lundi 29 octobre 2018

PREMIERE GRANDE COMMEMORATION DE LA JOURNEE DU CREOLE EN REPUBLIQUE DOMINICAINE

PREMIERE GRANDE COMMEMORATION DE LA JOURNEE DU CREOLE EN REPUBLIQUE DOMINICAINE
 Santo Domingo, 29/10/18)- (AHP)-  Dans le cadre de la commémoration de la Journée Internationale du Créole, la Fondation Zile et le Centre Haïtien de relations internationales pour le développement (CHRID), avec l’appui de l’Université catholique pontificale Madre y maestra (PUCMM) ont réalisé le 28 octobre, le premier colloque binational sur la communication linguistique sous le thème « Rôle du créole dans les échanges entre les peuple haïtien et dominicain ».
Des fonctionnaires, académiciens, religieux et acteurs sociaux ont partagé avec l’assistance formée d’universitaires et membres d’associations communautaires, leurs connaissances et expériences dans le domaine de l’enseignement ou l’apprentissage du créole haïtien en République Dominicaine.
Les débats à l’auditorium de PUCMM a Santo Domingo ont été ouverts par le philosophe David Alvarez, doyen de la faculté des sciences humaines de l’Université et vice-président de la Fondation Zile qui a mis l’accent sur « la nécessité de promouvoir la communication linguistique par l’apprentissage des langues parlées dans les deux pays de l’ile ».  
Dans ce contexte, il a aussi annoncé qu’un colloque sur l’espagnol aura lieu l’année prochaine en Haïti.
Pour le Directeur des relations avec Haïti, du Ministère dominicain des affaires étrangères, Mr Sucre Felix, il s’agit d’une « importante initiative qui contribue énormément au renforcement des liens entre Haïti et la République Dominicaine ». 
 Le fonctionnaire dominicain a souligné qu’à l’école diplomatique du Ministère, « d’autres entités de l’Etat dominicain montrent beaucoup d’intérêt à s’inscrire au cours de créole que nous offrons à nos agents diplomatiques ». Il a notamment souligné le cas du service d’urgence national 911 où certains operateurs ont des difficultés de communication quand ils reçoivent des appels en provenance de ressortissants haïtiens ».
Le gouvernement haïtien a été représenté par Mr Pradel Henriquez, Directeur de cabinet du Ministre de la Culture Jean Michel Lapin, empêché à la dernière minute. 
Son représentant a souligné deux aspects. « La langue créole comme un élément essentiel de la culture haïtienne et le lien entre culture et migration dans le cas des ressortissants haïtiens se retrouvant en terre dominicaine ».  
Pour sa part, le magistrat Alcedo Magarin, fondateur de l’institut de formation, gestion et leadership américain (sigle en espagnol IFGLA) a disserté sur « Le créole comme instrument de convivialité insulaire » en faisant appel à une plus large promotion de « cette langue qui nous unit avec nos voisins ».
Le professeur Juan Thomas Olivero du campus de Barahona de l’Université d’Etat (UASD) qui a rejeté les discours nationalistes de division dans les deux pays, a plaidé pour une approche de développement insulaire qui passe par l’apprentissage des langues dont particulièrement le créole qui est la langue de la majorité en Haïti.
Deux évêques épiscopaliens ont  également pris la parole à l’activité. Mgr Telesforo Isaac, premier évêque natif dominicain qui a  étudié au séminaire anglican de Montrouis (Haïti) dans les années 50 ou il a appris le créole et Mgr Julio C. Holguín qui a poussé la création de la « Pastorale Haïtienne » au diocèse dominicain. De même, le prêtre catholique Julio Acosta un fin créolophone.
« Malgré les prises de position de certains secteurs dominicains hostiles à la présence haïtienne, le créole marque des pas importants ces dernières années dans ce pays » a déclaré Edwin Paraison directeur exécutif de la Fondation Zile qui a souligné que cette langue partagée par près de 20 millions de personnes dans le monde est enseignée dans plusieurs entités publiques dominicaines dont les forces armées, le Ministère des affaires étrangères, des universités et des centres privés.
La journée internationale de la langue et culture créole, le 28 octobre, est commémorée annuellement depuis 1983 dans plusieurs pays et les communautés de migrants créolophones. 
En Haïti l’AKA (académie du créole haïtien) organise des activités durant tout le mois d’octobre, ainsi que la communauté haïtienne de Montréal.

vendredi 26 octobre 2018

Les titres de Radio Solidarité/AHP du 26 octobre 2018


Les titres de Radio Solidarité/AHP du 26 octobre 2018

Le juge d'instruction près le tribunal de Première instance (TPI) de Saint-Marc, Me Dieunel Luméran, a ordonné l'arrestation de l'ancien Directeur général de la Police nationale d'Haïti (PNH), Godson Oréluspour à son implication presumée dans des
crimes transnationaux ,  trafic illicite d’arme à feu,  associations de malfaiteurs, contrebande, au préjudice de l’État haïtien »

.L’ex numero 1 de la PNH qui  parle d’abus et de non respect de ses droits a été transporté à la prison civile de Saint-marc.


Les agents de la PNH qui accompagnaient l'ancien Directeur général de la police ont tenté en vain de s'opposer à la décision du  magistrat instructeur.

-Le batonnier de l’ordre des avocats de Port-au-prince Stanley Gaston déclare la guerre au chef du parquet de Port-au-prine, Ocname Clame Dameus.

Lors de l’ assemblee generale de l’ordre ce vendredi , plus de 400 avocats ont adopté les résolutions suivantes : la mise à pied du commissaire du gouvernement Ocname Clamé Dameus et l’arrestation des policiers  Wadner Thomas , Matador Jimmy , Poloo Yvenel  ainsi que du  directeur départemental de l’Ouest de la PNH  Berson Soljour .
-Les avocats actuellement en grève, annoncent la reprise seulement après la révocation de Me Dameus et menacent de trainer l’affaire devant l’Union internationale des avocats
-L’économie va mal.Le déficit budgétaire est abyssal ! Le ministre de l’Economie et  des Finances Ronald Decembre confirme un déficit budgétaire de 20 milliards de gourdes enregistré à la fin du dernier  exercice fiscal .
- Un déficit qui devrait se creuser advantage,  si l’on en croit l’analyse de plusieurs économistes  qui critiquent le cuisant échec de la politique monétaire du gouvernement.
-Le Comité Exécutif de l’organisation politique Fanmi lavalas s’est réuni ce vendredi avec ses délégués départementaux,  en vue de de sensibiliser ses représentants au niveau régional sur la nécessité de se mobiliser pour exiger des comptes concernant la dilapidation des fonds petro caribe.
- La Coordonnatrice nationale du parti, le Dr Maryse Narcisse  plaide en faveur d’une veritable  prise de conscience nationale et de l’unité pour arriver à un changement réel dans le pays.
-Apres le refus catégorique des associations des patrons de medias, AMIH et ANMH , des Petrochallengers et du Collectif du 4 décembre de faire partie d’une commission voulue par le PM Jean Henri Ceant pour tenter de faire  la lumière sur le dossier Petro Caribe , c’est au tour de la  chambre de commerce et d’industrie d’Haiti ( CCI) d’informer de son refus d’integrer cette commission.
Dans une note rendue publique ce vendredi, la CCI  dit appuyer toute démarche visant  forcer les instances judiciaires comme l’UXREF, l’ULCC et la cour des comptes à à assumer leurs responsabilités en toute équité

Le 17 octobre marquait le 212 eme anniversaire de la commémoration de l’assassinat de l’empereur Jean-Jacques Dessalines.
Le président de la commission Tourisme a la chambre des députés Jacques Julmice plaide en faveur  de travaux de rénovation de l’habitation de Cormier qui se trouve dans la circonscription  de Grande-rivière –du-Nord-Bahon.Le député Julmice rappelle le potentiel touristique et artisanal non exploite de cette circonscription.

Le Dr Jacques Julmice annonce par ailleurs la finalisation de deux propositions de loi : l’une sur l’uniformisation et la redynamisation des écoles d’auxiliaires infirmières .L’autre proposition devrait porter sur l’exigence de déclarer certaines maladies infectieuses dont la tuberculose.


lundi 22 octobre 2018

Le pouvoir annonce la formation d’une commission pour faire la lumière sur la dilapidation des fonds Petrocaribe : l’AMIH et l’ANMH affirment vouloir rester à l’écart de cette commission


Le pouvoir annonce la formation d’une commission pour faire la lumière sur la dilapidation des fonds Petrocaribe : l’AMIH et l’ANMH affirment vouloir rester à l’écart de cette commission
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Port-au-Prince, 22 octobre 2018- (AHP)- Le  premier ministre  Jean- Henri  Céant  a annoncé lundi la mise en place d’une commission indépendante, avec pour  mission de trouver la vérité sur la dilapidation des fonds Petrocaribe.

Cette commission devrait être  composée entre autres , selon lui, de représentants d’églises, d’associations de médias,  de l’ordre des comptables agréés   et de militants du mouvement Petrocaribe challenge.

Les Petrochallengers ont tout de suite rejeté l’invitastion qui leur a été lancée. « Nous réclamons un audit, des enquêtes, un procès équitable », lit-on sur les réseaux sociaux.

Les deux principales associations de médias : l’AMIH, Association des médias Indépendants d’Haïti et l’ANMH, Association nationale des Médias haïtiens ne jugent pas opportun de faire partie d’une telle commission.

Les Médias de AMIH estiment hâtif  et precipité d’intégrer une telle commission dans un contexte aussi confus.
« Nous préférons pour l’instant laisser la justice faire son travail, et faire ce que nous faisons le mieux, l’information », a indiqué le président de l’AMIH, Georges Venel Remarais.

Même position exprimée par le président de l’ANMH.
 Le Président de cette association, Frantz Duval a fait savoir que celle-ci préfère rester à l’écart de cette commission pour mieux se consacrer à son travail.

Une rencontre devrait être organisée ce mardi dans la résidence officielle du Premier ministre entre les représentants des différentes institutions que le PM souhaite voir faire partie de sa commission.

Selon une source digne de foi, l’Eglise catholique serait réticente à participer à cette rencontre.

La plupart des autres secteurs ayant réagi à la proposition du premier ministre, ne semblent pas l‘avoir accueillie avec chaleur.

Pour eux, une telle initiative ne ferait que ralentir voire compromettre la tenue du procès Petro caribe réclamée par toute la société haïtienne pour la récupération des 3.8 milliards de dollars dilapidés.

Le chef de l’Etat, empêtré dans ce dossier, informe  avoir lâché son directeur de cabinet, Wilson Laleau et près d’une vingtaine de ses fidèles dont le secrétaire général de la présidence, Yves Germain Joseph, des conseillers comme Christine Coupet Jean Renel Sanon, et autres Linée Baltazar , Stanley Lucas et Lucien Jura.

Tous ces changements devraient laisser croire que le chef de l’Etat a des indices sérieux sur l’implication de ces derniers dans le dossier Petro Caribe.

Mais, voilà que c’est maintenant que le pouvoir anonce la formation  d’une commission pour faire le jour sur cette affaire, comme si on était à la case départ, alors que le juge d’instruction Ramoncite Aximé est en plein travail, auditionnant des citoyens ayant porté plainte.