable. Ensemble , ce premier mai, nous allons lancer une opération de nettoyage et de propreté sur la place Pétion, pour dire au gouvernement : voici la vraie caravane, celle revendiquée par le peuple et non une pseudo caravane.

Les places publiques ne doivent plus être des poubelles.

Tant que le peuple continuera de vivre dans la misère, tant que les conditions hygiéniques  ne seront pas respectées, tant que les places publiques continueront d’être des dépotoirs,  tant que les richesses du pays contuneront d’être accaparées par une minorité, tant que  la corruption continuera  de battre son plein et d’être encouragée, on ne pourra pas parler de caravane du changement”, a conclu le porte-parole de l’Organisation Haïti Thomas, au milieu de vastes éclats de rires et de nombreux slogans anti-gouvernementaux

Une demi-douzaine d’organisations de droits humains dénoncent l’attaque meurtrière au gaz lacrymogène perpétrée samedi à Café Trio: elles exigent que toute la lumière soit faite sur cet acte criminel et que les personnes coupables soient jugées et condamnées avec la dernière rigueur


Une demi-douzaine  d’organisations de droits humains dénoncent l’attaque meurtrière au gaz lacrymogène perpétrée samedi à Café Trio: elles exigent que toute la lumière soit faite sur cet acte criminel et que les personnes coupables soient  jugées et condamnées avec la dernière rigueur
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Port-au-prince, 30 avril 2018- (AHP)- Une demi-douzaine  d’organisations de droits humains ont dénoncé ce lundi  dans un communiqué conjoint l’attaque criminelle perpétrée le samedi 28 mars 2018 contre des centaines de citoyennes et citoyens du Cap-haïtien.

Les organisations signataires de la note de presse, le  Conseil Haïtien des Acteurs Non Étatiques (CONHANE), le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), la

Commission Episcopale Nationale Justice et Paix (CE-JILAP), le Centre d’Analyse et de Recherche en Droit de l’Homme (CARDH) et la
Plateforme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains (POHDH) ont déclaré “condamner avec véhémence cette attaque cette attaque au gaz lacrymogène  contre la population du Cap-Haïtien”.

Une attaque qui a conduit au décès de  Jacques DUBOIS, aun animateur Radio et d’environ une dizaine de personnes qui en sont sorties blessées.

“Parmi elles, trois (3) ont perdu connaissance et cinq (5) autres sont aujourd’hui encore hospitalisées”, précisent les 6 organisations. 

Elles rappellent  que cette attaque a été perpétrée au Café Trio, au Cap Haïtien, au moment où les Sénateurs Youri LATORTUE et Jacques Sauveur JEAN présentaient, dans le cadre  d’une conférence-débats, les rapports sénatoriaux relatifs à la dilapidation des fonds Pétro Caribe. 

“Des individus mal intentionnés ont sciemment fermé les portes d’accès de la salle où se déroulait la conférence avant d’y lancer des bombes lacrymogènes”, soulignent encore les signataires de la note, faisant savoir qu’Il s’agit là d’un acte cynique, barbare dont l’intention évidente était de porter atteinte à la vie des participants, en les condamnant à une mort par asphyxie. 

Les organisations estiment que la gravité de cet acte exige une enquête sérieuse et sereine devant aboutir à la traduction par devant les autorités de jugement, les criminels impliqués dans l’organisation et la perpétration de cette attaque, tout en présentant “leurs sincères sympathies à la famille de Jacques DUBOIS ainsi qu’aux autres victimes des événements du 28 avril 2018”.

Elles rappellent que les personnes qui participaient à la conférence du 28 avril 2018 n’ont commis de crime que d’avoir voulu exercer leur droit à la liberté d’expression, de réunion et d’association, garanties par la Constitution haïtienne, en ses articles 28 et 31. 

Enfin, les organisations signataires exigent que toute la lumière soit faite sur cet acte criminel et que les personnes coupables soient  jugées et condamnées avec la dernière rigueur. 




dimanche 29 avril 2018

1 mort et plusieurs blessés dans l’explosion de grenades lancées dans une salle de Café Trio au Cap-Haïtien où avait lieu une projection sur la façon dont les fonds Petro Caribe ont été dilapidés


Cap-Haïtien, 28 avril 2018- (AHP)-  Au moins une personne a trouvé la mort ce samedi au Cap-Haïtien, alors que qu’était projectée, à l’initiative des sénateurs Youri Latortue et Jacques Sauveur Jean, une video sur la façon dont les fonds Petro Caribe ont été dilapidés.

Il s’agit de 3.8 milliards de dollars qui ont été détournés dans des circonstances obscures, selon les rapports de deux commissions sénatoriales dirigées respectivement par le sénateur Latortue et le sénateur Evallière Beauplan

C’est dans une salle pleine à craquer que des individus ont lancé les grenades, causant une panique indescriptible, et la mort  d’au moins une personne, Jacques Dubois qui anime une émission de l’orchestre Tropicana.

Plusieurs autres participants à la conference-débat ont été blessés où se sont évanouis puis conduits à l‘Hôpital. Même des policiers auraient eté victimes.

Le sénateur Latortue rencontré après ce grave incident a confirmé que des gaz ont bien été lancés dans la salle de conference.

Pour le député Printemps Belizaire, les dilapidateurs des fonds Petro Caribe et leurs partisans sont prêts à tout pour tenter d’obtenir le classement du dossier.

“Leur utilisation de grenades lacrymogènes fait partie d’une guerre ouverte contre tous les secteurs et personnalités qui veulent que toute la lumière soit faite  sur ce vaste dossier de gaspillage dans lequel d’anciens et actuels hauts fonctionnaires de l‘Etat sont accusés d’implication”, a encore fait savoir Printemps Bélizaire, se disant assuré que les dilapidateurs n’auront pas gain de cause.

vendredi 27 avril 2018

Le nouveau ministre nommé à la Culture et à la communication, Guyler C. Delva, furieux contre sommation lancée au premier ministre par un groupe de députés: le premier minstre confus et embarrassé écrit au president de la chambre




Port-au-prince, 27 avril 2018- (AHP)- Le nouveau ministre de la Culture et de la communication Guyler Cius Delva sur qui pèsent des soupcons avec  4 autres personnalités sur la constitutionnalité de leur nomination à des postes ministériels, a tenté jeudi de contester le droit d’un groupe  de 16 députés de sommer le premier ministre Jack Guy Lafontant de fournir les pièces pouvant prouver que les nomminations sont légales.
 « Le groupe des 16 n’a pas droit de sommer l’exécutif», a lancé Guyler Cius Delva, alors même que le chef du gouvernement montre qu’il nage dans le doute et l’embarras, en adressant une lettre au président de la chambre basse pour savoir comment se tirer d’affaire
Le nouveneu au ministère de la Culture et de la communication, a dit déplorer lors de sa première conférence de presse, la façon dont le groupe de députés a procédé pour réclamer du premier ministre Jack Guy Lafontant les pièces des 5 nouveaux ministres.
Il estime que ces  derniers ne disposent pas de la légalité  nécessaire pour lancer un ultimatum à l’exécutif », a poursuivi M. Delva qui affirme dans le même temps reconnaitre l’attribution constitutionnelle des parlementaires de contrôler l’action gouvernementale.
Les députés qui ont lancé l’ultimatum ont expliqué avoir dû le faire, parce les responsables du bureau de la chambre étaient tous absents à ce moment.
Mais, ont-ils souligné, le plus important est le respect de la constitution, et nonh de la sémantique ou  les mots choisis pour la faire rspecter.
Guyler Cius Delva s’est par ailleurs inscrit en faux contre les déclarations de certaines personalités selon lesquelles il aurait besoin d’une décharge pour sa gestion comme secrétaire d’Etat à la communication sous le président Michel Martelly.
Il a également démenti s’être déjà rendu coupable de violences.
 La veille M. Delva s’était défendu d’être un propagandiste du pouvoir. Il avait plutôt  promis  de rester un défenseur des droits de l’Homme  et de la liberté de la presse. Il avait dit aussi  être là, entre autres, pour faire la promotion de la “caravane du Changement”.  “Car si quelque chose est bon, il faut dire qu’il est bon”, avait-il lancé.