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Port-au-Prince, le 12 novembre 2015 – (AHP) – Les habitants de Pétion-Ville et de plusieurs autres quartiers de Port-au-Prince dont Delmas, Pétion-Ville, Frères et Tabarre étaient encore sous le choc toute la journée de jeudi suite aux rumeurs selon lesquelles, les bandits qui opèrent dans la Plaine du Cul-de-Sac, violant femmes et enfants, allaient investir d'autres quartiers.
Face à la psychose de peur qui s'est emparée des citoyens, les quartiers en question n’ont presque pas dormi mercredi soir .
Une manifestation a même été improvisée à l’aube et la plupart des protestataires étaient armés de machettes et de bâtons mettant en garde les bandits contre toute tentative de s'attaquer à la popualton.
La peur a augmente en raison du fait que des appels au standard de la police nationale sont restés sans réponse.
Des stations de radio qui ont reçu des appels desespérés, ont elles aussi tenté en vain de trouver la police au téléphone.
La situation aurait pu tourner au drame en aison du fait que dans certains quatiers ls residents ont pris les membres des brigades de vigilance pour les violeurs qui auraient opéré en Plaine.
Beaucoup de gens se sont demandés ou était passsée la police tout au cours de cette nuit de peur
Mais our tenter de rassurer, une conference de presse a eeté donnée ce jeudi au commissariat de police de Peetion-Ville.
Les autorités ont assimilét à de la manipulation, les informations selon lesquelles des bandits opèreraient en Plaine du Cul-de-sac où ils violeraient des femmes et des enfants.
Pour le secrétaire d’Etat à l’intérieur Patrick Sully Wilfrid Joseph, ces allégations seraient liées au contexte électoral.
Il invite la population à garder son calme pendant que son collègue de la sécurité publique Cyril Work Hadrian assure que toutes les dispositions ont été prises afin de permettre aux citoyens de vaquer librement à leurs activités.
De son côté, le porte-parole adjoint de la police nationale d’Haïti, l’inspecteur Garry Desrosiers a lancé un appel au calme et à la vigilance, soulignant que le vent de panique qui a soufflé la nuit dernière à Delmas et à Pétion-Ville faisait suite à une opération de la police au niveau de la plaine du Cul-de-Sac ou pas moins de 300 policiers et une quarantaine de véhicules ont été mobilisés.
Mais , il a dit dans le même temps que ce vent de panique est alimenté à dessein par un laboratoire qui utilise largement les réseaux sociaux, a-t-il dit en vue de créer une insécurité mentale et une psychose de peur, chez les citoyens. Mais, selon lui, les forces de l’ordre maitrisent la situation.
L’officier de police invite la population à continuer de faire confiance aux forces de l’ordre et à rester en contact avec elles à travers les numéros de téléphone 3838 1111 et 3820 1111.
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