lundi 7 septembre 2015

Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), le Conseil national d'observation des élections (CNO) et le Conseil haïtien des acteurs non-étatiques (CONHANE) exigent une nouvelle fois l'évaluation des législatives conroversées du 9 août 2015





Port-au-Prince, le 3 septembre 2015 – (AHP) – Le Réseau national de défense des droits humains,  le Conseil national d'observation des élections et le Conseil haïtien des acteurs non-étatiques (CONHANE)  ont fait savoir lundi que seule une évaluation sincère du scruin du 9 août 2015  et l'application de sanctions exemplaires contre les fraudeurs internes et externes   peuvent  rétablir la confiance  des acteurs  politiques  et des électeurs  dans le processus en cours.

Les organisations qui ont observé les élections se déclarent préoccupées par l'avenir du processus.

Elles ont revele avoir eu  le 2 septembre une renconre avec les membres du Conseil electoal provisoire, quelques jours après la publicaton du rapport d'observation du scrutin, qui avait recommandé une évalution honnête et sincère du scrutin, dans le but d'analyser  le comportement  des différentes parties prenantes, et prendre des sanctions exemplaires conre les fautifs d'actes de vandalisme  et d'apporter  les correctifs nécessaires pour la poursuite du processus.

Le RNDH, le CONHANE et le CNO disent constater que le CEP s'est décidé à avancer  avec le processus sans tenir compte de leurs recomandations toujours de mise, alors que  certaines  situations observées et certaines décisions dejà annoncées, attendent encore d'être clarifiées.

Et les organisations de citer entre autres le fait par le CEP de considérer 70% des procès-vebaux pour valider l'élection dans une circonsciption ou un département, l'absence de communication et de transparence sur le mode de foncionnement du cenre de tabulation, sur les procédures  de validation des procès-verbaux et  sur le protocole adopté dans le traitement des données. 

Tous ces manquements restent des facteurs  destablisateurs du processus, dénoncent encore les organisations.

En dehors de l'évaluation reclamée, toute prise de décision peut être jugée hâtive et capable de creuser  davantage  la perte de confiance dans le processus en cours, prévienent encore les 3 organisations, ajoutant que le CEP et le gouvernement  risquent de porter  la lourde rsponsablité d'engager le pays dans les travers d'une crise post-électorale.

Le CEP est une institution indépendante, elle doit être capable à chaque instant de le demontrer, soutiennent le  RNDH, le CONHANE et le CNO qui appellent le CEP à se metre  à l'écoute des différents acteurs politiques, de la société civile et des électeurs pour la fiablité du vote, la légitimité des nouveaux élus et la mise en place des institutions démocratiques.

Dans plusieurs milieux on questionne le fait que l'Initiative de la Societé civile (ISC) de Rosny Desroches ne soit pas associée aux démarches des 3 organisations. L'ISC avait dejà jugé potable et acceptable  les élections du 9 août auxquelles elle attribue une participation de 14%. Alors que dans de nombreux milieux locaux et inernationaux, on affirme que la participation au niveau national n'a pas depassé les 5 à 6%, malgré les bourrages d'urnes.
Le CEP réaffirme  la  poursuite de l’évaluation de   la journée électorale du 9 août  en vue de l'éjection de nouveaux candidats fraudeurs et vandals, face à l'amplication de la mobilisation
 Port-au-Prince, le 7 septembre 2015 – (AHP) – Face à l'amplification de la mobilisation contre les élections législatives du 9 août, le porte-parole du conseil électoral provisoire, Frantz Bernardin afait savoir lundi que  le CEP continue d’évaluer la journée électorale du 9 aout dernier et que d’autres candidats pourraient être ecartés en cas d’évidences sur leur implication dans les garves fraudes, irrégularités et violences enregistrées lors du 1er tour des législatives partielles le mois dernier.

M. Bernardin a indiqué  que du matériel sensible commencent déjà à arriver dans le pays pour les élections du 25 octobre prochain.

Il s’agit, a-t-il dit, d’isoloirs, d’encre indélébile et de lampes entre autres.

Frantz Bernardin a indiqué par aileurs  que sur les 54 candidats habilités à participer à  la  présidentielle dont le premier tour est prévu le 25 octobre prochain, 46 ont validé la maquette du bulletin, la semaine dernière.

Parmi les candidats qui n’ont pas validé la maquette du bulletin, il a cité entre autres Edmonde Supplice Beauzile, Judie C. Roy, Chavannes Jean-Baptiste et Me André Michel.

Le porte-parole a rappelé que la campagne électorale pour la présidentielle du 25 octobre s’étendra du 9 septembre au 23 octobre.

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