mercredi 6 juillet 2016

Le candidat à la présidence de la Plateforme Pitit Desalin plaide pour le maintien au pouvoir du président Privert: Moise Jean Charles banalise les déclarations contraires des parlementaires du PHTK



Port-au-Prince, le 5 juillet 2016 – (AHP) –Le candidat à la présidence de la Plateforme Pitit Desalin, Jean Charles Moise a plaidé mardi pour le maintien du président Jocelerme Privert au pouvoir et soutient qu’un éventuel départ du chef de l’état entrainerait le pays dans l’incertitude.

L'ancien sénateur a banalisé les déclarations de parlementaires du PHTK et alliés qui ne jurent que par le remplacement du président.

Il estime que seule Pitit Desalin est capable de renverser le président Privert. " L'organisation politique Fanmi Lavalas pourrait aussi le faire, mais elle est fait partie du gouvernenent a lancé Moïse Jean-Charles, insinuant que sa plateforme n'a aucune attache avec le gouvernement. Ce qui fait dire que le ministre des Affaires Sociales  doit se sentir bien seul.

Le secrétaire général de la plateforme Pitit Desalin a dressé par aileurs un bilan satisfaisant de sa visite en Uruguay du 27 au 30 Juin  2016 en Uruguay.

 Le candidat à la présidence qui dit avoir été invité par le président Tabare Vasquez informe avoir obtenu des résultats satisfaisants dans  le cadre de son plaidoyer pour le retrait des troupes onusiennes du pays.

Il dit avoir reçu la promesse que le contingent uruguayen ne devrait plus tarder à se retirer de la MINUSTHA.
Pour sa part, Le candidat à la présidence, Jude Célestin se dit prêt à participer aux élections annoncées, estimant que le Conseil électoral inspire « un brin de confiance ».

M. Célestin dit souhaiter que le parlement se prononce dans le meilleur délai sur la situation du président Privert.
L’ambassadeur américain, Peter Mulrean, se déclare, lui, préoccupé par la situation actuelle du pays et estime qu’il est temps que le parlement prenne une décision conformément à l’accord de février.

Peter Mulrean intervenait  en marge de la célébration de la fête de l’indépendance amércaine ce 4 juillet, a précisé que ce n’est pas à son pays de déterminer le statut du chef de l'Etat.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire