Fanmi Lavalas qualifie de coup d’Etat électoral le premier tour des législatives: le Dr Maryse Narcisse condamne les actes de violence et les bourrages d’urnes et accuse des partisans du PHTK, Vérité et Bouclier.

Port-au-Prince, le 10 août 2016 (AHP) – Le comité exécutif de l’organisation politique Fanmi lavalas a qualifié lundi de coup d’Etat électoral le premier tour des législatives organisé le 9 août 2014. 

 La candidate à la présidence de Fanmi Lavalas, le Dr Maryse Narcisse a condamné des actes de violence et des bourrages d’urnes orchestrés, selon elle, par des partisans du PHTK, Bouclier et de la plateforme Verité.

Elle a souligné que seuls les mandatairs de ces 3 partis avaient le contrôle des centres de vote, et cela dans tous ls départements du pays. 

 Alors qu'on se préparait a se preparer pour empêcher le détournement du vote au centre de tabulation, mascarade a commencé avait plutôt commence dès 6 heures du matin dans ls centres de vote, a dénoncé la candidate à la présidence

Le Dr. Narcisse se demande comment le président du CEP, premier ministre et un secteur de la communauté internationale peuvent se dire satisfaits face à tant d’irrégularités et d’incidents. 

 Il s’agit, selon la coordonnatrice de Fanmi Lavalas et candidate à la Présidence, de la continuité de la sélection de 2010, référence à la présidenielle qui a porté Martelly au pouvoir.

Elle appelle les partisans et sympathisants de Fanmi Lavalas à rester mobilisés pour détouner le coup d'état électoral. " Aucun démocrate ne peut accepter l'installation au pouvoir d'individus ayant fait usage de la violence", a prévenu le Dr Narcisse. 

 Plus d'une centaine de sympathisants et militants de l’organisation Fanmi lavalas présents lors de la conference au siège de la Fondation Dr Aristide, ont exprimé leur révolte contre la mise à sac des centres de vote.

Ils ont dénoncé aussi le fait que seuls les mandataires des partis au pouvoir et alliés aient eu accès aux centres de votes. 

 Les militants Lavalas mettent en garde contre toute manœuvre qui viserait à manipuler les résultats et disent accueillir favorablement l’appel à la mobilisation de la candidate à la présidence, Maryse Narcisse. 

 Le porte-parole de la Plateforme Vérité Joanas Gué a rejeté les accusations selon lesquelles cette organisation serait impliquée dans des actes de violence.

Il a dit au contraire condamner les incidents survenus dans plusieurs départements mais a dit croire que le scrutin s'est déroulé globalement de façon acceptable.