Port-Au-Prince, le 4 novembre 2015 (AHP) – Les résultats préliminaires des élections du 25 octobre sont toujours attendus pour ce jeudi, le CEP n'ayant publié aucun nouveau communiqué pour affirmer le contraire, malgré la demande de report formulée par un groupe de candidats à la presidence qui reclament la formation d'une commission independante pour faire le jour sur les fraudes qui auraient été commises apres la fermeture des bureaux de votes le 25 octobre.
Joint au téléphone mercredi en fin de journée, un membre du CEP a fait savoir que la publication des résultats ne sera pas différée, car l'organisme électoral a fait, selon lui, ce qu'il avait à faire, suite aux dénonciatons des candidats et des organisations de la société civile.
Le CEP avait en effet formé une commmission composée exclusivement de conseillers électoraux et chargée de recevoir des plaintes avec preuve à l'appui, mais qui n'a pas été jugée crédible.
Les partis qui ont réclamé la formation d'une autre commission et un nouveau report à quinzaine de la publication des résultats, reclament la mise à l'ecart du processus, des individus ayant participé aux fraudes ou en ayant benéficié, visant directement le candidat du parti officiel, Jovnel Moïse.
Un des responsables politiques signataires de la lettre adressée au CEP a même clairement fait savoir que le candidat de la LAPEH, Jude Célestin, ne participerait pas à un éventuel 2ème tour avec Jovnel Moïse.
La candidate de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse, un de ceux dont les noms sont fortement cités pour participer à un 2ème tour, n'a pas signé la lettre.
Entre temps, le suspens est à son paroxysme, de nombreux membres de la population craignant que les resultats ne reflètent le vote populaire.
Et pour cause, des réunions ont été organisées mercredi un peu partout dans la ville et en province par différentes organisations de base qui affirment se préparer, à toute éventualité.
Pour Smith, membre d'une organisation basée à Carrefour (sud de la capitale), c'est une question de vie ou de mort. Et d'ajouter, nous ne voulons pour aucune raison passer 5 nouvelles années en enfer.
Cependant, le problème est que chacun de ceux ou celle se trouvant dans le dernier carré, croit qu'il ou elle a des longueurs d'avance sur ses concurrents et se voit dejà au timon des affaires. Mais , la propagande à outrance faite autour de certains, pendant que le black-out et l'embargo sont decretés sur les activités d'autres, n'aide pas dans cette période on ne peut plus sensible.
Et c'est pour résoudre ce problème que l'ancien ambassadeur d'Haïti au Japon, Marcel Duret propose un second tour à 5 candidats, au lieu de deux .
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