jeudi 19 novembre 2015

Le groupe des 8 condamne les violences exercées par la police contre des manifestants pacifiques et appelle la population à continuer de manifester contre le "coup d’Etat électoral"




Port-au-Prince, le 19 novembre 2015 – (AHP) - Le groupe des 8 candidats à la présidence qui réclame la formation d'une commission d'enquête pour évaluer les résultats de la présidentielle du 25 octobre, condamne la violence qu’il accuse les forces de l’ordre d’avoir exercées mecredi contre des manifestants pacifiques aux abords du conseil électoral provisoire.

Il s’agit d’un usage abusif de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour disperser la manifestation non loin du bureau central du conseil électoral provisoire à Pétion-Ville et qui ont fait plusieurs victimes dont les candidats Steven Benoit et Moïse Jean-Charles, écrit le groupe des 8 dans un communiqué daté du 19 novembre et lu par Me Samuel Madistin.

Pour ces candidats à la présidence, c’est le pouvoir en place qui a ordonné à la police de tirer à hauteur d’hommes sur des manifestants, d’exercr des actes d’intimidation contre le candidat Jean-Henry Céant et de mettre fin prématurément, par la violence, à une manifestation  pacifique.

Ils dénoncent l’utilisation politique de la police par le pouvoir en place et réclament la cessation immédiate des actes de répression contre les citoyens qui réclament pacifiquement le respect du verdict des urnes.

Ces candidats encouragent la population à continuer d'exercer ses droits de manifester contre ce qu’ils appellent le coup d’Etat électoral.

Le candidat de LAPEH,  Jude Célestin, classé 2è, selon les résultats  preliminaires de la présidentielle comuniqués par le CEP,  a assuré qu’il ne prendra aucune décision en dehors du G8 et se dit solidaire du groupe , tout  en affirmant  attendre les résultats définitifs avant de dire quelle attitude il compte avoir.

Des organisations populaires de l’opposition ont dénoncé la police qu’elles accusent d’avoir tiré à bout portant sur des manifestants parmi eux des leaders politiques et des candidats à la présidence.

Il s’agit d’une provocation qui viserait à soulever la colère des manifestants, estiment Phito Lafleur et Antonio Cléus respectivement du MOSHA et de la vision des citoyens progressistes qui invitent les protestataires à ne pas se laisser intimider.
Phito Lafleur et Antonio Cléus encouragent les citoyens à maintenir la mobilisation en vue dénoncer les résultats du scrutin du 25 octobre dernier.

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