Les auditions des cas de contestations se sont poursuivies jeudi dans les différents BED du pays. Les juges électoraux devraient délibérer dans 24 heures.
Port-au-Prince, le 27 aout 2015 – (AHP) – Des candidats contestataires ont défilé ce jeudi au bureau électoral départemental de l’ouest 1, transformé en bureau du contentieux électoral départemental BCED.
Parmi les contestataire, figuraient l’homme d’affaires Jerry Tardieu (Vérité), qualifié pour le second tour à la députation dans la commune de Pétion-Ville mais qui revendique une victoire dès le 1er tour
Il fait remarquer que, contrairement à la situation qui a prévalu dans plusieurs régions du pays le jour du scrutin, la journée électorale s’est déroulée dans le calme et la sérénité à Pétion-Ville.
Contestant le résultat que le CEP lui a attribué, Jerry Tardieu a appelé au respect du vote de ses électeurs et se dit prêt à défendre « Ces citoyens qui m’ont fait confiance ».
Toutefois, de nombreux candidats ont fait savoir que les fraudes on éte commises non seulement en faveur des partis PHTK et Bouclier (pro-gouvernementaux), mais aussi en faveur de Vérité
Candidat malheureux à la députation dans la circonscription de Carrefour, l’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Lucmane Délile demande une vérification au CTV (Centre de tabulation des voix) suivie d’un recomptage des voix.
Lucmane Délile avance que pas moins de 319 bureaux de vote sur les 686 réunis dans les 37 centres de vote de Carrefour n’auraient pas été recensés.
Pour sa part, le candidat au sénat Jean Renel Sénatus, qualifié pour le second tour des législatives, a contesté la méthode de calcul utilisée par le conseil électoral provisoire.
Il réclame une victoire au 1er tour, sur la base, dit-il, du décret électoral qui stipule que le candidat ayant recueilli le plus grand nombre de voix sera déclaré vainqueur si son avance sur son poursuivant est supérieure ou égale à 25%.
Des échauffourées ont éclaté en marge des séances d’audition et ont opposé des candidats et leurs partisans aux forces de l’ordre qui tentaient de les expulser des salles d’audience.
Déjà mercredi, les séances ont été reportées après qu’un groupe de candidats qui s'estiment lésés eurent fait irruption dans les salles d’audience pour improviser une manifestation et réclamer l’annulation du scrutin du 9 aout et le départ du président du CEP, Pierre-Louis Opont.
Un candidat malheureux à la députation, Jacques Vilsaint, a accusé des agents de la brigade d’opération et d’intervention départementale BOID.
de l' avoir été frappé à la tête et aux côtes et a dû rester plusieurs minutes étendu sur le sol.
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