Port-au-Prince, le 7 janvier 2016 – (AHP) –Le président Michel Martelly, dans un arrêté daté du 6 janvier, a invité la population à aller voter dans le cadre du second tour de la présidentielle et des législatives complémentaires, le 24 janvier prochain.
Parallèlement, dans une adresse à la nation, Michel Martelly a tenté de justifier cette décision intevenue avant même le début des recomandations de la commission d'évaluation qu'il a lui-même formée, se disant totalement contre l'idée de la mise en place d’un gouvernement de transition, une option qui, selon lui, serait désavantageuse pour la nation.
Le président Martelly en a profité pour se présenter comme un dirigeant soucieux , respectueux des principes eemocratiques et qui a consenti de nombreux sacrifices pour sortir le pays de la crise politique.
Il a lancé du coup des critiques acerbes à l’encontre de l’opposition qu'il accuse de vouloir arriver au pouvoir par la violence, sans rappeler qu'en 2010, ses partisans , pour lui permetre d'aller au second tour de la présidentielle, avaient incendié la quasi-totalité des bureaux publics de la ville des Cayes et brûlé des locaux de partis politiques à Port-au-Prince , au cours de 3 journées de violences durant lesquelles, des barricades de pneus enflammés avaient paralysé la ville.
Michel martelly a aussi accusé l'opposition d'avoir menti en dénoncant les fraudes massives ayant entâché la presidentielle du 25 octobre.
Selon lui, la commission d’évaluation qu'il a formée a conclu qu’il s’agit d’erreurs et d'rregularités à mettre au compte de l'impréparation des membres des bureaux de votes.
En realité , non seulement , la ccommission a fait etat de faudes, elle a même fait savoir que le conseil électoral n'avait pas la credibilité nécessaire pour organiser les élections à venir.
Malgré les tentatives de diversion du chef de l'Etat, sa décision de convoquer le peuple dans ces comices et d’annoncer la prochaine rentrée parlementaire le 11 janvier, en niant les recommandations de la commission présidentielle notamment celles relatives à une révision des décisions des instances de contentieux, a provoqué une vague de réactions.
Le directeur de l’initiative de la société civile, Rosny Desroches, qui a fait office de porte-parole de la commission présidentielle déplore que M. Martelly n’ait pas attendu l‘application des recommandations du rapport pour avancer dans cette direction.
Ce sont des annonces qui ne sont pas de nature à calmer la situation, a dit Rosny Desroches craignant l’organisation d'élections sans compétition, mais plutôt susceptibles d'enfoncer le pays davantage dans la crise..
Rosny Desroches continue de croire que des changements au sein du CEP sont importants en vue du rétablissement de la confiance dans le processus. Des membrs du CEP sont en effet accusés de corruption et d'avoir reçu des pots-de-vin pour favoriser la victoire de certains candidats.
Rony Desroches est un GNBiste qui contribué au maximum dans le malheur du peuples Haïtien. Il a servi Namphy et frères, Cedras, La tortue et Martelly.
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