jeudi 17 septembre 2015

Des centaines de personnes manifestent encore une fois dans les rues de la capitale pour continuer d'exiger l'annulation du premier tour des élections législatives et le depart des membres du CEP pour cause de coup d'état électoral



Port-au-Prince, le 17 septembre 2015 – (AHP) –A l’ initiative du front national pour la lutte démocratique et le collectif des candidats contre le coup d Etat électoral, des centaines de personnes ont manifesté encore une fois ce jeudi a travers les rues de la capitale pour continuer d exiger l annulation du premier tour des élections législatives et la démission des membres du conseil électoral provisoire(CEP).

Contrairement au parcours   qu’avaient annoncé les  leaders politiques de l'opposition,  cette manifestation n'a pu se rendre  devant les locaux du conseil électoral provisoire (CEP) a Pétion Ville.

 Les agents du corps d’intervention et de maintien d’ordre(CIMO) ont érigé des barrages au niveau de l Avenue Martin Luther King, empêchant ainsiles manifestants d’emprunter la route de Bourdon.

Les protestataires très motivés ont  aussitôt  changé de parcours pour prendre la direction du champ de Mars, en accusant le CEP de collusion avec le pouvoir pour faire main basse sur les élections. Mais là encore, ils en ont été empêché par la police qui les a  bloqué au niveau de la rue Montalais.

Les manifestants mécontents de l’ attitude des agents du CIMO leur ont lancé des propos hostiles, les  accusant d’être à la solde du pouvoir Martelly.

Au moins une personne  accusée de vols de téléphones  portables a été arrêtée en marge de cette manifestation.
                      
L’un des membres du front,  le Dr Louis Gerald Gilles, a fait savoir   que la lutte va se poursuivre sans relâche contre les membres du Conseil électoral accusés d'avoir orchestré avec le pouvoir, les fraudes ayant entâché la journée électorale du 9 août.

 "Nos revendications restent les mêmes: annulation des élections cahotiques  du 9 aout dernier et la démission des membres du conseil électoral provisoire(CEP)", a fait savoir Louis Gerald Gilles qui a toutefois souligné que l’organisation politique Fanmi Lavalas est contre l’idée de la formation d'un gouvernement de transition.

Le candidat au Sénat plaide en faveur du maintien de la mobilisation jusqu’ à ce que les conseillers électoraux  démissionnent pour favoriser l'organisation d'élections générales dans le pays.
                    
Pour sa part, le candidat au Sénat sous la bannière de la plate forme Renmen Ayiti, René Civil se dit jusqu’ ici satisfait du mouvement de mobilisation contre le CEP qu'il juge inapte à organiser des élections potables et credibles.

René Civil appelle les candidats à la présidence qui sont déjà en campagne a se ressaisir en vue de les rejoindre dans leur mouvement, car il n y aura pas d’élections le 25 octobre prochain,a-t-il martelé, soulignant que le pouvoir et le CEP ont déjà dressé leur propre liste de gagnants .

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