lundi 10 août 2015

Plusieurs organisations politiques dont la Fusion, Renmen Ayiti et Fanmi Lavalas adoptent une position conjointe pour exiger la formation d’une commission composée de représentants de partis politiques et du CEP pour évaluer l’organisation du premier tour des législatives et formuler les propositions subséquentes.

Port-au-Prince, le 10 aout 2016 (AHP) – Un groupe de partis politiques dont Fanmi Lavalas, Fusion, Renmen Ayiti, Ayisyen pou Ayiti et le consortium des partis poltiques ont dénoncé ce lundi, dans un note conjointe, les nombreuses irrégularités enregistrées dans l’organisation des législatives partielles du 9 aout. 

 Ces partis politiques citent entre autres des meurtres, des agressions physiques, et des bourrage d’urnes qui risquent, ont-elles souligné, d’affecter de manière considérable la crédibilité des résultats qui seront bientôt publiés. 

 Ces organisations estiment que la plupart les citoyens qui ont pris part à ces législatives n’ont pas pu s’exprimer librement, soulignant que 45% des centres de vote ont été vandalisés ou ont enregistré des fraudes massives. 

 Elles réclament la mise sur pied d’une commission mixte composée de représentants des partis politiques, de la société civile et du CEP, en vue d’évaluer l’ampleur des dégâts et proposer une solution susceptible de ramener la confiance des électeurs et garantir le succès de la suite du processus électoral. 

 Le secrétaire général de la FUSION, Rosemond Pradel qui a donné lecture du document, dit adhérer à la position exprimée par ces partis politiques, même si, poursuit-il, la FUSION est plutôt favorable à l’annulation du scrutin.

Il a fait savoir que plus de 45% des centres de vote auraient été vandalisés. Selon lui, les incidents survenus dimanche sont un mauvais présage pour le reste du processus électoral qui risque d'être hypothéqué. 

 M. Pradel n'a pas cité les plateformes Vérité et Pitit Desalin au nombre des structures politiques ayant signé le document.

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