lundi 25 janvier 2016

Report de la présidentielle: les gouvernements étrangers et les organisations internationales multiplient les déclarations




Port-au-Prince, le 25 janvier 2016 – (AHP) –La decision du Conseil electoral provisoire de reporter  le deuxième tour de la presidentielle programmé pour le 24 janvier n'a sans doute pas  été prise sans l'aval de puissants secteurs étrangers dépasses par l'ampleur des manifstations de l'oposition

Cependant, plusieurs autres secteurs qui avaient soutenu jusqu'au bout la tenue de cette élections malgre toutes les contestations et critiques,  donnent l'impression d'être encore sous le choc.

la Mission d’observation électorale de l'OEA en Haïti  lance un appel pour compléter le processus électoral.

La Mission  réaffirme son mandat d’observer le processus électoral qui a débuté avec les élections du 9 août 2015 visant le rétablissement de la représentation au sein des institutions législatives haïtiennes et la passation démocratique du pouvoir exécutif.

En dépit des défis qu’a connus le processus, la Mission dit noter que les élections du 25 octobre ont toutefois conduit à une législature nationale multipartite, enclenché le processus de renouvellement des conseils municipaux du pays où plus de 30% de femmes sont en voie d’être élues grâce au quota obligatoire, et ont confirmé deux candidats pour le second tour des présidentielles.

La Mission d’Observation Electorale de l’Union européenne (MOE-UE) dit condamner les dernières violences, se prononcant  en faveur de l'accomplissement du processus, tout en se disant favorable  à un 2eme tour entre Jovnel Moïse et et Jude Célestin, malgre toutes les fraudes et irrégularités dénoncées


La France exprime quant a elle sa  préoccupation après le report du second tour des élections présidentielles et des élections législatives partielles pour des raisons de sécurité,  selon le CEP

La France dit condamner les actes de violence perpétrés ces derniers jours, se disant attachée à l'aboutissement rapide du processus électoral engagé depuis août 2015.

Nous appelons les parties à trouver les compromis permettant de conclure cette dernière étape du processus électoral dans un climat apaisé et respectueux des choix des électeurs, a dit  le Ministère francais ds Affaires étrangères.

- Les membres du « Core Group » [qui réunit le repreesentants  de l’ONU, de l’Union européenne (UE), de l’OEA et les ambassadeurs du Canada, du Brésil, d’Espagne, de France et des États-Unis] soutiens indefectibles du pouvoir Martelly, ont quant à eux réitéré leur appui pour la conclusion d’un processus électoral inclusif et équitable.

Les Etats-Unis, exhortent le gouvernement haïtien, ses institutions, tout comme les acteurs politiques à rejeter la violence et à adopter toutes les mesures nécessaires afin d’ouvrir la voie à l’organisation d’élections pacifiques pour un nouveau président et pour compléter les sièges  parlementaires comme stipulé par la Constitution. 

Le gouvernement américain qui  dit s’intéresser vivement au déroulement des élections en Haïti expriment le souhait que les personnes responsables de l’organisation, du financement, et participant à des actes d’intimidation électorale et de violence soient tenues de rendre compte comme le requiert la loi haïtienne."

Le gouvernement canadien de Jusitn Trudeau se dit « préoccupé » par les derniers événements survenus en Haïti. Dans une déclaration émise  dimanche, les ministres Stéphane Dion (Affaires étrangères) et Marie-Claude Bibeau (Développement international) ont indiqué suivre « attentivement le déroulement du processus électoral en Haïti ». Ils déplorent les « actes de violence » que le CEP dit l'avoir forcé à annuler les élections prévues le 24 janvier.

« Le Canada regrette le peu de volonté manifesté pour atteindre un consensus sur la poursuite du processus électoral, ce qui a entraîné la crise actuelle ainsi que la suspension du calendrier électoral », observent les ministres. « Pour la stabilité d’Haïti et le respect des droits démocratiques des Haïtiens, il est essentiel que soit mené à bien le second tour des élections présidentielles », et ce, « dans les meilleurs délais », lit-on dans le comuniqué.

Sur leplan local, l'ADIH dit condamner les actes de violence perpétrés lors des manifestations contre la  tenue des élections. 

Le droit à manifester ne légalise pas les appels à la violence ni la destruction des vies
et des biens, a dit l'organisation des industries d'haïti qui s'était gardee de réagir sur les protestations de l'opposition pour  dénoncer les élections bidon  de 2015 et l'organisation du 2ème tour de la presidentielle avec un seul candidat .

L'ADIH présente ses sympathies aux victimes volées et molestées ainsi qu'aux institutions et entreprises vandalisées par les casseurs.  Elle dit déplorer avant tout l'absence des forces de l'ordre dans la journée du 22 Janvier.

Seul un retour au calme et une concertation entre tous les secteurs du pays permettront de trouver une solution acceptable pour la majorité et arrêter la dégradation d'Haïti., conclut la note de l'ADIH /

Cependant, l'opposition ne désarme pas et affirme vouloir rester mobilisée jusqu'au départ du président Michel Martelly et à l'organisation d'élections crédibles avec un gouvernement de transition non parachuté et un nouveau CEP

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