Port-au-Prince, le 3 septembre 2015 – (AHP) –A l’initiative du Front National de Coordination des candidats pour la Lutte Démocratique, des milliers de personnes ont manifesté ce jeudi à travers les rues de la capitale pour continuer de réclamer l’annulation du premier tour des législatives du 9 aout dernier et la démission des membres du conseil électoral provisoire(CEP).
Plus d une centaine de candidats et leaders de partis politiques, dont certains venus de villes de province, ont pris la tête de cette manifestation pacifique, près d'un mois après la journée électorale cahotique marquée par des fraudes massives au profit de partis officiels et alliés.
Les manifestants tout au long de leur parcours, lançaient des propos hostiles au président du CEP, Pierre Louis Opont qu’ils accusent d'être à la solde du pouvoir.CSC/CA
Les protestataires se sont déclarés déterminés à poursuivre les contestations jusqu’à contraindre les responsables du CEP de satisfaire leurs revendications, qualifiant le scrutin du 9 aout de coup d’étatélectoral.
Le candidat au sénat pour le département de l’Ouest sous la bannière de Fanmi Lavalas, Louis Gerald Gilles a, dans un message délivré à la fin de la marche à proximité du siège central, du CEP accusé ce dernier de vouloir plonger le pays dans le cahos pour satisfaire des intérêts particuliers et ceux du pouvoir.
Il a fait savoir que les résultats du premier tour des législatives reflètent en tous points les fraudes commises au cours du scrutin. Il invite la population à continuer de manifester jusqu’à ce que le CEP annule les élections du 9 aout.
Des candidats issus de nombreux partis dont Fusion , Renmen Ayiti, OPL ont participé à cette manifestation qui précède une deuxième journée qui sera organisée ce vendredi à l’échelle nationale.
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