jeudi 28 janvier 2016

Candidats à la présidence et organisations de droits humains privilégient une solution haïtienne à la crise et pressent le president Martelly de quiter le pouvoir le 7 fevrier 2016



Port-au-Prince, le 28 janvier 2016 – (AHP) – Le candidat à la présidence  sous la bannière du parti UNIR, Clarens Renois se dit très préoccupé par la dégradation de l'environnement politique à moins de deux semaines de la fin du mandat de Michel Martelly, le 7 Février 2016.

M. Renois dit croire que le pays risque de connaitre une guerre civile vu la présence de bandes rivales dans les rues.
Clarens Renois  déplore notamment le fait que le président Martelly ait recouru à l’Organisation des Etats Américains pour l'aider à touver une isuee à la crise politico-électorale.

L'OEA n'est pas en odeur de saintete en Haiti. Ele est accusée d'avoir, de concert avec d'autres secteurs internationaux,  falsifié les résultats de la présidentielle de 2010 pour favoriser le candidat Michel Martelly.

Clarens Renois plaide pour une  solution haïtienne à la crise.

Le représentant en haïti de l'Organisation New England Human Rights organization,  Antonal Mortimé,  appelle les protagonistes de la crise à faire preuve de maturité en vue de sortir le pays de l’impasse.

M. Mortime dit croire qu’on s’achemine à pas sûrs vers un gouvernement de transition, étant donné qu’il n’y aura pas de président élu le 7 février 2016.

Il estime que les autorités actuelles sont les artisans de la crise politique, rappelant les tergiversations qui ont empêché la tenue des élections dans les délais prévus par la loi.

1 commentaires:

  1. Jc Roy
    10 hrs ·

    S’il est vrai que Martelly à envenimer les choses en faisant appel à l’OEA et en prononçant les mots bannis qu’il ne s’en irait pas le 7 février. Il a aussi dit une chose importante qui devrait activer la recherche d’un consensus. Car il dit bien je ne m’en irai pas si d’ici le 7 Février aucun consensus n’existe.
    Alors, Messieurs de l’opposition et société civile pourquoi vous est il si difficile de trouver ce consensus? Nous devons trouver une transition de pouvoir pacifique. Les autorités en fonction doivent participer à cette transition/passation de pouvoir. Autrement, n’ayant plus d’armée, il faudrait que les forces de police désobéissent aux ordres du pouvoir et se mettent de votre coté, ou alors que la Minustha vous prête main forte, ou que le CORE groupe dise au président que son avion l’attend.
    Autrement comment allez vous assumer le pouvoir? Supposons un instant que toutes les autorités de l’Etat abandonnent leur poste. Se sera la pagaille. Le peuple envahira le palais, tous les ministères et tous les organismes de l’Etat. Il s’en suivra le déchouquage traditionnel. Supposons maintenant l’inverse, ce qui est plus représentatif d’hommes d’Etat qui ne sauraient laisser le pouvoir vacant et qu’ils restent à leur poste. Comment allez vous déloger ces fonctionnaires qui auront toute la protection des forces de police?
    Que voulions nous en priorité? Qu’il s’en aille le 7 Février. Vous en avez encore les moyens! Trouvez un consensus dans le peu de jour qui reste.

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