mardi 27 novembre 2018

Titres de Radio Solidarité/AHP du 27 novembre 2018

Titres de Radio Solidarité/AHP  du 27 novembre 2018

-Les autorités douanières ont accuse ce mardi la police d’avoir failli à sa mission dans le dossier de l’assassinat de 4 agents agents douaniers samedi dernier  dont 3 calcinés au sein même du Commissariat de police de Malpasse.

Les autorités douanieres  ont fait savoir que les douaniers de Malpasse avaient commencé à lancer des SOS depuis 8 heures du matin, or les événements se sont produits à 3 heures PM soit 7 heures plus tard sans que la police ait pu intervenir.

-Les funérailles des dousniers auront lieu ce mercredi au Parc du Souvenir.

-Il faut rappeler que 2 autres autres ont été tuées dans le cadre de ces événements

-La Commission épiscopale archidiocésaine  Justice et paix appelle le gouvernement  à prendre toutes les mesures nécessaires dans le cadre de la loi pour trainer en justice tous les coupables  d’actes criminels sur la population, à adopter toutes les mesures nécessaires  pour satisfaire  les revendications de la population dans le dossier de la dilapidation des fonds Petro Caribe.

-Estimant que l’Etat n’est pas arrivé à remplir sa responsabilité fondamentale qui est de garantir les vies et les biens de la population,  avec l’assassinat d’une centaine de personnes en  l’espace de 1 mois, la Commsion invite toutes les forces vives du pays à prendre le chemin d’un  dialogue sincère, qui peut demander  de gros sacrifices, dans l‘intérêt de la nation, pour arriver à définir un projet de société basé sur la justice sociale.

-Les Petro challengers du Sud-Est accusent les autorités de l’Etat de  refus de reepondre aux exigences de la population dans le dossier Petro Caribe impliuat la dilapidation de 3.8 milliards de dollars. Ils soulignent au contraire, dans un communiqué de presse, que c’est par la violence et le mépris  que les autorités répondent à ceux qui manifestent pacifiquement  dans toutes les villes du pays. La vingtaine de  Petro challengers signataires  affirment qu’ils n’ont pas l’intention de s’arrêter en chemin et qu’ils continueront la lutte jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction à toutes leurs revedications dont le procès Petro Caribe et la démission du president Jovenel Moïse.

- Plus d’une vingtaine de familles qui résidaient à Lasaline se sont réfugiées actuellement sur la place d’Italie pour échapper aux violences exercées par des gangs. Les concernés seraient, pour la plupart, des victimes du massacre perpétré au début du mois de novembre. Dormant à la belle étoile, sans vêtements de rechange ni couverture pour se protéger le soir, ces Haïtiens réclament l’intervention de l’état afin de pouvoir  retourner chez eux.

-Dans leurs déclarations, ils ont pointé du doigt un certain chef de gang du nom de Bout Janjan actuelement en prison, de responsabilité dans leurs déboires. Cependat, Selon des declarations faites par des membres de l’opposition, ce “Bout janjan aurait travaillé pour des gens du pouvoir, mais serait tombé en disgrâce, avant son arrestation.

-Alors que ces réfugies exposaient leur situation lundi lors d’une interview avec des journalists, d’autres individus  ont tenté en back ground de les manipuler en citant  des noms de personnalités  qui ont ouvertement dénoncé  le massacre de la saline.

-A ce propos, le sénateur Antonio Cheramy ( Don Cato) a dénoncé des secteurs et personnalités qui tentent en vain de l’affaiblir en raison de sa proximité avec les habitants du quartier déshérité de la Saline. Il promet de citer   des noms très bientôt.

Le gouvernement sort du cash pour tenter faire taire les citoyens mécontents dont  une bonne partie réclament le départ de Jovenel Moise. –

-Le premier ministre Jean Henri Céant a lancé lundi  au Champ de Mars un projet à haute intensité de main d’œuvre.  Les bénéficiaires seront enrôlés dans des travaux d’assainissement. Le chef du gouvernement promet  50 000 emplois dans les prochains mois.

-Jean Henri Céant qui a promis à l’occasion qu’il n’y aura plus de pillage dans les fonds trésor public, ni de contrebande.

Des bénéficiaires potentiels de ce programme ont pour leurs part mis en garde dontre des promesses sans suite.

-Le sénateur Cheramy a fait savoir qu’il avait été informé que les bénéficiaires du programme des   50 000 emplois auraient fait par écrit la promesse de ne plus participer aux manifestations anti-gouvernementales.


Le gouvernement,  à travers le FAES, a fait part, par ailleurs, de  son intention de revenir aux programmes sociaux initiés sous Martelly dont Ti manman Cheri. Le directeur du CR-FAES Charles Ernst Chatelier a indiqué que 52 quartiers de la région métropolitaine de Port-au-prine avaient bénéficié dune assistance alimentaire pendant les journées de crise sans dire où exactement.


Le directeur général de la Lutte contre la pauvreté, Gilbert Buteau a, quant à lui, fait savoir  que 54 restaurants communautaires ont déjà été relancés dans la région métropolitaine et cinquante deux autres, dans  le département nord.

-Le RNDDH condame  les actes d’agression et d’assassinat perpeetrés  du 19 au 22 novembre 2018, à ;’enconre d’agents de la polce nationale d’Haïti . Le RNDDH cite entre autres  les polciers Juwon Desrosier, Johnny Jocelyn Charles, Jean-Caude Joassaint et Henry Desamour.. L’organisation de droits huais estime incocevable que des individus s’e prennent ouvertement à des agets de la police, les blessent ou les tuent. Il s’agit là d’actes de barbarie alimetant la psychose de peur qui paralyse le pays et le rend totaleent ingouvernable.

-Le Collectif Défenseurs plus est egalement intervenu sur ces cas de violence et de criminalité. Il “interpelle les autorités  à prendre les mesures légales qui s’imposent en vue de réprimer ces comportements odieux , où même les agents de l’ordre ne sont pas epargnés .  Il encourage les acteurs  étatiques et de la société civile à entamer des campagnes de sensibilisation, en vue de stopper cette vague de violence dans le pays.

-Le forum économique  du secteur Privé dit noter que lors d’émisions ouvertes au public , certaines stations de radios du pays ont autorisé des auditeurs à tenir des propos qui incident à la haine et à la violence.

Dans une lettre au Ministre des Travaux publics  transports et Communication Fritz Caillot, le Forum lui demande “d’instruire le CONATEL, de rappeler aux stations de radio concernées, la reglémentation en la matière qui interdit la  diffusion sur les ondes, de propos menaçants la vie des citoyens et incitant à la destruction de biens privés et publics”.

-A l’occasion de  la journée internationale de la  lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, plusieurs organisations  dont le Centre de Promotion des femmes ouvrières (CFPO), Share Hope, Better Work et ONU Femmes ont lancé hier lundi une campagne sur 16 jours  à l’intention des femmes ouvrières  du Parc Industriel de Port-au-Prince pour les sensibiliser sur la nécessité qu’elles dénoncent leurs agresseurs.
-La directrice exécutive du CFPO, Djénane Ledan, rappelle que son organisation a choisi de lancer cette campagne avec l’aide ses partenaires afin de contribuer au renversement de la tendance qui consiste pour les femmes violentées à garder le silence par peur d’être stigmatisées.
De son coté, l’ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Michèle Jeanne Sison, a indiqué que l’égalité des genres est une priorité de la politique étrangère de son pays.« La violence basée sur le genre est un défi mondial tant dans les espaces publics et privés que dans les foyers et les lieux de travail », a-t-elle ajouté.

Le secteur démocratique et populaire , Pitit Desalin et le Konbit des organisations politiques syndicales et populaires signent une déclaration et un engagement d’unité pour parler d’une seule voix et agir ensemble jusqu’au départ du régime en place


Le secteur démocratique et populaire , Pitit Desalin et le  Konbit des organisations politiques syndicales et populaires signent une déclaration  et un engagement d’unité pour parler d’une seule voix et agir ensemble jusqu’au départ du régime en place
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Port-au-Prince 27 novembre 2018- (AHP)- Le secteur démocratique et populaire , Pitit Desalin et Konbit òganizasyon politik sendikal et popilè ont rendu publique ce mardi une déclaration signée la veille, qui les engage   à parler d’une seule voix , agir ensemble  dans le respect de leur autonomie jusqu’au départ du régime en place, à la mise en place d’un gouvernement alternatif, la réalisation du procès Petro Caribe et l’organisation  d’une Conference nationale haïtienne , inclusive et souveraine.

Les signataires  de l’engagement d’unité Kély Bastien, Moïse Jean-Charles et Josué Mérilien écrivent qu’il y a de ces moments  dans la vie d’un peuple  où le sursaut  patriotique et collectif devient une urgence  afin de ne pas sombrer  dans une issue fatale.

“ Par le silence objectivement  complice des uns et des autres , nous sommes parvenus  à ce point  où une poignée  de bandits  ont assauté  la chose publique  et avili toutes les  institutions réublicaines jusqu’à plonger le pays  dans un climat délétère  qui risque de déboucher  sur un débordement incontrôlable  de colère . Le jeu force à couper”, soulignent encore les organisations.

Les violences enregistrées lors de la mobilisation pour exiger le départ du president Jovenel Moïse et l‘organisation du procès  Petro Caribe, ont fait une centaine de morts, selon l’opposition.

Des policiers ont également été tués, dans le cadre de cette situation d’incertitude.

Conscients , ont-ils dit, face à l’urgence de cette situation, les forces politiques , les regroupements , organisations  et partis politiques  de l’opposition “interpellent toutes les forces vives de la nation et les invitent à un sursaut  de conscience  collective afin d’inventer  ensemble,  un autre destin  plus digne  de notre histoire  et des sacrifices de nos ancêtres”.

Les forces politiques signataires de cet appel aux élites  de tous les secteurs  de la population , dans l’esprit de dépassemet qu’exige, ont-elles dit, la conjuncture, se mettent d’accord et convienent au-delà de leurs divergences, de presenter  ensemble  une alternative capable de sortir le pays de cette situation  inacceptable  et indignante  qui a trop duré  et à laquelle il importe enfin de mettre un terme.

Ces secteurs disent s’engager  à rassembler  toutes les forces  du pays et à répondre  aux invitatios  d’autres secteurs  afin de favoriser  une transition de la rupture  pour la refondation  de la nation.

“ Nous nous engageons   à conjuguer nos efforts   afin d’obtenir sans délai le départ  du régime en place  et de trouver  dans un consensus le plus large possible  une alternative gouvernementale  qui puisse conquérir le plus vite possible,  l’unité nationale  et la paix nécessaire  à la stabilisation  du pays  par la realisation d’un procès impartial  sur la dilapidation  des fonds Petro Caribe (3.8 milliards de dollars) et l’initiation  du processus  qui doit conduire  à la conferece  nationale haïtienne , inclusive et souveraine”, conclut le document de la  déclaration  et de  l’engagement d’unité.

lundi 26 novembre 2018

Politisation de la PNH : le CARDH et le RNDDH tirent la sonnette d’alarme


Politisation de la PNH : le CARDH et le RNDDH tirent la sonnette d’alarme


Le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) et le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH)
profondément préoccupés par la situation générale du pays caractérisée
par une psychose de peur alimentée par une insécurité grandissante, des
cas d’assassinats spectaculaires et des luttes hégémoniques entre gangs
armés, prennent note des déclarations alarmantes du Directeur général
de la Police Nationale d’Haïti (PNH) Michel-Ange GÉDÉON qui, en date du
20 novembre 2018, a affirmé péremptoirement sur les ondes de plusieurs
stations de radio de la capitale, n’exercer aucun contrôle sur le
fonctionnement actuel de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National
(USGPN). Les agents de cette unité portent un uniforme autre que celui de la PNH et sont lourdement armés de M-60, arme non utilisée par l’institution policière.

En ce sens, le CARDH et le RNDDH estiment de leur devoir de rappeler à l’attention de tous que l’USGPN ne constitue pas un corps policier qui échappe au contrôle de la Police Nationale d’Haïti (PNH), la seule force
de police existant sur tout le territoire national et consacrée à ce titre, par
l’arrêté présidentiel du 6 décembre 1995.

L’USGPN est une unité spécialisée affectée, comme son nom l’indique d’ailleurs, à la sécurité du Palais National. Elle fait partie intégrante de
l’institution policière, ce tel que prévu à l’article 34 du Décret fixant les
missions et les attributions des organes et des services de la Présidence de la République qui stipule que :
« L’Unité de Sécurité du Palais National (USGPN) est une unité de la Police Nationale d’Haïti (PNH) basée au Palais National et effectuant des missions de sécurité et de services indispensables au bon
fonctionnement de la Présidence de la République.
Elle a la responsabilité principale d’assurer la sécurité du premier
périmètre de la Présidence de la République ainsi que les services
d’honneur au Palais. »
L’article 14 de la Directive # 30 du 25 octobre 1996 relative au
recrutement, à la formation, à l’emploi et à la gestion de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN), exige que « la gestion des personnels de l’USGPN, notamment en matière de recrutement, d’affection et de promotion, relève de la responsabilité exclusive de la
Direction du Personnel de la DGPNH ».

De plus, l’article 22 de cette directive # 30 définit avec plus de précisions les attributions de
l’USGPN. En effet, selon cet article, cette unité a pour missions d’assurer :
 la garde et la sécurité des bâtiments du Palais National sis à Port-au-Prince
 Politisation de la PNH :
le CARDH et le RNDDH tirent la sonnette d’alarme 2
la garde et la sécurité des résidences privées du Président de la République en
exercice
 la garde et la sécurité des résidences privées des anciens Présidents de la
République
 l’escorte du convoi présidentiel lorsque le Président de la République est amené à se
déplacer en véhicule.
Enfin, pour éviter tout malentendu et toute mésinterprétation, le législateur a pris le soin de
décréter dans la directive susmentionnée, « que les personnels de l’USGPN, soumis au contrôle de l’Inspection générale de la PNH, ne sont pas habilités à exercer une quelconque
action de police judiciaire ou de police administrative hors des enceintes dont ils ont la garde
et le contrôle ».

Pourtant, c’est avec stupéfaction qu’aujourd’hui la population haïtienne assiste à des
opérations policières menées par des hommes encagoulés, portant un uniforme inconnu,
lourdement armés et montés à bord de véhicules sur lesquels est inscrit USGPN. Ils
sillonnent les rues et agressent la population. Tel a été le cas, le 17 octobre 2018, où au
moins trois (3) personnes ont été bastonnées par des agents de l’USGPN.

La présence de ces agents de l’USGPN aggrave la psychose de peur qui existe déjà au sein
de la population et donne lieu à des spéculations les unes plus inquiétantes que les autres.
Aujourd’hui, on leur attribue les cas d’au moins six (6) personnes qui, lors de la grande
manifestation du 18 novembre 2018, ont été tuées d’une balle à la tête.

De plus, au moment de l’élaboration de ce document, le CARDH et le RNDDH ont remarqué
la présence des agents de l’USGPN à Turgeau, non loin de l’établissement scolaire Collège
Canado Haïtien, à l’avenue Martin Luther King, non loin de la NatCom et à la pompe à
essence Total située à Lalue.

Le CARDH et le RNDDH fustigent le comportement du Palais national qui estime pouvoir
régner en semant l’angoisse et la tourmente au sein de la population. Il s’agit là de faits
graves qu’il y a lieu de condamner avec la dernière rigueur car, les séquelles laissées par
les « Attachés  de la PNH » sont encore vives dans la mémoire du peuple haïtien.

Le CARDH et le RNDDH soulignent à l’attention de tous que les efforts continus de
dépolitisation de l’institution policière ne doivent pas être foulés au pied par le Palais
national. Il est donc inconcevable que le Directeur général de la PNH soit totalement écarté
du fonctionnement de l’USGPN et que les armes et munitions dont se servent les agents de
l’USGPN aient complètement échappé à son contrôle. 

Ces armes lourdes qui aujourd’hui
sont difficilement monitorées, ne pourront être retracées dans le futur. Elles représentent
donc une menace pour la population.
Le CARDH et le RNDDH rappellent que l’armement et les équipements (badges, uniformes,
boucliers, etc.) des agents de l’institution policière ainsi que toute création d’une nouvelle
unité policière relèvent de la Direction Générale de la PNH et doivent être communiqués à la
population.
C’est pourquoi, le CARDH et le RNDDH recommandent :
 au Directeur général de la PNH de passer les instructions formelles pour que les
agents de l’USGPN interviennent strictement dans leur cadre légal ;
 à l’Inspection générale de la PNH de mener une enquête approfondie sur le
déploiement des agents de l’USGPN en vue de sévir contre tous les responsables
qui leur ont fourni les armes, munitions et uniformes et de punir tous les agents de l’USGPN impliqués, ces derniers jours, dans la perpétration d’actes répréhensibles.

Port-au-Prince, le 21 novembre 2018.