mardi 27 juin 2017

Le directeur général du Ministère des Affaires Sociales et du Travail, Rudy Hériveau, dit craindre la délocalisation de plusieurs entreprises suite aux pertes enregistrées ces dernières semaines: de nombreux ouvriers dénoncé lundi lors d'une anfstation le chantage des patrons pour ne pas assumer leurs responsabilités


Port-au-Prince, le 27 juin 2007 - (AHP) - Le directeur général du ministère des affaires sociales et du travail (MAST), le Dr Rudy Heriveaux, a lancé ce mardi, un appel au calme à l'endroit des ouvriers de la sous-traitance qui manifestent depuis plusieurs mois pour réclamer un ajustement du salaire à 800 gourdes et de meilleures conditions de travail.

Un appel lancé au lendemain d'une grande manifestation des ouvriers dans la capitale Port-au-Prince et après qu'un groupe de patrons eut adressé une correspondance au premier ministre Jack Guy Lafontant sollicitant son interventiopn pour faire cesser les manifestations et menacé de plier bagages.

Le DG du MAST a pratiquement repris les propos de ces patrons pour indiquer que ces manifestations qui perturbent le secteurs risquent de faire fuir les investisseurs. 

C'est par le dialogue que viendront les solutions, a dit le Dr Hériveaux, faisant savoir  que le CSS (Conseil supérieur des salaires) est l'unique entité étatique qui a la prérogative de favoriser un consensus entre les différents protagonistes.

Il s'est d'ailleurs félicité du travail que le CSS est en train d'abattre, a-t-il dit, pour produire, début juillet, son rapport autour des propositions de salaire minimum devant être appliqué dans les différents secteurs d'activités.

L'ancien sénateur qui se présente comme un défenseur de la cause ouvrière pour avoir, dit-il, œuvré au Sénat pour favoriser le vote de la loi sur le salaire minimum, met en garde ceux qui, dit-il, par des manoeuvres subversives, se disent solidaires des ouvriers mais qui ne font que jeter de l'huile sur le feu.

"Vous n'avez pas le monopole de la solidarité", s'est indigné le Dr Heriveaux, s'adressant a ceux qu'il appelle les manoeuvriers de l'ombre ou à visière levée. Il leur demande de préférence, de prôner le dialogue pour favoriser la résolution de la crise.

Il faut dire que les ouvriers contestent la présence de deux membres du CSS, Fritz Charles et Pierre Joseph Polycarpe, qu'ils accusent d'être des pourfendeurs de la classe ouvrière qu'ils prétendent représenter au sein de cette entité.

Lors de la manifestation de lundi, ils avaient bénéficié de la solidarité de l'ancien sénateur et ex-candidat a la présidence Jean-Charles Moise qui les a invité à rester mobilisé jusqu'a satisfaction de leurs revendications.

Des ouvriers ont accusé les patrons de faire du chantage pour ne pas satisfaire leurs revendicatins, faisant sermblant de vouloir aller ailleurs, comme si ailleurs, ils n'auront pas de responsabilité, ont fait valoir les protestataires

Les ouvriers accusent aussi le chef de l'Etat de faire le jeu du patronat dont les membres avaient financé sa campagne électorale. Ils dénoncent un retour d'ascenseur qui se fait à leur détriment.

La décision du président Jovenel Moise d'augmenter  les prix des produits pétroliers sur le marché en mai dernier, n'a fait qu'aggraver la situation des plus défavorisés dont les ouvriers du textile, ont denoncé plusieurs secteurs.

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