Port-au-Prince, le 19 août 2015 (AHP) – Des organisations populaires dont le Mouvement Liberté Egalité pour la Fraternité Haïtienne(MOLEGHAF), le Mouvement des Etudiants pour Libérer Haïti(MELA) et le Mouvement d’Opposition Citoyenne (MOC) ont organisé ce mercredi un sit-in devant le siège du conseil électoral provisoire à Pétion Ville pour réclamer l’annulation du premier tour des élections législatives et la démission des conseillers électoraux.
Les protestataires accusent les conseillers de soutenir les partis politiques proches du pouvoir en vue d’aider ce dernier à obtenir la majorité des postes dans la prochaine législature pour tenter, ont-ils dit , d'échapper à la justice en raison de la mauvaise gestion de la chose publique.
Ils estiment que les élections du 9 août ne peuvent et ne doivent pas être validées, en raison de graves violences, fraudes et irrégularités qui ont marqué la journée électorale.
En effet, des individus on exercé des actes de violence, procédé à des bourrages d'urnes emporté des urnes, saboté des centres de votes en vue d'influencer le processus.
La plupart de ces actes ont été perpétrés dans le département de l'Ouest, particulièrement à Port-au-prince, avait reconnu le Conseil électoral provisoire au soir du scrutin .
Et la plupart des actes ont aussi été imputés aux partis pro-gouvernementaux PHTK et Bouclier et dans une moindre mesure à la plateforme Vérité.
Toutefois, sur la liste des 14 candidats radiés par le CEP, un seul est issu du département de l'Ouest, l'ancien député Arnel Bélizaire, candidat au sénat, connu à un certain moment pour ses prises de position anti-gouvernementales.
Selon Me Camillle Leblanc, un proche du parti Renmen Ayiti, les 4 candidats du PHTK sur la liste des sanctionnés, sont des individus qui se trouvent en 4 ème et 5ème position et qui n'ont donc même pas la chance d'aller au second tour.
Il estime que la décision du CEP est de la poudre aux yeux et aggrave davantage la situation, parce qu'elle ne touche pas les véritables coupables.
Pour lui, ces mesures visent davantage a calmer les esprits à la veille de l'ouverture à Port-au-prince du 12ème festival Carifesta.
Camille Leblanc déplore aussi la disparition des juges de paix le jour du vote.
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