jeudi 28 septembre 2017

Les titres du 28 septembre 2017 de Radio Solidarité




-Première journée de manifestations contre le budget : Des milliers de personnes luttant contre l’application du budget 2017-2018  reclament  la démission du président Jovenel Moise .Les manifestants n’ont pas pu aboutir devant le Palais National,  la police ayant fait usage de gaz lacrimogeèes pour disperser cette foule nombreuse. La manifestation reprendra ce samedi a Port-au-Prince.

-On a également manifesté ce jeudi à Ouanaminthe, à l'Arcahaie et à Hinche. Mais manifestation prévue ce vendredi au Cap-Haïtien.

-L’ancien sénateur Jean Charles  Moïse ,le député de Fanmi Lavalas Printemps Beelizaire et le sénateur de l’Ouest Antonio Cheramy estiment  que Jovenel Moise doit impérativement demissionner, car  son entêtement à vouloir appauvrir davantage les masses défavorisées, traduit clairement sa volonté d'ignorer la majorité au profit de la minorité nantie.

-Différents responsables d’organisations politiques affirment que Jovenel Moise n’a pas la legitimité  politique  nécessaire pour reunir les differents secteurs du pays ni pour oeuvrer à  l’institutionnalisation des forces politiques , arguant que si le président lance des  initiatives de dialaogue, c'est dans l'espoir d'en tirer des dividendes politiques.

-Le coordonnateur de l’action démocratique pour l’Intégration des Masses Jean Négot Bonheur Delva ( ADIM) fait savoir que des dispositions doivent etre prieses pour le renforcement financier des mairies.M. Delva qui se dit en accord avec les choix strategiques du gouvernement  quant a la redaction du budget ,assimile à des manipulations politiques les appels à manifester de l’opposition politique.

-Un avant projet de loi adopté en conseil des ministres décide que les salariés dont le revenu annuel ne depasse pas 100 mille gourdes seront exempts de taxes au moment  de produire  leur déclaration definitive d’impôtsLa barre imposable devrait donc  passer  de 60 mille à 120 mille gourdes 


-Rencontre hier jeudi au centre de convention de la BRH entre le president Jovenel Moise et les maires sur les difficultés financières  rencontrées  par les élus locaux  et les maires. Le président de la Fédération nationale des maires  Jude Edoaurd Pierre a dénoncé des dispositions du budget en défaveur des mairies. Dans son intervention, Jovenel Moise a promis d’accompagner les mairies .

-Le député Abel Descolines presse le president Jovene Moise d’entamer un dialogue ouvert avec les différents secteurs pour une sortie de crise, avant qu'il ne soit trop tard. 

-Les employés mis en disponibilité par la commission de restucturation de l’Office d'Assurance des véhicules contre Tiers (OAVCT) ont realisé un sit-in ce jeudi  devant les locaux du Ministère des finances pour continuer d’exiger sans condition leur réintegration, affirmant que ce n'est pas à eux de payer les conséquences de la mauvaise gestion de cette administration.Ils annoncent leur décison de reprendre du service lundi prochain, après 90 jours de mise en disponibilité.

-Célébration ce 28 septembre de la journée mondiale contre  la rage autour du thème : La rage Zero cas d’ici 2030.L’ex secretaire d’Etat a la production animale Maxene Estime informe que plus de 70 mille personnes meurent des suites de rage chaque annee.Il propose au gouvernement en place des mesures visant à limiter les repercussions de cette maladie ,notamment en vaccinant au moins 70 % du cheptel canin.

-Le mercredi 27 septembre a marqué la fête de la fédération Wallonie-Bruxelles qui dirige les communautés francophones de la Belgique. La cérémonie traditionnelle a eu lieu à l’hôtel de ville de Bruxelles en présence de dignitaires belges dont le premier ministre, Charles Michel. Cet événement a été également l’occasion de célébrer le vingtième anniversaire de la coopération entre Wallonie-Bruxelles International (WBI) et Haïti.

Les manifestations contre le budget 2017-2018 et contre le président Jovenel Moïse gagnent du terrain et rassemblent de plus en plus de participants à Port-au-prince et en province: des manifstants questionnent l'agressivité de la police contre des manifestations pacifiques


Port-au-Prince, le 28 septembre 2017 - (AHP) - Les protestations contre le budget 2017-2018 se poursuivent et continuent de gagner en ampleur notamment dans la capitale Port-au-prince où des milliers de manifestants qui s'approchaient pacifiquement mais avec force slogans, du palais présidentiel dans l'aire du  Champ-de-Mars, ont été agressés à coups de gaz lacrymogène, de canons à eau et de rafales de tirs.. 

Plusieurs autres villes ont été mobilisées ce jeudi pour dénoncer la décision du président Jovenel Moise, de publier dans le journal officiel, le budget du prochain exercice en dépit de son caractère impopulaire.

A Ounaminthe (nord-est), une nouvelle manifestation, la 2e en deux jours, a fait deux nouveaux blessés par balles. La protestation qui a, une fois de plus, été dispersée à coups de gaz lacrymogène et de tirs sporadiques, selon des manifestants qui ont dénoncé l'usage par les agents de la police nationale, de balles réelles. 

La veille, soit mercredi, au moins 8 personnes avaient été blessées, dont certaines ont été touchées par balles lorsque la police  dispersait, sans raison apparente, une foule nombreuse qui se dirigeait vers le bureau régional de la DGI, direction générale des impôts, pour dénoncer le fait par le fisc, de vouloir prélever 13% du maigre salaire des ouvriers, dans le cadre de l'application du budget 2017-2018.

La route nationale numéro un était bloquée ce jeudi à la mi-journée, à hauteur de l'Arcahaie, où une manifestation avait également été organisée contre le budget, à l'initiative du groupe de résistance pour le développement de la Cité du drapeau.

Dans le Département du Centre,  à Hinche précisément, une  manifestation, toujours contre le budget, a été organisée à l'initiative du leader  du MPP, mouvement des paysans de Papaye, Chavannes Jean-Baptiste. 

Aucun incident majeur n'a été enregistré.

A Port-au-Prince, la manifestation qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes et qui s'approchaient pacifiquement du palais présidentiel au Champ-de-Mars, aux cris de "bare volè, mare volè " , ont été attaqués à coups de gaz lacrymogène, de canons à eau, par les agents de la police nationale.

Les manifestants qui on affirmé ne pas comprendre pourquoi la police les agresse,  ont riposté en lançant des jets de pierres. Un véhicule appartenant à un policier a été endommagé

Quoi qu'il en soit, les manifestatants avaient eu le temps de parcourir plusieurs quartiers des communes de Port-au-Prince et Delmas notamment, en entonnant les refrains dénonçant la publication du budget controversé et demandant le départ du président Jovenel Moise, accusé de défendre avec acharnement, la cause de la minorité nantie.

Nos revendications vont désormais au-delà de la question du budget. Nous réclamons dorénavant le départ de Jovenel Moïse et nous allons poursuivre la mobilisation pour rééditer l'exploit du 7 février 1996 (date a laquelle la dictature des Duvalier a été renversée par un soulèvement populaire), ont indiqué les manifestants.

Participant au défilé, le président de la commission "affaires sociales" du sénat, Antonio Chéramy, a condamné le comportement des agents de la PNH pour avoir gazé les protestataires dans une zone très fréquentée par des écoliers.

Plusieurs établissements scolaires, recevant des enfants de 6 a 12 ans, figurent d'ailleurs dans le périmètre où la manifestation a été dispersée à coups de gaz lacrymogènes. De nombreux parents, affolés, se sont rués vers ces écoles pour récupérer leurs enfants car, au moment des troubles, on était a l'heure du renvoi.

Pour sa part, le secrétaire général de la plateforme PITIT Dessalines, Jean-Charles Moise, a réaffirmé la volonté de l'opposition de rester mobilisée jusqu'a ce qu'elle obtienne le départ du président Moise qui, après seulement 7 mois au palais national, a prouvé qu'il n'a aucune capacité à travailler à l'amélioration des conditions de vie des citoyens surtout ceux appartenant aux couches les plus défavorisées.

"Il a fait la sourde oreille quand les citoyens dénonçaient l'augmentation des prix des produits pétroliers sur le marché. Il n'a pas voulu écouter les appels a cesser le gaspillage des maigres ressources de l'Etat dans un programme bidon baptisé "Caravane du changement", a dénoncé, Jean-Charles Moise.

Jovenel Moïse a refusé de donner suite aux revendications de la majorité contre son projet de mettre sur pied un conseil électoral permanent partisan et de remobiliser l'armée dans des circonstances opaques et suspectes, a ejcore dit Moise Jean-Charles pour qui, la publication du budget au journal officiel, n'a été que la goutte d'eau qui a renversé le vase.

Le député de la 3e circonscription de Port-au-Prince, Printemps Bélizaire qui participait lui aussi a la manifestation de ce jeudi, a invité les citoyens a conserver la flamme de la mobilisation afin de débarrasser le pays d'un chef d'Etat contesté et inculpé et qui, en plus, ignore totalement les revendications de la majorité.

Plusieurs militants interrogés autour du dialogue que le pouvoir affirme vouloir lancer, ont mis en garde la hiérarchie catholique contre toute intention de vouloir rééditer le dialogue d'El Rancho dont elle éait l'instigatrice et  qu'ils rendent en partie responsable de la mauvaise situation actuelle.

Deux nouvelles manifestations sont prévues ce vendredi 29 septembre au Cap-Haitien et samedi 30 a Port-au-Prince.

mercredi 27 septembre 2017

Titres de radio Solidarité/AHP



- La plupart des villes du pays se révoltent contre le budget 2017/2018, même  les réputés fiefs du chef de l'Etat: elles demandent à Jovenel Moïse de ne pas attendre qu'il soit trop tard

-Les contestation populaires s'intensifient  contre l'impopulaire  budget 2017/2018  : La population  de Port-au-prince  ,et de toutes ces villes affirment leur intention de jse solidariser avec  partis politiques et organisations sociales qui donnent rendez-vous dans les rues encore une fois les 28 et 30 septembre prochain.

-Une manifestation anti-budget aura lieu le 29 septembre au Cap-haïtien.

-Des milliers d'ouvriers de la CODEVI ont manifesté ce mercredi  contre le budget. Ils ont   évoqué le caractère anti populaire et anti -républicain de ce  budget qui ne tient pas compte de leur faible niveau de revenu et menacent de retourner dans la rue  si le president Jovenel Moïse s'obstine à les ignorer

Lors de la manifestation du jour brutalement réprimée par la police, , 8 ouvriers ont été blessés à balles réelles .Le syndicaliste Fignole Saint Cyr dénonce l’intervention disproportionnée de la police qui selon lui est sortie pour faire du mal aux ouvriers contestataires.

La mairesse de l’Arcahaie  , Rosemila Petit Frère Saint Vil  a annoncé  ce mercredi la levée des trois journées de grève entamées depuis trois jours pour porter le chef de l'Etat à entendre raison dans le dossier du budget. Sinon, des d´´marches formelles seront menées auprès de la cour supérieure des comptes et du contentieux Administratif(CSCCA) contre le gouvernement .

Le président Jovenel Moise informe de la poursuite du dialogues en vue de préparer ce qu’il appelle   les Etats généraux sectoriels de la nation. Dans un communiqué, il affirme avoir rencontré en ce sens, ce mercredi, les responsables de la conférence épiscopale d’Haïti, l'instigatrice du "Dialogue d'El Rancho".

Lancement d’ un colloque  de trois jours contre l’impunité et la justice transitionnelle, à l’initiative du Réseau Natioanl de defense des droits humains ,  de la Fédération Internationale des ligues de droits de l’Homme et du Haut Commissariat aux droits humains .

Cérémonie de clôture ce mercredi de la 5 eme phase du projet dénommé BUREAU ASSISTANCE LEGAL ou des professionnels des différents barreaux ont mis leurs compétences au service de personnes dans le besoin et  nécessitant des conseils et des services judiciaires.

-Medic HAITI  et l’association touristique des PALMES (ATPO) lancent a l’école communautaire Maranatha de Cité Soleil, un programme EDU –Tourisme qui permettra de renforcer la formation des professeurs de la commune et de faciliter la mise en valeur du potentiel touristique de Cité Soleil.Ce programme facilitera aussi des sorties éducatives et touristiques pour les élèves de Cité Soleil.
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La plupart des villes du pays se révoltent contre le budget 2017/2018, même les réputés fiefs du chef de l'Etat: de nouvelles villes se joignent au mouvement et demandent à Jovenel Moïse de ne pas attendre qu'il soit trop tard



Port-au-Prince, le 27 septembre 2017 - (AHP) - Les protestations contre l'impopulaire budget 2017-2018, voté au parlement par la majorité présidentielle et publié au journal officiel, Le Moniteur, ne cessent de s'amplifier.

Outre la manifestation organisée ce mercredi à ouanaminthe qui s'est soldée par l'intervention brutale de la police, accusée d'avoir blessé 8 personnes, dont certaines à balle réelles, la ville de Saint-Marc était également mobilisée pour la 2e journée consécutive alors que les militants du Cap-Haiti se préparent a fouler le macadam le vendredi 29 septembre.

A Port-au-Prince, deux nouvelles manifestations sont programmées les jeudi 28 et samedi 30 septembre. Ils sont légions les appels a descendre dans les rues pour dénoncer que seuls l'Exécutif et ses proches affirment qu'il est dans l'intérêt de la population.

Le leader de la plateforme PITIT Dessalines, Jean-Charles Moise, a invité les citoyens a gagner massivement les rues jeudi et samedi pour forcer le chef de l'Etat a renoncer a l'application du texte. 

L'ancien candidat a la président soutient que ce sont pratiquement tous les secteurs de la vie nationale qui dénoncent le budget et qui appuient les manifestations contre cette loi de finances qui, a-t-il dit, est contre les intérêts de la majorité.

Les ouvriers ouvriers sont mobilisés, le secteur syndical est mobilisé, la classe politique est mobilisée et dénoncent tous le budget, a souligné l'ancien sénateur qui ironise que la mobilisation a même gagné le camp présidentiel, en référence a la participation du président Jovenel Moise a une manifestation le vendredi 22 septembre dernier.

Le président de la commission affaires sociales du sénat, Antonio Chéramy, dit appuyer tout mouvement pacifique qui vise a forcer le chef de l'Exécutif a renoncer a l'application du budget.

Il a par ailleurs dénoncé ses collègues pro-Jovenel dont certains cherchent a se positionner du coté de ceux qui manifestent contre le budget en demandant a l'Exécutif de faire quelques ajustement. Ce sont eux qui, rappelle-t-il, avait, en dépit des contestations soulevées, décidé de voter le budget pour faire plaisir au chef de l'Exécutif.

Honte a eux car, pour certains, ils ne peuvent plus aller dans leurs départements ou leurs circonscriptions, a indiqué l'élu de l'ouest. 

Le porte-parole adjoint de la PNH, l'inspecteur Garry Desrosiers, a donné la garantie que les forces de l'ordre sont prêtes a assurer la sécurité lors des manifestations annoncées. Mais il appelle les protestataires a coopérer soulignant que la police interviendra pour rétablir le calme en cas de trouble a l'ordre public.


Entre temps, le president Jovenel Moise a informé mercredi de la poursuite du dialogues en vue de la préparation de ce qu’il appelle   l"es Etats généraux sectoriels de la nation". Dans un communiqué, il affirme avoir rencontré en ce sens, ce mercredi, les responsables de la conférence épiscopale d’Haïti, l'instigatrice du très critiqué "Dialogue d'El Rancho" sous Michel Martelly.


De plus, plusieurs secteurs critiquent le silence de la hiérarchie de l'Eglise catholique, face à la dégradation des conditions d'existence du "Peuple de Dieu".

Des milliers de personnes dont un nombre important d'ouvriers de la CODEVI manifestent à Ouanaminthe contre le budget 2017/2018 et contre les nouvelles taxes sur les ouvriers introduites dans cette loi des finances: le souvriers menacent de revenir à la chrge si le chef de l'Etat s'obstine à l'appliquer


Port-au-Prince, le 27 septembre 2017 - (AHP) -Plusieurs milliers de personnes dont des ouvriers de la  Compagnie de développement industriel (CODEVI) ont manifesté ce mercredi dans la ville de Ouanaminthe particulièrement devant le siège de la Direction générale des impôts pour protester contre le budget 2017/2018, notamment contre de nouvelles taxes introduites dans cette loi des finances, à l'encontre des ouvriers.

Les ouvriers estiment graves et sadiques que le gouvernement ait décidé d'imposer ces taxes, en dépit du fait qu'il ait pactisé avec le secteur des affaires pour fixer un salaire minimum  dérisoire de 350 gourdes pour les ouvriers de la sous-traitance qui en réclamaient 800,  et des avantages sociaux de la part de l’État haïtien.

Des slogans hostiles  ont été lancés au cours de la manifestation contre le pouvoir en place et contre le président Jovenel Moïse appelé à rectifier immédiatement ce budget considéré comme anti-peuple.

Les manifestants ont observé des arrêts devant plusieurs bureaux dont ceux de de l'ONA et des Affaires sociales. Le bureau des affaires sociale est fermé depuis plusieurs mois, pour cause de dettes

La police a tiré de nombreuses rafales d'armes dont certaines à hauteur d'hommes (puisqu'il y a eu 8 blessées par balles réelles) et des gaz lacrymogènes, pour mettre fin à la manifestation organisée dans une zone considérée comme le fief du chef de l'Etat. Les ouvriers menacent d'organiser d'autres mouvements si le président s'obstine à appliquer le budget dans sa forme actuelle.

Des manifestations de rues sont également prévues du jeudi 28 au samedi 30 septembre2017 à Port-au-Prince ainsi que dans le département du  centre, à jacmel, à Petit-goâve, au Cap-haïtien, à Saint-Marc et à Léogâne pour forcer le président Jovenel Moïse à entendre la voix de la majorité.

Les transporteurs ont annoncé deux journées de grèves pour les 2 et 3 octobre, après avoir reporté, de façon surprenante, celles des 25 et 26 septembre.

M. Moïse est accusé d'avoir, avec le parlement, concocté un budget pour les riches, un budget qui a pour vocation d'appauvrir davantage les classes les plus défavorisées dans l'indifférence et avec la complicité de la minorité aisée.


lundi 25 septembre 2017

Des organisations politiques et syndicales ainsi que des parlementairs de l'Opposition annoncent un nouveau calendrier de mobilisation contre le budget 2017-2018: des manifestatieons de rues sont prévues du jeudi 28 au samedi 30 septembre à Port-au-Prince et dans plus d'une demi-douzaine de villes de province



Port-au-Prince, 25 septembre 2017- (AHP)- Les Organisations politiques, VERITE, PITIT DESALIN, PONT, KONTRA PEP LA, PALMIS, KORE N, Rassemblement de l’Arcahaie, ainsi  que des Députés et sénateurs  de Fanmi Lavalas  annoncent un nouveau calendrier de mobilisation contre le budget 2017-2018.

L’un des porte-parole du Rassemblement de l’Arcahaie, Me. André Michel annonce des manifestations de rues du jeudi 28 au samedi 30 septembre prochain à Port-au-Prince, dans le département du  centre, à jacmel, à Petit-goâve, au Cap-haïtien, à Saint marc et à Léogane.

Andre Michel estime que le budget 2017-2018 est un poison pour la classe moyenne et appelle les enseignants, les ouvriers de la sous-traitance, les employés de l’Office d'Assurance véhicule contre tiers (OAVCT et du Centre national des équipements (CNE), les greffiers, les huissiers et les juges à prendre part aux différentes manifestations prévues.  

Pour sa part, l’un des avocats de l’opposition, Me. Marc Athy Jean Louis dénonce l’arrestation  illégale d’une quinzaine de militants de l’opposition au cours des mouvements de protestation, et réclame leur libération immédiate.

L’ancien président du sénat, Dieuseul Simon Desras rejette de son côté, la note du ministère de la défense qui  affirme dénoncer des hommes armés en treillis militaires qui se trouvaient vendredi dans l'aire de l'Aéroport intenational pour accueillir   le président Jovenel Moise de retour de New-York.

"Ces indiidus  armés se sont logés la veille à l’hôtel du ministre", a-t-il fait savoir.

Dieuseul Simon Desras dénonce en outre, un plan qui viserait à assassiner des leaders de l’opposition politique.

De son coté, le coordonateur de l’UNNOH dans le département de l’ouest, Ebens Cadet, continue de dénoncer le budget 2017-2018 qu’il qualifie de document criminel, et appelle la population à supporter le mouvement

Nouvelle étape dans la mobilisation contre le budget controversé: 49 mairies décident de fermer leurs portes jusqu'au mercredi 27 septembre, en signe de protestation.



Port-au-Prince, le 25 septembre 2017 - (AHP) - La mobilisation contre le budget controversé, voté par le parlement et promulgué dans le journal Le Moniteur, prend une autre forme. 

Ce lundi, un ensemble de 49 mairies, ont décidé de fermer leurs portes, jusqu'au mercredi 27 septembre en signe de protestation.

Il s'agit entre autres des Mairies de l'Arcahaie, de la Victoire, de Petit-Goave, de Grand-Goâve, de Milot, de Pointe-à Raquette, de Sainte-Suzanne, des Perches et de Pignon. 

Les maires protestataires condamnent la décisions du président Jovenel Moise, de réduire à travers le budget 2017-2018, leurs capacités à collecter des taxes au profit des communautés.

Le maire de La Victoire, Jean Junior Auguste, a indiqué que la "grève" des mairies vise également à forcer le gouvernement central à verser aux municipalités l'enveloppe de 3.5 millions de gourdes provisionnée pour chacune d'elle, dans le budget rectificatif.

Jean Junior Auguste a aussi déploré la décision du président et de son équipe de modifier, sans le consentement des autorités municipales et en dehors de la loi, les dispositions relatives aux contributions sur les propriétés bâties, le CFPB, l'une des principales sources de revenu des municipalités, réduites de moitié dans la loi de finances 17-18.

Il affirme que le budget du prochain exercice consacre des modifications significatives qui devraient avoir des impacts négatifs sur les recettes communales.

Pour sa part, la mairesse de l'Arcahaie, Rose-Mila Petit-Frère affirme qu'il n'y a aucune provision dans le budget 2017-2018 pour garantir le développement des communautés, alors que, fait-elle remarquer, ces dernières sont des structures proches de la population.

Rose-Mila Petit-Frère réclame elle aussi la mise à la disposition des mairies, l'enveloppe de 3.5 millions de gourdes, tel que prévu dans le budget rectificatif qui prend fin dans quelques jours. A date, dit-elle, pas une seule mairie n'a reçu de l'argent des fonds communaux.

Il faut, dit-elle, que l'Etat central reconnaisse l'importance des municipalités et des autorités locales dans le développement du pays. Le président Moise doit également appendre a se mettre a l'écoute, rappelant que le budget est vivement contesté par de nombreux secteurs de la vie nationale.

Nous avons nous aussi fait des promesses à nos mandants, comment allons-nous les honorer si le gouvernement central nous prive des fonds dont nous avons besoin, s'est indigné madame Petit-Frère.

Le maire de Petit-Goave, Jean Samson Limongi, invite les autres municipalités à rejoindre l'opération "Pot Femen" pour forcer l'Exécutif à renoncer à l'application du budget, tel que promulgué dans le journal officiel.

Il invite le chef de l'Etat à faire preuve de sagesse et a ne pas attendre le mois de janvier 2018, pour introduire un budget rectificatif en vue d'apporter les corrections nécessaires. On rectifie lorsqu'on se rend compte qu'on s'est trompé, a fait remarquer le premier citoyen de cette commune de la région des Palmes.

Il faut dire que le président Jovenel Moise ne semble pas disposé a reconnaitre les failles du budget 17-18. J'ai été au élections, j'ai gagné. Le peuple m'a élu sur la base d'un programme et c'est ce programme que je compte appliquer, à travers la loi de finances, a récemment indiqué le chef de l'Etat.

Le président de la commission intérieur et collectivité territoriales du Sénat, Francenet Denius, affirme soutenir le mouvement des maires. S'il déplore l'implication des parlementaires, députés et sénateurs, dans la gestion des fonds destinés aux municipalités, M. Denius a invites les maires a renforcer leurs capacités a collecter plus d'impôts pour mieux servir les communautés.Port-au-Prince, le 25 septembre 2017 - (AHP) - La mobilisation contre le budget controversé, voté par le parlement et promulgué au journal Le Moniteur, prend une autre forme. Ce lundi, un ensemble de 49 mairies, ont décidé de fermer leurs portes, jusqu'au mercredi 27 septembre en signe de protestation.

Il s'agit entre autres des Mairies de l'Arcahaie, de la Victoire, de Petit-Goave, de Grand-Goave, de Milot, de Pointe-a Raquette, de Saint-Suzane, des Perche et de Pignon. 

Les maires protestataires déplorent la décisions du président Jovenel Moise, de réduire a travers le budget 2017-2018, leurs capacités a collecter des taxes au profit des communautés.

Le maire de La Victoire, Jean Junior Auguste, a indiqué que la "grève" des mairies vise également a forcer le gouvernement central a verser aux municipalités l'enveloppe de 3.5 millions de gourdes provisionnée pour chacune d'elle, dans le budget rectificatif.

Il a aussi déploré la décision du président et de son équipe de modifier, sans le consentement des autorités municipales et en dehors de la loi, les dispositions relatives aux contributions sur les propriétés bâties, le CFPB, l'une des principales sources de revenues des municipalités, réduites de moitié dans la loi de finances 17-18.

Il affirme que le budget du prochain exercice consacre des modifications significatives qui devraient avoir des impacts négatifs sur les recettes communales.

Pour sa part, la mairesse de l'Arcahaie, Rose-Mila Petit-Frère affirme qu'il n'y a aucune provision dans le budget 2017-2018 pour garantir le développement des communautés, alors que, fait-elle remarquer, ces dernières sont des structures proches de la population.

Elle réclame elle aussi la mise a la disposition des mairies l'enveloppe de 3.5 millions de gourdes tel que prévu dans le budget rectificatif qui prend fin dans quelques jours. A date, dit-elle, pas une seule mairie n'a reçu de l'argent des fonds communaux.

Il faut, dit-elle, que l'Etat central reconnaisse l'importance des municipalités et des autorités locales dans le développement du pays. Le président Moise doit également appendre a se mettre a l'écoute, rappelant que le budget est vivement contesté par plus d'un secteur de la vie nationale.

Nous avons nous aussi fait des promesses a nos mandants, comment allons-nous les honorer si le gouvernement central nous prive des fonds dont nous avons besoin, s'est indigné madame Petit-Frère.

Le maire de Petit-Goave, Jean Samson Limongi, invite les autres municipalités a rejoindre l'opération "Pot Femen" pour forcer l'Exécutif a renoncer a l'application du budget tel que promulgué au journal officiel.

Aussi, il invite le chef de l'Etat a faire preuve de sagesse et a ne pas attendre le mois de janvier 2018, pour introduire un budget rectificatif en vue d'apporter les corrections nécessaires. On rectifie lorsqu'on se rend compte qu'on s'était trompé, a fait remarqué le premier citoyen de cette commune de la région des Palmes.

Il faut dire que le président Jovenel Moise ne semble pas disposé a reconnaitre la faille que contient, selon plus d'un, le budget 17-18. J'ai été au élections, j'ai gagné. Le peuple m'a élu sur la base d'un programme et c'est ce programme que je compte appliquer, a travers la loi de finances, avait récemment indiqué le chef de l'Etat.

Le président de la commission intérieur et collectivité territoriales du Sénat, Francenet Denius, affirme soutenir le mouvement des maires. S'il déplore l'implication des parlementaires, députés et sénateurs, dans la gestion des fonds destinés aux municipalités, M. Dénius a invité les maires à renforcer leurs capacités a collecter plus d'impôts pour mieux servir les communautés.

dimanche 24 septembre 2017

Le flou a persisté tout le week-end sur la suite à donner au mot-d'ordre de grève lancé pour les lundi 25 et mardi 26 septembre en vue de dénoncer la promulgation du budget 2017-2018: en tout cas, deux nouvelles manifestations annoncées pour les jeudi 28 et vendredi 29 septembre


Port-au-Prince, le 24 septembre 2017 - (AHP) - Le secteur syndical semble divisé sur la suite a donner au mot-d'ordre de grève lancé pour les lundi 25 et mardi 26 septembre en vue de dénoncer la promulgation du budget 2017-2018.

Si certains responsables d'organisations du transport en commun ont annoncé un report à huitaine de la grève, d'autres acteurs dont des hommes politiques et des syndicalistes qui avaient adhéré au mot-d'ordre, ont invité la population à rester chez elle car, ont-ils dit, la grève est maintenue.

Le président de l'association des propriétaires et chauffeurs d'Haiti (APCH), Changeux Méhu qui n'a pas toujours inspiré confiance à tort ou à raison, a indiqué samedi, que suite a une réunion organisée la veille, il a été décidé de reporter la grève à huitaine, en raison des inondations enregistrées dans les départements du nord, du nord-ouest et de l'Artibonite suite au passage de la tempête Maria.

Ce report serait, selon lui, un témoignage de  solidarité avec les victimes d'inondation. Il affirme que les revendications n'ont pas changé et que la grève reportée au lundi 2 et mardi 3 octobre, vise à contraindre les autorités a renoncer aux augmentations des frais à payer pour l'obtention d'un permis de conduire, le matricule fiscal et regler les contraventions.

Jacques Anderson Desroches du mouvement unifié des transporteurs haïtiens abonde dans le même sens. 

La grève est reportée aux 2 et 3 octobre, a indiqué le syndicaliste, invitant la population à la désobéissance civile pour ne pas payer les nouvelles taxes prévues dans la loi de finances, adoptée par le parlement et publiée par l'exécutif.

Mais le président du monde syndical haïtien, Carlo Napoléon est contre l'idée de reporter la grève. Les raisons pour lesquelles le mot-d'ordre a été lancé n'ont pas changé et je ne vois pas pourquoi on devrait faire machine arrière, a martelé le syndicaliste.

La grève du 18 septembre dernier avait été un succès parce que la population l'avait largement appuyée, a rappelé le syndicaliste qui invite les citoyens à faire le même exercice et a rester chez eux les lundi 25 et mardi 26 septembre.

S'il y a des gens qui, suite a des négociations opaques avec le gouvernement, décident de reculer, c'est leur affaire mais la grève est maintenue, a indiqué Napoléon qui rappelle qu'après le mouvement du 18 septembre, au lieu de reculer, le gouvernement n'avait fait que provoquer la population en publiant le budget dans le Moniteur.

Le coordonnateur de PITIT Dessalines, Jean-Charles Moise qui avait lui aussi adhéré au mot-d'ordre de grève est également contre l'idée de la reporter. 

La grève aura lieu et les citoyens qui sont contre le budget tel que voté et promulgué sont invités à rester chez eux, a indiqué l'ancien sénateur qui met en garde des syndicalistes qui chercheraient à boycotter le mouvement.

L'ancien candidat a la présidence en a profité pour annoncer deux nouvelles manifestations les jeudi 28 et vendredi 29 septembre contre le pouvoir en place qui, dit-il, est en train d'appauvrir davantage les pauvres au profit de ses petits copains riches.

Jean-Charles Moise a minimisé les déclarations faites jeudi par le président Jovenel Moise à la tribune des nations unies concernant notamment son, "soi-disant" combat contre la corruption.

Combien de corrompus ont déjà été arrêtés et déférés devant les tribunaux, s'est interrogé l'ex-parlementaire qui rappelle que l'ancien ministre des affaires sociales Roosevelt Bellevue qui avait servi de bouc-émissaire dans un scandale de surfacturation de kits scolaires, a seulement été mis a pied et remplacé.

Le coordonnateur de l'Union nationale des normaliens haïtiens, Josué Mérilien est lui aussi surpris et indigné de  la décision d'un petit groupe de syndicalistes d'abandonner brusquement le mot-d'ordre de grève initialement lancé pour les 25 et 26 septembre.

Une grève qui, estime-t-il, avait l'adhésion de plusieurs secteurs. Le syndicaliste reconnait que cette décision est susceptible de porter un coup au mouvement mais il rappelle que certains syndicalistes, notamment dans le secteur du transport en commun, ont la mauvaise habitude de lancer des mouvements contre des politiques gouvernementales, pour ensuite aller négocier, sous la table, et faire ensuite machine arrière.

Il dit souhaiter que ce report annoncé du mot-d'ordre de grève durant le week-end, ne soit un nouveau coup de poignard planté dans le dos de la population. Si tel est le cas, ces syndicalistes se retrouveront en face de la population, a prévenu M. Mérilien 

En mai dernier, lorsque l'administration du président Jovenel Moise avait décidé d'augmenter considérablement les prix des produits pétroliers sur le marché, les protestations provoquées par cette décision allaient connaitre un coup d'arrêt, suite à la signature d'un protocole d'accord entre le gouvernement et des syndicats du transport en commun.

Par ce protocole d'accord, le gouvernement avait obtenu l'aval des syndicalistes pour augmenter  les prix de l'essence.

De  leur cotés, les responsables d'organisations syndicales qui étaient en négociations obtenaient la promesse qu'un fonds de garantie d'un milliard de gourdes allait être constitué pour la modernisation du transport en commun notamment en permettant aux propriétaires et chauffeurs de pouvoir renouveler leurs flottes tout en bénéficiant d'une carte d'assurance en cas d'accident. Le transport en commun est-il depuis modernisé?

La présence vendredi à l'aéroport international d'anciens militaires armés, en uniforme ainsi que d'aspirants militaires de l'armée voulue par le pouvoir en place, venus accueillir le préident Jovenel Moïse, met ce dernier dans ses petits souliers: le gouvernement tente de s'excuser à travers une note du Ministère de la défense



Port-au-Prince, le 23 septembre 2017 - (AHP) - Le coordonnateur de la plateforme PITIT Dessalines, l'ancien sénateur Moise Jean-Charles, a condamné ce samedi, la présence la veille, d'individus armés et en treillis a l'aéroport international Toussaint Louverture, venus accueillir le président Jovenel Moise. 

Le chef de l'Etat revenait de New-York, ou il a participé à la 72e session ordinaire de l'assemblée générale de l'ONU.

La marche de solidarité avec le président Moise avait été entre autres, convoquée par l'activiste Rosemond Jean, l'un des défenseurs de la cause des militaires démobilisés. 

Il avait invité ces anciens des ex-FAd'H, forces armées d'Haiti, dissoutes en 1995, et les aspirants militaires de l'armée voulue par le pouvoir en place, a venir accompagner le chef de l'Etat dont des membres de l'opposition réclament le départ.

Parmi ces hommes en treillis qui se réclament de la défunte armée, il y en avait qui ont caché leurs armes sous leurs uniformes, alors que   d'autres  les exposaient fièrement au regard de tout le monde.

Pour Jean-Charles Moise, il s'agissait d'une manoeuvre d'intimidation orchestrée par l'équipe au pouvoir pour faire peur aux citoyens. Nous ne reconnaissons la présence que d'une seule force armée dans le pays, c'est la police nationale d'Haiti, a dit l'ancien parlementaire qui accuse l'équipe au pouvoir de chercher a constituer une milice pour protéger ses propres intérêts.

Sur le parcours, l'ancien sergent David Dormé, a assuré qu'ils étaient la, lui et ses frères d'armes, pour assurer la protection du président Moise. Interrogé sur les moyens dont ils disposaient pour le faire, il a seulement dit "nous sommes prêts".

Embarrassée, dans une note du ministère de la défense publiée juste après cette manifes, évoquant la présence d'individus armés portant des uniformes militaires de type camouflage avec l'inscription "forces armées d'Haiti".

Ces individus qui, selon la note du ministère de la défense, se réclamaient de l'institution militaire, ont investi les abords de l'aéroport Toussaint Louverture pour exiger le rétablissement de l'Armée.

Le Ministère de la défense dit condamner toute initiative qui vise a jeter la confusion et a hypothéquer l'avenir de la nouvelle force de défense que le pays entend rebâtir, selon lui,  sur des bases solide.

Une condamnation que le leader de PITIT Dessalines affirme ne pas prendre au sérieux, arguant que pas un seul de ses individus armés n'a été arrêté. 


Il faut dire que malgré la [résence de tous ces hommes e tenue militaire,  au niveau du carrefour de l'aéroport, le président Jovenel Moise qui, jusque-la était a pied depuis l'aéroport international, a été contraint par ses agents de sécurité, de s'enfoncer dans la voiture présidentielle, en raison de jets de pierres lancés en sa direction.

Les agents de la PNH qui étaient sur place, ont fait usage de gaz lacrymogène, de canons a eau et de tirs sporadiques, pour reprendre le contrôle de la situation.

Dans sa note dite  de mise au point, la présidence affirme que cet incident n'a eu lieu qu'après le passage du président qui se trouvait dans sa voiture. 



Cette note  fait lutôt état "d'individus qui ont tiré des coups de feu et lancé des jets de pierres en direction de la grande foule qui suivait le président".

Des incidents que déplore le chef de l'Etat, et  qui, toujours selon la note du palais national, s'apparentent aux actes de violences enregistrés le 12 septembre dernier. Elle invite ceux qu'elle appelle les commanditaires de ces actes à se ressaisir, rappelant que seule l'expression pacifique des opinions est admissible dans une démocratie. 

vendredi 22 septembre 2017

Titres de l'AHP du 22 septembre 2017


 
Le président Jovenel Moise est rentré ce vendredi de New-York où il a participé à la 72 me session de l'assemblée genérale de l'ONU .Dans un point de presse au salon diplomatique de l'Aéroport Inernational , M. Moise a estimé être sur la bonne voie dans ce qu'il appelle la matérialisation des conditions de vie de la population. .

-Une dizaine  de bus ont été mis à  la disposition de quelque centaines de sympathisants de Jovenel Moise venus en majorité des Cayes pour  l'accueillir  et lui exprimer leur support, aux côtés de ses partisans à Port-au-Prince.

Des individus armés portant des uniformes avec l'inscription  "Forces armées d'haïti" ont aussi été présents  dans l'aire de l'Aéroport et ont été assimilés aux postulants de la nouvelle armée voulue par le pouvoir Moïse/Lafontant, suite à des appels lancés à leur endroit sur les reseaux sociaux.

- Sans doute embarrassé,  le Ministère de la Défense affirme avoir appris que des individus armés portant des uniormes militaires avec inscriptin Forces armées d'Haïti ont investi les abords de l'Aéroport International ce vendredi, à l'occasion du retour au pays, du présient Jovenel Moïse.

- Le Ministère dit condamner  toute initiative de ce genre  visant à jeter la confusion et à hypothéquer l'avenir de la nouvelle force de défense que le gouvernement entend mettre en place

-Vives tensions au Carrefour de l’aéroport lors du passage du chef de l'Etat , alors que son cortège essuyait des jets de pierres, malgré un impressionnant dispositif de sécurité.

Le président Moise a fait savoir que des instructions ont été passées au Conseil Supérieur de la Police National CSPN pour garantir un climat sécuritaire dans le pays.

-Le parti Rasin Kan pep la et Le mouvement des Grands Leaders dénoncent la répression de la Police contre les manifestants anti-budget. La déléguée de MGL Christelle Pierre, informe que le coordonateur de son organsaition a été arrêté. Dans le plateau Central un militant du parti Rasin kan pep la a été tué, lors d'une manifeastaion contre la loi de finances.

-«  Un budget irréaliste, injuste et  anti – pouvoirs locaux ‘’: déclarations de   l’économiste Camille Chalmers qui dans son analyse  du  budget, souligne que ,contrairement aux déclarations du président Jovenel Moise, selon lesquelles ce sont les corrompus qui sont contre le budget, des mécanismes de ce budget favorisent énormément la corruption.


-Evasion jeudi soir à la prison civile de Miragoane.8 prisonniers ont pu s’échapper, en contournant les dispositifs de sécurité très précaires du centre de carcération. Le porte parole de la PNH des Nippes, Dieudonné Francois,  met en cause l’état déplorable de la prison .2 des évadés ont été appréhendés.


-L’ Ouragan Maria ne représente plus aucune menace directe pour Haïti. Le secrétariat de gestion des risques et désastres a levé le niveau d’alerte orange sur le pays. Maria qui se situe actuellement à 50 kilomètres de l’ile   Turk and kaikos .La vigilance est de mise car la mer continuera à être  agitée et des pluies sont  prévues au début de la soirée, selon  la porte parole de l’unité hydrométéorologique d’Haïti, Chrisnette Saint Georges