lundi 24 août 2015

Poursuite des mouvements de contestations 5 jours après les premiers résultats des législatives :de nombreux partis réunis en collectifs affirment vouloir tout faire pour empêcher la perte de 5 nouvelles années


Port-au-Prince, le 24 aout 2015 – (AHP) - Les mouvements  de protestations et les manifestations se poursuivent  à travers le  pays 5 jours après  les premiers résultats des législatives du 9 août 2015.

Des mouvements de protestations sont organises  notamment dans le Nord, le  du pouvoir  la Grande-anse où les protestataires se déclarent persuadés que le Conseil électoral est à la solde du pouvoir accusé de vouloir maintenir le statu quo.

Dans le Sud-est, ils accusent  notamment le pouvoir et le CEP de se liguer pour permettre le retour au Sénat des frères Lambert,  Joseph et  Wencesclass

Des partis politiques qui se regroupent partout en collectifs affirment vouloir tout faire pour éviter, ont-ils dit la perte  de 5 nouvelles années.

Entre temps, bien que de nombreux candidats estiment que la perriode des contestations de 72 heures,  a été tronquée puisque constituée de jours non ouvrables, le Bureau électoral départemental de l’Ouest 1 a  indiqué lundi avoir  enregistré 34 cas de contestation suite aux résultats des législatives partielles annoncés la semaine dernière.

Le président du BED de l’ouest 1, Wally Desance a fait savoir que 6 contestations concernent les sénatoriales et les 28 autres sont en rapport avec la députation notamment dans les circonscriptions de Delmas, Cité Soleil, Kenscoff, Pétion-Villes ainsi que les 2e et 3e circonscriptions de Port-au-Prince.

Il informe que les contestataires seront bientôt invités à se présenter au bureau du contentieux électoral départemental pour argumenter leurs contestations.

Parmi les candidats qui ont contesté les résultats des élections du 9 aout, il y en a qui demandent une vérification au centre de tabulaion ds votes ( CTV), estimant que les scores qui leur ont été attribués par le CEP ne correspondent pas aux procès-verbaux qu’ils affirment avoir en leur possession.

Ils  appellent à l’annulation du scrutin dans les centres de votes où,  de nombreux cas de fraudes ont été enregistrés et où les violences et les borrages d'urnes étaient patents.

Le candidat à la présidence de la plateforme JISTIS, Me André Michel, a pour sa part, dénoncé la décision du conseil électoral provisoire de publier les résultats des sénatoriales dans le département de l’ouest et d'annoncer l’organisation d’un second tour alors que le scrutin a été annulé dans plusieurs circonscriptions.

Il a cité entre autres les 2e et 3e circonscriptions de Port-au-Prince ainsi que celle d’Arcahaie, de Cabaret, de Cornillon et de Gressier et précise qu’il s’agit là de pas moins de 12% de l’électorat, ce qui peut grandement  influencer les résultats qui ont été proclamés.

André Michel estime que les sénatoriales devraient être reprises non seulement dans le département de l’ouest mais aussi dans le nord et dans l’Artibonite pour les mêmes raisons.

Le candidat à la présidence ance par ailleurs un appel au rassemblement des forces démocratiques et populaires dans la perspectives des présidentielles du 25 octobre, en vue, dit-il, de faire échec à tout ceux qui pensent que l’argent de la drogue et du kidnapping peut les aider à se maintenir au pouvoir.

Il invite les candidats des partis et organisations dont Fanmi Lavalas, PITIT Dessalines, Renmen Haïti à faire front commun dans le cadre d’une grande alliance au nom des intérêts du pays, ajoutant qu’il est prêt à mettre sa candidature sur la table.

Pour le responsable du parti Lapeh, l'ancien sénateur Jean Hector Anacacis, tout a éte fait pour les partis officiels ou reputés   pro-gouvernementaux: PHTK, Bouclier et aussi Vérité. Comme dans la chronique d'une mort annoncée, la quasi-totalité des denonciations l'ont été au soir du scrutin contre ces 3 partis, et de fait ce sont eux qui ont été récompensés,  à la publication des résultats.

L'ancien parlementaire se dit  lui aussi en faveur d'une évaluation des elections du 9 août, pour savoir  ce qui s'est reellement passé.

En méprisant les justes revendications des partis politiques et des candidats lésés, le conseil électoral pousse délibérement  le pays vers le gouffre, avertit Jean Hector Anacacis.

Pour plusieurs autres responsables politiques, acteurs  locaux et internationaux savent exactement que les joutes du 9 août ont été une parodie deelections, mais ils taisent la vérité pour défendre  leurs propres intérêts . Et le président du Conseil electoral Pierre-Louis Opont malmené depuis les élections de 2010 sous l'accusation d'avoir  admis avoir publié de faux résultats, alors qu'il était directeur général, est particulièrement vilipandé

Fanmi Lavals qui conteste vigoureusement les resultats des legislatives du 9 août, a pour sa part appelé ses membres et partisans à se préparer pour empêcher la réédition de la mascarade du premier tour des législatives.

Sa candidate à la présidence , Maryse Narcisse a appelé la population à  ne pas reculer devant la violence et la peur pour faire rsopecter ses droits.

Elle a assuré que griace à la moblisation des membres et  partisans de Fanmi Lavalas, les magouilleurs, les bourreurs d'urnes et les partisans de la violence n'auront pas la tache facile.

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