Port-au-Prince, le 4 mars 2016 – (AHP)- Le président Jocelerme Privert a redit ce vendredi sa détermination de mettre sur pied une commission d’évaluation et de vérification électorale conformément à la volonté exprimée par l’ensemble des secteurs qu’il dit avoir rencontrés aux premiers jours de sa présidence.
La formation de cette commission mettra en grand danger la plupart des membres du parlement issus des élections du 9 août 2015, considérés comme mal élus, cette journée élecorale ayant été émaillée de fraudes massives.
Selon les rapports dressés par plusieurs missions d'observation électorale locales et értangères, les joutes du 9 août ont été une vaste mascarade organisée par un conseil électoral totalement à la solde du régime Martelly.
En ce qui concerne la mise en place de cette commission de vérification , le président Privert annonce, que son cabinet est en train de travailler sur les termes de référence et la mission de cette commission.
Pour beaucoup de secteurs, si le candidat à la présidence de l'ancien régime , Jovenel Moïse est contre la formation d'une telle commission, c'est pace qu'il sait que la pupart des "parlementaires" isssus du PHTK, Bouclier et autres, courent le risque d'être écartés.
Le président Privert a informé par ailleurs ce vendredi que 7 des 9 secteurs appelés à désigner leurs représentants au CEP ont déjà fait leur choix.
Les deux autres : les secteurs paysan et vodouisant ont présenté chacun, 3 candidats desquels l’exécutif va faire un choix.
Mais ila fait savoir eque les noms des personnalités proposées seront publiés dans la presse bien avant la désignation des membres du conseil électoral provisoire afin que la population connaisse l’identité des citoyens appelés à realiser les prochaines élections.
Ces derniers jours, face au blocage des pro-Martelly au Parlement, plusieurs secteurs à la fois locaux et internationaux ont rappelé que le pays est en dehors de la constitution depuis janvier 2015 et que le président n'est pas obligé de tenir compte d'un parlement dont la plupart ds membres sont des mal élus.
Le plus important pour eux, est que la présidence provisoire déploie des efforts pour ramener le pays sur la voie de la légalité constitutionnelle.
L'ancien président Martelly a dirigé par déccrets de janvier 2015 à février 2016, avec un premier ministre non ratifié par le parlement. De plus, des maires élus ont été remplacés bien avant 2015, par le président Martelly, par des "agents exécutifs intérimaires".
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