lundi 9 novembre 2015

Journée quelque peu au ralenti ce lundi a Port-au-prince en raison d'un mot d'ordre de grève: le mot d'ordre inégalenent suivi dans plusieurs villes de province mais très peu respectée ou pas du tout dans d'autres villes , avant d'être levée pour le second jour




Port-au-Prince, le 9 novembre 2015 – (AHP) – Après un début de journée très timide, les automobilistes étaient plus nombreux ce lundi à Port-au-Prince au 1er jour d’une grève de 48 heures lancée par des syndicats du secteur transport pour forcer les autorités à publier l’arrêté confirmant l’annulation de certaines mesures controversées.

En effet, la grève a été levée, suite à la publication d’une circulaire du ministère de l’économie et des finances  confirmant l’annulation de l’augmentation des frais de demande de passeport, de permis de conduire, etc. Les écoles ont chômé à Port-au-Prince et le trafic était moins intense que d’habitude surtout aux premières heures de la matinée.

Aux premières heures de la journée à Port-au-prince, les rues étaient très peu fréquentées et le transport en commun beaucoup moins intense qu'aux jours habituels, mais  l’atmosphère allait être diférente  un peu avant la mi-journée.

Toutefois, le secteur scolaire a été fortement perturbé. Les activités étaient pratiquement au point mort dans les établissements scolaires. Rares étaient les écoliers à s’aventurer dans les rues.

La plupart des chauffeurs de transport public interrogés par AHP ont affirmé avoir décidé de travailler après les déclarations faites vendredi par le premier ministre Evans Paul.
Le premie ministre avait en effet   annoncé samedi que le gouvernement avait fait machine arrière pour ce qui est de l’augmentation des frais pour l’obtention de certains documents dont le matricule fiscal, les droits sur les timbres de passeport et les permis de conduire ainsi que des primes de séparation de 2 à 2.5 millions de gourdes  accordées aux hauts fonctionnaires.

D’autres chauffeurs chauffeurs ont affirmé reconnaitre la justese de la grève mais ont fait savoir qu’ils n’avaient pas le choix vu que c’est au jour le jour qu’ils trouvent de quoi prendre soin de leur famille.

La grève etait inegalenent suivie dans plusieurs  villes de province mais très peu respectée ou pas du tout dans d'autres villes

En tout cas, les organisations qui ont lancé le mot d'ordre, se sont déclarés satisfaits de la réponse donnée par la population.

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