Port-au-Prince, le 10 aout 2016 (AHP) –Le parti haïtien Tèt Kale a dénoncé lundi ce qu'il appelle une campagne de dénigrement et de diffamation perpétrée à son encontre par des gens qui tentent de l’accuser d’avoir orchestré les actes de violence enregistrés pendant la journée électorale de dimanche.
Dans de nombreuses régions, la plupart des actes de violence ont été ont été mis sur le compte des partis pro-gouvernemenntaux, particulièrement PHTK et Bouclier. L’un de ses candidats à la députation Lucien Jura, s’inscrit en faux contre ces accusations et parle de déclarations mensongères n’ayant aucun fondement.
Le porte-parole de la présidence invite les candidats et sympathisants du PHTK à rester calmes, en attendant les résultats devant être proclamés par le CEP. Dans un comniqué conjoint, le réseau national de défense des droits humains RNDDH, le Conseil national des acteurs non-étatiques et le Conseil national d'observation ont fait savoir que le scrutin du 9 août est un accroc aux normes démocratiques.
Ils ont dénonce de graves ireegularites, des intimidations, menaces et fraudes électorales, l'incompétence des agents de la police nationale et des ASE qui n'étaient pas à la hauteur de la tache qui leur a été confiée. " Il ne fait aucun doute que le scrutin du 9 août 2015 soulèvent le problème de légitimite des prochains représentants au Parlement haïtien, écrivent le RNDDH, le Conseil national des acteurs non-étatiques et le Conseil national d'observation qui appellent le CEP et tous les autres acteurs impliques dans l'organisations des joutes du 9 août, à se méfier de tous ceux qui leur afirment que tout s'est bien passé.
Mais comme conclusion à toutes les constations faites, et à tous les accrocs aux normes démocratiques, les 3 organisations se contentent de demander à l'organe électoral de "tout mettre en oeuvre en vue de rectifier le tir lors des prochaines élections". L'analyste politique et professeur Dismy Cesar qualifie de désordre organisé la journée électorale du 9 août. M. César estime qu'un faible taux participation a été enregistré et souligne le fait que des incidents qui concerneraient 4 % des centres de vote, est déjà un grave constat d'échec.
M. César relève des faiblesses d'ordre organisationnel, évoquant les graves irrégularités dans la distribution des mandats aux partis politiques. Il dénonce des lacunes dans la sécurité des élections, estimant que la police devait pouvoir contrôler les fauteurs de troubles.
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