Port-au-Prince, le 16 août 2016 – (AHP) - Le député, Abel Descolines, a tiré une nouvelle fois ce mardi, la sonnette d’alarme sur la situation socio-économique difficile à laquelle sont confrontés de nombreux parents, à la veille de la rentrée scolaire, prévue le 5 septembre prochain.
L’élu de Mirebalais affirme que plusieurs écoles qui participaient au programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire, seraient menacées de fermeture, n’ayant pas reçu de subvention dans le cadre du PSUGO, depuis plusieurs années.
Il invite ainsi les plus hautes autorités de l’Etat à accorder le bénéfice de l’urgence à l’éducation comme elles l’ont fait pour les élections à venir.
Parallèlement, des étudiants finissants de l’école normale supérieure continuent d’exiger leur intégration dans le système éducatif, dès la rentrée scolaire de septembre.
Ils affirment avoir déjà bouclé la période de stage dans les institutions scolaires et qu’ils attendent désormais leurs lettres de nomination.
Les autorités éducatives sont mises en garde contre toute tentative de nommer des professeurs dans les lycées sur la base de militance politique et invite le parlement à entériner le projet de budget rectificatif pour favoriser l’intégration des étudiants de l’ENS dans le système.
Par ailleurs, réagissant sur la publication des résultats du baccalauréat qui font état d’un taux d’échec de plus de 72% sur le plan national, le coordonnateur national de l’UNNOH Josué Mérilien a souligné qu’il s’agit de l’échec de tout un système.
Le gouvernement a échoué, les responsables d’institutions scolaires ont échoué et la société a échoué pour n’avoir pas exigé que les conditions soient réunies pour garantir une éducation de qualité, a indiqué le syndicaliste.
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