mardi 27 septembre 2016

Les sénateurs convoqués ce mercredi à une séance plénière pour statuer sur les projets de loi concernant la lutte contre le blanchiment des avoirs, le fonctionnement de l’UCREF et aussi sur le budget 2016-2017: tous les regards rivés sur le grand corps



Port-au-Prince, 27 septembre 2016- (AHP)-Une nouvelle année fiscale débute ce samedi 1e octobre, toutefois le projet de budget 2016-2017 n’a toujours pas été voté par le sénat.

Plusieurs des sénateurs  membres du parti Tèt kale et alliés ont pratiqué le marronage au cours de ces derniers mois, pour ne pas voter un ensemble de projets de loi dont le budget rectificatf le projet de budget 2016/2017, la loi sur le blanchiment des avoir et le financement du terrorisme,  ainsi que celle  portant modification de la loi organique de l’UCREF, au prétexte qu'ils ne reconnaissent plus le  président Jocelerme Privert.

Haïti est exposée à la menace du « de-risking » qui pèse sur le système financier haïtien si d’ici novembre 2016, la loi sur le blanchiment des avoirs et le financement du terrorisme, n'est pas votée pour mettre le pays au diapason de ses partenaires internationaux.

Pour mettre le pays à l'abri de ce grave  risque, le président du sénat Ronald Larèche a convoqué les sénateurs une nouvelle fois  ce mercredi 27 septembre à une séance plénière en vue  statuer sur les projets de loi concernant justement  la lutte contre le blanchiment des avoirs, le fonctionnement de l’UCREF et aussi sur le budget  2016-2017.

Au moment de faire cette annonce, le président du sénat a exhorté ses collègues à se présenter à leur poste pour remplir leurs obligations envers la nation.

Pour l'instant, tous les regards sont rivés sur le Grand Corps, particulièrement sur un groupe de 4 sénateurs dont Carl Murat Cantave et Onondieu Paul considérés comme des "marrons" ou des briseurs de quorum.

Aux Cayes (sud), l’industriel Pierre Léger s’indigne du fait que ces lois ne sont toujours  pas votées par les sénateurs. Il appelle ces derniers à se rendre compte des graves implications du phénomème de-risking et d’agir en conséquence.

"J'attire votre attention sur une grave crise qui menace Haiti et je vous appelle à remplir vos obligations afin d’éviter que le pays soit isolé par les institutions financières internationales",  a averti Pierre Léger .

Selon lui, des sénateurs risquent de payer cher leur entêtement. Il y en a qui vont au parlement pour toutes sortes de raison, certains pour aider le pays, d'autres pour uniquement fs'enrichir, d'autres encore pour se cacher. Mais, ils doivent savoir que quelque soit l'endroit où ils vont se refugier ils peuvent être ratrappés a encore prévenu l'industriel.

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