lundi 31 octobre 2016

Le porte-parole de la présidence réitère la volonte l'Executif haïtien de créer les conditions favorables à l’organisation des élections, à la date prévue par le CEP: il affirme ne pas comprendre les craintes exprimées par des conseillers quant au respect d'un calendrier qu'ils ont eux-mêmes élaboré




Port-au-Prince, le 31 octobre 2016- (AHP) – Le porte-parole de la présidence, Eddy Jackson Alexis, a indiqué lundi ne pas comprendre les déclarations du conseiller électoral, Jean-Simon Saint Hubert, exprimant des craintes quant au respect du calendrier électoral révisé, notamment de la date du 20 novembre, retenue par le conseil électoral provisoire, pour l’organisation du premier tour des élections.

C’est une question  qui mérite d’être clarifiée lorsqu’un membre d’un conseil qui avait lui-même, après reflexion,  fixé la date d'un scrutin, émet des réserves quant à son respect, a indiqué M. Alexis, qui soutient que l’institution électorale avait fait une évaluation de la situation post-Matthew, avant d’arrêter de  nouvelles dates pour l’organisation des élections.

Ces scrutins, initialement prévus le 9 octobre, allaient être ajournés au 20 novembre, suite aux dégâts provoqués par l’ouragan Matthew qui a frappé le pays début octobre, notamment les départements du Grand sud.

M. Alexis a réitéré la volonté de l’Exécutif de créer les conditions favorables à l’organisation des élections, à la date prévue par le CEP, notamment en mettant à point les moyens logistiques et économiques nécessaires à la tenue des élections.

L’Exécutif fera en sorte que  270 écoles qui serviront d’infrastructures électorales et qui ont été endommagées pendant le passage du cyclone, soient réhabilitées. Il a assuré que des consignes claires ont, en ce sens, été passées aux institutions concernées par leur réhabilitation.

Des travaux seront aussi réalisés pour désenclaver les zones inaccessibles, notamment la réparation des voies d’accès, a dit Eddy J. Alexis. Pour ce qui est du respect de la date constitutionnelle du 7 février pour l’investiture du nouveau président, il a rappelé que le président a toujours  affirmé sa volonté de partir à cette date, mais que cete question se pose aujourd'hui, à partir du nouveau calendrier élaboré par le CEP.

Mais, en dépit du nouveau calendrier qui ne prevoit pas de respecter la date du 7 février, Alexis a fait savoir que là encore,  tout dépend des résultats du 1er tour.

"S’il n’y a pas de second tour, le prochain président sera installé à cette date, a-t-il dit, banalisant par ailleurs des rumeurs selon lesquelles, le président Privert aurait organisé une réunion à son domicile dans le but de fignoler une stratégie qui lui permettrait de rester au pouvoir au-delà du mois de février 2017.

La conseillère Marie-France Joachim a pour sa part, indiqué que le CEP s’attend à ce que l’Exécutif respecte ses engagements pour favoriser la tenue du scrutin.

Nous autres au niveau du conseil, nous continuons de faire tout ce qui dépend de nous pour faciliter la réalisation des élections.
Le reste appartient aux autres institutions dont l’Exécutif pour la logistique et la police pour la sécurité notamment, a-t-elle souligné.

Actuellement, le CEP travaille à organiser une nouvelle séance de formation pour recycler les membres du personnel vacataire dont les ASE (agents de sécurité électoral), MBV (membres des bureaux de vote) et les superviseurs, a poursuivi Madame Joachim qui ne semble pas partager toutes les inquiétudes exprimées par son collègue Jean-Simon Saint Hubert.

Alors que la plupart des partis politiques étaient favorables à la tenue  du premier tour de la présidentielle le 30 ctobre, le CEP avait decidé de le fixer au 20 novembre, ce qui suppose qu'il avait pris en compte tous les paramètres. Mais, beaucoup relèvent que c'est après avoir arrêté les dates des deux   tours des electiomns qu'il ecrit au president de la République pour lui soumettre des pré-requis.


C'est probablement pour cete raison qu'un ancien président de Conseil électoral provisoire, Max Mathurin a déclarer espérer que la date du 20 novembre retenu pour l’organisation du premier tour du scrutin a été bien évaluée.

Le president de l'organisme électoral  de 2006 a dit egalement  craindre un désintéressement des populations des zones les plus affectées par  Matthew pour les prochains scrutins.

Le New Human Right Organization NEHRO se réjouit que le gouvernement canadien ait repondu à la letttre lui demandant de prendre ses distances des gouvernements qui encouragent des élections bidon en Haïti




Port-au-Prince, le 31 octobre 2016 – (AHP)- Le président du New Human Right Organization NEHRO, Josué Renaud, s’est félicité lundi de la réponse reçue du gouvernement canadien, suite à sa correspondance adressée en juillet dernier au premier ministre Justin Trudeau, invitant le Canada à prendre ses distances avec des gouvernements ou institutions internationales qui cherchent à favoriser la réalisation d’élections bidon en Haïti.

Dans sa reponse, le gouvernement canadien dit prendre note de nos préoccupations et nous assure que le suivi sera fait, se réjouit le responsablesdes droits humains.

Josué Renaud affirme que lorsque les Etats-Unis d’Amérique et l’organisation des Nations Unies influencent le processus électoral dans le pays, les résultats ne sont jamais à la hauteur des attentes de la population.

Il a cité en exemple l’élection en 2011, de l’ancien président Michel J. Martelly. M. Renaud en a profité pour souligner la nécessité pour le prochain gouvernement de faire la lumière sur l’utilisation des fonds du programme PetroCaribe par l’ancien régime Tèt Kale.

Pour ce qui est des autorités de la transition, M. renaud les invite à tout mettre en œuvre pour la réalisation des prochains élections à la date arrêtée par le CEP, soit le dimanche 20 novembre.

Il dénonce toute tentative de repousser à nouveau le scrutin. Le CEP avait fixé la date du 20 novembre après évaluation des dégâts provoqués par le passage de l’ouragan Matthew sur Haïti, début octobre tt cette nouvelle échéance, doit être respectée, a indiqué Josué Renaud, soulignant la nécessité de sortir de la transition.

En ce qui concerne la population, notamment les électeurs des départements les plus touchés par le sinistre, le président du NEHRO, les invite à participer activement au choix des futurs dirigeants du pays.

Le ministère de la défense lance un avis de recrutement pour une nouvelle classe de techniciens militaires en génie civil. La période de recrutement s’étend du 31 octobre au 17 novembre. Les postulants doivent être âgés entre 17 et 25 ans



Port-au-Prince, le 31 octobre 2016 – (AHP) - Le ministère de la défense vient de lancer un avis de recrutement pour une nouvelle classe de techniciens militaires en génie civil.

Cette promotion entrera en formation en janvier 2017 en Equateur, dans le cadre d’un programme de partenariat entre les ministères de la défense d’Haïti et du pays sud-américain.

Le directeur général du ministère de la défense, Jacques Souverain, invite les intéressés à se manifester. Les postulants doivent avoir entre 17 et 25 ans et devront soumettre au moment de l’inscription, 4 photos d’identité de date récente, un certificat de bonne vie et mœurs, délivré par la direction centrale de la police judiciaire DCPJ pour ceux de Port-au-Prince et par un tribunal de paix pour ceux des villes de province.

Ils subiront des évaluations intellectuelles, physiques et médicales, a indiqué M. Souverain qui renouvelle la volonté du gouvernement de former plus de cadres en génie militaire au service du pays.

M. Souverain s’est félicité de la performance des militaires formés en Equateur et qui ont été envoyés dans les départements du grand sud suite au passage de l’ouragan Matthew sur Haïti, début octobre.


jeudi 27 octobre 2016

Des sénateurs réputés pro-Privert dénoncent une tentative de destabilisation du gouvernement : les sénateurs du bloc minoritaire pointés du doigt; la population appelée à faire preuve de vigilance




Port-au-Prince, 27 octobre 2016- (AHP)-Des  sénateurs réputés pro-Privert sont montés au créneau ce jeudi pour dénoncer une tentative de déstabilisation du gouvernement dont il accuse les sénateurs du groupe minoritaire.

La veille, furieux de l'echec d'une séance à l'issue de laquelle, ils espéraient quoique minoritaires, infliger  un vote de censure au ministre de l'Intérieur François Annick Joseph, des senateurs de l'ancien parti officiel et alliés, ont accusé leurs collègues majoritaires d'avoir reçu des pots-de-vin pour empêcher la tenue de la séance.

D'autres ont  accusé le bloc majoritaire d'avoir pratiqué le  marronnage,  une pratique  que  le bloc minoritaire est pourtant accusé d'avoir le monopole.

Le sénateur Jean Baptiste Bien Aimé  a dit reconnaitre des faiblesses dans l’administration de l’aide humanitaire mais il affirme qu’elles sont loin de pouvoir justifier le renvoi du ministre de l’intérieur.

Il a expliqué que François Annick Joseph est son compagnon de lutte depuis des années et qu'il n'a besoin d'être payé pour le défendre. Le parlementaire du Nord-est a renouvelé ses accusations à l'encontre du groupe minoritaire quie st, selon lui au service d'une certaine oligarchie furieuse d'avoir perdu une partie de ses privilèges, avec l'échec du president Michel Martelly à imposer des présidentielles bidon.

Le sénateur Lucas Saint-Vil a pour sa part qualifié de farfelues les allégations du sénateur Jean Marie Salomon, selon lesquelles les membres du groupe majoritaire auraient reçu des pots de vins et d’autres avantages du ministre François Anick Joseph.

Il a fait savoir que le sénateur salomon qu'il considère comme un parlementaire non-crédible, doit également dire combien il a reçu, puisqu'il a sans doute été présent au cours de cette distribution pour savoir autant de choses.

Lucas Saint-Vil a en oûtre accusé le bloc minoritaire de vouloir salir l'honorabilité et la réputation de l'institution parlementaire à laquelle ils sont censé appartenir.

Scène de lynchage tôt ce jeudi matin à Bizoton 6 : un jeune garçon accusé vol à main armée a été tué puis brûlé




Port-au-Prince, 27 octobre 2016- (AHP)- Un jeune garçon accusé vol à main armée a été tué tôt jeudi main à l’arme blanche puis brulé par des membres de la population, sur la route des rails à Bizoton 6, dans la commune de Carrefour.

Des habitants de la zone ont expliqué que les voleurs  au nombre de trois se trouvaient à bord d’une motocyclette quand ils sont tombés dans une embuscade, l'un d'entre eux a été attrapé et les  deux autres  ont  eu le temps de prendre la fuite.

Selon les témoignages, cette zone est infestée de bandits qui rançonnent regulièrement les petits commerçants.                                                                                               
Par aileurs, les autorités policières de Petit Goâve ont présenté mercredi à  la presse le corps sans vie du présumé bandit, Mackenson Jean Baptiste, reconnu comme un puissant chef de gang.

Le commissaire de police de Petit-Goâve, Serge Barreau a fait savoir   que ce présumé bandit a été tué lors d’échanges de tirs avec les forces de l’ordre dans le quartier populaire de Canias, dans la onzième section communale de Petit Goâve.

Le responsable du commissariat de la ville a indiqué que  Mackenson Jean Baptiste était impliqué dans de nombreux vols et assassinats.

Le maire de Delmas reçoit la visite de son homlogue de de Newark: objectif, une évaluation de la situation post-Matthew afin d’envisager une forme de solidarité avec les victimes




Port-au-Prince, 27 octobre 2016- (AHP)- Le maire de Delmas, Wilson Jeudi, a reçu la visite de son homologue de Newark, Etat de New Jersey, Ras Baraka accompagné d’une délégation d’une quinzaine de personnes.

Ils sont là pour faire une évaluation de la situation post-Matthew afin d’envisager une forme de solidarité avec les victimes de Matthew.

Le maire annonce une collaboration intense entre les  villes de Newark et de Delmas.

Le maire de la ville de Newark Ras J. Baraka a promisque sa visite d’évaluation sera suivie une mobilisation en vue d’assister les victimes de Matthew.

M. Baraka indiqué que sa famille est d’origine haïtienne, annonce des programmes pour aider au renforcement du système éducatif.

Pour sa part, Le chef de la délégation Micano Evra, a indiqué que le maire visitera les villes de Desdunes et Marchand Dessalines  (Artibonire, Nord) ainsi que des zones affectées par l’ouragan Matthew.

Mercredi, le président Jocelerme Privert avait organise une rencontre avec  des membres du gouvernement notamment des responsables de la Direction de Protection Civile en vue de mieux planifier la distribution de l’aide humanitaire aux sinistrés de l’ouragan Matthew.

Le porte-parole de la présidence, Eddy Jackson Alexis informe que le chef de l’état a rappelé aux autorités concernées la nécessité que l’aide humanitaire soit acheminée aux véritables  victimes de l’ouragan et sur une base équitable.

Plusieurs secteurs ont denoncé ce qu'ils appellent une gestion politicienne de l'aide, dans le cadre des prochaines élections.

Eddy Jackson Alexis a fait savoir  que des dispositions sont en train d'être adoptées afin de mieux sécuriser les distributions et empêcher que l'aide humanitaire soit détournée.

La directrice de l'IDEA en Haïti dresse un bilan satisfaisant des réalisations de son organisation dans le cadre du renforcement du processus démocratique dans le pays, au cours des cinq dernières années



Port-au-Prince, 27 octobre 2016- (AHP)- La directrice  de l’institut International pour la Démocratie et l’Assistance Electoral en Haïti (IDEA), Marie Laurence Jocelyn Lassègue, a dressé jeudi  un bilan satisfaisant des réalisations de son organisation dans le cadre du renforcement du processus démocratique dans le pays au cours des cinq dernières années.

L'ex ministre de l'Information sous l'ancien president Jean Bertrand Aristide a fait savoir  que l’IDEA  a pour objectif principal la consolidation démocratique en renforçant la capacité des partis politiques et du parlement à jouer un rôle efficace dans la gouvernance, ainsi que la création d’opportunités pour une plus grande participation des femmes et des jeunes.

Marie Laurence Jocelyn Lassègue a fait savoir  que l’ IDEA International est intervenu dans différents domaines aux cotés de dirigeants d’organisations, partis et regroupements politiques, sans toutefois lse citer.

mercredi 26 octobre 2016

Interpellation/ministre de l'intérieur: le bloc majoritaire demande un report: furieux les interpellateurs du bloc minoritaire accusent leurs collègues d'avoir reçu des pots-de-vin



Port-au-Prince, le 26 octobre 2016 – (AHP) - La séance d’interpellation du ministre de l’intérieur François Annick Joseph au sénat reportée a été reportée sine die ce mercredi.

Dans une correspondance adressée au bureau du grand corps, les sénateurs du groupe majoritaire ont demandé au président du Sénat de surseoir momentanément à cette séance pour permettre aux deux blocs de se concerter en vue d'appuyer ou non la demande de censure, tout en préservant l’harmonie et la solidité de l’assemblée.

Le président du bureau, Ronald Larêche affirme que vu la configuration actuelle du sénat où aucun groupe ne détenant une majorité, toute séance politique doit faire l’objet  au préalable de consensus. Il affirme que de son côté, toutes les dispositions avaient été prises pour la tenue de la séance.

La question sera débattue à la prochaine réunion des présidents de commissions, réunion qui a lieu le premier lundi de chaque mois a-t-il précisé.

Très remontés, les sénateurs interpellateurs comme étant très versés dans la politique de marronnage ou d'infirmation de quorum, ont accusé leurs collègues de vouloir les dépasser.

C’est le cas notamment du chef de file du groupe minoritaire, le sénateur Youri Latortue qui soutient que le principe de l’interpellation avait été accepté par les membres des deux blocs.

Il affirme avoir des preuves de la mauvaise gestion de l’aide destinée aux victimes de l’ouragan Matthew. Des gens sont en train de dormir à la belle étoile alors que des matériaux de construction dont des tôles, du bois et des clous, sont entreposés à la SONAPI, affirme l’élu de l’Artibonite.

Il a tenté d'expliquer que la séance avait été programmée en soutien aux collègues des régions particulièrement touchées par le passage de l’ouragan et qui se plaignent eux-mêmes, a-t-il dit, de la gestion de l’aide aux victimes.

Son collègue Onondieu Louis du Nord-ouest parle lui de détournement, de vol, de pillage et de gabegie, appelant à des sanctions et à un changement de leadership à la tête du ministère de l’intérieur.

Le sénateur Jean-Marie Junior Salomo (sud) va plus loin, en accusant aussi ses collègues pro-Privert d’avoir reçu chacun, une enveloppe de 3 millions de gourdes et des postes dans l’administration en échange de leur silence.

La population est en train de souffrir dans l’indifférence de ces sénateurs, a pesté Jean-Marie Salomon dont les propos n'ont pas été pris au sérieux, en raison du fait qu'il revient toujours  sur ses propres  accusations faites probablement dans la précipitation

Présent au Sénat, le ministre François Annick Joseph a fait savoir que le mot parjure utilisé par ses anciens collègues parlementaires est impropre, arguant qu’il n’a fait aucune déclaration mensongère par-devant un tribunal ni utilisé des documents frauduleux dans sa gestion de la crise.

Il affirme toutefois être à la disposition des pères-conscrits.

La porte-parole du CEP réaffirme qu'il n’y aura pas d’appel d’offre pour l’impression du matériel sensible pour le second tour des élections: Nicole Siméon écarte aussi toute possibilité d’avancer la date prévue pour l’organisation du second tour des élections, (même si la date constitutionnelle du 7 février doit être ignorée)




Port-au-Prince, le 26 octobre 2016 – (AHP) – La porte-parole du conseil électoral provisoire, Nicole Siméon, a confirmé ce mercredi qu’il n’y aura pas d’appel d’offre pour l’impression du matériel sensible dont les bulletins de vote pour le second tour des élections.

C’est la firme de Dubaï, AL Ghurair, qui avait gagné l’appel d’offre pour le premier tour, qui s’est vu octroyer le contrat pour l’impression des bulletins de vote pour le 2e tour des élections, a dit madame Siméon.

Elle a fait savoir que cette décision a été prise de manière à permettre au CEP de respecter le délai de 69 jours compris entre les deux tours du scrutin. La firme ayant donné la garantie que les matériels sensibles seront prêts 10 jours après avoir reçu les maquettes.

Nicole Siméon a, une nouvelle fois écarté toute possibilité d’avancer la date prévue pour l’organisation du second tour des élections, soit le dimanche 29 janvier. Il nous faut respecter les délais impartis pour la réalisation de certaines activités entre les deux tours, notamment pour vider les contentieux électoraux, a souligné Nicole Siméon.

Toutefois, plusieurs secteurs dont des candidats à la présidence continuent de réclamer l'avancement de la date du 2ème tour, en vue de permettre l'investiture du nouveau président à la date constitutionnelle du 7 février 2017.

Ils estiment que le CEP ne peut pas considérer l'investiture des présidents René Préval et Michel Martelly comme jurisprudence pour vouloir piétiner la date prévue par la constitution

La porte-parole du CEP a indiqué que le conseil travaille sans relâche pour rester dans le calendrier révisé. On n’a pas droit à l’erreur et à la fatigue. Même à la maladie nous est interdite, a-t-elle avancé, ajoutant que le temps de travail des juges électoraux sera revu à la hausse.

S’agissant des infrastructures électorales dans les départements particulièrement touchés par le passage de l’ouragan Matthew, Nicole Siméon a indiqué que dans la Grande-Anse, 85% des centres de vote ont été endommagés, 70%, dans le sud et au moins 50%, dans les Nippes, hormis les communes des Baradères, Grand-Boucan et  Petite Rivière de Nippes, qui sont toujours inaccessibles.

C’est ce que disent avoir constaté les conseillés électoraux qui ont récemment visité ces régions, une visite au cours de laquelle, ils ont échangé avec les responsables des BEC et des BEC, ainsi qu'avec les autorités locales et des membres de la société civile.

Dans certains endroits on va installer des tentes ou utiliser des bâches en plastique pour favoriser la tenue du scrutin, a dit Nicole Siméon.


mardi 25 octobre 2016

Une distribution d’aide humanitaire tourne au drame à Dame-Marie avec la mort par balle d'une adolescente: selon le maire Curolo Loiseau, des casques bleus et des agents de la PNH avaient fait usage de leurs armes pour disperser la foule qui commençait à récupérer l’aide à bord d'un bateau colombien




Dame-Marie, le 25 octobre 2016 – (AHP)- Une distribution d’aide humanitaire a tourné au drame ce mardi dans la commune de Dame-Marie, dans le département de la Grand-Anse (Sud-Ouest).

Une adolescente de 16 ans, prénommée, Doualine, a été tuée par balle et 5 autres personnes blessées, alors qu’elles tentaient de récupérer de l’aide à bord d’un bateau colombien.

Selon le député de Dame-Marie, Curolo Loiseau, l’incident s’est produit lorsque des casques bleus de la mission des Nations unies en Haïti MINUSTAH et des agents de la police nationale d'Haïti (PNH), assurant la sécurité du bateau, ont fait usage de leurs armes pour disperser la foule qui, commençait, a-t-il dit, à récupérer l’aide à bord du bateau.

Curolo Loiseau a aussi fait état de jets de pierres lancés en direction des casques bleus qui, eux, ont fait usage de leurs armes à feu.

Le parlementaire qui a dit déplorer cet incident, invite les autorités compétentes à revoir leur stratégie de distribution de l’aide.

"Il est anormal qu’un bateau arrive sans prévenir,  pour ensuite commencer à distribuer l’aide dans le port",  s'est indigné le parlementaire qui croit plutôt que l’aide doit d’abord  être entreposée dans la ville avant sa distribution.

Ce mardi, au terme de sa 6e visite dans le pays, l’expert indépendant des nations unies sur la situation des droits humains en Haïti, Gustavo Gallon, qui affirme avoir visité des zones affectées par le passage de l’ouragan Matthew, début octobre, a déploré les conditions de vulnérabilité  de la population, notamment dans les abris provisoires.

La situation est particulièrement critique au lycée Nord Alexis dans la Grand-Anse qui abrite environ 3000 victimes, soit 525 familles, dont  une vingtaine de femmes enceintes. Les conditions y sont pénibles, sans nourriture, sans accès aux services de santé, sans eau potable, sans locations hygiéniques et sanitaires appropriées et sans foyer, a déploré M. Gallon.

Par ailleurs, le directeur du lycée qui a reçu des instructions pour rouvrir l’école dans deux semaines, a déclaré ne voir  comment il pourrait obéir à cette instruction.

La situation n’est pas forcément différentes dans les 15 autres centres servant d’abris dans la région, a inmdiqué l’expert indépendant.
Après Matthew, les pluies qui s’abattent sur le Grand Sud empirent le désarroi des habitants de cette région et ralentissent les démarches de nature à relancer les activités économiques

Jérémie/Cayes le 25 octobre 2016 – (AHP)- Après Matthew, les pluies qui s’abattent sur le Grand Sud  d'Haïti empire le désarroi des habitants de cette région.

Le maire de Jérémie, Claude Harry Milord, a lancé ce madi un cri d’alarme en faveur de ses mandants, indiquant que la plupart des sinistrés ne peuvent toujours pas rentrer chez eux.

M. Milord s’est interrogé sur les mécanismes de distribution de l’aide humanitaire, indiquant que peu de personnes ont été touchées par les gestes de générosité.

Il a exprimé de sérieuses inquiétudes  face aux énormes dégâts qui empêchent la reprise des activités scolaires dans la cité des poètes.
       
Le maire Claude Harry Milord  a également émis un communiqué faisant etat de 62 sur un total de cent quatre-vingt personnes atteintes de choléra dans la commune de Jérémie depuis le passage de l’ouragan Matthew.

Il a dit s’inquiéter du fait que la situation de la population risque de s’aggraver avec les pluies qui continuent de s’abattre sur le département de la Grande-Anse.

Claude Harry Milord reconnait cependant les efforts consentis par le ministère de la santé publique et des organisations non gouvernementales qui ont permis un certain contrôle de l’épidémie.
          
Pour sa part, le Maire des Cayes, Jean Gabriel Fortuné, a fait savoir que les dernières pluies qui se sont abattues sur le département du Sud ont considérablement ralenti les travaux de réhabilitation de la ville.

Il s'est cependant réjoui d’avoir pris de mesures de nature à redresser la situation, citant notamment le recrutement de plus de 1000 jeunes et la création d’un fond de solidarité pour réparer les dégâts causés par Matthew et les récentes inondations.
  

Le président du Sénat, Ronald Larêche confirme la tenue ce mercedi de la séance d’interpellation du ministre de l’intérieur: selon lui, c'est aux sénateurs interpellateurs qu'il revient de motiver leurs collègues sur la nécessité de réunir assez de sénateurs pour la tenue de la séance




Port-au-Prince, le 25 octobre 2016 – (AHP) – Le président du Sénat, Ronald Larêche a confirmé la tenue de la séance d’interpellation du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, François Annick Joseph, qui doit avoir lieu ce mercredi

La séance devrait débuter à 11 heures AM, a indiqué M. Larêche qui affirme que la correspondance expliquant les motifs de l’interpellation, a déjà été acheminée au bureau du principal concerné. M. Joseph est tenue de répondre à cete convocation, a ondiqué lé le parlementaire.

S’agissant de la possibilité de réunir assez de sénateurs pour la tenue de la séance, Ronald Larêche affirme qu’il appartient aux sénateurs interpellateurs de motiver leurs collègues en ce sens. Le bureau a fait son boulot, a-t-il dit.

Il faut en effet 16 senateurs pour censurer le minisre de la justice qui est accusé de mauvaise gstion de l'aide humanitaire par un groupe de sénateurs liés à l'ancien régime Martelly/Paul et connus pour leurs pratiques de maronnage dans le cadre de la tenue de l'assemblée nationale qui devait se prononcer sur la prorogation ou non du mandat du président Jocelerme Privert.

L’un des sénateurs interpellateurs, Youri Latortue, chef de file de l’opposition pro Tèt Kale au sénat, a continué ce mardi encore  d’exercer des pressions psychologiques sur  ses collègues du groupe majoritaire pour les convaincre de la nécessité de venir à la séance et de sanctionner le ministre Joseph.

La population victime de l’ouragan Matthew saura quels  sénateurs  se préoccupent effectivement de leur sort, a dit l’élu de l’Artibonite qui affirme que l’ensemble des sénateurs qui représentent les régions particulièrement touchées par l’ouragan Matthew, se sont plaints de la mauvaise gestion de l’aide aux victimes.

Il nous faut un nouveau leadership à la tête du ministère de l’intérieur dont dépend la direction de la protection civile, qui s’occupe des victimes, a dit l'ancien conseiller de l'ex president Martelly accusé d'avoir des contenieux particuliers avec le ministre Joseph, notamment en raison du fait que ce dernier était à l'avant-garde  des manifestations anti-Martelly, qui ont fait échouer l'organisation du second tour de la presidentielle en janvier dernier

La fédération nationale des délégués de villes FENADEV, a  apporté entre temps son appui au ministre de l’intérieur et invite les parlementaires interpellateurs à se ressaisir et à penser d’abord aux victimes de l’ouragan et non à leurs intérêts politiciens.

Son secrétaire général, Dévolière Paul, estime que le  moment n’est pas propice à une telle interpellation, tout en disant voir des mains politiques derrière cette interpellation.

Il affirme qu’un changement à la tête du MICT ne serait pas dans leurs intérêts.

Il faut que les parlementaires dont la plupart sont des mal élus, fassent un geste démocratique, a-t-il fait savoir, présentant le ministre François Annick Joseph comme un serviteur honnête et moral.

L’expert indépendant des Nations-unies sur la situation des droits humains en Haïti qualifie de regrettable et dangereuse l’évasion spectaculaire de plus de 170 détenus de la prison civile de l’Arcahaie




Port-au-Prince, le 25 octobre 2016 – (AHP) – L’expert indépendant des nations-unis sur la situation des droits humains dans le pays, Gustavo Gallon, qui a bouclé ce mardi, sa 6e visite en Haïti, a qualifié de regrettable et dangereuse l’évasion spectaculaire samedi de plus de 170 détenus de la prison civile de l’Arcahaie.

Il affirme que les conditions de détention dans cette prison n’étaient pas adéquates et rappelle que la plupart des personnes qui y étaient incarcérées, étaient condamnées pour des crimes graves.

D’après mes informations, la capacité de la prison est inférieure à 200 détenus or il y en avait à peu près 250, a indiqué M. Gallon.

La surpopulation carcerale fait partie  des facteurs pouvant  susciter ou provoquer les conditions propices à l’évasion, tout en apelant les autorités à ramener les évadés en prison.

Gustavo Gallon affirme avoir constaté que le chef de l’Etat, Jocelerme Privert et le ministre de la justice, Camille Edouard Junior, se sont montrés conscients de la nécessité de mettre fin au phénomène de la détention provisoire prolongée.

71% des personnes privées de liberté n’ont pas été entendus par une autorité judiciaire, a ait savoir l'expert independant, précisant que sur plus de 11 mille personnes en détention dont 372 femmes, 220 garçons et 22 filles, 3182 sont condamnées et 7830 sont en attente de jugement.Or, la capacité des prisons ne dépasse pas 4000, ce qui donne un taux de surpopulation carcérale d 359%.

L’expert a pris en exemple la prison de Cabaret, construite avec l’aide du gouvernement américain et où ont été transférées, fin aout, les femmes qui étaient détenues à Pétion-Villes. Cete prison compte 254 personnes dont 17 mineurs alors que sa capacité est de 300 individus, s'est-il félicité.

Après une manifstation la veille, des organisations proches de Fanmi Lavalas ont organisé ce mardi un sit-in devant les locaux du CEP à Pétion-Ville pour protester contre le nouveau calendrier des élections




Port-au-Prince, le 25 octobre 2016 – (AHP) – Des organisations proches de Fanmi Lavalas ont tenu ce mardi un sit-in devant les locaux du Conseil Electoral Provisoire(CEP) à Pétion Ville pour protester contre le nouveau calendrier des élections.

Les protestataires ont affirmé que la date du 29 janvier  prévu pour le second tour de la présidentielle est inappropriée à la réalité haïtienne, étant donné que le prochain président élu doit  entrer en fonction le 7 février 2017.

Ils ont dénoncé un coup d’état électoral en gestation contre la candidate de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse.

Des milliers de membres des bases lavalas avaient manifesté pour les mêmes raisons lundi à Port-au-Prince.
                                 
Pour sa part, le porte-parole de la plateforme Renmen Ayiti, Jorchemy Jean Baptiste, a exprimé des inquiétudes quant au respect des droits politiques des citoyens qui ont perdu leurs cartes électorales, à l’occasion du passage de l’ouragan Matthew.

Il dit constater avec regret que les autorités n’ont pas adopté de  mesures efficaces pour réimprimer les cartes perdues. C'est pour cela qu'il dit prôner,  une action concertée entre les instances étatiques concernées pour permettre à tous les citoyens de voter lors des prochaines élections.

Par ailleurs, Jorchemy Jean Baptiste a indiqué que son parti n’a aucune objection contre  le calendrier électoral, disant comprendre les arguments avancés par le CEP pour justifier la fixation de la date du 29 janvier pour le second tour de la presidentielle et le non-respect de la date constitutionnelle du 7 février pour l'invstiture du nouveau président ou de la nouvelle presidente.

Sit-in devant la Cour de cassation pour dénoncer la résolution d'une demi douzaine de juges qui réclament le fauteuil présidentiel


Sit-in devant la Cour de cassation pour dénoncer la  résolution d'une demi douzaine de juges qui réclament le fauteuil présidentiel

Port-au-Prince, le 25 octobre 2016 – (AHP)- L’Organisation « Mouvement Visionnaire Dessalinien » a réalisé un sit-in ce mardi devant la Cour de Cassation pour dénoncer la dernière  résolution adoptée par six juges qui réclament le fauteuil présidentiel.

Les manifestants ont estimé que cette résolution est malvenue dans le contexte sociopolitique actuel caractérisé par l’urgence post-Matthew et les préparatifs pour les élections.

Ils ont également fait savoir que la plupart de ces juges  sont des mal nommés qui de surcroit, devraient dejà être à la retraite.

Les manifstants qui ont particulièrement  pointé du doigt  le president de la Cour de Cassation, Jules Cantave, ont fait savoir que ce qu'ils considèrent comme une tentative de coup d'état, est vouée à l'échec, tout comme l'interpellation du ministre de l'Intérieur, François Annick Joseph

lundi 24 octobre 2016

Moins de 48 heures avant la séance d’interpellation du ministre de l’intérieur François Annick Joseph au sénat: le president du bloc majoritaire estime qu'on est bien loin des 16 voix nécessaires pour censurer le ministre




Port-au-Prince, le 24 octobre 2016 – (AHP) – A moins de  48 heures de la séance d’interpellation du ministre de l’intérieur François Annick Joseph prévue mercredi, à la demande des sénateurs pro-Tèt Kale, le président du bloc majoritaire au Sénat, Nenel Cassy, a laissé comprendre.

Selon lui, l’interpellation aurait dû être faite avec le consentement des membres des deux blocs. Ce qui, rappelle-t-il, n’a pas été fait.

François Annick Joseph est interpellé pour « parjure et mauvaise gestion de l’aide destinées aux victimes de l’ouragan Matthew.Il est accusé d'avoir menti sur la présence de soldats dominicains sur le sol national, ces militaires qui avaient accompagné l'aide leur pays  à Haïti.

Mais, pour plusieurs autres sénateurs, plusieurs ds sénateurs interpelateurs arrivés au Sénat par le bias d'élections jugées truquées, en voudrait à leur ancien collègue pour  avoir  paticipé avec la populationa aux diffétentes  manifestations anti-Martelly qui ont fait échouer le  2ème tour de la présidentielle à un seul candidat, de janvier 2016.

 Pour le sénateur Nenel Cassy, il est encore trop top pour parler de mauvaise gestion de l'aide post Matthew. "On peut comprendre qu’il existe une certaine lenteur, en raison notamment de la faiblesse des institutions, mais pas forcément de mauvaise gestion, a-t-il dit.

Il reconnait toutefois qu’au niveau de son groupe, les positions divergent sur la question mais il soutient que les discussions sont en cours pour dégager un point de vue unitaire..

Pour le sénateur du Nord-Ouest, Onondieu Louis, l’un des signataires de la demande d’interpellation, il y aurait des discussions avec les membres du groupe majoritaire, pour aboutir à un vote de censure contre M. Joseph.

Cependant, pour Nènèl Cassis, on est bien loin des 16 voix nécessaires pour censurer le ministre François Annick Joseph.


Des milliers de membres des bases Lavalas ont manifesté lundi à Port-au-prince contre l'organisation du second tour de la présidentielle le 29 janvier 2017 et pour le respect de la date constitutionnelle du 7 février 2017




Port-au-Prince, le 24 octobre 2016 – (AHP) – Des milliers de membres des bases Lavalas ont manifesté lundi à Port-au-prince  contre l'organisation du second tour de la présidentielle le 29 janvier 2017 et pour le respect de la date constitutionnele du 7 février 2017.

Les manifstants qui scandaient des slogans en faveur du rspect de la constitution, ont reclamé l'avancement de la tenue du second tour ,  pour permetre la publication ds résultats définitifs bien plus tôt et favoriser ainsi l'invstiture du nouveau présiden ou de la nouvelle présidente  à la date prévue par la loi-mère/

Le sénateur Nenel Cassy, candidat de Fanmi Lavalas à sa réélection dans les Nippes, s'est déclaré lui ausi  contre l’idée d’organiser le second tour de la présidentielle le 29 janvier 2017 comme le prévoit le nouveau calendrier électoral révisé.

Le parlementaire invite le CEP à tout mettre en œuvre dans le but de réaliser le scrutin de manière à respecter l’échéance constitutionnelle du 7 février pour l’installation du nouveau président ou de la nouvelle présidente. Il propose que la période prévue pour la campagne électorale avant le 2e tour, soit écourtée.

Nènel Cassy dénonce une velléité de retarder le scrutin. Il parle même de planifications d’un certain secteur pour empêcher l’organisation des prochaines élections en vue, dit-il, de barrer la route au retour de Fanmi Lavalas au pouvoir.

Tous les commentateurs sont  unanimes à reconnaitre que la présence de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide a  "boosté"  énormément la campagne de la candidate  à la presidence Maryse Narcisse, a indiqué le parlementaire.

Il affirme que si le matériel est  disponible,, il ne voit aucune raison que les élections soient retardées.

Pour Rony Timothée, porte-parole adjoint de la plateforme PITIT Dessalines dont l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles est le candidat à la présidence, il existerait un complot contre l’ex-parlementaire, tout près, selon lui , de gagner les élections.

L’activiste invite le CEP à revoir son calendrier pour que le second tour des élections puisse avoir lieu à temps pour favoriser l’installation d’un président le 7 février 2017.

Un autre responsable de la Plateforme Pitit Desalin, Biron Odigé exprime son désaccord avec la résolution de la Cour de Cassation qui réclame le fauteuil du président provisoire, Jocelerme Privert, sur la base de l’article 149 de la constitution.

Biron Odigé qualifie cette démarche de tentative de coup d’état qui viserait à empêcher la tenue des élections dans le pays.
Il estime que la résolution de la Cour de Cassation est une manœuvre politicienne visant à prendre le pouvoir illégalement.

L'évasion de prisonniers du centre carcéral de l'Arcahaie obéit aux mêmes objectifs que l'interpellation du ministre de l'Intérieur et la récente résolution de la cour de cassation



Port-au-Prince, le 24 octobre 2016 – (AHP) – Le sénateur  Jean Baptiste Bien-Aimé a fait savoir lundi que l'évasion de prisoniers du centre carcéral de l'Arcahaie fait partie d'un seul et même paquet que la résolution inconstitutionelle de la Cour de cassation pour réclamer le fauteuil présidentiel et l'interpellation du ministre de l'Intérieur François Annick Joseph.

Pour M. Bien-Aimé, la plupart des interpellateurs, sont des individus qui ont des comptes  à régler avec la justice  et qui craignent de devoir répondre d'un ensemble  d'accusations liées à la gestion de l'ancien régime.

"Ils ont peur parce qu'ils savent que leur poulain ne sera pas élu à la présidence", a lancé Jean-Baptiste Bien-Aimé, soulignant que
 les sénateurs qui ont pris l’initiative d’interpeller le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales,  sont liés à des partis politiques ou influencés par des secteurs de l'oligarchie.

L'évasion de la prison de l'Arcahaie obéit aux mêmes objectifs: chercher à s'attaquer  au ministre de la justice pour tenter d'obtenir son poste après celui de l'Intérieur, toujours dans la perspective des prochaines élections, a encore fait savoir le sénateur du Nord-est qui rappelle que l'ambition première d'un groupe de sénateur  a  été dès le début de s'accaparer de ces deux ministères, en plus de ceux qu'ils conrôlent déjà.
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10 des évadés de la prison de l'Arcahaie repris par la police: les autorités promettent de tout faire pour attraper les bandits en cavale: le porte-parole adjoint de la PNH dément que les évadés seraient partis avec des armes



Port-au-Prince, le 24 octobre 2016 – (AHP) – Le porte-parole adjoint de la police nationale d’Haïti, l’inspecteur Garry Desrosiers a confirmé ce lundi que 10 des 176 détenus qui s’étaient évadés de la prison civile de l’Arcahaie le samedi 23 octobre dernier, ont été repris par les forces de l’ordre.

Garry Desrosiers a démenti les allégations selon lesquelles, des fugitifs se seraient emparés des armes qui se trouvaient à la prison.

Nous sommes seulement à la recherche d’un fusil de calibre 12, a dit l’inspecteur de Police qui confirme la mort du chef de poste, Frintz-Gérald Fanélus et celle d’un prisonnier qui s’est mal reçu en voulant escalader un mur pour prendre la fuite

L’inspecteur Desrosiers a aussi indiqué qu’un agent trois qui travaillait à la prison, a été placé en isolement pour des soupçons de complicité. Il a précisé que tous les autres policiers qui étaient en poste au moment du drame, font actuellement l’objet d’une enquête.

Ce sont en tout 266 détenus qui se trouvaient dans la prison de l’Arcahaie au moment de l’évasion, a dit M. Desrosiers qui informe qu’un certain Yvnel Canélus, un récidiviste qui purgeait une peine de prison notamment pour enlèvement, est présenté comme l’auteur intellectuel de cette évasion en masse.

Les 93 autres détenus qui ne se sont pas évadés, ont été placés dans d’autres centres carcéraux du pays, a-t-il annoncé.

Le premier ministre Enex Jean-Charles affirme, pour sa part, que le conseil supérieur de la police nationale CSPN met tout en œuvre pour arriver à la capture des évadés.

Il a aussi assuré que l’enquête ne va pas se poursuivre de manière indéfinie. Toutefois, l'enquête sur l'attaque meurtrière du commissariat des Cayes et contre  des institutions  à Port-au-Prince, n'ont toujours pas été suivis d'effet. Et les bandits  courent toujours les rues impunément.

Et c'est ce qui pousse d'autres bandits à commettre des actes  crminels.

Enex Jean-Charles a promis par ailleurs que des mesures seront adoptées pour faciliter la tenue des élections dans un climat sécuritaire.

Le RNDDH déplore l’évasion massive samedi des détenus de l’Arcahaie. Un incident qui a été planifié et orchestré avec la complicité d’agents de la direction de l’administration pénitentiaire, a fait savoir son directeur exécutif, Pierre Espérance.

Le militant des droits humains invite les autorités à faire la lumière sur cette évasion qui aura, dit-il, des conséquences sur le climat sécuritaire du pays.

Evasion: les autorités dominicaines ont renforcé la présence militaire à la frontière avec Haïti



Santo-Domingo, le 24 octobre 2016 – (AHP) –Les autorités dominicaines ont annoncé lundi avoir  renforcé la présence militaire à la frontière avec  Haïti, après l’évasion samedi de plus de 170 prisonniers du centre carcéral de l’Arcahaie.

Le ministre dominicain de la défense, le lieutenant-général Ruben Paulino Sem, a demandé à l’armée et au corps spécialisé dans la sécurité des frontières CESFRONT, d’accroitre la surveillance à la frontière avec Haïti.

Cette mesure, a-t-il dit, a été prise afin d’empêcher que les évadés ne se refugient dans le pays. Il affirme qu’il sera impossible pour  les prisonniers qui se sont évadés de la prison haïtienne, échappent à la surveillance militaire à la frontière.

Il a indiqué que les militaires dominicains travaillent de concert avec les antennes de la direction générale de la migration ainsi qu'avec d’autres organes impliqués dans le contrôle d’identité à la frontière.

1013 arrestations, confiscation de 25 armes à feu, 8 kilos de marijuanas et 34 véhicules : bilan dressé par le porte-parole-adjoint de la police nationale, pour la période du 1er septembre à date




Port-au-Prince, le 24 octobre 2016 – (AHP) – La direction départementale de l’Ouest de la Police Nationale d’Haïti a annoncé  lundi avoir procédé à la confiscation de 25 armes à feu, 8 kilos de marijuanas et 34 véhicules au cours de la période allant du 1er septembre à date.

1013 arrestations ont été effectuées. Les individus concernés sont accusés de tentative d’assassinat, vols de véhicule, trafic de stupéfiants et détention  illégale  d’armes à feu, entre autres.

Le porte-parole adjoint de la PNH, l’inspecteur Gary Desrosiers informe, en outre, qu’un avis de recherche a été émis contre le puissant chef de gang dénommé Ti Assi, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’inspecteur Gervais Jean Moses a Delmas 75.

Il réclame la collaboration de la population pour  que la policed puisse arriver à intercepter ce présumé bandit.

samedi 22 octobre 2016

Matthew: 6 sénateurs pro-Martelly décident d'interpeller le ministre de l'Intérieur qu'il accuse de mauvaise gestion de l'aide humanitaire, et de parjure: la décison des sénateurs seraient guidée par la politicaillerie et des intérêts mesquins, selon des membres de la population




Port-au-Prince, le 22 octobre 2016 – (AHP) –  Un groupe de six sénateurs, proches de l’ancien régime Tèt Kale, ont décidé d’interpeller le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, François Annick Joseph, qu'ils accusent de parjure et de mauvaise gestion de l’aide destinés aux victimes de l’ouragan Matthew.

Il s’agit de Youri Latortue, Hervé Fourcand, Carl Murat Cantave, Edwin Zenny, Onondieu Louis et Jan-Renel  Sénatus. Ces parlementaires accusent leur ancien collègue du grand corps, d’avoir menti par devant l’assemblée au sujet de la présence des militaires dominicains sur le sol haïtien.

Ces militaires qui sont restés à peine 24 heurs au pays, étaient venus accompagner l'aide envoyée par la République dominicaine aux  victimes de l'ouragan.

Le président du sénat, Ronald Larêche a indiqué vendredi, que la correspondance a été acheminée au bureau de l’intéressé, attendu au sénat le mercredi 26 octobre.

L’un des sénateurs interpellateurs, Youri Latortue affirme que M. Joseph, est mis à l’index pour avoir parjuré par devant l’assemblée. Il aurait  clairement dit qu’il n’y avait pas de militaires dominicains sur le sol haïtien alors que des observations faites sur le terrain allaient prouver le contraire, a dit Latortue, cet ancien conseiler de Michel Martelly dont le gouvernement est accusé d'avoir dilapidé les fonds du trésor public, notamment les fonds Petro Caribe .

Le ministre a donc menti par devant l’assemblée, a-t-il dit. Interrogé sur les déclarations du même genre qu'aurait faites  le ministre des affaires étrangères, Pierrot Délienne qui, lui, n’a pas été interpelé, l’élu de l’Artibonite a indiqué que le chancelier ne s’était pas exprimé par devant l’assemblée.

Mais il affirme que le ministre François Annick Joseph a surtout été interpelée pour mauvaise gestion de l’aide humanitaire par la direction de la protection civile, un organisme placé sous la tutelle de son ministère.

Cependant beaucoup affirment que certains sénateurs seraient furieux en raison du fait qu'ils n'auraient pas obtenu leur part d'aide à " distribuer"

Youri Latortue a aussi rappelé que le ministre Joseph n’avait pas répondu à une convocation cette semaine au grand corps, en compagnie des autres membres du CSPN qui devaient fournir des explications sur la présence des militaires dominicains participant à l’acheminement de l’aide aux victimes.

Il faut dire que si plusieurs voix qui se sont élevées contre la présence des militaires dominicains en Haïti, évoquant entre autres, les relations qui existent entre les deux pays et l’implication des soldats dominicains dans des actes répréhensibles contre des citoyens haïtiens sur leur territoire, mais elles se sont tues, pource qui est des soldats d'autres pays dont les Etat-Unis qui ont occupé le le pays à plusieurs reprises. Ce qui fait dire que les sénateurs pro-Martelly font de la politicaillerie.

Affirmant que les deux blocs représentés au Sénat se sont entendus sur le principe de l’interpellation du ministre François Annick Joseph, Youri Latortue  n’était toutefois  pas en mesure de dire s’il y avait consensus autour de ce qui devrait être son sort.

Ce n’est pas la première fois que l’opposition réclame la tête de M. Joseph, ainsi que celle du ministre de la justice, des ministères qui ont un rôle important à jouer dans le processus électoral.

La décision  des 6 sénateurs ne semblent  pas être prise au sérieux parmi la populoation. Pour un étudiant de la faculté de droit, il s'agit de sénateurs dont la plupart devraient avoir des comptes à rendre, pour des raison diverses, sans vouloir dire lesquels.

Un autre étudiant s'est exclamé : ce sont toujors les mêmes, rappelant, à propos de car Murat Cantave, que c'est celui -là qui s'est opposé jusqu'au bout, au vote de la loi sur le blanchiment des avoirs et le financement du terrorisme.

Le ministre François Annick Joseph a participé vendredi à une rencontre au palais national, avec le président Jocelerme Privert qui recevait des maires, délégués et vice-délégués des zones affectées par l’ouragan Matthew, autour de la gestion de l’aide humanitaire aux victimes.

Selon une note du bureau de communication de la présidence, cette rencontre a eu lieu dans le but de renforcer la capacité des autorités locales pour la gestion de l’aide.

Le chef de l’Etat en a profité pour exhorter les délégués et vice-délégués, principaux représentants de l’Exécutif dans les départements, à faire preuve d’impartialité dans la gestion et la distribution de l’assistance humanitaire.

L’aide ne devrait pas être utilisée à des fins de manipulation politique, a dit Jocelerme Privert, ajoutant qu’elle doit être distribuée aux victimes.

Le ministre des Travaux publics répond aux questions relatives aux opérations post- Matthew lors d'une rencontre avec la commission travaux publics du Sénat: le dossier des équipements du CNE disparus discuté au cours de cette rencontre




Port-au-Prince, le 22 octobre 2016 – (AHP) – Le ministre des Travaux publics, transports et communications, Evelt Eveillard, a répondu ce vendredi aux questions de la commission Travaux Publics du Sénat autour des opérations de nature à rétablir la circulation sur les troncons de route affectés par l’ouragan Matthew.

Le ministre Eveillard informe que des travaux ont été effectués tant sur les routes principales que sur les voies secondaires. Il assure que son ministère travaille sans répit, en vue d’un retour à la normale dans les zones affectées par les intempéries.

Le sénateur Hervé Fourcand, président de la commission Travaux Publics, a fait état, lors de cette rencontre, de grandes difficultés dans le département du Sud, invitant le gouvernement à intensifier ses interventions. Il se déclare insatisfait de la distribution de l’aide humanitaire. et dit constater que les plus nécessiteux n’en bénéficient pas.

Hervé Fourcand  a également critiqué le gouvernement pour la réponse à l’urgence post-Matthew qu’il a jugée  tardive et l'appelle  à corriger ce qu'il considère comme des faux pas.

Toutefois, après le séisme, beaucoup de régions étaient inaccessibles, en raison notamment des éboulements, des crues de rivières et des routes obstruées.

Le sénateur informe que les questions liées aux équipements disparus au CNE et à la réparation du pont Ladigue à Petit Goave ont été agitées lors de cette réunion de travail avec le ministre Evelt Eveillard.

Plusieurs secteurs ont en effet denoncé ces derniers jours, le fait que des équipements du CNE se trouveraient actuellement aux mains de sénateurs et de deputés pouir leur service personel.

mardi 18 octobre 2016

Quand des hypocrites et des pêcheurs en eau trouble tentent de donner des leçons de patriotisme: Dessalines s'en fiche



AHP-Le faux débat povoqué par l'arivée en Haïti de militaires dominicains pour accompagner l'important convoi d'aide humanitaire envoyé par leur pays pour les victimes de Mattwew, a éte suivi avec beaucoup d'attention.

Parmi les plus virulents contestattaires de la présence des militaires domnicains, on retrouve les sénaeurs Youri Latortue et Jean Renel Sénatus.

Bien evidemment, beaucoup en Haïti croient légitime que cette présence  fouette l'orgueil de la population, en raison du contentieux entre les deux pays depui de nombreuses années, des mauvais traitements infligés hier encore aux Haïtiens par des miltaires dominicains et de la dénationalisation de milliers de Dominicains d'ascendance haïtienne.

Toutefois, ils sont encore plus nombreux ceux et celles qui estiment étrange que les Latortue et consorts s'indignent et donnent des ultimatums pour exiger le départ des Domicains, pendant qu'ils sont soudains devenus aveugles  au point de ne pas voir les militaires arrivés des Etats-Unis, de la France, de la Colombie et d'ailleurs. Leur langue  est devenue si lourde qu'ils ne peuvent prononcer un seul mot sur la presence en Haïti de ces derniers. Quelle hypocrisie

Si beaucoup d'Haïtiens souhaitaient que ce soient des Haitiens qui founissent la première aide à leurs frères et soeurs en difficulté, suite aux dévastations causées par l'ouragan Matthew, mais il est encore plus évident qu'Haiti n'est pas en mesure de se colleter toute seule à une catastrophe  d'une telle ampleur et qu'elle a besoin du support de pays comme les Etats-Unis, Cuba, la Colombie et aussi comme la France et la Répulique dominicaine.

Tout le monde sait ici que beaucoup de ceux qui contestent l'aide  dominicaine et la présence de militaires domnicains, sont pour la plupart des hypocrites qui croient que c'est l'occasion pour eux de tirer quelques dividendes politiques,  ou encore des rapaces qui défendent des intérets  économiques mesquins,  peu importe que  les victimes de  Matthew crèvent de faim ou de maladies.

Il a été décevant d'entendre un de nos hommes d'affaires declarer qu'il était satisfait  du départ des militaires dominicains, tout en se declarant tout aussi satisfaits qu'ils ne soient pas rentrés chez eux avec l'aide.

Tout est une question d'intérêts mesquins: certains sont déçus du fait qu'ils ne sont pas impliqués dans la gestion de l'aide. Ils auraient pu mettre la main sur quelques milliers de sacs de riz qu'ils vendraient ensuite à prix fort sur le marché. D'ailleurs, qu'est-ce qu'ils ne feront pas, après en être  arrivés à détourner les engins du Centre National des équipements (CNE) qui auraient pu rendre d'énormes services, en cette période de catastrophe.

Aujourd'hui, tout ce que ces gens devraient  faire c'est de participer de facon concrète au redressement de l'économie  du pays, en  y faisant des investissements, et non plus seulement  acheter pour revendre.

S'ils ont quelque chose à faire  , c'est  de laisser  le pays avancer résolument sur la voie de l'alternance politque et democatique, au lieu  de servir sans cesse comme elément de blocage, ou  de  gaspiller leur temps à  réfléchir sur toutes sortes de stratégies dont ds sondages bidons, pour tenter d'empêcher la population de voter ceux qu'elle croit être capable de faire avancer le pays.

Aujourd'hui, si on devait passer au peigne fin la vie de certains citoyens, on verrait qu'ils ont  fait beaucoup plus de mal à leur pay à travers coups  d'état, pillage de deniers publics, trafics illicites et autres crimes, que  ceux qu'ils font semblant  aujourd'hui de denoncer pour des interêts politiques.

Mais, qu'est-ce qu'ils ont déjà fait pour les victimes de l'ouragan? Ont-ils une seule fois franchi les limites de la capitale depuis le 4 octobre?

Pour beaucup de gens, s'ils sont effectivement furieux contre les Dominicains qu'ils renoncent à leurs avantages là-bas, qu'ils revendent  leurs maisons achetés avec l'argent du trésor public.

Car ce sont des gens qui ont perdu le dropit de s'indigner, des gens qui ne devraient même plus concourir pour occupoer des postes électifs au pays.

Mais, ici, ce sont le plus souvent les pêcheurs en eau trouble,  les trafiquants  de tous poils qu'on élève aux nues.

A l'image de celui-là qu'un groupe distribuant des awards, considère, O ignominie, comme l'icône de l'année pour Haïti.

Dessalines doit probablement se ficher de tous ces faux patriotes.

Matthew: plus de 2 millions de personnes affectées,175 mille personnes sinistrées, 134 mille tonnes métriques d’eau, de nourriture et de produits pour la construction acheminés aux régions affectées et 510 cas de cholera recensés




Port-au-Prince, le 18 octobre 2016 – (AHP) – Le gouvernement a informé mardi avoir déjà acheminé aux victimes de l’ouragan Matthew, plus de 116 mille tonnes métriques de produits non alimentaires et plus de 134 mille tonnes métriques de produits alimentaires, non compris l’aide de la république dominicaine.

Selon le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Marc-Aurèle (Marcus) Garcia, cette aide provient de la Bolivie, de la Colombie, du Venezuela, du Japon et du Panama. Il a aussi indiqué que plus de 175 mille personnes sont toujours hébergées dans des abris provisoires et vivent de l’assistance humanitaire.

Marcus Garcia a fait état de 400 policiers  appelés en renfort dans les départements de l’ouest, du Sud et de la Grande-Anse, dans le but de sécuriser l’acheminement de l’aide aux victimes.

Plus de 2.1 millions de personnes sont affectées par l’ouragan Matthew et 1.4 d’entre elles sont en situation d’urgence humanitaire, a indiqué le ministre.

Au 12 octobre, pas moins de 510 cas de choléra ont été enregistrés, a aussi indiqué le miistre qui précise que, suivant le 8e rapport du Ministère de l’Intérieur, le dernier bilan des victimes accuse 472 morts enregistrés.

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, des ressources naturelles et du développement rural, Pierre Guiteau Laurore, a rappelé que le secteur agricole a été fortement affecté et soutient que l’insécurité alimentaire risque de s’aggraver dans les trois prochains mois.

L’ingénieur-agronome informe aussi  qu’un plan de réponse a déjà été élaboré en vue de venir en aide aux agriculteurs. Ce sont des gens qui, dit-il, n’ont plus de produits ni pour leur consommation personnel ni pour être mis sur le marché. Il faut les aider, a-t-il dit.

Il a aussi invité les acteurs qui interviennent dans le secteur agricole à le faire de concert avec le ministère de l’agriculture en vue d’une action concertée pour éviter toute duplication.

Le coordonateur de l’aide humanitaire aux sinistrés de l’ouragan Matthew, Joanas Gué a admis pour sa part  que certaines zones frappées par l’ouragan Matthew n’ont pas encore bénéficié des opérations de secours.

Il explique que cette situation est due soit à l’insuffisance des stocks disponibles ou à l’inaccessibilité de certaines régions reculées du pays.

 Joanas Gue annonce un renforcement des structures départementales en vue  d’une meilleure distribution de l’aide aux sinistrés évalués a environ 800 milles personnes.

Il encourage les responsables à mettre les paysans au travail afin que les familles puissent survivre après le départ des ONG.
                                             
Au terme d’une visite de 4 jours dans le pays, le conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’agenda 2030 et la réponse au choléra en Haïti, David Nabarro, a indiqué que seul 15% des 120 millions de dollars US sollicités pour les victimes de l’ouragan ont été collectés.

Déplorant un manque de coordination et des attaques contre les convois transportant l’aide humanitaire, David Nabarro a réaffirmé la volonté de l'ONU de continuer à sensibiliser les bailleurs pour qu’ils délient les cordons de la bourse.

vendredi 14 octobre 2016

Le CEP annonce la présidentielle haïtienne pour le 20 novembre 2016: Léopold Berlanger Jr, fait savoir qu’il sera impossible de respecter la date constitutionnelle 7 février 2017 pour l’installation du prochain président élu


   
Port-au-Prince, 14 octobre 2016- (AHP)- Le CEP a  fixé vendredi le premier tour des élections presidentielle et legislatives, au 20 novembre 2016 et le second tour, au 29 janvier  2017.

Le president de l’institution électorale, Léopold Berlanger Jr, a fait savoir  qu’il sera impossible de respecter la date constitutionnelle pour l’installation du prochain président élu, soit le 7 février 2017. Mais il assure que les résultats définitifs du scrutin seront connus avant la fin du mois de février.

La décision de reporter la tenue du scrutin au 30 novembre a été prise après évaluation des dégâts provoqués par le passage de l’ouragan Matthew sur le pays, notamment au niveau des infrastructures électorales, informe M. Berlanger.

Il affirme que cette décision participe également de la volonté du CEP d’organiser des scrutins qui répondent aux exigences de rigueur, de transparence et de qualité. On ne saurait organiser des élections en excluant une partie de la population, a souligné M. Berlanger.

Pour sa part, le secrétaire exécutif du CEP, Uder Antoine, a annoncé que les candidats auront une période de 15 jours pour faire campagne, avant le premier tour du scrutin et 30 jours avant le 2e tour (s'il y a lieu).

Le président du sénat Ronald Larêche n’est pas satisfait du calendrier adopté par le conseil électoral provisoire et réclame le respect de la date constitutionnelle du 7 février, pour l’investiture du nouveau président élu.

Si on ne peut pas organiser les élections au dernier dimanche du mois d’octobre comme le prévoit la constitution, pourquoi ne pas les réaliser début novembre, se demande le parlementaire qui appelle à une « compression » du calendrier électoral.

M. Larêche rappelle que dans certains pays les élections sont organisées même en temps de guerre.

Le conseiller politique du parti haïtien Tèt Kale, Guichard Doré, est lui aussi contre l’idée d’organiser le premier tour des élections à la date annoncée par le CEP, soit le 20 novembre.

Il invite les responsables politiques à solliciter une rencontre avec les autorités électorales pour les contraindre de revoir le calendrier remanié proposé ce vendredi aux partis politiques.

Les élections doivent avoir lieu à temps pour permettre l’installation du président élu le 7 février 2017, clame M. Doré qui évoque la caducité du parlement au 2e lundi de janvier.

Il y voit tout de suite que  le CEP serait en  train de faire le jeu du président provisoire Jocelerme Privert qui aurait, selon lui l'intention de prendre des décisions en l’absence du parlement début 2017, dans l’unique but, a-t-il dit, de perturber l’administration qui sortira des prochaines élections.

 Jude Célestin, Jean-Charles Moise et Jean-Henry Céant sont favorables au nouveau calendrier électoral, mais disent constater avec regret qu’il ne permet pas le respect des échéances constitutionnelles du 7 février et du deuxième lundi de janvier.

Fanmi Lavalas fera connaitre  sa position ce samedi, selon un responsable de l'organisation politique.

Ces élections qui auraient dû avoir lieu le 9 octobre dernier, avaien été reportées, en raison des graves dégâts provoqués par l'ouragan Matthew, particulièrement dans les départements du Sud,  de la Grande-Anse, ds Nipes et du Sud-est.