Fort-Liberté, 17 septembre 2016- (AHP)- Une importante foule a accueili samedi après-midi la caravane de la candidate de Fanmi Lavalas, Dr Maryse Narcisse qui est en compagnie de l'ancien presient President Aristide, dans la ville de Trou du Nord (nord-est), réputé proche du candidat Jovenel Moïse.
La caravane a fait le tour de la ville, sous les applaudissements de nombreuses personnes massées sur tout le pacours.
Toutefois, des individus accusés d'être des partisans du candidat du Parti tèt kale, ont lancé des pierres sur le cortège. Le véhicule d'un haut cadre de Fanmi Lavalas, l'ancien senateur Yvon Feuillé, a essuyé des balles qui ont cassé ses pare-brises, en violation de la loi electoralé.
La veille , au Cap-Haïtien, quelques partisans de la plateforme Pitit Desalin avaient tenté d'empêcher la tenue d'un rassemblement pour le lancement de la campagne du Dr Maryse Narcisse.
La caravane est arrivé vers les 3 heures dans la ville de Ouanaminthe où il était prévu qu'elle fasse egalement le tour de la ville.
Un rassemblement doit être organisé ce samedi à Fort-Liberté, au cours duquel, la candidate à la présidence et l'ancien president Aristide doivent intervenir.
L'ancien chef d'Etat avait donné en début de journée une conference de presse à l'Hotel Mont-Joli du Cap-Haïtien où il est intervenu sur les différents moments de la journée de vendredi.
Il a fait savoir en substance que ce qu'il vit dans cette campagne lui rappelle la campagne ayant conduit à la victoire du 16 décembre 1990. "En 1990, il y avait des bombes qui ont tué et blessé des gens.
Au cours de la presente campagne, je constate qu'il y a une grande mobilisation pour la victoire de Fanmi Lavalas, a-t-il fait savoir, tout en disant constater au moins 2 bombes: celle du mensonge professionnel et celle de l'argent sale.
"Heureusement, la grande majorité de la population qui va gagner les élections, est habituée à ce genre de situation, a-t-il fait savoir.
Deux stations de radotélévision de la capitale avaient fait état d'incidents qui se seraient produits dans la Cité de l'indépendance, sans être en mesure de produire des images, incidents que les participants avaient affirmé totalement ignorer.
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