Port-au-Prince, le 9 août 2015 – (AHP) –De graves irrégularités ont affecté la journée électorale du 9 août qui doit déboucher sur l'élection de 119 députés et 20 sénateurs A la mi-journée, un nombre important de centres de vote ont été fermés suite, a des actes de violences enregistrés a travers le pays.
Principal problème : la fameuse carte d’autorisation des mandataires des partis. Le nombre élevé de mandataire face a l’exiguïté des bureaux de vote. Dans de nombreux cas, comme à l'Arcahaie, ce sont les mandataires des partis réputes pro-gouvenementaux qui avaient accès aux centres.
Au nombre des centres fermés, on peut citer dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, le centre Isidor Boisrond à la rue Lamarre, qui a été fermé après avoir été saccagé par des individus non-identifies. Le matériel électoral (urnes, bulletins etc) déchiré jonchait le sol. Et des images circulent sur les réseaux sociaux. Egalement fermés, les centres du nouveau Collège mixte de Bourdon, de Dumay et de Damien.
Des troubles ont également été enregistrés à Cité Soleil. Dans les villes de province, des incidents ont été signales à Marigot : 2 centres fermés. A la grande rivière du nord, un centre de vote a été fermé. De graves violences ont été enregistrées dans la commune de Dondon où 300 centres de votes ont été mis à sac et incendiés.
Même situation dans de nombreuses communes du Centre dont Boucan Carré, Savanette, Trianon... où des bulletinle la chaussée ou ramassés à la pelle. Le haut Plateau, particulièrement le centre de vote du lycée Dumarsais Estimé, a été touché. Le vote s'est déroulé sans graves incidents dans les régions des Cayes et des Nippes.
La police nationale a fait savoir que les actes enregistrés ne peuvent affecter la journée de vote. Pour la police, seuls 26 centres de vote ont été fermés sur un total de 1508, soit moins de 2%, a dit le porte-parole de la PNH, Frantz Lerebours, affirmant que 10 sur 314 centre de votes ont été fermés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. 56 personnes ont été arrêtes.
7 armes dont 5 de poing ont été saisies Il a fait savoir que le vote est sous contrôle. Le premier ministre Evans Paul a fait savoir que le taux de satisfaction est très élevé, l'Etat, a-t-il dit, va continuer d'assumer ses responsabilités pour que le vote de la population soit respecté "Le CEP va continuer a assumer ses responsabilités", a-t-il dit, lui demadant de faire son travail avec honnêteté.
"Pas de complaisance avec les vagabonds et les fauteurs de troubles":, a recomandé le premier ministre Toutefois, un peu partout, à travers le pays, ce sont les partisans des partis pro-gouvernementaux Bouclier et PHTK qui sont surtout pointés du doigt.
En effet, à Jeremie, la conseillère électorale, Yolette Mengual, a accusé des partisans de Bouclier d'etre derrière des actes de violence. Face à ces irrégularités qui émaillent la journée électorale, des responsables de partis politiques se sont exprimés à la fin de la première partie de la journée électorale.
Harry Clinton, responsable de la plateforme Renmen Ayiti parle de catastrophe électorale. Le directoire de la plateforme ses réunit en vue de faire connaitre sa position officielle, a informé Harry Clinton. Pour sa part, le secrétaire général de la FUSION, Rosemond Pradel évoque une« catastrophe généralisée.
Pour lui, cette situation était largement prévisible. Mr Pradel met en garde contre toute idée de valider le scrutin de ce dimanche, estimant que les irrégularités se déroulent à grande échelle. L’organisation politique Fanmi lavalas a également exprimé ses garves préoccupations face au déroulement de la journée électorale.
Un membre du comité exécutif, Anthony Dessources, a appelé. toutefois la population a continuer de voter, tout en restant vigilante pour faire échouer le coup d'état électoral. Théoriquement, les bureaux de vote doivent fermer à 16h.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire