mardi 5 janvier 2016

Le G-8 dit prendre acte des conclusions du rapport de la commission d'évaluation et exige la démission du CEP et la mise en place d’un Gouvernement Provisoire chargé de prendre toutes les dispositions en vue de boucler le processus électoral dans la transparence


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Port-au-Prince, le 5 janvier 2016 – (AHP) – Les deux groupes de candidats à la présidence G8 et G30 et alliés se montrent favorables à l’application des recommandations du rapport de la commission d’évaluation en ce qui concerne particulièrement l’évaluation des décisions des BCED (Bureau du contentieux électoral départemental) et du BCEN (Bureau du contentieux électoral national).

Le G8 qui appelle à la démission du CEP et la mise en place d’un gouvernement  provisoire chargé de prendre des dispositions visant à boucler le processus électoral, dit appuyer les manifestations populaires pacifiques visant à forcer l’exécutif à respecter le verdict des urnes et demande à l’opposition plurielle de constituer un front de refus et préparer l’après 7 février dans la sérénité.

Le G8 dit prendre acte de la publication du rapport de la commission présidentielle d’évaluation et estime que les travaux réalisée par celle-ci confirment l’existence de fraudes massives, de bourrages d’urnes et d’irrégularités graves lors des élections du 2 octobre.

Aussi, pour le G8, l’Exécutif ne saurait poursuivre le processus électoral sans respecter les principales recommandations de la commission à savoir le renvoi par devant la justice des conseillers électoraux accusés de corruptions, le remaniement du CEP, la réévaluation-par une commission indépendante- de toutes les décisions des BCED et du BCEN, l’organisation d’un dialogue politique et un examen approfondi de la machine électorale par une commission d’enquête indépendante afin de restituer la sincérité du scrutin.

Le G30 et alliés, prend également acte des recommandations de la commission d’évaluation électorale. Son porte-parole Jacques Sampeur du parti KLE soutient que tous les fraudeurs doivent être sanctionnés. Qu’ils soient du camp du pouvoir ou de celui de l’opposition.

Il a qualifié d’irresponsables les déclarations du président Michel Martelly qui n’a pas attendu le rapport de la commission pour annoncer qu’il allait publier dans le courant de cette semaine, l’arrêté convoquant le peuple dans ces comices le 17 janvier.
Si Jacques Sampeur affirme soutenir l’idée d’un dialogue politique, il fait savoir que cela doit se faire  avec honnêteté, sans ruse et sans magouille.

Par ailleurs, les manifestations de rue devraient reprendre ce mercredi a Port-au-Prince. Fanmi Lavalas appelle la population à se mobiliser en vue de la mise en place d’une commission indépendante de vérification dans la perspective du respect du vote populaire.

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