Washington le 30 juin 2016 – (AHP)-Les États-Unis ont inclus jeudi Haïti dans sa "liste noire" des pays ne faisant pas assez, pour lutter contre la traite des êtres humains et a gardé le Venezuela dans cette catégorie, ce qui ouvre la porte à l'imposition de sanctions économiques et le gel de l'aide non humanitaire et non commerciale.
Toutefois, cette mesure réfère à l'année 2015 où l'ancien président Michel Martelly était au pouvoir.
Le rapport annuel du Departement d'Etat sur le trafic de personnes dans le monde, évalue les efforts consentis par les différents pays pour répondre aux normes de lutte contre ce fléau, en vertu d'une loi américaine votée en l'an 2000.
Cuba qui a été retiré l'an dernier de la "liste noire", est placé dans une catégorie appelée «observation spéciale» parce que le Département d'Etat estime qu'il fait des «efforts considérables» pour éliminer le travail forcé et l'exploitation sexuelle, répandue sur l'île.
"Quand on parle de la traite, on parle de l'esclavage, l'esclavage moderne, qui touche encore 20 millions de victimes forcées de supporter un enfer qu'aucun être humain ne devrait avoir à subir», a déclaré le secrétaire d'Etat, John Kerry, lors d'une conférence de presse pour présenter le rapport.
Cette année, en plus d'Haïti, le gouvernement des États-Unis inclut dans la «liste noire», sept autres pays: le Suriname, la Birmanie, Djibouti, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Soudan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.
Il a également décidé de garder dans cette section de son rapport, une vingtaine de pays dont la Corée du Nord, la Russie et le Venezuela.
Ce dernier a été ajouté en 2014 à la «liste noire».
La décision d'inclure Haïti dans la pire catégorie du rapport s'expliquerait par le fait que son gouvernement (Martelly/Paul) n'a pas déployé des efforts satisfaisants pour identifier et aider les victimes de la traite des personnes, selon le Département d'Etat.
Le président américain Barack Obama, dispose à compter de jeudi de 90 jours pour décider d'appliquer des sanctions sur les pays de la «liste noire», tel le gel de l'aide non humanitaire et non commerciale ou le refus qu'ils reçoivent des prêts d'institutions multilatérales.
Mais Haïti peut-il aujourd'hui être l'objet de sanctions pour des manquements remontant à 2015, année où Michel Martelly et Evans Paul étaient au pouvoir respectivement comme président et premier ministre.
Est-ce que le canada a les mains propres en matière de respect des droits de l'homme?
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