mercredi 21 septembre 2016

Le sénateur Youry Latortue confiant que ses collègues finiront par plancher sur le projet de loi portant sur le blanchiment des avoirs et le financement du terrorisme: tous les regards à présent braqués sur le grand corps



Port-au-Prince, 21 septembre 2016- (AHP)-Le sénateur Youry Latortue s'est declaré mercredi   confiant que ses collègues finiront par plancher sur le projet de loi  portant sur le blanchiment des avoirs et le financement du terrorisme .

Il s'agit, a-t-il dit, d'une obligation, puisqu'il faut éviter au pays l’isolement financier avec ses conséquences graves sur l’économie haïtienne.

"  Vue l’importance du texte, il faut qu’il soit adopté, a dit Youri Latortue qui croit que la loi sera votée avant l’échéance de novembre.

Voté à la chambre des députés le 7 septembre dernier, ce projet de loi n’a toujours pas été adopté au Sénat. Mardi encore, le Grand corps a  echoué à faire cet exercice, faute de quorum.

Ce nouvel échec  a été enregistré, alors que le ministre de la justice et de la sécurité publique, Camille Edouard Junior, recevait quelques heures plus tôt, une délégation du FBI venue aider les autorités haïtiennes à renforcer le système de sécurité financière dans le pays.

Le sénateur Youri Latortue  qui fait partie du groupe minoritaire dont l’un des membres influents, Carl Murat Cantave refuse de voter ni même de favoriser le maintien du quorum , se veut toutefois optimiste.

Latortue  a annoncé que la séance au cours de laquelle le texte sera en débat, a été reportée au mercredi 28 septembre et estime me que c’est parce que plusieurs sénateurs sont en campagne que le grand corps peine à réunir la quantité suffisante de sénateurs pour plancher sur le texte.

Quoi qu'il en soit, tous les regards, ceux du secteur bancaire, du secteur des affaires en général et de la population, sont braqués sur le Senat , paticulièrement sur le sénateur Carl Murat Cantave qui avait le premier, début septembre, lancé le signal de la fronde contre le vote de la loi sur le blanchiment, au prétexte qu'il ne reconnait pas le president Jocelerme Privert

Pour le président de la commission finances du grand corps, Nènel Cassy, il faut que les sénateurs du groupe minoritaire comprennent la nécessité de participer aux séances afin de permettre au sénat de plancher sur le texte. Il y va de la santé économique du pays déjà à rude épreuve, a-t-il indiqué.
  

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