mercredi 2 septembre 2015

Une conseillère électorale dément l'existence de fissures au sein du CEP. Marie Carmelle Paule Austin affirme le soutien de tout le conseil à son president que de nombreux secteurs pressent de demissionner, mais souligne que c'est à M. Opont de savoir s'il veut démssionner




Port-au-Prince, le 2 septembre 2015 – (AHP) – La conseillère électorale Marie Carmelle Paule Austin a dementi ce mercredi l'existence  de fissures au sein du Conseil electoral provisoire (CEP).

Un ensemble de collectifs de partis et de candidats manifestent quotidiennement  contre le déroulement et les resultats des legislatives du 9 août 2015 CEP, exigeant l'evaluation ou l'anulation du premier tour  et la demision du president de l'organisme, Piere-Louis Opont

Des rumeurs font ainsi état de divisions entre différents membres du CEP sur leur façon de réagir  sur la journée électorale.

Marie Carmelle Paule austin qui rejette toute la responsablité du desordre généralisé sur les candidats et leurs partisans,  assimile à une note discordante les déclarations d'un conseiller électoral qu'elle n'a pas cité nommement, concernant la façon de faire du CEP .

Le représentant  des organisations de droits humains  au sein de l'organisme électoral, Me Jaccéus Joseph avait, la semaine dernière, jugé inssufisantes les mesures prises par le CEP pour tenter de corriger la catastrophe électorale du 9 août.

Il avait également, dans une interview  au quotidien Le Nouvelliste,  réclamé des corrections à l'interne, faisant savoir que "le CEP  doit évaluer le niveau de responsablité de ses membres" dans les élections truffées de fraudes et de violences du mois dernier.

La conseillère affirme le soutien des conseillers à leur  président dont de nombreux secteurs réclament la démission.

"Nous formons un bloc, mais  c'est a M. Opont de savoir s'il veut demssioner ou pas", a-telle dit.

Marie Carmelle Paule Austin a peiné  par ailleurs  à expliquer  que c'est sur la base de preuves que des sanctions sont appliquées contre certains  candidats.

"S'il n'y a pas de sanctions contre des candidats de  Bouclier, c'est qu'il n'y a pas de preuves contre eux et contre leur parti",  a lancé la conseillère.

Cependant, le nom de Bouclier se trouve  bien inscrit  sur une liste  du CEP signé par son président, Pierre-Louis Opont, comprenant  les partis ayant  commis, selon l'organisme électoral, de graves exactions le 9 août.

Ladite liste est insérée dans le communiqué de presse #51 du CEP, dâté du 24 août 2014.

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