jeudi 30 novembre 2017

Plusieurs organisations de la société civile s'allient au Collectif 4 décembre,pour organiser l le mardi 5 décembre, une marche citoyenne contre la corruption: le coordonateur du collectif, Jean Robert Argant, qui a lancé le mouvement, met l’accent sur la nécessité d’éradiquer la corruption, ce fléau qui paralyse le développement du pays


Port-au-Prince, le 29 novembre 2017 - (AHP) – A l’initiative du collectif du 4 décembre, des membres et sympathisants de plusieurs organisations de la société civile, projettent de participer le mardi 5 décembre, à la marche citoyenne contre la corruption.

Le coordonateur du collectif 4 décembre, Jean Robert Argant, qui a lancé le mouvement, a mis l’accent  sur la nécessité d’éradiquer la corruption, ce fléau, dit-il, qui paralyse le développement du pays.

Le collectif du 4 décembre, ses alliés ainsi que les citoyens engagés qui prendront part à la marche du 5 décembre, vont dire non à la corruption et à la mauvaise gouvernance qui s’érige en système et qui offusque notre dignité de peuple, a lancé ce mercredi M. Argant.

Parmi les organisations considérées comme des alliées du collectif dans le cadre de cette lutte contre la corruption, M. Argant cite le secteur religieux avec la participation de la fédération protestante, des vodouisants et des catholiques, le front contre la corruption, l’organisation syndicale d’enseignants UNNOH et réveil citoyen.

Toutes ces structures s’accordent à dire non à la corruption, affirme haut et fort Jean Robert Argant, rappelant qu’Haïti n’ira nulle part "tant que nous continuons à alimenter la corruption dans l’administration alors qu’ailleurs, des efforts sont consentis pour l’éradiquer".

Aussi, il soutient que la marche du 5 décembre sera celle vers la dignité et le renouveau. Le défilé partira de la place de la constitution au Champ-de-Mars pour aboutir devant le parlement avec plusieurs escales notamment devant le ministère de la justice et la la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif.

L’ancien candidat à la présidence, Erick Jean-Baptiste a lui indiqué que la marche du 5 décembre sera le début d’un ensemble d’initiatives qui seront entreprises pour forcer les autorités compétentes à prendre des mesures pour freiner la marche de la corruption en Haïti.

Nous allons mener la lutte sur plusieurs fronts, a dit le président de la fondation qui porte son nom, citant notamment des campagnes visant à aider les citoyens à identifier toutes les formes de corruption.

La marche du 5 décembre n’a rien à voir avec le rapport sénatorial sur l’utilisation des fonds Petro Caribe, car cela fait des années que nous savions que les plus de 3 milliards de dollars dépensés dans le cadre de ce programme du gouvernement vénézuélien en Haïti n’ont pas été dépensées en bonne et due forme.

N’empêche que M. Jean-Baptiste souligne la nécessité que les corrupteurs et les corrompus soient punis car, a-t-il dit, la corruption nuit à la bonne marche du pays.

Le coordonnateur national de l’union des normaliens haïtiens UNNOH, Josué Mérilien estime pour sa part, qu’il est temps que les corrompus, les corrupteurs et leurs complices soient inquiétés.

Des policiers en civil et des membres de la population manifestent en soutie à la police nationale: certains ont dénoncé le fait que des policiers soient en cavale pendant que des bandits courent les rues, alors que d'autres dénonçaient la politisation de la police


Port-au-Prince, le 29 novembre 2017 - (AHP) – Des policiers en civil et des membres de la population ont manifesté ce mercredi a Port-au-Prince en signe de solidarité aux agents ayant participé a l'opération du 13 novembre dernier à Grand ravine. Certains d'entre eux ont également dénoncés le fait que des policiers seraient persécutés pour avoir réclamé de meilleures conditions de vie et de travail

L'opération du 13 novembre s'était soldée par la mort d'une dizaine de personnes dont deux policiers, Boyard Jimmy et Philidor Guy Evens, membres tous deux de l'unité d'élite UDMO (Unité départementale de maintien d'ordre) qui avait été déployée sur place.

Les protestataires étaient venus afficher leur mécontentement de la tournure que prend cette affaire. En effet, l'un des agents ayant participé a l'opération, Gleessend Philidor, frère de Guy Evens tué a Grand Ravine, est actuellement en cavale. 

Il fait l'objet d'un avis de recherche pour avoir abattu de sang froid, au moins 5 personnes.

Nous n'admettons pas que des policiers soient en cavale alors que les bandits courent les rues, scandaient des protestataires, alors que d'autres dénonçaient la politisation de la police.

Il y a près de deux semaine, qu'un porte-parole de l'inspection générale de la police nationale, l'inspecteur Jean-Claude Benjamin, avait reconnu qu'il y avait bavure policière lors de l'opération du 13 novembre et que les coupables  seraient punis.

C'est d'ailleurs lui qui avait annoncé que le policier Philidor est activement recherché car il est accusé d'avoir abattu 5 personnes lors de l'opération. S'il avait promis vendredi, la publication dans 72 heures des résultats de l'enquête sur ce dossier, ces résultats n'ont toujours pas été rendus publics.

Jovenel Moise honore la mémoire des victimes de la Ruelle Vaillant: Des militants politiques disent y voir une farce et une action démagogique….


Port-au-Prince, 29 novembre 2017- (AHP)-Le président Jovenel Moïse a  déposé ce mercredi une gerbe de fleurs  à l’Ecole nationale Argentine Bellegarde à la Rue Vaillant où l'armée a massacré le 29 novembre 1987 , des dizaines de personnes venues exercer leurs droits de vote pour  l’élection présidentielle organisée par  le 1er conseil électoral provisoire présidé à l’époque  par le Dr Ernst Mirville.

Jovenel Moise qui s’est fait accompagner du premier ministre Jack Guy Lafontant,  du président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) Jules Cantave ,du president du Senat Youri Latortue et d’autres hauts responsables du pouvoir a fait part de la volonté du régime qu’il dirige d’établir un conseil électoral permanent.

" Plus jamais un tel drame ne se reproduira en Haïti", a lancé le chef de l'Etat, faisant savoir que son gouvernement travaille pour que les choses changent en Haïti.

Les militants politiques David Oxygène du Moleghaf ( Mouvement de Liberté d’Egalite des Haïtiens pour la Fraternité ) et Olritche Jean-Pierre de l’Alternative Populaire ont dit  voir dans la démarche du vhef de l'Etat, une tentative démagogique de récupération politique d’une journée qui aurait dû marquer selon eux, le début de la jouissance des droits et libertés politiques individuelles, mais qui a été noyée plutôt  dans le sang.

David Oxygène affirme voir dans les avancées de Jovenel Moise  notamment  la remobilisation de l’armée,  des velléités extrémistes, propres à un pouvoir néo-duvaliérien. 

M. Oxygène estime que « L’exercice de rappeler la mémoire des victimes de la ruelle Vailant doit être une exclusivité des démocrates.

Il  appelle finalement  à la démission de Jovenel Moise coupables selon lui de graves 
 violations des droits politiques et sociaux des Haïtiens au profit d’une petite  frange de la société et de l’accaparement du pouvoir politique. 

Plusieurs miliers de personnes dans les rues de Port-au-Prince pour honorer la mémoire des dizaines de victimes du massacre de la Ruelle Vaillant: les manifestants en profitent dénoncer la formation de ce qu'ils appellent une milice armée


Port-au-Prince, 29 novembre 2017- (AHP)- Plusieurs milliers de personnes ont participé ce mercredi à l'appel de  de l'opposition démocratique à une manifestation pacifique pouur honorer la mémoir de dizaines de personnes assassinées par des éléments des forces armées d'Haïti, alors qu'elles étaient venues voter lors d'élections genérales qui devaient marquer les premiers pas des Haïtiens sur la voie democratique.

Les manifestants qui sont partis de plusieurs points dont la Place Dessaline au Champ-de-Mars, ont parcouru plusieurs quartiers populaires, avant d'aboutir  devant l’Ecole Nationale Argentine Bellegarde, à la Ruelle Vaillant où le massacre a été perpétré et où une gerbe de fleurs a été déposée.

Cette marche était   aussi l’occasion pour l’opposition  de dire non "à la  formation d'une milice  armée" au prétexte de remobiliser les forces armées d'Haïti ,responsables, a-t-elle dit,, des principaux  crimes et massacres commis durant la période de la dictature duvaliérienne . 

L’ex candidat  à la présidence Jean-Charles Moise a redit sa volonté de provoquer la chute de Jovenel Moise. Il  a  rappelé devant la Place Dessalines,   le sens symbolique de la bataille du « secteur populaire »

Des organisations dont FODEP,POP,MOVID,MOLEGHAF,Alternative Populaire, Parlement Populaire ,Bloc de l’Opposition démocratique (BOD)  ont  fait part de la nécessité de restituer la mémoire des victimes tombées le 29 novembre. 

Ils ont dénoncé et condamné les principales initiatives de  Jovenel Moise dont la remobilisation de l’armée ,expression selon eux, de sa  volonté de maintenir les masses populaires dans le sous-développement. 
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L’un des intervenants de la quinzaine de conférence -débats organisée par la plateforme Kore Lavi autour de  la jouissance des droits humains en Haïti, Me Evelt Fanfan a  rappelé les sacrifices énormes consentis par les  forces vives du pays  pour gagner le droit à la liberté d’expression lors des élections avortées de la Ruelle Vaillant. Le devoir de mémoire s’impose selon lui.

mardi 28 novembre 2017

Nouvelle manifestation de l'opposition démocratique ce mercredi pour rendre hommage aux victimes du massacre des électeurs du 29 novembre 1987 perpétré par l'armée d'Haïti et pour soutenir le rapport de la commission sénatoriale d'enquête sur les fonds PetroCaribe

Port-au-Prince, le 28 novembre 2017 - (AHP) -Les forces de l'opposition démocratique  annoncent une nouvelle manifestation dans les rues de la capitale ce mercredi 29 novembre, à l’occasion du 30 ème anniversaire du massacre des électeurs perpétré  à la ruelle Vaillant  (Port-au-Prince) par  des bandes armées, sous la couverture  de soldats des forces armées d’Haïti.

La population se préparait ce 29 novembre 1987  à participer aux premières élections libres et démocratiques de toute l'histoire du pays.

Le président du conseil national du Gouvernement (CNG), le général Henri Namphy, avait clairement manifesté son hostilité à ces élections qui devaient sans doute conduire au pouvoir, un ancien militant des droits humains, l'avocat Gérard Gourgue de la Ligue haïtienne des droits humains, qui avait bruyamment  quitté son CNG. 

Pour preuve, toute la semaine ayant précedé ces élections noyées dans le sang, l'armée de concert avec les mêmes bandes armées dirigées par un ancien général de l'Armée, candidat  éjecté par le Conseil électoral provisoire, s'était livrée quotidiennement et souvent  en plein jour, à des assassinats, des incendies et au sabotage de stations de radio, dont Radio Soleil.

L’un des représentants de l’opposition, Me. André Michel informe que la manifestation de ce 29 novembre qui aura plusieurs points de départ, devrait prendre fin à la ruelle Vaillant où se trouve le Collège Argentine Bellegarde qui logeait un centre de votes, théâtre du massacre  de plus d'une dizaine de votants et d'un journaliste dominicain, Carlos Grullon.

André Michel dénonce près d'une dizaine de décisions et mesures jugées arbitraires adoptées par l’administration de Jovenel Moise  contre les intérêts de la population et de citer  la publication du budget 2017/2018, la mise en place d'une milice gouvernementale au prétexte de la remobilisation de l'Armée, sa tolérance à l'égard de ceux qui ont dilapidé les Fonds Petro caribe.... Il réclame une nouvelle fois la démission du chef de l’Etat qu’il accuse de corruption.

Le Leader de la plate-forme Pitit Dessalines,  Jean Charles Moise  a annoncé pour sa part qu’il a repris ses  activités politiques et qu’il sera présent à la manifestation du 29 novembre. C’était  sa premiere reapparition publique depuis son retour de Cuba où il s'est fait soigner pour une infection à l’oreille et d’autres malaises.



Les responsables et les élèves du collège Maranatha toujours en etat de choc, reçoivent la visite ministre de l'Education nationale et de la formation professionnelle: des dispositions seront adoptées pour aider financièrement les responsables de l'Ecole et offrir une assistance psychologique aux enseignants et aux apprenants





Port-au-Prince, le 28 novembre 2017 - (AHP) - Le ministre de l'Education nationale et de la formation professionnelle (MENFP), Pierre Josué Agénor Cadet a visité ce mardi le collège Maranatha, theâtre de violents incidents il y a deux semaines, lors d'une opération policière qui a tourné au cauchemar à Grand Ravine.

Ce jour-la, une dizaine de personnes ont été apparemment aveuglément tués, après l'assassinat de deux policiers de l'unité envoyée sur place. Environ 30 autres allaient être appréhendées parmi elles, le directeur de l'institution scolaire, Armand Louis, sevèrement maltraité, puis  libéré une semaine plus tard, suite à une levée de boucliers.

Le titulaire du MENFP était notamment accompagné des sénateurs Dieupie Chérubin et Jean-Renel Sénatus, respectivement président des commissions éducation et justice du grand corps, ainsi que du député de l'Arcahaie Pierre Féquière Julien, membre de la commission éducation de la chambre basse.

Il s'agissait d'une visite de solidarité avec le personnel, le corps enseignant et les écoliers du collège Maranatha, a dit le ministre, ajoutant que des dispositions seront adoptées pour aider financièrement les responsables de l'Ecole et offrir une assistance psychologique aux enseignants et aux apprenants.

Le ministre a affirmé se réjouir de la reprise timide la veille, des cours, deux semaines après les événements du 13 novembre et dit souhaiter que l'année scolaire soit bouclée dans de bonnes conditions, rappelant l'importance de l'éducation dans la construction et la prospérité de toute société.

Le sénateur Dieupie Chérubin et le député Pierre Féquière Julien ont eux aussi exprimé leur solidarité avec les enseignants et les élèves du collège Maranatha et réaffirment leur volonté de continuer à accompagner l'institution.

L'administrateur du collège, Alain Xavier, a évoqué des pertes énormes subies lors des événements du 13 novembre. Nous avons pratiquement tout perdu en termes de mobilier et équipements, a-t-il dit, précisant que l'école a été purement et simplement  vandalisée.

S'agissant des élèves, la plupart d'entre eux sont toujours en état de choc, d'autres n'ont pas encore repris le chemin des classes. Certains enfants souhaitent la présence permanente de leurs proches pendant qu'ils sont en salle de cours.

Une enquête de l'inspection générale de la police nationale avait confirmé des bavures policières lors de l'opération du 13 novembre et l'un des policiers pointé du doigt Glissen Philidor fait l'objet d'un avis de recherche.

Il est accusé d'avoir abattu de sans-froid au moins 5 personnes en représailles au décès de son frère Guy Evens Philidor au cours de l'opération.

Fonds PetroCaribe: à 24 heures de la présentation du rapport d'enquête au sénat, les anciens fonctionnaires sur la sellette continuent de clamer leur innocence et s'en prennent aux auteurs du rapport




Port-au-Prince, le 28 novembre 2017 - (AHP) - A 24 heures de la présentation au sénat, du rapport d'une commission spéciale qui a enquêté sur l'utilisation des fonds Petro Caribe, les anciens hauts fonctionnaires épinglés continuent de se défendre et fustigent la démarche des sénateurs qu'ils accusent de chercher à leur nuire politiquement.

C'est le cas notamment de l'ancien premier ministre Laurent Lamothe qui, en 2015, avait vu sa candidature au poste de président refusé par le conseil électoral provisoire, faute de décharge de sa gestion.

L'ancien homme fort de la première version du régime "Tèt Kale" a tenté, une fois encore ce mardi, de se présenter comme un bon gestionnaire, incitant les journalistes a faire le tour du pays pour voir d'eux-mêmes ce qu'il affirme avoir accompli avec les deniers publics dont il assurait le management.

La commission avait promis un travail honnête et sérieux mais au final, on a eu droit a un rapport truffé de mensonges, a pesté M. Lamothe qui évoque ce qu'il appelle la mauvaise foi des "sages" qu'il accuse d'avoir fait des inventions malveillantes.

Pour lui, "la démarche des sénateurs ne vise qu'à nuire aux fonctionnaires qui ont servi le pays sous la présidence de Michel Martelly mais aussi de mettre des bâtons dans les roues de l'actuel chef d'Etat, Jovenel Moise" qui lui a promis sur toutes les tribunes, une bataille sans merci contre la corruption.

Pour sa part, l'ancien ministre de l'économie et des finances Wilson laleau a dénoncé un rapport politique, partisan et partial, estimant que les procédures n'ont pas été respectées. 

Si les plus de 3 milliards de dollars des fonds petro caribe ont bel et bien été gaspillés, au final, aucun de ceux qui les ont gérés, n'est responsable.Chaque ancien premier ministre, chaque ministre ou autres anciens  hauts fonctionnaires
 qui interviennent, clament leur innocence, s'en prenant plutôt à ceux qui ont osé inscrire leur nom sur une liste de présumés corrompus


L'ONU prend le gouvernement haïtien au mot: la dirigeante de la nouvelle mission onusienne Minujusth en Haïti presse les autorités haïtiennes de passer de la parole aux actes en agissant effectivement contre la corruption

Port-au-Prince, le 28 novembre 2017 - (AHP) - Susan Page qui dirige la mission des Nations Unies pour l'appui à la justice en Haïti (Minujusth) a fait savoir mardi que les autoritees haïtiennes devront passer de la parole aux actes et qu'elles vont devoir agir pour freiner la corruption qui gangrène le pays
"Ce sont eux qui ont dit qu'ils veulent lutter contre la corruption, ils doivent en être tenus responsables", a affirmé Susan Page, évoquant les déclarations de membres du gouvernement (et du president Jovenel Moïse lui-même),  a rappelé la diplomate onusienne, ajoutant "Je vais les prendre au mot mais je vais aussi les aider, si c'est réellement  ce qu'ils veulent".

Le président Jovenel Moïse ne râte pas une occasion pour faire savoir que la lutte contre la corruption est son cheval de bataille et qu'il va mettre son mandat à profit pour assainir la vie politique.
"La corruption, sous toutes ses formes, gangrène et atrophie l'économie, elle a fragilisé profondément la fondation politique et elle a déstabilisé le tissu social du pays: la corruption est un crime contre le développement", avait notamment déclaré le chef de l'Etat, fin septembre à la tribune des Nations Unies à New York.

Mais, ces discours tardent à se matérialiser. Fin août, un ministre a été limogé à cause de soupçons de corruption dans le cadre du scandale des kits scolaires surfacturés,  mais aucune action judiciaire n'a encore été engagée contre lui, encore moins contre d'autres personalités accusées d'implication.

De Plus, les déclarations de la cheffe de la MINUJUSTH interviennent, au moment même où des sénateurs doivent débattre d'un rapport parlementaire qui épingle une quinzaine d'anciens ministres, en poste de 2010 à 2016, pour "escroquerie à grande échelle".

Des secteurs de l'opposition  accusent le président Jovenel Moïse de complaisance vis-à-vis de certaines personalités dont les noms sont cités dans le rapport

"On va voir comment ils vont réagir, non seulement face au rapport, mais aussi en général", a indiqué Susan Page, rappelant l'existence d'institutions haïtiennes en charge de la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent.

Elle fait preuve d'un réel scepticisme  "sur la volonté  réelle d'augmenter  la capacité des agents de ces organisations ou encore d'ouvrir des enquêtes et les suivre jusqu'au bout.

L'opposition démocratique haïitenne a appelé à une manifstation pour ce mercredi, en vue entre autres, de dénoncer une nouvelle fois la corruption et soutenir le rapport de la commission d'enquête sénatoriale.

Le collectif 4 décembre appelle à manifester pour les mêmes raisons le 5 décembre. " Les gens qui pillent les fonds  du trésor public, doivent savoir que ce type de crime ne sera plus commis impunément dans le pays", a fait savoir mardi un de ses responsables".

Plusieurs autres secteurs ont fait savoir ces derniers jours que la position de la MINUJUSTH dans ce dossier sera une preuve de ce qu'elle compte faire en Haiti, après 13 ans de MINUSTAH jugés peu convaincants.

Susan Page a également pointé du doigt la justice haïtienne gangrenée par la corruption et  réputée pour son extrême lenteur.

Avec plus de 400% de taux d'occupation, la surpopulation carcérale haïtienne est l'une des plus importantes au monde.

Mais la Minujusth refuse de prendre l'initiative dans ce domaine. "Nous sommes là en appui, pas pour faire", tranche Susan Page. "Ils doivent avoir la bonne volonté politique pour le faire", a-elle exhorté.

Arrestation lundi à Pèlerin 5 par la police de Pétion-Ville du présumé chef de gang, Georges William Mc Nally , moins de 24 heures après l'arrestation de son épouse Christelle Nally ainsi que trois autres membres présumés de son association de malfaiteurs

Pétion-Ville, le 27 novembre 2017 - (AHP) - Les forces de l'ordre ont appréhendé ce lundi, le présumé chef de gang, Georges William Mc Nally. 

C'est la police de Pétion-Ville qui a procédé à son interpellation à Pèlerin 5, moins de 24 heures après l'arrestation de son épouse Christelle Nally ainsi que trois autres membres présumés de son association de malfaiteurs, spécialisée dans le cambriolage et qui opérait dans la commune de Pétion-Ville.

Le chef de la police de Pétion-Ville, le commissaire Jean Gospel Monélus, avait indiqué dans la matinée, lors de la présentation des accolytes du chef de gang présumé, que 2 véhicules, 5 armes à feu et de nombreux objets de valeur dont des bijoux et des tableaux ont été retrouvés à son domicile.

Des propriétaires de ces objets volés se sont déjà manifestés, avait aussi affirmé l'officier de police qui avait donné la garantie que le numéro un du réseau serait appréhendé tôt ou tard. Ce n'est qu'une question de temps, avait-il d'ailleurs laissé entendre.

Lors de sa présentation à la presse, l'épouse de Mc Nally, Christelle Nally avait nié les accusations portées contre elle et son mari. Elle affirme avoir été maltraitée par les policiers qui l'ont appréhendée.

Je n'ai même pas pu me laver ni me brosser les dents, a-t-elle dit, se présentant comme la mère de plusieurs enfants dont un bébé de deux mois.

Deux des personnes  appréhendées à son domicile seraient des employés de maison et un mécanicien de la famille, a-t-elle laissé entendre.



jeudi 23 novembre 2017

La vice-secrétaire générale des Nations Unies se réunit avec les représentants des victimes du choléra en Haïti et leur avocat autour du processus de réparation: nouvelles promesses, mais deux nouveaux sit-in sont annoncés pour réclamer l’accélération du processus.


Port-au-Prince, le 23 novembre 2017 - (AHP)- La vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, qui est également numéro 2 du secretariat des Nations-Unies, a rencontré le 4 novembre dernier les représentants des victimes du choléra en Haïti et leur avocat autour du processus de réparation.

Le choléra avait été introduit dans le Bas plateau central (Haïti) par des soldats népalais de la MINUSTAH en octobre 2010. Ces soldats avaient alors déversé leurs excréments dans la rivière Meil, un affluent du Fleuve Artibonite, à proximité d'une base de la mission,  contaminant ainsi l'eau  consommée par les habitants de la région.

Le président du Bureau des avocats internationaux (B.A.I.) Me. Mario Joseph a annoncé qu’un accord a été trouvé avec l’ONU pour lancer  dans les prochains mois, les consultations avec les victimes à Mirebalais   sur les modalités de leur réparation.

Plus de 10.000 personnes sont mortes de la maladie, alors que près d'un million d'autres ont été contaminées.

L'ONU qui avait toujours refusé de reconnaitre ses responsabilités dans l'introduction du virus en Haïti, en dépit des études scientifiques allant  en ce sens, réalisées par des experts locaux et étrangers,  se réfugiant derrière l'immunité dont elle jouit, allait en 2016 pour la première fois depuis six ans, admettre publiquement son rôle dans l’introduction du choléra en Haïti.

Son secrétaire général sortant Ban Ki-moon a même estimé que les Nations unies avaient "une responsabilité morale"en la matière.

Mais les promesses restent jusqu'ici lettres mortes

Mario Joseph annonce deux sit-in les 28 novembre et 1er décembre prochains devant le palais national et devant la base de la MINUJUSTH à Clercine, pour réclamer l’accélération du processus de réparation. 


Le Ministère à la condition féminine et ONU-FEMME lancent le projet portant sur la réduction des violences faites aux femmes en période électorale: la violence, la division sexuelle du travail et le manque d’accès aux ressources sont entre autres facteurs qui engendrent la faible représentation des femmes aux postes électifs et décisionnels, selon la gestionnaire du projet pour ONU Femmes



Port-au-Prince, le 23 novembre 2017 - (AHP)- Le Ministère a la condition féminine et aux droits des femmes a lancé ce jeudi, de concert avec ONU-FEMME, un projet portant sur la réduction des violences faites aux femmes en période électorale.

Une initiative qui vise, selon la gestionnaire du projet pour ONU Femmes, Kenise Phanord, a accroitre la présence des femmes dans des postes de décision. Madame Phanord a déploré que les femme qui représentent pourtant plus de la moitié de la population, aient été représentées, lors des dernières élections, dans moins de 3% des postes.

La division sexuelle du travail et le manque d’accès aux ressources sont entre autres les facteurs qui, selon elle, engendrent cette faible représentation des femmes aux postes électifs et décisionnels.

Elle pointe également l'espace politique qui, à son avis, ne permet pas réellement l'intégration des femmes, ainsi que les violences dont elles sont l'objet en période électorale.

Elle a annoncé la mise sur pied d'une cellule devant organiser des discussions avec les organisations féminines, les responsables de partis politiques et d'autres organisations de la société civile en vu

Participant a la cérémonie, la sénatrice du nord, Dieudonne E. Luma, l'unique femme qui siège actuellement au sénat de la république, s'est déclarée confiante que les choses vont changer. Nous devons continuer a travailler pour que cela change, a-t-elle dit.

De son coté, l'ambassadeur du Canada en Haïti, André Frenette, a réaffirmé la volonté d'Ottawa de continuer a appuyer Port-au-Prince dans la lutte en faveur de l'équité de genre, mettant en exergue la nécessite qu'il y ait un gouvernance inclusive.

Pour sa part, la ministre a la condition féminine et aux droits des Femmes, Eunide Innocent s'est félicité de la coopération canadienne qui a rendu possible la réalisation de ce projet grâce notamment a un appui de 1.4 million de dollars Cela, dit-elle, va accélérer la marche vers la l’égalité des  sexes.  La ministre dit croire en la réussite du projet et encourage toutes les organisations de femmes à y travailler.



Le juge d'instruction Jean Wilner Morin envoit le maire de Pétion-Ville Dominique Saint-Roc, par-devant le tribunal criminel pour y être jugé, dans le dossier de l'assassinat du policier Rigaud Claude Clermont



Port-au-Prince, le 23 novembre 2017 - (AHP) - Le juge d'instruction Jean Wilner Morin a rendu son ordonnance Rdans le dossier de l'assassinat, le 11 décembre 2016, du policier Rigaud Claude Clermont, 24 ans, à son domicile à Mono-Ville.

Le magistrat instructeur a, dans son ordonnance, décidé d'envoyer le maire de Pétion-Ville Dominique Saint-Roc, par-devant le tribunal criminel pour y être jugé pour son implication présumée dans ce meurtre.

Le juge Morin instruisait sur des charges de complicité d'assassinat et association de malfaiteurs contre l'édile de Pétion-Ville que la clameur publique avait accusé d'avoir fait libérer un chef de gang, Jean-Hilaire Ladouceur, dit Lèlè", le principal auteur présumé de l'assassinat du policier Clermont.

Le maire Saint-Roc a récemment été montré du doigt et accusé de chercher a faire libérer un autre chef de gang, Enock Jean-Pierre qui opérait dans le bidonville de Jalousie (Pétion-Ville). Là encore, le maire a nié et accusé ces adversaires politiques, jaloux, a-t-il dit, de son "succès" a la tête de la commune de Pétion-Ville.

mercredi 22 novembre 2017

Le président du CSPJ sollicite du sénat la transmission du rapport d’enquête 2016 sur les fonds pétrocaribe: Le président du sénat, Youri Latortue informe avoir fait droit à cette demande et dit souhaiter que la justice exploite à bon escient les données de cette enquête qu’il a, lui-même, dirigée


Port-au-Prince, le 22 novembre 2017 - (AHP) - Le président du sénat, Youri Latortue a informé ce mercredi avoir transmis au président du CSPJ (conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Jules Cantave, le rapport de la commission sénatoriale spéciale qui avait enquêté sur l'utilisation des fonds Petro Caribe.

 J'ai fait droit à cette demande tout en souhaitant que la justice exploite à bon escient les données de l'enquête dont j'ai dirigé  en 2016", a dit Latortue, soulignant que C'est  le président du CSPJ qui a fait la demande du document, sur requête du juge d'instruction Jean-Wilner Morin.

Ce dernier travaille sur le dossier relatif à l’assassinat d’Alix Junior Gassant et à la disparition de l'ancien coordonnateur de la commission nationale des marhés publics CNMP, Joseph Robert Francois Marcello.

Selon M. Latortue, le magistrat instructeur devrait bientôt auditionner l'ex-premier ministre Jean-Max Bellerive, l'un des anciens haut-fonctionnaires épinglés dans le rapport des sénateurs.

Le président du Grand corps a dit déplorer les tractations en cours pour que le rapport de la commission sénatoriales ne soit pas suivi d'effet.

" Il faut que la justice se prononce sur le dossier, a dit l'élu de l'Artibonite, qui avait présidé la première commission sénatoriale qui, en 2016, avait enquêté sur Petro Caribe.

Youri Latortue Latortue a aussi pris le contre-pied des déclarations selon lesquelles les tribunaux de droits commun n'ont pas la capacité de juger des anciens hauts fonctionnaires, arguant que ce n'est pas le cas, en raison notamment de l'adoption de la loi de 2014 portant sur la lutte contre la corruption.

Le président de l'association professionnelle des magistrats, Me Wando Saint-Villier soutient lui aussi que les tribunaux ordinaires sont compétents pour juger les anciens haut-fonctionnaires, soulignant que la seule sentence que la haute cour de justice ne peut prononcer c'est la destitution. D'ailleurs i, a-t-il ajouté, quelqu'un qui n'est plus un haut-fonctionnaire n'a pas à être destitué.

Le rapport de la commission spéciale souligne que l'enquête a clairement démontré avec force détails que les règles de passation de marché n’ont pas été respectées. Que la loi sur la passation des marchés publics a été systématiquement violée, que beaucoup de firmes choisies n’étaient pas éligibles au moment de la signature de leurs contrats, que les critères d’ordre technique, juridique et financier n’ont pas été respectés dans tous les cas, que les intérêts de l’Etat dans la majorité des cas, n’ont pas été protégés et l’efficacité et l’opportunité des dépenses publiques sont sujettes à de sérieux doutes.

Les commissaires recommandent que l'action publique soit mise en mouvement contre des anciens premiers ministres, ministres et directeurs généraux ayant servi dans la première administration Tèt Kale (2011-2016) et de l'ancien président René Preval, entre 2008 et 2010.

Il s'agit entre autres des anciens premier ministres Jean-max Bellerive,  Laurent Salvador Lamothe, accusés de forfaiture, concussion, détournement de deniers publics et soustraction de deniers publics.
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Retour au pays du leader de Pitit Desalin: Moïse Jean-Charles était à la Havane pour se faire soigner d'une infection à l'oreille et d'autres malaises


Port-au-Prince, le 22 novembre 2017 - (AHP) -L’ancien candidat à la présidence, Jean Charles Moise, est rentré au pays ce mercredi après avoir reçu des soins médicaux à Cuba pour une infection à l’oreille et d’autres malaises. 

Il a été accueilli à l’Aéroport Toussaint Louverture par de très nombreux  partisans.  Selon ses proches, le leader politique va mieux et devrait bientôt faire sa première réapparition publique. 

L'Eglice catholique annonce our ce 8 décembre un ensemble d'évenements dans tout le pays, à l'occasion des75 ans de la consécration d’Haïti à Notre Dame du Perpétuel Secours, pour venir au secours du pays malade


Port-au-Prince, le 22 novembre 2017 - (AHP) --  La Pastorale Universitaire de l’Archidiocèse de Port-au-Prince estime que le  pays très malade et a besoin de prière.Elle profitera de la solennité de l’Immaculée Conception le 8 décembre prochain pour prier spécialement pour Haïti. Cette célébration coïncidera également avec les 75 ans de la consécration d’Haïti à Notre Dame du Perpétuel Secours 

De son côté, l’Organisation dénommée, Pyramide du Bonheur du Développement d’Haïti, (PBDH), formée de leaders religieux annonce une marche pacifique le 5 décembre dans les rues de Port-au-Prince, et des conférence-débats les 9 et 16 décembre prochain dans les communes de Tabarre et de Kenskoff pour appeler les autorités à assumer leurs responsabilités face à l’insécurité qui bat son plein dans la capitale.

Le Coordonateur de l’Organisation, Jacques Janvier Franco déplore l’augmentation du nombre des victimes du banditisme et invite les citoyens à ne plus rester passifs.


mardi 21 novembre 2017

Titres du 21 novembre 2017


-La secrétaire à la Sécurité intérieure par intérim, Mme Elaine Duke, a annoncé sa décision de mettre fin à la désignation de Statut de protection temporaire (TPS) pour Haïti avec une date d'entrée en vigueur ultérieure, dans 18 mois pour permettre une transition ordonnée avant la résiliation de la désignation le 22 juillet 2019. 

-Cette décision intervient suite à l'annonce, en mai 2017, de son prédécesseur, le secrétaire Kelly, indiquant que Haïti avait réalisé d'importants progrès et que la prorogation de la désignation sur une période supérieure à six mois serait peu probable.

-Le directeur de l’Ecole Maranatha de Bolosse, Armand Louis a été libéré cet après midi. Selon son avocat, Osner Févry qui a annoncé la nouvelle, le juge Brédy Fabien a découvert plusieurs failles dans le dossier mais cette libération se justifie également par les ennuis de santé auxquels fait face la victime  après avoir été malmenée lors de son arrestation.  Armand Louis  avait été arrêté le 13 novembre au cours d’une opération  policière à Grand Ravin.

-Le conseil supérieur de la police nationale était au Sénat pour fournir des informations autour de l’opération du 13 novembre qui a provoqué la mort d’une dizaine de personnes à Gran Ravin. Le premier ministre Jack Guy Lafontant admet qu’il y a une bavure policière.

-Il faut s’attendre à des changements au niveau du commandement de la police dans le département de l’Ouest, à en croire le commandant en chef de la PNH, des changements qui seraient dejà en cours. Michel Ange Gédéon reconnait qu’il y a eu des failles dans la préparation de l’opération  menée à Gran Ravin.

-Le président de la commission Justice  et sécurité publique du grand corps, Jean-Renel Sénatus, a  fait état ce lundi, de problèmes dans la chaine hiérarchique de la Police nationale d'Haïti (PNH), soutenant qu'il y a eu désobéissance à un certain moment de la durée pendant l'opération, une information confirmée par le directeur général de la PNH. Michel-Ange Gédéon, soulignant qu'à un certain moment, des instructions ont été passées pour arrêter l'opération mais, qu' il y a eu, a-t-il dit, des dérapages. 


Toutefois, des informations tentent de faire croire que c'est un seul policier qui a commis les "bavures".

L'Office de la Protection du Citoyen promet une enquête pour établir la vérité , suiite à "diverses allégations de violation de droits humains qui auraient été commises dans le cadre de l'opération"

-L’ancien directeur général de la police, Godson Orélus a été entendu ce lundi par le commissaire du gouvernement de Saint-Marc. Il est accusé de trafics d’armes et munitions et de contrebande au préjudice de l’Etat.

-La police dominicaine abat lundi dans le secteur de Miraflores (Santo-Domingo) un  Haïtien connu comme Wisley. Il est accusé d'avoir tiré sur une patrouille policière qui tentait de le convaincre de remettre une arme à feu.

Visite en Haïti du ministre président de la Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte. Il a été accueilli  hier à -l’aéroport par le chancelier Antonio Rodrigue et devrait rencontrer le président Jovenel Moise. Rudy Demotte visitera plusieurs projets financés par la Belgique francophone et participera à l’ouverture du festival Quatre Chemins.

Le chef du gouvernemet reconnait, après de nombreuses dénonciations, que des bavures ont été commises lors de l'opération policière à Grand Ravine et promet que les responsabilités seront fixées et les coupables punis


Port-au-Prince, le 20 novembre 2017 - (AHP) -Après que pluseurs responsables du gouvernement et des hauts-gradés de la police eurent appuyé l'action de la police à Grand Ravin 13 novembre, le  premier ministre Jack Guy Lafontant a reconnu, après de nombreuses dénonciations, que des bavures policières avaient été commises lors de cette opération, annoncant que suite aux enquêtes policière (administrative) et judiciaire, les responsabilités seraient fixées et les coupables punis.

Le président de la commission Justice  et sécurité publique du grand corps, Jean-Renel Sénatus, a  fait état pour sa part,ce lundi, de problèmes dans la chaine hiérarchique de la Police nationale d'Haïti (PNH), soutenant qu'il y a eu désobéissance à un certain moment de la durée pendant l'opération.

Une information confirmée par le directeur général de la PNH. Michel-Ange Gédéon, souligant qu'à un certain moment, des instructions ont été passées pour arrêter l'opération mais, qu' il y a eu, a-t-il dit, des dérapages. Une enquête est en cours et les responsabilités seront fixées, a-t-il dit.

M. Gédéon a lui aussi fait état de faille dans la préparation de l'opération qui avait mobilisé pas moins de 213 agents de plusieurs unités de l'institution policière.

Ce n'est pas la première fois, ces dernières semaines, que les forces de l'ordre sont accusées d'exécutions sommaires, suite à la mort d'un des leurs.

Le 12 octobre dernier, des agents de la brigade d'intervention départementale BOID, avaient fait une descente musclée à Lilavois suite a l'assassinat d'un de leurs collègues, le policier Watson Jean.

Selon un rapport du RNDDH, le réseau nations de défense des droits humains, ces agents avaient organisé une expédition punitive soldée par la mort d'au moins une personne. Deux autres sont portées disparues après qu'elles eurent été arrêtées, 8 bastonnées des maisons et des hangars ont été incendiés.

Bavures polcières à Grand Ravin: le pasteur Armand Louis, directeur du Collège Maranatha, brutalisé et arrêté, finalement libéré ce lundi

Turn off for: French

Port-au-Prince, le 20 novembre 2017 - (AHP) - Le juge d'instruction Brédy Fabien a libéré ce lundi pour raison humanitaire, l'ingénieur Armand Louis, une semaine après son arrestation lors d'une opération musclée de la police nationale a Grand Ravine. 

Le pasteur Armand Louis est le directeur du Collège Maranatha, situé a la 4e Avenue Bolosse, ou l'opération du 13 novembre dernier s'est déroulé.

Deux policiers, trois présumés bandits et des membres de la population civile ont été tués, lors de cette descente des lieux qualifiée de massacre par l'opposition. 

L'un des avocats de la mission évangélique, propriétaire de l'éEole dont le pasteur est le directeur depuis une trentaine d'années, Me Osnser H. Févry, a indiqué que le juge Brédy Fabien a décidé de le libérer afin qu'il puisse se faire soigner, vu qu'il avait été sauvagement battu lors de son arrestation. Il reste cependant à la disposition de la justice, a-t-il dit.

Quelques heures après cette opération, un porte-parole de la DDO (Direction départementale de l'ouest de la PNH), le commissaire Jean Ismagne Auguste avait laissé entendre que le pasteur Louis avait induit les forces de l'ordre en erreur en les conduisant, a-t-il dit, à une supposée cachette d'armes. 

Toujours selon l'officier de police, c'est en se rendant sur place que les policiers ont été pris, selon lui, dans un guet-apens au cours duquel, deux d'en eux, Jimmy Boyard et Philidor Guy Evens tous deux agent 2, ont été abattus et plusieurs autres blessés.

Me Osner Févry, comme beaucoup d'autres avant lui, conteste cette version des faits, arguant que le pasteur Louis était arrivé sur les lieux après les policiers.L'homme de loi plaide en faveur de la poursuite de l'enquête judiciaire, de l'instruction donc, rappelant que la justice n'est pas forcément liée par le rapport de la police.

Il dénonce "des exactions et des exécutions sommaires, au cours desquelles, au moins une dizaine de personnes, membre de la population civile, ont été abattues.

Il informe que son cabinet a porté plainte contre les policiers ayant pris part a cette opération. Le dossier ne contenait aucun réquisitoire d'informé, ni information préliminaire et ni corps du délit, a-t-il dit, invitant les agents de la PNH à apprendre a gérer la perte de leurs frères-d'armes.

Ce lundi à la mi-journée, l'ingénieur Armande Louis, l'une des filles du pasteur Armand Louis,  avait réclamé la sa libération.

Il n'était pas la lorsque l'opération avait débuté, a-telle confirmé, ajoutant qu'un policier lui aurait même appelé au téléphone pour lui demander de ne pas venir a l'école ce matin-la, le 13 novembre dernier. Elle a exigé justice et réparation pour toutes les victimes.

Alors que le juge d'instruction Brédy Fabien interrogeait le pasteur Louis a son cabinet, des dizaines d'élèves du collège Maranatha, des parents et des sympathisants du pasteurs organisaient un sit-in devant le palais de justice pour exiger sa libération.

Ce lundi également et a l'invitation de la commission justice et  sécurité du Sénat, une rencontre s'est tenue entre des parlementaires et les membres du conseil supérieur de la police nationale autour de ce dossier.

Une rencontre qui aurait permis aux sénateurs de déceler des failles au niveau de la planification de l'opération du 13 novembre dernier.
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Le chef du gouvernemet reconnait, après de nombreuses dénonciations, que des bavures ont été commises lors de l'opération policière à Grand Ravine et promet que les responsabilités seront fixées et les coupables punis

Port-au-Prince, le 20 novembre 2017 - (AHP) -Après que pluseurs responsables du gouvernement et des hauts-gradés de la police eurent appuyé l'action de la police à Grand Ravin 13 novembre, le  premier ministre Jack Guy Lafontant a reconnu, après de nombreuses dénonciations, que des bavures policières avaient été commises lors de cette opération, annoncant que suite aux enquêtes policière (administrative) et judiciaire, les responsabilités seraient fixées et les coupables punis.

Le président de la commission Justice  et sécurité publique du grand corps, Jean-Renel Sénatus, a  fait état pour sa part,ce lundi, de problèmes dans la chaine hiérarchique de la Police nationale d'Haïti (PNH), soutenant qu'il y a eu désobéissance à un certain moment de la durée pendant l'opération.

Une information confirmée par le directeur général de la PNH. Michel-Ange Gédéon, soulignant qu'à un certain moment, des instructions ont été passées pour arrêter l'opération mais, qu' il y a eu, a-t-il dit, des dérapages. Une enquête est en cours et les responsabilités seront fixées, a-t-il dit.

M. Gédéon a lui aussi fait état de faille dans la préparation de l'opération qui avait mobilisé pas moins de 213 agents de plusieurs unités de l'institution policière.

Ce n'est pas la première fois, ces dernières semaines, que les forces de l'ordre sont accusées d'exécutions sommaires, suite à la mort d'un des leurs.

Le 12 octobre dernier, des agents de la brigade d'intervention départementale BOID, avaient fait une descente musclée à Lilavois suite a l'assassinat d'un de leurs collègues, le policier Watson Jean.

Selon un rapport du RNDDH, le réseau nations de défense des droits humains, ces agents avaient organisé une expédition punitive soldée par la mort d'au moins une personne. Deux autres sont portées disparues après qu'elles eurent été arrêtées, 8 bastonnées des maisons et des hangars ont été incendiés.

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mercredi 15 novembre 2017

Titres de Radio Solidarité/AHP du 15 novembre 2017


-Les sénateurs se sont réunis mardi en séance plénière pour la présentation du rapport de la commission anti-corruption dirigée par Evallières Beauplan, qui épingle particulièrement un ensemble de hauts cadres et d'anciens hauts cadres des gouvernements Préval et Martelly dans la gestion des fonds Petro caribe. 

- Après des heures de discussions et dilatoire, pendant lesquelles la majorité gouvernementale a cru pouvoir obtenir le rejet du volumineux rapport ou demandé 2 mois pour en prendre connaissance, majorité et minorité ont décidé que l'assemblée se réuunira le 30 novembre pour en débattre.

- Des sénateurs de la majorité ont tenté de lier le futur de ce rapport à un  document rédigé par une équipe conduite par l'ancien sénateur Paul Denis, dans l'effervescence et les passions GNB qui ont suivi le départ forcé du président Jean Bertrand Aristide dont il voulait effacer toute trace.

-Mais des collègues de la minorité dont le président de la commission Evallières Beauplan et un de ses membres Nènel Cassis ont expliqué que les sénateurs n'avaient aucun pouvoir de rejet sur le rapport qu'ils peuvent seulement modifier .

-Pour d'autres parlementaires et des membres de la société civile, le seul salut des personnes accusées se trouve dans la tenue d'un procès juste et équitable.

-L’opposition a manifesté dans les rues ce mardi 14 novembre pour apporter sa solidarité à la commission spéciale qui a enquêté sur les dépenses relatives aux fonds petrocaribe. Des manifestants portaient des pancartes pour réclamer l’arrestation des anciens fonctionnaires accusés de corruption.

-Plusieurs personnalités appellent la communauté internationale impliquée dans la conduite du pays, à travers notamment l'organisation des Nations-Unies, hier avec la MNUSTAH et aujourd'hui avec la MINUJUSTH., à appuyer le rapport de la commission et la tenue d'un  procès exemplaire pour la restitution des fonds volés et ainsi permettre de laver ceux qui ne sont pas coupables.

-Le premier ministre Jack Guy Lafontant et le directeur général de la police Michel-Ange Gédéon ont visité la base de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO) vingt quatre heures après l’assassinat de deux policiers à "Gran Ravin" au cours d’une opération musclée. Les agents présents dans la base ont présenté leurs revendications en faveur de meilleures conditions de travail.

-La situation reste toujours vive à Gran Ravin où entre 8 et douze personnes  auraient été tuées, en dehors des 3 bandits reconnus par la police.

-Ce sont les avocats de l'ancien-ministre de la Justice, Camille  Edouard Jr qui l'ont représenté à la convocation du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince. Le chef du Parquet Me Clamé Ocnam Daméus était cependant absent.

- Le prix d'histoire 2017 de la Société haïtienne d'histoire décerné à l'écrivain Alix Jean René pour son oeuvre " Haïti après l'esclavage, l'espérance d'une vie nouvelle de liberté et dégalité..."

Décès lundi soir à Cuba de l’ancien journaliste et député des Gonaïves Jean Laurent Nelson. Agé de 59 ans, il souffrait d’un cancer. Un de ses proches, le journaliste Jean Elie Th Pierre Louis  qui l'a côtoyé, le présente  comme un journaliste honnête et professionnel.

-Hier 14 novembre ramènait la journée mondiale du diabète. Le thème retenu cette année est: les femmes et le diabète. La directrice exécutive de la Fondation Haitienne de Diabète et de maladies cardiovasculaires, Nancy Charles Larco explique que ce thème met l’accent sur le rôle des femmes dans l’alimentation des enfants et la nécessité que les femmes enceintes se soumettent à un test de dépistage du diabète.

-2ème Conférence oecuménique sur les migrations dans les caraïbes pendant 4 jours, jusqu'à ce jeudi 16 novembre, au Centre de conservation culturelle de l'Université Quisqueya. Participation de spécialists de la région autour de thèmes comme: Enfants et adolescents; les flux migratoires: défis actuels pour les pays d'origine