mardi 19 janvier 2016

Tractations pour tenter de prolonger le mandat du président Martelly à fin mars et d'organiser le second tour de la présidetiele le 6 mars: le sénat doit voter ce mardi une résolution demandant au CEP de sourseoir à toute activité électorale et pour favoriser la formaion d'une commission d'enquête sénatoriale






Port-au-Prince, 19 janvier 2016- (AHP)- Une course contre la montre s'est engagée à quelque 5 jours du second tour   de la présidentielle contestée fixée au dimanche  24 janvier prochain.

Les réunions auxquelles  sont invité à participer les présidents du Sénat  et de la Chambre basse, se multiplient à l'initiative enre autres  du secteur des Affaires et  de la hiérarche catholique pour tenter de tirer du mauvais pas ce qu'il reste du conseil electoral povisoire jugé en panne de crédibilité  et le president Michel Martelly dont le mandat arrive à terme le 7 fevrier 2016, sans que les conditions soient réunies pour l'élection de facon democratique d'un nouveau président.

Des rencontres organisées par les secteurs sus-cités ont mis au point une proposition actuellement en circulation sur le net qui souhaite le report des élections du 24 janvier au 6 mars et la prestation de serment  du president élu le 29 mars.


Selon cette proposition, les candidats promus  par le CEP pour aller au 2ème tour,  ne feraient pas l'objet  de rejet. Et les secteurs ayant contribué à la formation du Conseil electoral provisoire choisiraient les membres manquant du CEP, ayant été obligés de se retirer sous l'accusation de corruption.

 Un premier ministre dit de consensus offrant un profil de rassembleur serait choisi pour  former le  prochain gouvernement.

Dans les couloirs de la rencontre de ce mardi, le nom d'un homme d'affaire proche du pouvoir  aurait été cité.

Au Sénat de la République où les sénateurs  doivent voter une résolution demandant au CEP  de sursoir à  la réalisation  de toute élection le 24 janvier,  la proposition portée par l'Eglise catholique et d'autres secteurs réputés proches du gouvernement,  laisse perplexe puisqu'elle ne dit rien sur la veification des résultats  du premier tour de la présidentielle, ne suggérant rien qui permette de savoir le classement réel des candidats ayant participé au premier tour.

Selon des senateurs inteviewés, une telle proposition, si elle etait avalisée, exacerberait davantage les passions puisqu'ele renforcerait les pouvoirs du president qui  profiterait ainsi de ses propres manquements , notamment en matière d'organisation d'élections credibles pour renouveler le personnel politique.

Cependant,  les manifestations de l'opposition ont pris une nouvelle dimension depuis lundi avec des incendies de véhicules et des casses de pare-brise.

Des manifstants ont estimé que c'est la seule facon de répondre à la  violence d'etat et à un gouvernement n'ayant aucun respect pour la constitution et les lois du pays.

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