Port-au-Prince, le 25 août 2015 – (AHP) – Le CEP a publié lundi un communiqué dans lequel il a mis dans un même panier un groupe de 17 partis et groupements politques qu'il accuse de s'être livrés à des actes de violences, irrégularités et autres exactions lors de la journée electorale du 9 août dernier.
Ils courent le risque d'exclusion en cas de récidive, menace le CEP. Dans cette liste signée par le président Pierre Louis Opont, le PHTK est cité 5 fois, Bouclier 4 fois, KID 3 fois, Vérité 2 fois, PONT 2 fois et les 12autres partis, une fois.
Toutefois, aucune mesure n'a été prise contre un seul candidat du parti pro-gouvernemenal Bouclier.
Le CEP avait pourtant fait savoir que les mesures de radiation prises contre un groupe de 16 candidats au sénat et à la députation, n'ont pas été prises sur simples accusations, mais sur la base de preuves.
Et c'est ce qui expliquerait qu'aucun candidat de Bouclier n'ait été sanctonné, en depit du fait qu'aux côtés du PHTK et de Verité, les candidats de Bouclier sont les plus dénoncés à travers le pays.
Et pourtant, le CEP a inscrit ce parti pro-gouvernemental sur la liste des partis dont les candidats ont commis des fraudes, violences et autres forfaits.
Le CEP doit de ce fait disposer de preuves que des candidats de Bouclier sont fautifs. Et pourtant de tous les 17 partis inscrits sur la liste noire (PKTK, Bouclier, Vérité, KID, AAA, APLAH, Reparenn, PONT, PITIT Desalin, PPN, RESPE, LAPEH, FUSION, ADRENA, RENMEN AYITI, PONT, KOREGA, seul Bouclier n'est pas sanctionné.
Dans le cas où le CEP ne disposerait pas de preuves des exctions de Bouclier, ce dernier serait en droit de porter plainte contre l'organisme électoal qui le place sur la liste des violents sans qu'il n'ait commis ni fraudes ni violences.
Jusque là, le CEP laissait comprendre, que seuls 16 individus sont responsables de toutes les violences et exactions observées par tous lors de la journée électorale mouvementée du 9 août 2015.
Le CEP est ainsi pointé du doigt pour des déclarations qui contrastent nettement avec les actes posés. Et le leader du parti Respè Charles Henri Baker d'estimer que le Conseil électoral risque de jeter le pays dans une grave hécatombe, s'il ne revient pas à la raison.
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