mardi 18 août 2015

Le CEP publie une liste de 14 candidats radiés des legislatives du 9 août: 4 candidats issus du PHTK, aucun de l'autre parti pro-gouvernemental Bouclier: Fusion dénonce une décision politicienne et une évaluation biaisée, l'OPL salue la publication de la liste provisoire


Port-au-Prince, le 18 août 2015 (AHP) – Le Conseil électoral provisoire a publié mardi une liste dite provisoire de  quatorze candidats qu'il affirme avoir  radiés de la liste des candidats aux denières legislatives  pour leur implication dans des actes de violence pendant la journée électorale du 9 août.

Le parti Bouclier qui avec le PHTK sont les fomations ayant fait l'objet de plus d'acusatios, ne compte pas de candidats sur la  liste ds radiés. Deux candidats de la plateforme Verité sont au nombre des canidats sanctionnés.

Quelques autres patis dont la Fusion, Renmen Ayiti, Pitit Desalin et Fanmi lavalas compte  1 candidat radié

 Dans l’Ouest où les incidents ont touché le plus de centres de vote, et que le CEP avait cité comme departement ou le plus  grand nombre d'incidents ont été enregistrés, persone n'est coupable,   sauf le candidat au senat , Arnel Belizaire  qui est frappé par la mesure de radiation.

La conseillère électorale  Lourdes Edith Joseph a expliqué que  la liste publiée est provisoire et que le CEP a agi sur la base de preuves collectées mais non  à partir de simples dénonciations.

Des sources bien informées accusent des membres et  proches du pouvoir d'avoir rendu indisponibles la majorite des juges de paix le jour du vote, une façon d'empêcher le  dressement de procès verbaux des violences et ds fraudes  qui avaient été préparées à l'avance.

Le secrétaire général de la FUSION, Rosemond Pradel, a dénoncé une décision politicienne du  CEP qui a fait une évaluation biaisée des incidents. Il  s’interroge sur le fait qu’aucun candidat du parti Bouclier, considéré comme un des grands artisans des violences enregistrées, ne figure pas sur cette liste.

L’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) salue la publication de la liste provisoire des candidats radiés de la course électorale.

Le secrétaire exécutif du parti  Yrvelt Chery estime cependant, que le CEP doit prendre des sanctions contres d’autres candidats proches du pouvoir accusés d’avoir perpétré des actes de violences le jour du vote.

M. Chery qualifie de crime de haute trahison les violences enregistrées lors du scrutin, et demande à la justice haïtienne de sévir contre les coupables.

Le coordonateur général de l’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH), Camille Occius salue la décision du CEP de radier de la course des candidats accusés d’avoir perpétré des actes de violence  lors du premier tour des législatives.

Il dit attendre impatiemment la publication de la liste définitive des candidats sanctionnés  et formule le vœu que les coupables soient punis conformément à la loi.

Camille Occius appelle les conseillers électoraux à agir en toute impartialité pour garantir le bon déroulement du reste du processus électoral.

Les  rares candidats incriminés dans les exactions du 9 août s’en lavent les mains. Ils crient à l’injustice et dénoncent une décision injuste.

Ainsi, le  candidat à la députation de Desdunes sous la bannière du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK), Prévilon Lyonel proteste contre la décision du Conseil Electoral Provisoire (CEP) de le radier de la course électorale sous l’accusation d’actes de vandalisme perpétrés au cours du premier tour des législatives.

Il nie avoir participé aux violences qui ont émaillé la journée électorale du 9 août et dénonce un projet qui viserait à barrer la route aux candidats du Parti haïtien Tèt Kale.

Prévilon Lyonel pointe du doigt des partisans du parti Ayiti Ann Aksyon (AAA) qu'il accuse d'avoir  provoqué des troubles et commis des fraudes massives. Il  presse le CEP de rectifier sa décision. 
                                                                                                                                                                         
Le Réseau Pluriel des Femmes Politiques PLURIFEMME deplore le piétinement des droits des candidats de sexe féminin lors des legislatives du 9 Aout et plaide pour un meilleur encadrement de ces dernières.

La coordonnatrice du Réseau PLURIFEMME, la candidate au sénat pour le département de l'ouest, Marie-Denise Claude, a fait savoir que les candidates ont fait l’objet de nombreux actes de violence et rappelle au premier ministre Evans Paul sa promesse d'encadrer les femmes dans la course électorale.

Mme Claude  encourage le CEP à mettre en place une commission d'évaluation de la journée électorale du 9 aout, disant craindre que les incidents enregistrés n’affectent la fiabilité des résultats. 

Pour sa part, Sabine Duvivier Morpeau egalement candidate au Senat dans l'ouest (responsable du service juridique du Reseau) exprime sa profonde deception face aux incidents qui ont marqué le scrutin du 9 Aout et exhorte le CEP à corriger les lacunes constatées.

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