Port-au-Prince, le 9 septembre 2015- (AHP)- La campagne électorale pour la présidentielle du 25 octobre a été officiellement lancée ce mercredi 9 septembre dans une ambiance de confusion et de rumeurs de toutes sortes .
L'une de ces rumeurs voulaient que le très décie président du Conseil électora provisoire Pierre-louis opont a démissionné pour respecter la volonté populaire et donner suite aux revendicatios ds partis politiques qui réclament son départ pour avoir organisé des élections frauduleuses et émaillées de graves violences.
Il s'est révélé qu'il ne s'agissait que d'un canard malgré le climat lourd qui règne au CEP, selon ds sources prohs de l'organisme électoral.
Auparavant, d'autres rumeurs vite deémenties avaient laissé entendre que le secrétaire d'Eat américain, John Kerry avait appelé le president Martelly pour lui faire savoir que les joutes du 9 août étaient inacceptables parce que truffées d'irrégularités, avec un taux de participation insignifiante.
Quoi qu'il en soit, des candidats à la présidence ont quand mêmecommencé à coller des affiches à travers les points dits stratégiques de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Ce sont en tout, 54 candidats qui sont en lice. Le sénateur Steven Benoit, qui a lancé sa campagne à la présidence sous la bannière de la plateforme conviction, se prononce contre toute idée de mettre sur pied un gouvernement de transition, soulignant que, dans toute démocratie, les élections constituent l’unique moyen d’accéder au pouvoir.
Selon certaines informations, des secteurs importants de la communauté internationale, seraient davantage favorables à un gouvenement de transition qu'à une présidentielle mascarade du type des législatives du 9 août 2015.
Le sénateur-candidat dit axer sa campagne sur la nécessité de mettre sur pied un Etat transparent au service du citoyen, la création d’emplois et des services sociaux de base au bénéfice des citoyens.
Il a dit déplorer que plusieurs candidats aient commencé leur campagne avant la date officielle du 9 septembre
Steven Benoit a également admis que la tentative de mettre sur pied une alliance avec d’autres candidats, n’a pas abouti.
Le candidat à la présidence, Wetzner Polycarpe a banalisé pour sa part, le lancement de la campagne électorale pour la présidentielle, estimant que le conseil électoral n’est pas digne d’organiser de nouvelles élections.
Le sénateur Polycarpe réclame l’arrestation du président du CEP et du chef de l’état. Il appelle les conseillers électoraux qui n’auraient pas appuyé les démarches du CEP à se démarquer de l’institution.
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