jeudi 22 septembre 2016

Plusieurs organisations appellent le président Jocelerme Privert à appuyer à l'ONU la lutte pour réclamer justice et dédomagement pour les victimes du cholera en Haïti




Port-au-Prince, 22 septembre 2016- (AHP)- Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon a reconnu madi à la tribune de la 71e session de l'assemblée générale que les casques bleus ont introduit le choléra en Haïti et qu’ils se sont rendus coupables d’agressions sexuelles.

L'ONU a résisté longtemps avant de reconnaitre des faits que des experts francais, américains, haïtiens et autres clament haut et fort depuis des années.

Mais, pour beaucoup, il y a encore loin de la coupe aux lèvres, en ce qui a trait au processus de dédommagement des victimes

Le président du  Bureau des avocats internationaux (BAI), Mario Joseph estime que c’est un pas dans la bonne diection, mais  formule le vœu que le président Jocelerme Privert défende la cause des victimes dans son discours ce vendredi à l'ONU.

Pour sa part, le représentant de l’Institut pour la Justice et de la Démocratie en Haïti, Brian Concannon déclare se réjouir des avancées considérables enregistrées dans la lutte pour le dédommagement des victimes du choléra.

Il salue le support fourni par plusieurs pays membres de l’ONU dans cette bataille qui doit encore se poursuivre, a-t-il dit.

Plus de 10.000 personnes sont décédées et des centaines de milliers d'autres ont été contaminées depuis l'introduction du virus en Haïti en 2010 par les casques bleus népalais.

Ces derniers sont accusés d'avoir déversé leurs excréments dans la Rivière Meil (centre), un affluent du Fleuve Aritibonite où les habitants puisaient l'eau pour leur consommation

Brian Concannon estime que le gouvernement doit se mettre du coté des organisations qui réclament justice pour les victimes du cholera afin de porter les dirigeants de l' organisation des nations unies à assumer leurs responsabilités. 

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