Port-au-Prince, le 24 novembre 2015 – (AHP) - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté une nouvelle fois ce mardi à Port-au-Prince pour réclamer le respect du vote populaire et contester du coup, les résultats dits définiifs de la presidenielle du 25 octobre publiés ce mardi par le Conseil électoral provisoire.
Après avoir été pris à partie à au moins deux reprises sur son parcours notamment au lieu dit Carrefour de l'Aeroport à Delmas par des hommes montés à bord d'un vehicule Sevice de l'Etat qui ont tiré à balles reelles, la manifestation convoquée par l'organisation politique Fanmi Lavalas, allait être attaquée au Carrefoui de Delmas 95 à coups d'armes et de jets de pierres par des individus, les mêmes qui ont agressé les manifstants du 20 novembre.
Ce mardi, les hommes armés considérés comme des proches du pouvoir, ont blessé par balles ou à coups de pierres au moins deux policiers et plusieurs manifestants.
Les policiers qui acompagnaient la manifestation avaient voulu rentrer à l'intérieur de Delmas 95 pour tenter de neutraliser les bandits armés.
La manifestation qui a fait l'objet de plusieurs attaques, avait pris son envol quelques heures après la confirmation des résultats contestés, prévoyant un second tour entre Jovenel Moïse du PHTK et Jude Célestin de LAPEH.
A Delmas 3, un militant de l’opposition a été atteint d’un projectile dans la tête, et a été transporté d’urgence à l’hôpital.
Le coordonnateur adjoint de PITIT Dessalines, Assad Volcy, a parlé de provocation et d’actes d’intimidation. Il appelle les partisans de l’opposition à ne pas suivre ceux du pouvoir sur la voie de la violence en référence à la répression policière.
Selon lui, la confirmation des résultats préliminaires du scrutin présidentiel du 25 octobre entaché de fraudes et d’irrégularités, est une agression contre les électeurs.
Pour sa part, le candidat au Sénat pour l’Ouest sous la bannière de Renmen Ayiti, Alfred Micanor a appelé les militants de l’opposition à rester mobilisés dans la rue pour faire échec au coup d’Etat électoral, orchestré, a-t-il dit, par le palais national avec la complicité du conseil électoral provisoire.
Il a fait savoir que pour avoir été un militant de longue date, le premier ministre Evans Paul doit se rappeler que le peuple haïtien n’a pas l’habitude de perdre ses combats.
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