mardi 26 janvier 2016

Le secrétaire général du NEHRO pour un gouvernement de consensus mais contre la désignation du president: l'ancien chef rebelle Guy Philippe exige que chaque département soit représenté dans un éventuel gouvernement de transition



=Port-au-Prince, le 26 janvier 2016  (AHP) – Les appels au dialogue, au compromis et à la recherche d’une solution consensuelle à la crise politique se multiplient à mesure que l’on s’approche du 7 février, date à laquelle le mandat du président Michel Martelly doit prendre fin, alors que son successeur n’a pas été désigné par la voie des urnes.

Le secrétaire général du New England Human Rights Organizations, Anthonal Mortimé, a indiqué ce mardi que la transition était inévitable mais il s'est prononcé contre l’idée que le chef de l’Etat soit remplacé par l’actuel président de la Cour de cassation, Jules Cantave, estimant que celui-ci n’a pas été nommé de façon régulière pour n'avoir pas été choisi par le sénat.

Anthonal Mortimé a banalisé la position de l'ancien chef rebelle Guy Philippe qui croit pouvoir  exiger que  chaque département soit représenté dans un éventuel  gouvernement de transition.

" Il n'est pas qustion d'un partage de gâteau, a dit le militant de droits humains qui souligne que  la transition ne doit pas aller au-delà de 90 jours et devrait servir à la poursuite du processus électoral.

Le président du consortium national des partis politiques ( pro-gouvernemental), Jeantel Joseph, appuie de son côté la position de  Guy Philippe, candidat de son parti au sénat. Il affirme que si, par la force des choses, on doit passer par la transition, le gouvernement doit être décentralisé.

Jeantel Joseph lance un appel à la conscience nationale et demande que des dispositions soient prises dans le meilleur délai pour l’organisation de l’assemblée nationale.

L’organisation baptisée secteur populaire haïtien, une structure membre du parti Vérite , appelle à la mise en place d’un gouvernement de transition avec un mandat dont la durée ne doit pas excéder 4 mois.

Son  coordonnateur,  René Monplaisir , appelle le parlement haïtien à assumer ses responsabilités dans le contexte actuel.

Il a egalement fait savoir  qu'il faut un nouveau conseil électoral provisoire pour organiser de nouvelles élections crédibles, affirmant que c’est la mobilisation populaire qui a arrête  la tentative de coup d’Etat électorale orchestrée par le président Michel Martelly avec la complicité du CEP (Conseil électoral provisoire) et de la communauté internationale.

M. Momlaisir  estime que le seul moyen d’éviter le chaos , c’est que le président Michel Martelly parte avant le 7 février.

Le secrétaire général de cette organisation, Beev Chery,  réclame lui aussi la mise en place d'un gouvernement provisoire,  l'éviction du candidat Jovenel Moise et la démission des conseillers électoraux restants.

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