mardi 23 août 2016

Des proches du gouvernement affirment que le pouvoir n'a ni ajusté ni augmenté les prix du carburant. La vérité est plutôt que l'Etat n'a plus les moyens pour continuer de subventionner le caburant: les autorites provisoires auraient herité enre autres de l'administration Martelly de 89 millions de dollars de dettes à court terme pour le Vénezuela,de 127 millions de dollars de dettes impayés vi-s-vis des compagnies de construction et de 1.7 milliard de gourdes, dû aux professeurs du Psugo



Port-au-Prince, 23 août 2016- (AHP)-Les réactions se multiplient suite à l'augmentation des prix du carburant sur le marché local.

 Des secteurs proches du gouvernement ont expliqué mardi  que lorsque ce dernier est arrivé au pouvoir en mars dernier, il a trouvé comme héritage de la précédente administration, 89 millions de dollars de dettes à court terme pour le Vénezuela.

En effet, pour un baril par exemle  de   100 dollars de carburant  acheté du Vénezuéla 40 dollars doivent être payés dans l'immédiat soit  entre 30 et 90 jours et la balance de 60 dollars, en 25 ans.

 Or, ces dettes dites  à court terme accumulées, n'ont jamais été payées par l'ancien régime,  de juin  2015 à janvier 2016, soit une dette totale de 89 millions de dollars.

Ensuite, le gouvernement  Martelly a laissé à son successeur des dettes pour des compagnies comme Secosa, Vorbes et Fils, Hervé Lerouge engagées pour  la  constructiojnt de batiments publics, tels des aéroports, des ministères (Interieur et commerce) ,la Villa d'accueil, la  place Hugo Chavez,  le marché de Fontamara,  soit  127 millions de dollars de dettes laissés par l'administratin  Martelly, sans compter les dette de Carifesta, de paniers solidarité, Jetco, ainsi que le montant de 1.7 milliards de gourdes, dû aux professeurs du   Psugo.

Aujourdhui, font-ils savoir, le gouvernement n'a ni ajusté ni augmenté les prix du carburant. La vérité est plutôt que  l'Etat n'a plus les moyens pour continuer de subventionner le caburant.

Et s'il  s'obstine à le  faire, il va se retrouver dans les prochains jours, dans l'impossibilité d'approvisionner le pays  en carburant .

Alors, quel est le meilleur choix aujourd'hui: continuer de subventionner le carburant ou trouver les moyens pour subventionner les élèves à l'occasion de la rentrée des classes, c'est la question d'un économiste bien connu qui croit toutefois que la hausse aurait dû se faire de façon graduelle

Les proches du gouvernement expliquent quant à eux qu'il y a des gens comme des parlementaires  qui pretendent vouloir un 14 ème mois de salaire pour les employés du secteur public,  pendant qu'ils tombent à bras raccourcis sur les mesures adoptées pour  permettre  de trouver les moyens de le faire.

Et ils ajoutent que des secteurs  comme le parlement sont-ils prets à renoncer à certains privilèges extra dont ils continient de jouir, comme  la  2eme résidence,  des fonds pour les fêtes patronales, des allocations de fin d'année, des allocation pour la rentrée scolaire, des  allocations vacances ou encore le poissons du vendredi saint et les allocations de carnaval et de rara.

Et puis vientt automatiquement cette question: Qu'est-ce qui a été produit en 6 mois, en termes de lois votées et en actions législatives pour justifier tous ces privilèges.

Beaucoup pensent que si le gouvernement provisoire ne prend pas aujourd'hui certaines mesures impopulaires, c'est le prochain président qui devra le faire aux premiers jours de son mandat en février prochain.

La subvention sur le pétrole qui  beneficie surtout aux grands  consommateurs, a fait perdre à l'Etat quelque 3 milliards de gourdes, soit environ 50 millions de dollars américains, pour l'exercice 2015/2016, des fonds qui auraient pu servir notamment à la construction d' écoles, d'hôpitaux ou de routes.

Plusieurs secteurs estiment que l'Etat pourrait reduire d'un tiers ou diviser par deux les  augmentations annoncées sur les prix du carburant, soit 30 gourdes  sur le diesel et la gazoline et 25 gourdes sur le kérosène.

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