lundi 4 juillet 2016

Les médecins résidents de l'HUEH toujours en grève 4 mois après le début de leur mouvement: des résidents ont même menacé ce lundi des médecins de service qui voulaient travailler



Port-au-Prince, le 4 juillet 2016 - (AHP) - Les activités n’ont toujours pas repris à l’hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti, HUEH, paralysé par une grève des médecins résidents qui est dans son 4e mois.

Le bureau de communication de la présidence avait annoncé vendredi que plusie
urs rencontres avaient eu lieu avec les grévistes, évoquant notamment une prise de conscience pour faciliter la reprise des activités dans les hôpitaux publics du pays à partir de ce lundi en vue d'éviter plus de morts parmi la population.

A l’hôpital général pourtant, c’était le statu quo ce lundi 4 juillet avec des salles quasiment vides et quelques patients qui espèrent la levée de la grève.

Anus d’Haïti qui s’est présenté comme un membre du petit personnel, a même rapporté que des grévistes ont organisé un véritable vacarme dans l’une des salles de l’hôpital général dans le but de faire pression sur un médecin de service qui voulait travailler.

Ce n’est pas normal, tout hôpital en grève doit avoir une cellule de crise, soutient M. D’Haïti qui reconnait toutefois la justesse des revendications des médecins résidents.

Cependant, ces  derniers ont tenté de nier avoir empêché les médecins de service de reprendre le travail.
Nous ne sommes pas en opposition avec les médecins de service mais nous exigeons la satisfaction de nos revendications avant de reprendre le travail, ont-ils dit.

Ils déplorent l’atmosphère dans lequel s’est déroulée la rencontre avec le chef de l’Etat. Il n’a manifesté aucune volonté de prendre en compte nos revendications, ont-ils dit, dénonçant des menaces dont ils affirment être l’objet.

Si Jean-Doloreste Lajoie, Géoboham Joseph, Duverger Archance Convington réclament de meilleures conditions de travail dans un cadre sécurisé et une augmentation de leur allocations, sur la cour de l'hôpital, des membres du petit personnel ayant requis l'anonymat, soutiennent que ces residents tentent plutôt de jeter de la poudre aux yeux de la population, car ils font souffrier les patients davantage pour des motifs politiques.

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