jeudi 12 novembre 2015

Un nouveau policier abattu ce jeudi à Claircine: le RNDH lie la recrudscence dee l'insecurité à la décision du président Michel Martelly d’accorder grâce à d'anciens évadés et à l'évasion de dizaines de prisonniers de la prison civile de la Croix-des-Bouquets



Port-au-Prince, le 12 novembre 2015 – (AHP) –Le porte-parole adjoint de la police nationale  Garry Desrosiers a fait savoir jeudi   que les policiers n’échappent à  lavague d’insécurité qui frappe le pays.

Depuis le début de l’année, pas moins de  18 policiers ont ete tues  par balles et 21 autres blessés, a-t-il rapporté.

Alors que Garry Desrosiers faisait état de deux policiers tués le week-end dernier, un autre de ses collègues, Jeune Moïse André agent 4, était  abattu de plusieurs projectiles dans la journée à Clercine non loin du quartier général de la Brigade d’Intervention Motorisée BIM.

Son épouse qui l’accompagnait a également été blessée par balle et conduite à l’hôpital. Pour ce qui est du policier qui avait été filmé en train de tabasser un citoyen à  coups de botte après l’avoir maitrisé et dont l’image a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, Garry Desrosiers affirme qu’il a été identifié et fait actuellement l’objet d’une audition au niveau de l’inspection générale de la PNH.

C’est un agent qui n’avait pas su contenir sa frustration après l’assassinat d’un collègue abattu d’une vingtaine de projectile, tente d'expliquer   Garry Desrosiers qui assure toutefois que la PNH ne va pas tolérer ce genre de comportement.

Pour le directeur exécutif du RNDDH Pierre Espérance, les autorités haïtiennes sont responsables de la recrudescence de l’insécurité ces dernières semaines dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, déplorant notamment la décision de la justice de libérer en mars dernier les  principaux responsables du gang « Galil ».

Il lie également l’insécurité à la décision du président Michel Martelly d’accorder  grâce à des prisonniers dont des anciens évadés et des individus qui avaient leurs dossiers en attente de jugement à la cour de Cassassion.

L’évasion de dizaines de prisonniers de la prison civile de la Croix-des-Bouquets avec la complicité, dit-il, des certaines autorités, est aussi considérée comme l’une des principales causes de la recrudescence de l’insécurité.


                                                                                                                                            
                                                                         

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