mercredi 14 septembre 2016

Dossier Clifford H. Brandt : le président du Bureau des Organisations de Défense des Droits Humains expriment le souhait que les condamnés purgent leur peine dans les conditions prévues par la loi



Port-au-Prince, 14 septembre 2016- (AHP)-Le président du Bureau des Organisations de Défense des Droits Humains, Jaccéus Joseph a salué mardi le verdict du tribunal criminel dans le cadre du procès de Clifford  H. Brandt.

L’homme de loi estime que ce procès est un signe intéressant en ce sens qu’il montre que tout individu ayant commis des actes répréhensibles doit être condamné, peu importe son origine socioéconomique.

L’homme d’affaires a été condamné mardi à 18 ans de travaux forcés pour kidnapping. Ricot Pierreval est frappée de la même peine, alors qu’un autre complice Carlo Bendel Saint-Fort  écope de 19 ans de travaux forcés.

Les inculpés Sawadienne Jean, Carline Richema et Evens Larrieux ont été relaxés pour insuffisance de preuves, selon le verdict prononcé par le juge Joseph Jeudilien Fanfan.

Toutefois, Me Jaccéus Joseph estime qu’il est trop tôt pour encenser la justice haïtienne,  indiquant que le verdict est susceptible d’appel devant la cour de cassation.

Le condamné Brandt a justement clamé son innocence, tentant d'expliquer qu'il n'avait rien à voir avec les accusations qui pèsent sur lui, à savoir son implication dans l'enlèvement contre rançon des jeunes Nicolas et  Coralie MOSCOSO le 16 octobre 2012

Jaccéus Joseph dit quand même  espérer que les coupables purgeront leur peine dans les conditions prévues par la loi, faisant remarquer que la peine des travaux forcés n’est presque plus appliquée en Haïti.

Des informations ou des rumeurs persistent selon lesquelles, certains cas de kidnapping entrent dans le cadre d'une rivalité et d'une lutte acharnées entre " Grandes familles" pour s'enrichir ou pour se détruitre.

Ainsi, selon des sources informées, le cas Moscoso ne serait pas le premier du genre, sauf que ici, Brandt aurait eu de la malchance: les deux kidnappés étaient des citoyens américains.

En effet, dans un document puplié le 13 novembre 2012,   le Reseau national de Défense ds Droits humains (RNDDH) faisait savoir  que  le  gouvernement  ( d'alors) savait quel gang avait enlevé les Moscoso, mais ne s'était résolu à en informer la Direction centrale de la police judiciaire que sur insistance d’une haute fonctionnaire américaine.




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